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    Cuisiner en tout confort

     

    Le couple qui habite cette maison à Dorval... (PHOTO FOURNIE PAR SERVICES PRIME)

     

    Le couple qui habite cette maison à Dorval adore recevoir. Services Prime a aménagé différentes zones à l'extérieur afin qu'il puisse profiter au maximum de l'été. La cuisine extérieure comporte, outre le barbecue, un réfrigérateur, un évier et de l'espace de rangement. À noter : l'espace-bar.

     

    PHOTO FOURNIE PAR SERVICES PRIME

     
     
     

    Art de Vivre 2:  Cuisiner en tout confort

     

    PHOTO FOURNIE PAR GRIL CONCEPT

     

    Art de Vivre 2:  Cuisiner en tout confort

     

    PHOTO FOURNIE PAR GRIL CONCEPT

     

    De plus en plus d'adeptes du barbecue se lassent de faire des allers-retours de la cuisine à la terrasse. Ils aspirent à être aussi bien équipés à l'extérieur qu'à l'intérieur pour préparer les repas. Le but ? Profiter au maximum de la belle saison !

     

    Plusieurs adeptes de la cuisson en plein air intègrent un fumoir au charbon de bois dans leur cuisine extérieure, note Pierre Sylvestre, qui a fondé Gril Concept en 2007. « Ils s'en servent la fin de semaine pour faire du porc effiloché ou du saumon fumé. Ils l'encastrent dans le même meuble que leur appareil de cuisson à gaz. »

     

    De plus en plus de robinets et d'éviers sont intégrés dans les cuisines extérieures, constate Pierre Sylvestre, à la tête de Gril Concept. « C'est pratique d'avoir un peu d'eau pour se rincer les mains, dit-il. Ce qui reste au fond des verres n'a plus besoin d'être jeté sur le gazon... »

     

     

    Art de Vivre 2:  Cuisiner en tout confort

     

    PHOTO FOURNIE PAR STATION GRILL

     

    Art de Vivre 2:  Cuisiner en tout confort

     

    PHOTO FOURNIE PAR STATION GRILL

     

    Cette cuisine extérieure minimaliste et fonctionnelle a été conçue et réalisée par Station Grill. De part et d'autre de l'appareil de cuisson, elle comporte des tiroirs et une armoire, dans laquelle est dissimulée la bonbonne de gaz propane. Une hotte a aussi été installée pour chasser les odeurs et la fumée.

     

    Faites de matériaux pouvant résister aux intempéries, les cuisines de Station Grill ressemblent à des cuisines intérieures. Celle que l'on voit ci-dessus, très élaborée, est dotée d'un évier, d'un réfrigérateur, de plusieurs plans de travail et d'une section-bar, avec un bac à glace et un bac pour les fines herbes.

     

    Art de Vivre 2:  Cuisiner en tout confort

     

    PHOTO FOURNIE PAR GRIL CONCEPT

     

    Art de Vivre 2:  Cuisiner en tout confort

     

    PHOTO FOURNIE PAR PERMACON

     

    Les cuisines extérieures peuvent être très raffinées. «Certains mettent le paquet, allant jusqu'à inclure un lave-vaisselle, un réfrigérateur, un refroidisseur à vin et une section-bar, pour être en contact avec les invités», indique Luc Massie, directeur des ventes de la section des électroménagers chez JC Perreault.

     

    Ceux qui sont habiles de leurs mains peuvent construire eux-mêmes leur cuisine extérieure. Des magasins comme Home Depot vendent le matériel nécessaire pour fabriquer la structure et les conseils abondent sur les sites comme Pinterest. L'entreprise Permacon a quant à elle mis en ligne une vidéo expliquant comment mener à bien un tel projet avec le système Tandem.

     

     

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    10 images de Papillons

     

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    Poulpes, seiches et calmars prolifèrent

    étrangement

     

     

    Depuis plus d'un demi-siècle, les populations de céphalopodes prolifèrent dans l'ensemble du monde marin. Les activités humaines ne serait pas l'unique facteur responsable de ce phénomène, qui ne serait pas sans conséquence sur les autres espèces aquatiques.

