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    Un week-end gastronomique à Sarlat

    Pour réchauffer l'hiver direction le Périgord pour une petite escapade à Sarlat, capitale de la truffe et du foie-gras. Un week-end réconfort sous le signe de la gastronomie et du patrimoine !
    ©  Jennifer Durand

    Le diamant noir de Sarlat

    Au coeur de l'hiver, alors que touristes et estivants ont quitté la ville, Sarlat attire une autre catégorie de visiteurs : les fins gourmets. Car dès les premières gelées, de novembre à fin février, la fameuse truffe noire du Périgord fait son apparition sur les marchés. Sous un soleil encore timide, le cœur de Sarlat bat au rythme de la fête de la truffe.
    ©  Jennifer Durand

    Sarlat, une ville de caractère

    C'est à la Renaissance que Sarlat connait son âge d'or. A côté des demeures gothiques s'élèvent des hôtels particuliers inspirés de la Renaissance italienne. Classée ville d'art et d'histoire, la cité peut se vanter d'avoir la plus forte densité de monuments historiques classés ou inscrits au monde.
    ©  Jennifer Durand

    Le gâteau aux noix

    C'est le dessert préféré des Sarladais : le gâteau aux noix... du Périgord, cela va de soi ! Parce qu'avec le foie gras, les truffes et les figues, les noix font également partie des bons produits du terroir périgourdin.
    ©  Mathieu Anglada

    Le Palais épiscopal

    Accolé à la Cathédrale Saint-Sacerdos de Sarlat, l'ancien Palais des évêques, rappelle que Sarlat a été cité épiscopale pendant plusieurs siècles. Successivement palais épiscopal, mairie, tribunal, théâtre et office de tourisme aujourd'hui, la façade de cet ancien évêché se caractérise par un niveau gothique et deux niveaux du XVIe siècle surmontés d'une galerie Renaissance italienne ajoutée par l'évêque Nicolo Goddi.
    ©  Jennifer Durand

    L'Hôtel de Grézel

    Rue de la Salamandre, se cache l'ancien hôtel particulier de Grézel que l'on reconnait à son tympan sculpté. Acheté par un grand bourgeois au XVe siècle, celui-ci dote l'édifice d'une tour afin d'afficher l'importance de son statut social. A la Renaissance, ces tours anoblissent peu à peu les édifices de la cité périgourdine.
    ©  Jennifer Durand

    Produits de terroir

    Impossible de ne pas conclure une escapade à Sarlat sans faire le plein de conserves, bocaux et confits. Au cœur de la gastronomie périgourdine, ces confits et le magrets sont généralement accompagnés de pommes de terre sarladaises.
    ©  Jennifer Durand

    Un ensemble urbain médiéval exceptionnel

    Emblématique de Sarlat, cette maison pittoresque de la rue Montaigne semble elle aussi avoir traversé les siècles sans une ride. Possédant un ensemble urbain médiéval exceptionnel, la ville doit la beauté de son patrimoine à André Malraux qui eut l'idée de génie de faire classer son centre historique en 1962.
    ©  Jennifer Durand

    L'Église Sainte-Marie par Jean Nouvel

    En 2008, l'architecte Jean Nouvel, enfant du pays, redonne vie à l'ancienne Église Sainte-Marie de Sarlat, désaffectée depuis la Révolution, en la transformant en marché couvert. Coup de maître pour l'architecte qui dote l'édifice de style gothique méridional de gigantesques portes métalliques, faisant de l'église un monument unique au monde.
    ©  Jennifer Durand

    Marché sarladais

    Le Marché de Sarlat est une institution. Tout au long de l'année, producteurs et commerçants viennent y proposer deux fois par semaine le meilleur des produits locaux.
    ©  Jennifer Durand

    Le Manoir de Gisson

    C'est l'un des plus remarquables édifices de la cité médiévale de Sarlat. Imposant hôtel particulier de la bourgeoisie sarladaise au XVIIe siècle, le Manoir de Gisson se compose de magnifiques salons d'apparats, de meubles d'époque, de boiseries et parquets en bois précieux. Sa grande terrasse d'honneur surpl... Lire la suite   
    ©  Jennifer Durand

    La lanterne des Morts

    Construite par les moines au XIIe siècle, la Lanterne des Morts de Sarlat, également appelée Tour Saint Bernard, se situe dans l'ancien cimetière bénédictin. Servait-elle de lanterne, était-ce une chapelle pour veiller les morts ? Si l'origine et l'usage de ce bâtiment sont très incertains, l'édifice n'en est pas moins l'un des plus emblématiques de la ville.
    ©  Jennifer Durand

    Une escale pour les chineurs

    Dans le centre historique de Sarlat, poussez la porte des antiquaires. Derrière leur élégante vitrine, il y a mille et un trésors à chiner.
    ©  Jennifer Durand

    Maison de La Boétie

    Parmi les plus célèbres maisons de Sarlat, l'Hôtel de la Boétie vit naître Etienne de La Boétie, grand écrivain et penseur du XVIe siècle.
    ©  Jennifer Durand

    La Lauze périgourdine

    Caractéristiques du Périgord, les toitures des vieilles maisons du Sarladais sont édifiées en Lauze de calcaire. Ces plaques de calcaire que l'on trouve dans les carrières environnantes sont taillées puis empilées sans mortier jusqu?au faîtage, avant de se teinter de gris au fil du temps.
    ©  Jennifer Durand

    La Fontaine Sainte-Marie

    Alimentée par un ruisseau souterrain, la fontaine Sainte-Marie de la rue des Consuls est située dans une grotte aménagée au XIIe siècle dans une falaise haute de dix mètres. Fontaine naturelle, elle a longtemps été le seul point d'eau potable des habitants de Sarlat.
    ©  Jennifer Durand

