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    Le monde du riz, simplifié!

    Surnommé par les Vietnamiens “la perle du ciel”, le riz est l’aliment le plus consommé sur la planète. Offrant différentes gammes de saveurs et de parfums, le monde du riz est un univers de découvertes et de voyages. Avec toutes les variétés maintenant disponibles dans nos épiceries il y a de quoi se mélanger…et se réjouir!

     

    Tout d’abord, on classe les riz selon la grosseur de leurs grains : longs, moyens et courts. La grande majorité du riz consommé en Amérique est un riz à grains longs et on le retrouve sous différentes formes : blanc, brun, étuvé ou instantané. Ensuite, bien d’autres variétés viennent garnir nos étalages. Pour vous guider, voici donc une revue des différents riz disponibles sur le marché :

     

    Riz blanc


    Les grains du riz blanc sont polis et donc dépourvus des deux parties les plus riches en nutriments : le germe et le son. Sans ces deux composantes, on obtient un riz ayant une teneur considérablement réduite en fibres, en vitamines et en minéraux, mais un temps de cuisson beaucoup plus court.

     

    Riz brun


    Le riz dans sa forme la plus complète ! Une fois l’écorce retirée, on obtient le grain entier dans sa forme brute. Il est de loin le plus nutritif puisqu’il contient encore le germe et le son, donc il est plus riche en fibres, en vitamines (groupe B) et en minéraux (magnésium, manganèse, zinc). Seul bémol: son temps de cuisson est environ deux fois plus long que sa version blanche.

     

    Riz étuvé


    Souvent appelé « converti », ce type de riz subit un traitement de chaleur sous pression. On force ainsi une partie des éléments nutritifs à migrer vers l’intérieur du grain ce qui permet une meilleur conservation des nutriments. Le riz blanc étuvé est donc plus riche en vitamines et minéraux que le riz blanc ordinaire. Pour sa part, le riz brun étuvé est tout aussi nutritif que sa version traditionnelle, mais grâce au traitement de chaleur, son temps de cuisson est réduit à 15-20 minutes.

     

    Riz « instant »


    Quelques minutes suffiront pour cuire ce riz puisqu’il a été entièrement cuit, puis déshydraté. Ayant subit plusieurs transformations, son goût et sa texture en sont souvent affectés et son prix est généralement plus élevé.

     

    Riz arborio


    Variété de prédilection pour concocter les risottos, les riz au lait et les poudings au riz! Ce type de riz à grains moyens relâche plus d’amidon dans le liquide de cuisson assurant ainsi l’épaississement et la formation d’une sauce crémeuse autour des grains. Quoique moins fréquents sur les tablettes d’épiceries, le riz carnaroli et le riz vialone sont des confrères tout aussi idéaux pour confectionner ces types de plats.

     

    Riz parfumés


    Cap sur l’Inde et la Thaïlande où le riz basmati et le riz au jasmin sont à l’honneur. Leurs particularités ? Une quantité plus importante de composés aromatiques dans les grains, ce qui leur confère ce petit arôme distinctif. Le riz basmati est apprécié pour ses grains longs et fins qui ne collent pas ensemble après la cuisson. Bien qu’il soit lui aussi un riz à grains longs, le riz au jasmin est souvent plus humide et collant. Tout dépend de vos préférences !

     

    Riz sauvage


    Ceci peut sembler contradictoire, mais le riz sauvage n’est pas exactement une variété de riz. D’origine botanique différente, ce petit grain noir provient d’une plante graminée aquatique. On l’aime surtout pour sa texture croquante et son léger goût de noisettes. De quoi apporter une touche d’originalité à nos assiettes!

     

     

     

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    Cuisson: quelle huile choisir?

     

    Bien que les gras saturés redorent leur image en matière de maladies... (PHOTO THINKSTOCK)

    PHOTO THINKSTOCK

     

    CATHERINE LEFEBVRE

    Collaboration spéciale

    La Presse

     

    Bien que les gras saturés redorent leur image en matière de maladies cardiovasculaires, il n'en reste pas moins que les gras insaturés demeurent les plus intéressants pour veiller à la santé du coeur. Ceux-ci se cachent souvent dans les huiles végétales, plus ou moins stables à la chaleur. Quelles huiles sont à privilégier pour cuisiner santé?