     

     
     

    Une sépiole, de la famille de seiches, supion, casseron, chipiron, etc., d'environ 4 cm, photographiée vivante pour préserver sa couleur, puis relâchée sur le plateau continental belge. Les sépiolidés font partie des céphalopodes dont les populations sont en forte hausse depuis les années 1950. © Hans Hillewaert, Wikimedia Commons, CC by-sa 4.0

    Une sépiole, de la famille de seiches, supion, casseron, chipiron, etc., d'environ 4 cm, photographiée vivante pour préserver sa couleur, puis relâchée sur le plateau continental belge. Les sépiolidés font partie des céphalopodes dont les populations sont en forte hausse depuis les années 1950. © Hans Hillewaert, Wikimedia Commons, CC by-sa 4.0

     
     

    Sur les soixante dernières années, les populations de 35 types de céphalopodes, comprenant les poulpes, les seiches et les calamars, n'ont cessé d'augmenter dans les mers du monde. Si les chercheurs admettaient déjà l'existence de variations au sein et entre les espèces de ce groupe animal, « le fait d’observer un accroissement régulier sur de longues périodes dans trois groupes différents de céphalopodes partout dans les océans du monde est remarquable », déclare Zoë Doubleday, chercheuse à l’université d’Adélaïde, en Australie, et auteur principal de l'article paru dans le journal scientifique Current Biology.

     

    Pour analyser l'abondance des céphalopodes dans le monde, les chercheurs se sont basés sur des séries de données issues de prises de pêche et de captures par échantillonnage scientifique, entre 1953 et 2013, dans l'hémisphère nord (69 % de la surface totale étudiée) et dans l'hémisphère sud (31 %). Les animaux prélevés sont pour 52 % des calmars, 31 % des poulpes et 17 % des seiches et autres supions, casserons ou sépioles.

     

    Que ce soit dans les collectes des pêcheurs ou des scientifiques, les résultats montrent que les populations de céphalopodes ont significativement augmenté au cours des six dernières décennies. Pour les auteurs de l'étude, ceci suggère que les tendances ne sont pas uniquement dues à des facteurs liés à la pêche. D'autres processus communs à une large gamme d'environnements côtiers et océaniques à grande échelle seraient également impliqués, comme des changements biochimiques ou climatiques, les céphalopodes étant connus pour y être très sensibles.

     

    Des températures marines élevées, par exemple, pourraient accélérer les cycles de vie des céphalopodes, et donc accroître leur nombre – à condition que la gamme thermique optimale de l'espèce ne soit pas dépassée et que la nourriture ne soit pas limitée, soulignent les chercheurs.

     

    Connus pour avoir une croissance rapide et une espérance de vie courte, les céphalopodes ont des physiologies extrasensibles qui pourraient leur permettre de s’adapter plus rapidement que d’autres espèces marines, notamment en réponse à la surpêche qui diminuent les stocks de poissons. © F. Lamiot, Wikimedia Commons, CC by-sa 4.0
    Connus pour avoir une croissance rapide et une espérance de vie courte, les céphalopodes ont des physiologies extrasensibles qui pourraient leur permettre de s’adapter plus rapidement que d’autres espèces marines, notamment en réponse à la surpêche qui diminuent les stocks de poissons. © F. Lamiot, Wikimedia Commons, CC by-sa 4.

     

    L'acidification des océans favoriserait aussi

    les céphalopodes

     

    Autre hypothèse pouvant expliquer la croissance des populations de céphalopodes : l'épuisement mondial des stocks de poissons, dû à la surpêche, diminuerait la prédation sur les céphalopodes et réduirait leur compétition pour les ressources nutritives, comme cela est observé dans certaines régions sans que les mécanismes ne soient encore clairement identifiés.

     

    D'autres facteurs environnementaux pourraient conférer un avantage concurrentiel aux céphalopodes par rapport aux autres animaux marins, comme l'évolution des systèmes actuels, l'augmentation des phénomènes météorologiques ou encore l'eutrophisation (ou acidification) de leur environnement induit par l'augmentation des émissions de dioxyde de carbone dans l'atmosphère.

     

    Pour les chercheurs, la profusion de ces prédateurs voraces est susceptible d'impacter les populations de leurs proies que sont des poissons et des invertébrés marins. Un accroissement des populations de céphalopodes peut aussi profiter à leurs prédateurs, dont fait partie l'Homme, ajoutent-ils.