    Le Badaud de Sarlat

    Surplombant la Place de la Liberté, "Le badaud", sculpture en bronze de l'artiste Gérard Auliac, contemple le va-et-vient de la foule du haut de son parapet.
    ©  Jennifer Durand

    Le Jardin des Enfeus

    Derrière le chevet de la Cathédrale Saint-Sacerdos se cache le jardin des Enfeus (XIVe siècle au XVIe siècle) un ancien cimetière, aujourd'hui devenu lieu de promenade.
    ©  Jennifer Durand

    Le Présidial

    Un bout d'une ruelle sarladaise se cache le Présidial. Ancien siège de la justice royale, utilisé comme tribunal jusqu'en 1789, l'édifice abrite désormais un restaurant réputé.
    ©  Jennifer Durand

    Sarlat vue d'en haut

    Après avoir réhabilité l'Eglise Sainte-Marie en marché couvert, l'architecte Jean Nouvel dote en 2012 le clocher de l'édifice d'un grand ascenseur de verre. Une fois au sommet, la vue panoramique sur les ruelles pavées et les toits recouverts de Lauzes est à couper le souffle.
    ©  Jennifer Durand

    Le grand marché aux truffes

    Tous les ans au mois de janvier, le Groupement des Producteurs de Truffes du Périgord Noir et de la ville de Sarlat célèbrent la Fête de la truffe. Tout au long du week-end les apprentis trufficulteurs peuvent participer à des ateliers pour en apprendre un peu plus sur ce drôle de champignon. Mais c'est surtout l'occasion d'assister au très encadré grand marché aux truffes, où ce sont de véritables courtiers qui fixent les prix de ces diamants noirs.
    ©  Jennifer Durand

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  • L'incroyable histoire des villes abandonnées

    l'histoire des villes abandonnées. ici, baslestrino, en italie.
    L'histoire des villes abandonnées. Ici, Baslestrino, en Italie. © Massimo Pozzato

    Englouties, rasées, désertées... Des villes autrefois prospères se sont vidées de leur population. Pour cause de guerre, de désastre écologique ou encore en raison de mauvaises conditions économiques, des cités sont désormais abandonnées. De Balestrino à Prypiat la ville qui abritait les ouvriers de Tchernobyl, en passant par Oradour-sur-Glane, découvrez leur incroyable histoire.

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    Balestrino, Italie

    balestrino en italie
    Balestrino en Italie © LorenzoT

    Située dans la région de Ligurie, au nord-ouest de l'Italie, cette étrange cité médiévale semble endormie. Les volets sont clos, les maisons intactes. Seule la végétation envahissante rappelle que la ville a été désertée. Autrefois capitale économique de toute la vallée avec la culture de l'olive et de légumes, Balestrino possède toujours un château érigé au XVIe siècle en son sommet. Mais à partir de 1962, l'instabilité sismique et les glissements de terrains poussent ses quelques 500 habitants à la fuir. Une nouvelle Balestrino, plus moderne, a été construite à quelques kilomètres sur un terrain plus favorable. Des études sont toujours en cours pour essayer de sauver les bâtiments abandonnés. La partie médiévale reste désespérément vide.

     

    Kolmannskuppe, Namibie

    kolmannskuppe, en namibie
    Kolmannskuppe, en Namibie © Mark Daniel

    Ensevelie sous des tonnes de sable : c'est l'inexorable destin de la ville de Kolmannskuppe ou Kolmanskop en afrikaans. Lorsqu'en 1908, le premier diamant a été trouvé dans le désert de Namib, en Namibie, des colons allemands fondent une cité qu'ils baptisent Kolmannskuppe. La ruée vers l'or fait grandir la ville qui connaît son apogée en 1920 avec quelques 1000 habitants, une école, un théâtre ou encore un tramway vers la cité voisine de Luderitz. Mais après la première guerre mondiale, le cours du diamant s'effondre et la mine n'est plus rentable. Les habitants délaissent la cité qui sera totalement abandonnée en 1956. Depuis, le sable envahit tous les bâtiments. La ville fantôme, menacée de disparition pure et simple, est devenue une attraction touristique.

    Sanzhi ou Shanjhih, Taiwan

    sanzhi ou shanjhih, taïwan
    Sanzhi ou Shanjhih, Taïwan © Cypherone

    Originales et futuristes, ces maisons OVNI de toutes les couleurs sont désormais la proie des bulldozers. En 1978, un promoteur immobilier décide de construire un complexe de loisirs haut de gamme à Shanzhi, en périphérie de Taipei, sur l'île de Taïwan. Les bâtiments, aux allures de soucoupes volantes, sortent de terre. Mais au début des années 1980, le manque d'argent et des accidents sur le chantier provoquent l'arrêt de la construction. Selon une légende, le lieu serait hanté et donc maudit. Quasiment jamais habitées, la cinquantaine de maisons ont été saccagées et sont fortement endommagées. En 2009, les autorités locales ont décidé de raser toute la zone.

    Enfield, Etats-Unis

    enfield, aux etats-unis
    Enfield, aux Etats-Unis © Shawn Toohey

    De la ville d'Enfield, dans le Massachussets, il ne reste rien. Fondée en 1816 en hommage à l'un de ses premiers colons, Robert Field, la ville était située de part et d'autre de la rivière Swift. Entre 1930 et 1939, un gigantesque réservoir d'eau appelé Quabbin est construit aux limites de la ville. Il alimente en eau potable toute la région et notamment Boston. Malgré les protestations des habitants, la cité doit être évacuée et inondée pour que le réservoir entre en fonction. Le 28 avril 1938, Enfield et plusieurs villes voisines comme Dana, Greenwich et Prescott sont vidées de leur population (2500 personnes), rasées et englouties. Les ruines d'Enfield gisent désormais sous l'un des plus grands réservoirs d'eau du monde.