     

    OLIVE

    Ingrédient phare de la diète méditerranéenne, l'huile d'olive est possiblement celle qui remporte la palme d'or en matière d'option santé avec laquelle cuisiner. Tout d'abord, elle est surtout composée de gras mono-insaturés. Ceux-ci ont la bonne habitude d'abaisser le taux de cholestérol. Qui plus est, ils sont plus stables à la chaleur, à l'air et à la lumière que les gras polyinsaturés. Ainsi, ils supportent des températures de cuisson élevées, si bien qu'il est même possible de frire des aliments à l'huile d'olive. Ceci dit, ça risque de faire gonfler la facture des patates frites et de leur donner un goût plus ou moins souhaitable. À noter qu'une huile d'olive moins raffinée aura un goût plus prononcé et qu'elle résistera moins bien à la chaleur que l'huile d'olive vierge, par exemple.

     

    CANOLA

    L'huile de canola aussi contient majoritairement des gras mono-insaturés et elle tolère des températures élevées. Elle se distingue de l'huile d'olive par son côté local, puisque le canola pousse très bien ici. Malheureusement, c'est une plante souvent génétiquement modifiée. Bien que les modifications se produisent dans les protéines et que l'huile soit faite de matières grasses à 100 %, elle est exempte de protéines potentiellement modifiées. Toutefois, les consommateurs conscients des impacts de ce mode d'agriculture sur l'environnement et les autres espèces préféreront la version biologique de cette huile.

     

    HUILE DE TOURNESOL

    Il est important de choisir une huile de tournesol à teneur élevée en acide oléique, un type de gras plus stable et provenant d'une variété précise de tournesol. Sinon, son point de fumée sera trop faible pour la cuisson à haute température. Le point de fumée est la température à laquelle l'huile commence à émettre une fumée à la cuisson. Idéalement, il vaut mieux ne pas l'atteindre, puisque c'est à ce moment que ses composantes se transforment en substances nocives pour la santé, en plus d'être irritantes pour les voies respiratoires. C'est d'ailleurs pourquoi il vaut mieux utiliser la plupart des huiles de noix et de graines à froid seulement, dans les vinaigrettes ou pour aromatiser des légumes grillés au service, par exemple.

     

    ARACHIDE

    L'huile d'arachide contient une plus grande proportion de gras saturés que les huiles végétales précédentes. C'est pourquoi elle résiste particulièrement bien à la cuisson à des températures élevées. Sa saveur délicate, mais reconnaissable est souvent ce qui nous encourage à la choisir pour la friture. En matière de prévention des maladies cardiovasculaires, ce n'est peut-être pas le choix exemplaire, mais l'huile d'arachide demeure tout de même composée majoritairement de gras insaturés.

     

    PÉPINS DE RAISIN

    Pratiquement sans goût et ayant un point de fumée plutôt élevé - deux avantages en cuisine -, l'huile de pépins de raisin est toutefois composée en majeure partie de gras polyinsaturés. Ceux-ci sont pourtant les plus sensibles à la chaleur, à l'air et à la lumière. Il est donc préférable de l'utiliser pour la cuisson en température moyennement élevée et d'éviter de l'utiliser à plusieurs reprises (ex.: friture). Ça vaut le coup de la conserver au réfrigérateur, tout comme les huiles de noix, de lin et de sésame. Elles se conserveront plus longtemps et cela évitera qu'elles rancissent trop rapidement.

     

     

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    Les erreurs gain de poids les

    plus fréquentes

     

    Vous prenez quelques kilos chaque année sans même le réaliser? Voici les erreurs les plus fréquentes qui nous font prendre du poids et des astuces pour maintenir un poids santé!

     

    Les erreurs gain de poids les plus fréquentes

    iStockphoto.com

     

    Quels sont nos besoins énergétiques? 

     

    Les besoins énergétiques varient selon la taille, le poids, l’âge, le sexe et le niveau d’activité physique. En moyenne, une femme a besoin chaque jour d’environ 1 900 calories et un homme, d’environ 2 300 calories. À l’arrivée de la ménopause, le métabolisme de base ralentit. Ainsi, moins de calories sont brûlées par l’organisme au repos. On doit alors ajuster son apport énergétique pour éviter de prendre du poids. Il est recommandé de diminuer alors sa consommation quotidienne de 100 à 200 calories. Surveillons toutefois ce qu’on enlève: les besoins en calcium et en vitamine D étant importants, il ne faut pas restreindre sa consommation de produits laitiers. 