     

    Avec la baisse des stocks de poissons, les céphalopodes seraient même devenus une composante de plus en plus importante de la pêche mondiale, certaines pratiques montrant déjà des signes de surexploitation. Pour les auteurs, « il sera essentiel de gérer les stocks de céphalopodes de manière appropriée afin qu'ils ne subissent pas le même sort que beaucoup de leurs homologues ». Déterminer précisément les causes responsables de ce phénomène continuel est l'objectif des prochaines investigations scientifiques.

     

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    10 Images de Natl. Geographic 2

     

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    L'ADN retrouvé d'Ariche, un Phénicien

    de 2.500 ans

     

     

    Séquencé, l'ADN du « Jeune homme de Byrsa », alias Ariche, révèle une filiation avec les populations de la péninsule ibérique. Cette découverte exceptionnelle apporte un nouvel éclairage sur les Phéniciens.

     

     
     

    Un modèle d'Ariche le Phénicien réalisé par la talentueuse plasticienne Élisabeth Daynès (voir sa galerie), qui travaille depuis de nombreuses années avec les paléontologues pour créer des reconstitutions réalistes d'hominidés. © M. Rairs, licence Creative Commons

     

    Un modèle d'Ariche le Phénicien réalisé par la talentueuse plasticienne Élisabeth Daynès, qui travaille depuis de nombreuses années avec les paléontologues pour créer des reconstitutions réalistes d'hominidés. © M. Rairs, licence Creative Commons

     
     

    En 1994, l’archéologue français Jean-Paul Morel découvrait dans une sépulture près de Carthage, en Tunisie, les restes du « Jeune homme de Byrsa », du nom de la colline où ils ont été trouvés. Baptisé également Ariche (« homme désiré »), ce Phénicien était de 17 ans mesurait 1,70 m et avait été enterré il y a 2.500 ans dans une tombe, avec de nombreux objets, dont des amulettes et des pierres précieuses. L’histoire est détaillée dans le blog de Carolyn Perry.

     

    Menée par l’université d’Otago (Nouvelle-Zélande), une équipe internationale, dont fait partie le découvreur, vient d’annoncer, dans la revue PlosOne, les résultats d’un séquençage complet de l’ADN mitochondrial (donc de la lignée maternelle), qui éclairent d’un jour nouveau la civilisation phénicienne très mal connue.

     

    Le squelette d'Ariche tel qu'il a été trouvé en 1994. © Musée national de Carthage
    Le squelette d'Ariche tel qu'il a été trouvé en 1994. © Musée national de Carthage

     

    Un air de famille avec les Espagnols et les Portugais

     

    Les chercheurs y ont débusqué une signature génétique de l’haplogroupe U5b2c1. En d’autres termes, Ariche possédait dans le génome de ses mitochondries une certaine série d’allèles (ou versions d’un gène) retrouvée ailleurs, ce qui permet de pister des populations. Ce sous-groupe de U5 est connu aujourd’hui en France, dans les îles Britanniques et en Allemagne ainsi que dans l’Espagne du Mésolithique, d’après l’encyclopédie Eupédia. L’équipe souligne d’ailleurs que U5b2c1 est retrouvé chez deux populations de chasseurs-cueilleurs de l’actuelle Espagne. Les auteurs ont cherché cet haplogroupe chez 47 Libanais, puisque la colonie de Carthage a été fondée par des Phéniciens de cette région, et n’ont rien trouvé. Pour eux, c’est la première apparition connue de la population U5b2c1 en Afrique du Nord, ce qui situerait les ancêtres d’Ariche dans la péninsuleibérique.

     

    Commerçants et bons navigateurs, ceux que d’autres ont nommés plus tard Phéniciens ont créé des cités le long des côtes de la Méditerranée. Selon Elizabeth Matisoo-Smith, co-auteure de l’article, qui s’exprime dans le communiqué de l’université d’Otego, des populations d’agriculteurs venus d’Afrique du Nord ont dû s’installer dans le sud de la péninsule ibérique, y remplaçant les chasseurs-cueilleurs, et ces lignées ont ensuite intégré « le melting-pot créé par les réseaux du commerce de Carthage et des Phéniciens ».

     

    Bien peu de choses sont connues sur ces peuples mobiles qui ont beaucoup compté pour les civilisations développées autour de la Méditerranée, apportant et diffusant des éléments culturels importants, comme, par exemple, un alphabet qui a largement essaimé.

     

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