     

     

     

    Oradour-sur-Glane, France

    oradour-sur-glane en france
    Oradour-sur-Glane en France © Bernard Sers

    Maisons quasi détruites, voitures incendiées... Oradour-sur-Glane porte encore les marques de la journée du 10 juin 1944. Ce village du Limousin était une paisible bourgade, prospère et attractive avec ses cafés, ses commerces et son tramway. Mais en pleine débâcle allemande, la division SS "das Reich" décide d'organiser une expédition pour réprimer la Résistance et se venger du débarquement du 6 juin. Quelques 8000 soldats encerclent Oradour le 10 juin. Les hommes sont exécutés au hasard des rues tandis que les femmes et les enfants sont enfermés dans l'église qui sera incendiée. Ce massacre a fait 642 victimes et n'a laissé que des ruines. Dans les années 1960, un nouveau bourg a été construit à quelques centaines de mètres, sur les plans de l'ancienne cité.

    Bodie, Etats-Unis

    bodie, etats-unis
    Bodie, Etats-Unis © Ron Marks Photography

    Symbole de la ruée vers l'or et du Far West, Bodie a connu un passé glorieux. En Californie, à l'est de la Sierra Nevada, un certains W. S. Bodey découvre dans un champ, en août 1859, une pépite d'or. De camp de fortune, Bodie devient en 1862 une vraie ville avec ses mines, son bureau de poste, son Chinatown, ses banques, ses saloons et ses quelque 6 000 habitants. Mais au début des années 1900, la population commence à décliner au fur et à mesure que le cours de l'or s'effondre. Le gisement s'épuise et son exploitation n'est plus rentable. La ville, ravagée par un incendie en 1932, est peu à peu désertée. Dix ans plus tard, la dernière mine ferme. Bodie prend alors le visage de ville fantôme. Aujourd'hui, deux cents bâtiments sont toujours debout et font la joie de centaines de touristes et la cité figure classée au Patrimoine historique depuis 1961.

    Prypiat, Ukraine

    prypiat, ukraine
    Prypiat, Ukraine © Jess Johannessen

    Tristement célèbre, Prypiat en Ukraine a le visage d'une ville ravagée par la guerre. Fondée en 1970, elle accueillait les ouvriers qui travaillaient à la construction et à la centrale nucléaire de Tchernobyl, à 2 km de là. Au total, elle abritait environ 50 000 personnes. Lorsque le réacteur n°4 de la centrale explose, dans la nuit du 26 avril 1986, les habitants ne sont pas informés des dangers. La ville, fortement touchée par le souffle et irradiée, ne sera évacuée que le lendemain, 30 heures après la catastrophe. Aujourd'hui, Prypiat se trouve toujours dans la zone interdite et continue à être dangereuse. Si quelques uns de ses bâtiments sont intacts, la ville, abandonnée par ses habitants, est depuis quelques années victime de saccages. 

    Holland Island, Etats-Unis

    holland island, aux etats-unis
    Holland Island, aux Etats-Unis © Bald Eagle BluffHolland Island, située dans Chesapeake Bay, aux Etats-Unis est une île qui, à son apogée en 1910, comptait jusqu'à 360 habitants et environ 70 maisons. Aujourd'hui, une seule bâtisse est restée debout et la ville est totalement déserte. La faute à l'érosion qui a fait disparaitre l'île petit à petit. Dès 1914, les habitants de l'est de l'île ont vu le sol se dérober sous leurs pieds à cause du vent et des marées. La construction de murs en pierre n'y changera rien, la mer a décidé de reprendre ses droits et les résidents, en majorité des pêcheurs et des agriculteurs, vont quitter les lieux. La dernière famille quittera l'île en 1918, quand une tempête tropicale va s'en prendre à l'église du village.

    Agdam, Azerbaidjan

    agdam, en azerbaïdjan
    Agdam, en Azerbaïdjan © Joao Leitao

    Agdam est elle-aussi une cité fantôme, en Azerbaïdjan. Autrefois, elle abritait 160 000 personnes et possédait son aéroport. La cité calme, entourée par de magnifiques montagnes, a été rayée de la carte en quelques jours. En juillet 1993, suite à un conflit entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, les forces armées arméniennes l'envahissent. Les habitants avaient pris la fuite précédemment sous la menace d'un conflit. Agdam est pillée et saccagée sans aucun affrontement ni échanges de tirs. De la cité, il ne reste que des ruines. Depuis, la végétation envahit peu à peu les bâtiments à moitié détruits.

    Epecuen, Argentine

    epecuen, argentine
    Epecuen, Argentine ©  Mariano Perez

    La Villa Lago Epecuen présente le visage d'une cité engloutie, ravagée par les eaux. Les arbres secs et les maisons vides et toujours debout semblent flotter au milieu des eaux. La cité, construite au bord du lac Epecuen, est une destination touristique prisée pour ses cures thermales. Elle possède près de 250 hôtels et centres de soins. Mais le lac d'eau chaude connaît un problème ancestral : le manque d'eau. En 1978, des travaux de remblais et d'ajout d'eau sont entrepris. Mais le 10 novembre 1985, ils tournent au drame. Un mur de soutènement de 3,5 mètres de haut lâche. La ville est entièrement inondée et en quinze jours, l'eau la recouvre sur près de deux mètres. Les habitants qui ont fuit se sont réfugiés dans la cité voisine de Carhue qui, elle aussi située au bord du lac, possède des activités thermales.