     

     

    Consommer une grande quantité de

    caloriques liquides 

     

    Cafés aromatisés, boissons gazeuses, jus et cocktails, eaux aromatisées, alcool, ces liquides fournissent des calories qui soutiennent peu et contribuent donc à la prise de poids. Plus de 50% de notre apport en liquide devrait provenir de l’eau. Une hydratation suffisante diminuera nos envies d’autres boissons plus riches en calories. Les tisanes et les thés, voire le café, sont également de bons choix, mais il faut s’abstenir d’ajouter sucre et crème. À titre d’exemple, un verre de jus de raisin de 250 ml (1 tasse) contient 140 calories et plus de 7 sachets de sucre, et une canette de boisson gazeuse ajoutera 150 calories à l’apport énergétique quotidien. Saviez-vous que le fait de consommer des édulcorants, tel l’aspartame, pourrait stimuler le goût des aliments sucrés? Les boissons gazeuses «diètes» ne sont donc pas considérées comme de bons choix! 

     

    Manger devant le téléviseur 

     

    Manger en étant distrait, en regardant la télévision ou en surfant sur Internet encourage à manger davantage. S’intéresser peu au contenu de notre assiette incite à ne pas être à l’écoute de ses signaux de satiété. La formule gagnante? Prendre place à table et manger lentement, en déposant ses ustensiles entre les bouchées! 

     

    Manger sans faim réelle 

     

    Bon nombre de personnes mangent par ennui ou en réaction à certaines émotions, sans avoir vraiment faim. Il est essentiel de reconnaître la vraie faim! Les gargouillis à l’estomac, une sensation de vide ou une baisse d’énergie sont des manifestations physiques de la faim. Les mangeurs émotifs ont du mal à gérer leurs poids. Un psychologue spécialisé peut favoriser le développement d’une saine relation avec les aliments. 

     

    Grignoter en cuisinant 

     

    Des études ont montré que ceux qui grignotent en cuisinant peuvent avaler un nombre important de calories (jusqu’à 500), ce qui nuit inévitablement au maintien du poids. Le fait de manger des crudités pour apaiser son appétit avant de cuisiner peut contribuer à un meilleur contrôle. 

     

    Ne pas prendre de collations 

     

    Plusieurs croient que manger entre les repas fait consommer trop de calories. Disons plutôt que le fait d’avaler quelque chose toutes les 2 ou 3 heures permet de maintenir notre glycémie stable et d’éviter ainsi les chutes d’énergie. Cette habitude permet également de maintenir notre concentration à un niveau optimal. En prime, en mangeant régulièrement, on arrive beaucoup moins affamé aux repas, ce qui favorise un meilleur contrôle. 

     

    Manger de grosses portions d’aliments riches

    en calories

     

    Certains aliments, bien qu’ils cadrent parfaitement avec une alimentation saine et équilibrée, renferment beaucoup de calories. C’est le cas notamment des noix, de l’avocat, du fromage et de l’huile d’olive. Ainsi, une demi-tasse (125 ml) d’amandes renferme plus de 400 calories. Quant à l’huile d’olive, dans 15 ml (1 c. à soupe), on compte 120 calories. Bien que ce soient des aliments très sains, il faut les consommer en petites quantités! 

     

    Sauter des repas 

     

    Par manque de temps ou d’appétit, les repas sont souvent décalés ou carrément omis, surtout le petit-déjeuner. Si on commence notre journée avec un déficit en énergie, les rages alimentaires seront assurément plus fréquentes en fin de matinée. Puis les aliments sucrés et gras seront inévitablement très attirants! La clé du succès: 3 repas légers et 2 ou 3 collations par jour. 

     

    Grignoter le soir 

     

    Plusieurs Québécois ont l’habitude de grignoter le soir devant la télévision. Or, il s’agit souvent de calories superflues qui ne font qu’entraîner un gain de poids. Mon conseil: si je suis en faveur des collations durant la journée, j’en recommande rarement en soirée. Quand il y a une faim réelle, j’encourage la consommation d’un yogourt avec 15 ml (1 c. à soupe) de son d’avoine. Sinon, un bon verre d’eau suffit! 

     

    Ne pas dormir suffisamment 

     

    Dormir de 7 à 9 heures par nuit permet à l’organisme de bien gérer les cycles hormonaux de la leptine et de la ghréline, deux hormones qui influent sur l’appétit. Les gens qui dorment peu et ceux qui dorment trop ont donc davantage faim et tendance à consommer des aliments riches en glucides. Gérer son poids passe forcément par un bon sommeil

    Saviez-vous que, pour perdre une livre, on doit retirer de notre menu 500 calories chaque jour, et ce, pendant 7 jours consécutifs?

     

    500 CALORIES C’EST...

    • 2 beignes
    • 1 muffin du commerce
    • 1 sac de croustilles de 70 g accompagné d’une canette de boisson gazeuse
    • 1 morceau de tarte aux pacanes
    • 125 ml (1/2 tasse) de crème glacée et 2 biscuits aux brisures de chocolat

     

    Perdre du poids semble difficile pour plusieurs. Pourtant, de petits gestes au quotidien peuvent faire toute la différence. Voici quelques astuces qui permettent de perdre du poids progressivement sur une année: 

     

    • Remplacer la bière régulière par une bière allégée à 67 calories trois fois par semaine amènera une perte annuelle de 3 livres. 
    • Réduire la quantité de vinaigrette crémeuse de 30 ml (2 c. à soupe) à 15 ml (1 c. à soupe) ajoutée à la salade du midi permettra de perdre 9 livres au bout d’une année. 
    • Réduire la portion de viande rouge de 125 à 75 grammes 2 fois par semaine entraînera une perte de presque 8 livres. 
    • Avons-nous réellement besoin d’une tranche de pain garnie de beurre pour accompagner notre souper? Chasser cette habitude quotidienne pourrait signifier une perte de 15 livres. 
    • Opter, chaque jour, pour 2 cafés avec lait 1% plutôt que pour 2 cafés avec crème 10% et un sucre permettra de perdre 6 livres. 
    • Laisser tomber les 2 biscuits au chocolat mangés les soirs de week-end en écoutant le téléviseur, et ce sont 5 livres en moins qui s’afficheront sur le pèse-personne! 

     

     

    Pour d’autres conseils en nutrition, visitez mon site: www.kilosolution.com 

     

    Alimentation 2:  Les erreurs gain de poids les plus fréquentes

     

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    La congélation

    Auteur Eliane Martin du site Recettes du Québec


     
    La congélation est probablement la méthode de conservation la plus populaire, et pour cause : elle est si simple ! Nous vous proposons tout de même quelques conseils pratiques pour une conservation optimale de vos aliments !
     

    La congélation

    La congélation est probablement la méthode de conservation la plus populaire, et pour cause : elle est si simple ! Nous vous proposons tout de même quelques conseils pratiques pour une conservation optimale de vos aliments !

     

    Tout d'abord, un congélateur domestique devrait avoir une température maximale de - 18 °C. Vérifiez donc régulièrement la température du vôtre.

     

    Séparez vos aliments en portions et prenez l'habitude d'indiquer la date de congélation sur chacune. Les aliments ont une durée de conservation limitée, vous vous assurerez ainsi de ne pas la dépasser.

     

    Ne congelez pas les plats contenant du yogourt, du lait frais ou de la crème, qui supportent mal ce procédé. Pour les potages à la crème, par exemple, ajoutez plutôt celle-ci au moment de les réchauffer.

     

    Ne décongelez jamais vos aliments à la température ambiante, privilégiez plutôt le réfrigérateur, l'eau froide ou le four micro-ondes, et consommez vos produits le plus rapidement possible après le dégel. Évitez de recongeler vos aliments par la suite.

     

    Gardez en tête que la congélation vise à maintenir les aliments dans l'état ou ils se trouvent au moment de la congélation. En aucun cas elle ne l'améliore ou ne stérilise la nourriture, d'où l'importance de congeler des produits sains.