    Pyramiden, Norvège

    pyramiden, suède
    Pyramiden, Suède © Gard Gitlestad

    Ville minière intacte, figée dans le temps : les touristes qui la visitent chaque année peuvent apercevoir l'intérieur des maisons à travers les fenêtres. Cette cité aujourd'hui norvégienne, a été fondée en 1910 par la Suède puis vendue en 1927 à l'Union soviétique. Elle tient son nom de la montagne voisine en forme de pyramide. Mais la cité est victime à la fois de la crise du charbon et de la chute du régime soviétique. L'Etat russe décide d'abandonner la ville. L'évacuation des 1000 habitants s'opère le 10 janvier 1988. Accessible par bateau ou par motoneige, Pyramiden est devenue une attraction touristique prisée. Seuls quelques gardiens y habitent désormais une partie de l'année. 

    Centralia, Etats-Unis

    centralia, etats-unis
    Centralia, Etats-Unis ©  Peter Van den BosscheCette ville de Pennsylvanie reste dangereuse encore aujourd'hui. Pour accéder à Centralia, la route 61 a même été fermée. Seuls les plus téméraires s'y rendent. La ville, qui comptait jusqu'à 1600 habitants, n'en abritait plus que 7 en 2007. Fondée dans les années 1800, la ville est le théâtre, en mai 1962, d'un gigantesque incendie de détritus dans son ancienne mine de charbon, à ciel ouvert, transformée en décharge. Vingt ans plus tard, les premiers habitants se plaignent d'odeurs nauséabondes et de problèmes respiratoires. Le feu a provoqué des émanations de monoxyde de carbone. En 1981, les premières maisons sont abandonnées. Actuellement, quelques résidents habitent toujours dans cette ville fantôme ravagée par le gaz qui attaque les routes, les arbres et qui sort continuellement du sol.

    Oil Rocks, Azerbaidjan

    oil rocks, azerbaïdjan
    Oil Rocks, Azerbaïdjan © Bruno GirinCette cité n'est pas sur terre mais flotte, au milieu de la Mer Caspienne. Elle a été construite par l'Union Soviétique en 1947, à 50 km des côtes de l'Azerbaïdjan. Plusieurs dizaines de plate-formes pétrolières reliées entre elles forment une gigantesque ville qui s'étend sur presque 200 km. Unique au monde, cette ville flottante a abrité jusqu'à 5000 personnes et a permis d'extraire, dans les années 1960, 21 millions de tonnes de pétrole chaque année. Mais aujourd'hui, seul un tiers de la surface est encore utilisée et plusieurs plate-formes ont sombré dans l'eau. Si la plupart des résidents ont quitté Oil Rocks, il semblerait que les opérations de forage perdurent.

     

    L'atoll de Bikini, Iles Marshall

    l'atoll de bikini.
    L'atoll de Bikini. © Library of CongressL'atoll de Bikini, dans les îles Marshall, au beau milieu du Pacifique, est aujourd'hui répertorié au patrimoine mondial comme "symbole de l'entrée dans l'âge nucléaire". Mais l'homme a habité l'atoll pendant au moins 2000 ans selon les experts. Ce sont les Allemands qui s'y implanteront les premiers en y fondant une première colonie en 1885. Au milieu du XXe siècle, près de 200 habitants occupent les îles quand les Américains décident d'y réaliser une série d'essais nucléaires. L'atoll est évacué et, entre 1946 et 1958, vingt-trois engins vont littéralement faire disparaitre trois îles de la carte. Les habitants qui décideront de revenir s'installer dans l'atoll seront exposés à de forts taux de radioactivité et devront de nouveau être évacués dans les années 1960. Terre, bananes, noix de coco, crustacés et poissons y sont toujours fortement radioactifs.

    Castelnuovo dei Sabbioni, Italie

    castelnuovo, italie
    Castelnuovo, Italie © Alessio Undini

    Pourquoi la partie la plus ancienne du village de Castelnuovo dei Sabbioni est-elle abandonnée ? La cité, située sur la commune de Cavriglia en Italie, a été bâtie au 13e et 14e siècle sur les collines du Chianti et du Valdarno. Au début du 20e siècle, la découverte d'un gisement de lignite fait sa fortune et attire jusqu'à 1000 habitants. Mais l'exploitation de cette mine fragilise les bâtiments situés en hauteur. Dans les années 1970, un glissement de terrain fait de nombreux dégâts et incite les autorités à prendre une décision. La vieille ville, menacée, est totalement évacuée. Les résidents sont relogés dans une nouvelle ville, en contrebas. Aujourd'hui, la municipalité de Cavriglia a racheté les terrains du vieux village et souhaite le réhabiliter.

    Hashima Island ou Gunkanjima, Japon

    hashima island, japon
    Hashima Island, Japon © Blakey BearCette île est située à 19 km des côtes de Nagasaki, au Japon. Hashima Island ou Gunkanjima tire son surnom, Battleship Island ou l'île navire, de sa forme et de ses hauts murs. En 1890, l'entreprise Mitsubishi achète l'île et la transforme en lieu de stockage pour ses équipes chargées de récupérer du charbon au fond de la mer. En 1916, les premiers bâtiments en béton y sont construits dont plusieurs immeubles pour loger les familles des ouvriers. L'île, qui mesure 160 m de large et 450 m de long, est alors habitée par 5000 personnes. L'épuisement des gisements provoque la fermeture de l'usine en 1974 et l'abandon de la cité. Depuis, les bâtiments ont été saccagés et l'accès, fermé au public, n'a été rouvert qu'en avril 2009. Des visites guidées en bateau attirent de nombreux curieux.