     

    Les contenants adéquats

     

    Selon vos préférences, vous pouvez utiliser des sacs de plastique, ou des plats de plastique ou de vitre pour congeler la nourriture. Dans un cas comme dans l'autre, assurez-vous simplement auprès du fabriquant qu'ils sont conçus pour des températures aussi basses. Vous devez également vous assurer qu'ils sont hermétiques afin de préserver la fraîcheur et la saveur de vos denrées.

     

    De plus, si vous congelez des plats cuisinés en portions individuelles pour réchauffer directement au four micro-ondes, vérifiez préalablement si vos plats sont adaptés à cet usage.

     

    Les aliments n'ont pas tous la même durée de conservation au congélateur et ne nécessitent pas tous la même préparation. Continuez votre lecture pour plus d'information à ce sujet.

     

     

    Préparation des aliments et durée de conservation

     

    La durée de conservation des aliments que vous congelez dépendra de la nature de ceux-ci, mais également de leur préparation avant d'être entreposés au congélateur.

     

    Légumes et fruits frais

     

    Les légumes et fruits frais se convervent normalement jusqu'à 10 mois au congélateur. Avant de les congeler, assurez-vous que ceux-ci sont mûrs, mais frais et sans meurtrissures, le goût en sera affecté autrement.

     

    Les étapes à suivre pour congeler les fruits varient selon qu'il s'agit d'un fruit qui noircit ou non. Pour les fruits qui ne noircissent pas, tels les petits fruits et la rhubarbe, lavez et séchez-les, puis disposez-les sur une plaque de cuisson avant de mettre celle-ci au congélateur (coupez vos plus gros fruits au besoin). Une fois les fruits gélés, transférez-les dans des sacs de congélation. Vous éviterez ainsi qu'ils s'écrasent et collent ensemble. Retirez le plus d'air possible des sacs, puis mettez ceux-ci au congélateur.

     

    Pour les fruits qui noircissent, tels que les pommes, les pêches et les prunes, plongez-les d'abord dans l'eau bouillante pendant 1 minute, puis dans un bain d'eau glacée. Coupez-les ensuite en morceaux et arrosez-les de jus de citron. Laissez reposer une dizaine de minutes avant de procéder de la même façon que pour les petits fruits.

     

    La technique pour congeler les légumes est similaire, il est cependant nécessaire de blanchir préalablement la majorité de ceux-ci. Pour ce faire, plongez-les dans l'eau bouillante 2 à 3 minutes, puis dans un bain d'eau glacée afin d'arrêter la cuisson. Poursuivez ensuite de la même façon que pour les petits fruits.

     

    Certains légumes pourront être congelés sans être blanchis : l'ail, les champignons, les oignons et les poivrons. Vous pouvez d'ailleurs faire de même avec les fines herbes. Autre exception : il est suggéré de simplement passer les tomates à l'eau bouillante quelques secondes afin d'en retirer la pelure avant de les congeler. Pour les légumes-racines et les courges, il est prérérable de les faire cuire complètement avant de les couper en morceaux, puis de les congeler.

     

    Viandes, volailles et poissons crus

     

    Les viandes et volailles se conservent jusqu'à 8 mois au congélateur pour les pièces entières (poulet entier, gigot, rôti, etc.), alors qu'il est conseillé de consommer les plus petits morceaux, comme les côtelettes ou les steaks, dans les 6 mois. Quant aux poissons et fruits de mer, consommez-les dans les 3 mois suivant la congélation. Assurez-vous toujours que vos morceaux soient très frais avant de les congeler, et emballez-les le plus hermétiquement possible. Les viandes vendues sous vide sont celles qui se congèlent le mieux puisque vous pouvez les mettre directement au congélateur, dans leur emballage d'origine.

     

    Pour les viandes hachées et les abats, retirez-les de leur emballage original, puis entourez-les de pellicule plastique. Mettez ensuite vos paquets dans des sacs de congélation et retirez le plus d'air possible. Consommez-les dans les 3 mois suivants.

     

    Plats cuisinés et autres aliments

     

    Les plats cuisinés tels les ragoûts ou les sauces à spaghetti se conservent 3 mois au congélateur, 2 pour ceux à base de poisson. Idéalement, séparez-les en portions dans des plats de platisque ou de verre et déposez une pellicule de plastique sur ceux-ci avant de refermer les plats et de congeler. Vous éviterez ainsi qu'une couche de cristaux se forme sur le dessus de la nourriture.