    Cairo, Etats-Unis

    cairo, etats-unis
    Cairo, Etats-Unis © Michael Kelley

    Si elle n'est pas totalement abandonnée, son centre-ville reste désespérément désert : maisons murées, enseignes de magasins intactes et rues vides. Cairo, installée à la confluence des rivières du fleuve Mississipi et de la rivière Ohio, a été fondée en 1837. La cité a tiré sa prospérité de son port où les bateaux à vapeurs y étaient ravitaillés. Elle atteint son pic de population, 20 000 habitants, en 1907. Mais les avancées technologiques font décliner l'activité de son port. Peu à peu, Cairo se vide. Les usines et les commerces ferment. Lors du dernier recensement de 2000, il ne restait plus que 3632 habitants qui résidaient tous en périphérie.

    Great Blasket Island, Irlande

    great blasket island
    Great Blasket Island © Bjørn Christian Tørrissen CCGreat Blasket est une île située dans le Comté de Kerry, en Irlande. L'île a été habitée jusqu'en 1953, lorsque le gouvernement irlandais a décrété qu'il ne pouvait plus "garantir la sécurité de la population" restante. Jusqu'en 1953, les habitants de Great Blasket Island étaient ceux qui vivaient le plus à l'ouest du pays, dans des conditions en effet difficiles. La petite communauté de pêcheurs a atteint près de 150 habitants à son apogée. Tous vivaient pour la plupart dans des chalets primitifs perchés sur la partie nord-est de l'île. C'était notamment le lieu de résidence de trois écrivains irlandais connus : Tomás Ó Criomhthain, Sayers Peig et Muiris Ó Súilleabháin. Aujourd'hui, l'île a été abandonnée et vendue à l'Etat.

    Sewell, Chili

    sewell, chili
    Sewell, Chili © Jorge Felipe Gonzalez

    Ses façades colorées et ses rues bien entretenues entretiennent l'illusion. Sewell ou El Teniente est bel et bien une cité minière abandonnée. En 1904, elle n'était qu'un simple campement de mineurs. Très vite, la richesse du gisement de cuivre a nécessité la construction d'immeubles pour abriter les ouvriers. Son apogée s'est située entre 1930 et 1960 avec près de 15 000 habitants. L'activité de la mine a été fortement réduite à partir de 1967 puis complètement arrêtée en 1971 lorsque le gisement s'est épuisé et Sewell a été abandonnée. Les familles ont été relogées dans la ville voisine de Rancagua. Elle est inscrite au Patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1996 et certains de ses bâtiments ont fait l'objet d'une restauration. L'ancienne cité se visite toute l'année. 

    Craco, Italie

    craco, italie
    Craco, Italie © Emanuele Cristallo

    Aucun doute : la cité médiévale de Craco reflète bien son état d'abandon. Située dans la région de Basilicata, dans le sud de l'Italie, Craco a été édifiée vers 1060 sur une montagne. En 1891, sa population qui a atteint les 2000 habitants vit de la culture du blé et de l'élevage. Mais les mauvaises récoltes et l'instabilité du terrain, avec des glissements de terrain, provoquent un exode. En 1963, les 1800 habitants qui restaient ont été priés d'évacuer et se sont installés, dans la vallée, 7 km plus bas, au cœur d'une nouvelle cité baptisée Craco Peschiera. Depuis, la vieille ville dépérit.

    Humberstone, Chili

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    Humberstone, Chili © Michael

    Dans le désert chilien d'Atacama, Humberstone a été autrefois prospère. Fondée en 1872, elle était une cité minière avec plusieurs usines d'extraction de salpêtre, utilisé dans un engrais, le nitrate de soude. Des ouvriers venus du Chili, du Pérou et de Bolivie y ont travaillé pendant plus de soixante ans. Mais dès 1929, la grande dépression mondiale entraîne la chute de la localité. Au bord de la faillite, la ville-usine est rachetée en 1934 par une société chilienne. Après la modernisation de l'usine et une période de croissance, le gisement s'épuise finalement dans les années 1960 et les ouvriers désertent définitivement la cité. Dix ans plus tard, elle devient officiellement une ville fantôme et reçoit ses premiers touristes. Humberstone est classée par l'Unesco, depuis 2005, sur la liste du Patrimoine mondial en danger.

    Stroma, Ecosse

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    Stroma © Brent Snook Stroma est une île située au large de la côte nord de l'Écosse. Quand elle était encore peuplée, cette île a pu compter jusqu'à 550 habitants. Elle a aussi longtemps appartenu à un propriétaire agricole qui pouvait y faire paître les moutons. Dès 1901 la population avait fondu à environ 375 habitants et a continué de diminuer au cours du XXe siècle, à cause de l'isolement et faute d'activité. Les derniers résidents ont travaillé à la construction de la centrale nucléaire de Dounreay, dédiée à la recherche, sur la côte écossaise en 1960. Les deux dernières familles restées sur l'île l'ont quittée en 1962. De nombreuses de maisons en ruines, l'église et son presbytère témoignent aujourd'hui le l'installation de l'homme sur l'île. Stroma est maintenant une zone de conservation des plantes rares.

    Varosia ou Varosha, Chypre

    varosia ou varosha, chypre
    Varosia ou Varosha, Chypre © Bass_nroll

    Varosia ou Varosha est une cité balnéaire de Famagusta, une ville située sur l'île de Chypre. Dans les années 1970, Varosia était la destination touristique numéro un du pays. De nombreux immeubles modernes ont été construits face au littoral. L'Hôtel Largo, sur le Boulevard JFK, a même accueilli plusieurs vedettes dont Elizabeth Taylor. Mais le 15 août 1974, l'armée turque entre dans Famaguste suite à des échanges de tirs avec l'armée grecque. La cité balnéaire de Varosia est évacuée et tombe aux mains des Turcs. Depuis 35 ans, aucune négociation internationale n'a permis le retrait des troupes. La cité, vidée de ses habitants, dépérit, et reste inaccessible car entourée de barbelés. Les fenêtres tombent et la végétation envahit peu à peu les bâtiments.

    Kadykchan, Russie

    kadykchan, russie
    Kadykchan, Russie © Google Earth mapping service / Image 2009 Digital Globe

    Cette ville est l'une des victimes de la chute du régime soviétique. En 1936, un géologue russe découvre un gisement de charbon sur le plateau de Magadan, à l'Est du pays. Dès l'année suivante, trois mines à ciel ouvert voient le jour. La ville de Kadykchan est fondée dans les années 1940. La région devient alors l'une des plus grandes mines de charbon du pays. Au plus fort, Kadykchan accueille 10 000 habitants. Mais la dissolution de l'URSS provoque l'arrêt de l'exploitation des usines. La cité perd petit à petit ses habitants qui choisissent l'exode. La très grande majorité des bâtiments désertés sont fortement endommagés par les intempéries.

    En savoir plus

    la ville de kolmannskuppe ou kolmanskop qui disparaît recouverte par le sable.
    La ville de Kolmannskuppe ou Kolmanskop qui disparaît recouverte par le sable. © Mark Daniel

    On pourrait penser que les villes abandonnées appartiennent à l'Histoire : Atlantide et Pompéi par exemple. Mais encore aujourd'hui, des cités meurent. Autrefois prospères, des villes sont abandonnées par leurs habitants. Cela peut être en raison d'une guerre, d'une catastrophe écologique ou naturelle, des caprices de la météo ou encore à cause de mauvaises conditions économiques. Les exemples de villes fantômes sont nombreux. Aux Etats-Unis, la ruée vers l'or a fait autant d'heureux que de désespérés : c'est le cas de Bodie, ancienne cité minière d'excellence qui est désormais la proie du temps. Les bâtiments s'abiment, les rues sont désertes et la végétation est envahissante. En Europe, le cas typique reste Prypiat. Cette localité accueillait les ouvriers qui travaillaient dans la centrale nucléaire de Tchernobyl, distante de quelques kilomètres. L'explosion du réacteur nucléaire le 26 avril 1986 a endommagé et contaminé la ville pour des centaines d'années. Prypiat est devenue déserte du jour au lendemain. En France, Oradour-sur-Glane est tristement célèbre pour le massacre de sa population en 1945. Ajouté aux destructions matérielles, le village du Limousin a pris le visage d'une cité fantôme. 

     

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    L'étrange Sarcophages du Chachapoya

     
     
    Au moment où les Espagnols sont arrivés au Pérou au début du 16ème siècle, les gens Chachapoya avaient déjà été intégrés dans le grand empire Inca. Bien qu'ils aient résisté aux Incas farouchement, les terres de ces guerriers des nuages ​​comme on les appelait avait été annexée et ont été forcés d'adopter les coutumes et la culture de leurs conquérants. Pourtant, ils ont laissé une chose derrière - les sarcophages étrange dans lequel ils enterraient leurs morts.

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    Une trentaine de miles de la ville de Chachapoyas (nommé d'après le mot Inca pour la tribu, ce qu'ils s'appelaient eux-mêmes est perdu dans le temps) se trouve la vallée Utcubamba. Il y avait un tremblement de terre ici en 1928, que les collines ont secoué, quelque chose d'étrange est tombé des falaises qui bordent les gorges de la rivière en 1928, Il était un homme d'argile de haut impair de sept pieds, impassible à la mâchoire carrée, presque à la manière de la Moai de l' Île de Pâques .

    Les archéologues ont été appelés - et ils étaient heureux. Ils savaient que c'était un purunmachu - le nom donné à l'sarcophages qui Chachapoya mettrait leurs morts. C'était une découverte très rare - la plupart avaient été partiellement ou totalement détruites par les pillards.

    Il ne fallut pas longtemps avant qu'ils avaient escaladé le ravin de découvrir sept autres de ces objets extraordinaires. Les proches des victimes avaient été extrêmement soin de placer ces purunmachus dans un endroit aussi inaccessible que possible et qu'ils avaient échappé au sort de la plupart des autres exemples de cette forme unique de l'enterrement. essais de carbone ont été faites sur eux et on croit que ces date de purunmachus autour des années 1470 - le temps que l'Inca submergé Chachapoya.

    En dépit de leur cachette, le temps, bien sûr, leur avait résisté. Pourtant, leur robe originale de peinture blanche était encore visible, de même que d'autres détails. Ocre jaune et deux pigments rouges ont été utilisées pour donner des détails sur le corps de la purunmachus. Les plumes sur les tuniques étaient encore visibles comme l'étaient les organes qui ont indiqué que les corps à l'intérieur étaient très susceptibles d'être de sexe masculin. Un inhabituel, macabre, contact a été ajoutée. Au-dessus des têtes de la purunmachus, crânes humains avaient été placés.

    Autres purunmachus ont également été découverts dans les environs de Aya-Chaqui et les différences entre les deux types peuvent être noté, même si elles appartiennent à la même culture. Il semble probable que cette pratique était très répandue pour voire des centaines d'années.

    Momies - Pérou
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    Il a été supposé que la façon dont ils ont été construits. D'abord, un petit mur serait construit autour d'un corps - ou il serait tout simplement être placé sur une corniche. Puis, autour de ce paquet de restes humains, une paroi mince serait construit. Cela couvrir le corps et pôles serait inséré dans la structure. Comme une capsule il serait alors être enduit d'un mélange épais de boue et de paille. Une fois sec, il serait d'abord peint en blanc et décoré avec des détails tels que les caractéristiques du visage, des colliers et des parties du corps.

    Quant à la Chachapoya eux-mêmes, un siècle après l'arrivée des Espagnols qu'ils avaient été effectivement effacé de la face de la terre. On croit qu'ils ne persistent que comme rester comme une souche dans l'ADN de l'origine ethnique indigène général au Pérou contemporain. Une fois que leur culture avait disparu sarcophages ne sont plus intouchables . La grande majorité ont été détruits par ceux qui sont prêts à profaner une tombe à la recherche de ce que la richesse peut trouver à l'intérieur. Si vous ne vous sentez pas curieux de savoir ce qui se trouvait dans le purunmachus, alors il est temps de faire défiler vers le haut . Le Musée de Leimebamba a un certain nombre de momies de la Chachapoya. Attention: les restes humains sont représentés ci-dessous.





    Les Secrets isolé au nord du Pérou 
    Si vous avez aimé cette fonction Kuriositas, alors pourquoi ne pas en savoir plus sur le Pérou? Le pays a beaucoup de mystères, de Machu Picchu à des lignes de Nazca. Un des plus grands mystères, cependant, pourquoi si peu de gens se rendent à la nord du pays . Seule une fraction de ceux qui visitent Machu Picchu envisager d'aller vers le nord, mais c'est là que vous trouverez quelques-unes de la géographie la plus remarquable, sites archéologiques et de magnifiques villes coloniales partir à la découverte. Jetez un oeil à la route péruvienne moins voyagé.

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    Le Musée Unterlinden

    Unterlinden ColmarSi vous passez à Colmar, n'hésitez surtout pas à visiter le Musée Unterlinden qui abrite des collections d'archéologie, de peintures et de sculptures du XIIᵉ au XVIᵉ siècles, d'arts décoratifs et d'arts et traditions populaires.
    La collection d'archéologie permet de comprendre le passé de l'Alsace entre le Néolithique et la période mérovingienne, à travers de nombreux objets issus d'habitats et d'ensembles funéraires. Mais le musée est reconnu pour sa remarquable collection de peintures et de sculptures du Moyen-Âge et de la Renaissance : œuvres d'artistes du Rhin supérieur, de Bavière ou d'Allemagne du Nord. Sa réputation internationale est surtout dûe au chef d'œuvre qu'est le Rétable d'Issenheim pièce maitresse du Musée.

    Unterlinden - cloître du XIIIᵉ siècle
    Vues du cloître du XIIIᵉ siècle

    Unterlinden - cloître du XIIIᵉ siècle   Unterlinden -cloître du XIIIᵉ siècle

    Unterlinden-512

    Unterlinden-511   Unterlinden - Retable de Sainte-Catherine et de Saint-Laurent
    A droite, Retable de Sainte-Catherine et de Saint-Laurent (Rhin supérieur - vers 1510)

    Unterlinden - Entourage de Martin Schongauer   Unterlinden-518
    A gauche, Entourage de Martin Schongauer - Huile sur bois autour de 1480
    La descente de croix - La mise au tombeau
    Le Christ et Marie-Madeleine - L'incrédulité de Saint-Thomas

      Unterlinden - Rhin supérieur - Colmar - Déploration du Christ - 1510-1520Rhin supérieur - Colmar - Déploration du Christ - 1510-1520
    Haut-relief provenant de l'église  des Recollets de Rouffach

     °°°0°°°

    Le Retable d'Issenheim

    Polyptique réalisé entre 1512 et 1516 pour la Commanderie des Antonins d'Issenheim
    située au Sud de Colmar - Il fête ses 500 ans cette année.
    Panneaux peints par Matthias Grünewald et sculptures réalisées par Nicolas de Haguenau

    Unterlinden - Le Retable d'IssenheimA gauche Saint-Sébastien, à droite Saint-Antoine, au centre la Crucifixion,
    en bas la predelle représente la Déposition.

    Unterlinden - La Résurrection et l'Annonciation
    La Résurrection        -       L'Annonciation

    Unterlinden - Concert des anges & La Nativité
    Concert des anges    -    La Nativité

    Unterlinden - La tentation de Saint-Antoine - Visite de Saint-Antoine à Saint-PaulLa tentation de Saint-Antoine - Visite de Saint-Antoine à Saint-Paul

    Le saviez-vous

    Le Rétable d'Issenheim complété

    Au cœur même du Retable, au centre de la deuxième ouverture, encadrant la figure majestueuse de Saint-Antoine trônant, Nicolas de Haguenau a situé deux sculptures en bois de tilleul, un paysan présentant un coq et un gentilhomme campagnard présentant un porcelet. Mais ces deux œuvres exceptionnelles n'avaient jamais pu être présentées au musée d'Unterlinden.
    Elles avaient quitté Colmar on ne sait comment, après 1823 et ont été retrouvées en 1912 à Münich, chez l'antiquaire Julius Böhler qui les avait acquises en 1905 dans une collection privée. Elles ont quitté la collection Böhler en 1977 pour être acquises par le Badisches Landesmuseum de Karlsuhe. Grâce à un échange de dépôt avec le Badisches Landesmuseum, les deux sculptures manquantes reviennent enfin à Colmar en décembre 1984.

    Unterlinden - Maquette de retable d'Issenheim
    Ci-dessus, cette maquette permet de mieux imaginer l'œuvre telle qu'elle ornait le maître-autel de l’église du couvent d’Issenheim avant la révolution. Les Deux séries de volets mobiles et la predelle peinte amovible faisaient du Rétable un vaste polyptique à transformations qui offrait trois visions successives sans doute liées aux différents temps de l'année liturgique.

    Unterlinden -Nef du Couvent où est exposé le Retable

    Le saviez-vous

    Le Musée s'agrandit (été 2012 - printemps 2014)

    Afin d'étendre ses surfaces d'exposition et de moderniser sa muséographie, le Musée Unterlinden est actuellement en travaux réalisés par le cabinet d'Architectes bâlois Herzog & de Meuron. L'ancien couvent et les bains municipaux sont en cours de réaménagement pour recevoir l'Art ancien et les manifestations événementielles parallèlement à la construction d'un bâtiment de briques et de cuivre qui abritera les collections modernes et contemporaines. Une galerie souterraine reliant le couvent au nouvel édifice permettra de présenter l'histoire du Musée et un panorama de l'Art du XIXᵉ et du début du XXᵉ siècle. La collection d'art moderne ne sera visible qu'à partir de l'inauguration du Musée agrandi au printemps 2014.

    Projet Extension du Musée UnterlindenMaquette du projet (crédit photo ©Herzog et de Meuron)
    Sous la maison au centre de la place, une galerie souterraine
    relie le musée au nouveau bâtiment contemporain

    Vue de Colmar depuis une fenêtre de l'Unterlinden

    Unterlinden Colmar
    1 Rue Unterlinden
    F - 68000 COLMAR
    Tél : 03.89.20.15.50.
    www.musee-unterlinden.com
    Le Musée sur Facebook

      

      

        Winstub Unterlinden

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    En vidéo : une météorite frôle un parachutiste

     

    En visionnant la vidéo d’un saut, un parachutiste norvégien a repéré le passage d’un corps sombre à très faible distance. Vérifications faites, c’était une pierre, autrement dit une météorite durant sa phase de « vol sombre ». Ces images seraient une première…

     
     

    Un photomontage montrant, sur la vidéo, l'image de la météorite au moment du passage près du parachutiste. La vitesse serait d'environ 300 km/h et sa masse d'à peu près 5 kg. © NRK

     

    Un photomontage montrant, sur la vidéo, l'image de la météorite au moment du passage près du parachutiste. La vitesse serait d'environ 300 km/h et sa masse d'à peu près 5 kg. © NRK

     

    La vidéo, diffusée par la chaîne de télévision norvégienne NRK et publiée sur YouTube, a beaucoup de succès et il semble justifié. Anders Helstrup, parachutiste amateur, et une journaliste de la chaîne y présentent les images d’une pierre frôlant cet homme en plein vol.

    L’événement a eu lieu en juin 2012, et il a fallu du temps pour le reportage et sa diffusion. Anders Helstrup participait à un saut collectif en « wingsuit », combinaison permettant un vol plané et un contrôle de la direction pendant la chute libre. Tout s’est bien passé pour lui et il ne s’est en fait rendu compte de rien. C’est au visionnage de la vidéo enregistrée par la caméra qu’il portait sur son casque qu’est apparu fugitivement un objet sombre.

    Le reportage de NRK. Les commentaires sont en norvégien et sous-titrés en anglais. Les images montrent le parachutiste présenter sa « wingsuit » puis les premières minutes du vol, en chute libre. C’est après l’ouverture du parachute que la pierre l’a frôlé. L’enquête se poursuit auprès d’un géologue qui, au vu des images, estime la masse de la pierre (5 kg), sa vitesse (300 km/h, celle d’un corps de cette taille tombant dans l’atmosphère) et la distance (peut-être 2 m). Selon lui, l’objet est venu de la ceinture d’astéroïdes entre Mars et Jupiter. Les recherches entreprises pour retrouver la pierre n’ont rien donné… © NRK, YouTube

    Météorite filmée durant son vol sombre

    Pouvait-il s’agir d’une pierre ? Anders Helstrup le croit, car à ce moment, il n’avait rien au-dessus de lui, ses compagnons étant à plus faible altitude et l’avion largueur déjà en train d’atterrir. L’enquête s’est poursuivie en compagnie d’un géologue, Hans Erik Foss Amundsen, de l’université d’Oslo, et de Morten Bilet, spécialiste de météorites. Pour eux, aucun doute : l’objet est bien une météorite. La probabilité de filmer une pareille scène est voisine de zéro, mais tout de même non nulle. Un météroïde, c’est-à-dire un corps tombant dans l’atmosphère terrestre, se consume et devient alors visible. Des bolides — corps laissant une trace dans l’atmosphère — ont été filmés à de nombreuses reprises. Le plus récent est celui de Tcheliabinsk, tombé en Oural le 15 février 2013. La combustion peut cesser avant le contact avec le sol, et il reste alors un ou plusieurs fragments poursuivant leur course bien plus discrètement. C’est la « phase sombre », et l’objet est alors déjà une météorite, c’est-à-dire une pierre tombant du ciel.

    D’après Hans Erik Foss Amundsen, l’objet serait une brèche (« breccia »dans le commentaire en anglais du film). Il s’appuie sur l’observation de l’image grossie et très pixellisée qui montre une ou plusieurs traces sombres. Il observe aussi des formes anguleuses. Une brèche est une roche dans laquelle des fragments de petite taille sont inclus dans un ciment. Elle se forme par fusion et refroidissement et peut avoir différentes origines. Venant de l’espace, les brèches ne peuvent qu’avoir été formées dans un corps différencié, donc pas une comète ou un petit astéroïde, dont certains ressemblent plutôt à un tas de graviers agglomérés. Suffisamment massif, le corps a connu un jour une température élevée qui a fusionné la roche et structuré l’ensemble en plusieurs couches. Certains grands astéroïdes de la ceinture entre Mars et Jupiter sont ainsi. C’est l’origine que conjecture le géologue norvégien.

    En soi, la chute d’un tel objet n’a rien de surprenant. Mais la proximité avec une caméra l’est bien davantage. La multiplication des humains et même, plus récemment, d’Homo sapiens filmeurs, équipés d’un enregistreur sur la tête, voire de Google Glass, rend la rencontre plus facile. Attendons-nous à avoir d’autres surprises dans d’autres domaines…

     

     

    L'Univers:  En vidéo : une météorite frôle un parachutiste

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