     

    Saviez-vous que vous pouviez congeler vos oeufs ? Eh oui, vous pouvez ainsi récupérer les restes d'oeufs provenant de recettes ne demandant que les jaunes ou les blancs et les congeler jusqu'à 8 mois. Vous pouvez également conserver au congelateur votre beurre et vos fromages jusqu'à 3 mois. Il est aussi possible de congeler votre pain tranché, mais utilisez-le dans le mois suivant.

     

    Le mot de la fin

     

    Comme vous pouvez le constater, si la congélation est simple et accessible à chacun, quelques bonnes habitudes et la connaissance de la durée de conservation des aliments sont tout de même de mise pour garantir la qualité de ceux-ci lorsque viendra le moment de les consommer.

     

    Alimentation 2:   Tout sur la congélation

     

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    Potager urbain: c’est le temps de la récolte!

     


    L’heure de la récolte a sonné! Mais quels légumes faut-il cueillir et à quel moment? Conseils d’expert.

     

    Par Mylène Tremblay du magazine Chatelaine


    Cet été, j’aspirais à faire pousser des légumes dans mon jardin.

    Le moins que je puisse dire, c’est que j’ai été gâtée par la nature! J’en ai récolté tout au long de la saison.

     

     

    Mes laitues sont montées en graines. Mes bettes à carde, céleris, persil, ciboulettes, menthe, basilic, ont donné tout ce qu’ils avaient dans le ventre. Mon potager a été bien généreux, je trouve, pour cette première tentative d’agriculture urbaine. La preuve : une passoire remplie de verdures transformées en délicieuse salade croquante (j’ai haché le tout grossièrement, ajouté un filet d’huile d’olive, un peu de citron, tamari, levure alimentaire, sel et poivre, vous me direz).

     

    Si cette salade fut un succès, c’est que le temps a joué en ma faveur. Car la période la plus faste pour récolter, me dit Albert Mondor (merci, cher expert horticulteur, pour vos précieux conseils !), est fin août, début septembre. Avec lui, j’ai passé en revue chacun des plants de mon jardin pour en maximiser le rendement.

     

    Laitue : on la cueille tôt en saison, car la laitue apprécie la fraîcheur – quand la température monte trop, elle fleurit, devient laiteuse, amère, bref immangeable (même mon lapin lève le nez dessus !). À la fin de l’été, plutôt que de la laisser former un « sapin », on la coupe au raz du sol. De nouvelles feuilles vont se former à partir du bout de tige restant, qu’on pourra récolter jusqu’en octobre.

     

    Bette à carde : elle produit de nouvelles pousses tout au long de la saison, et très rapidement. On les cueille en plein cœur de l’été jusqu’au gel. La bette résiste bien au froid et peut passer l’hiver si on recouvre sa base de feuilles mortes et de beaucoup de neige. Ce légume, facile facile, est mon favori.

     

    Céleri : on le coupe tige par tige ou en un seul coup – le trognon va donner de nouvelles feuilles délicieuses. Si on attend trop pour le cueillir, il devient coriace et perd de sa qualité gustative. Ce légume a besoin d’énormément de fertilisation, de compost et d’azote pour atteindre les dimensions de ses cousins, gigantesques, de supermarché. Me voilà rassurée sur ma modeste production.

     

    Persil : on peut en prélever des bouquets tout au long de la saison, et même au-delà des neiges, à condition de recouvrir le plant d’une boîte de carton épais. Cette vivace fera la surprise de renaître au printemps.

     

    Ciboulette : vivace elle aussi, la ciboulette est une biannuelle. Mieux vaut en prélever des brins avant la floraison (après, elle devient amère). L’année suivante, elle donnera encore quelques bonnes feuilles, mais sa récolte est optimale la première année.

     

    Menthe : plus la saison avance, plus ses feuilles deviennent coriaces et risquent les piqûres d’insectes. Pour conserver un bouquet sur le comptoir : on trempe ses tiges dans un verre d’eau.

     

    Basilic : comme la menthe, il n’est pas à l’abri des maladies et des insectes. Mais ses fleurs, comestibles, n’altèrent en rien son goût. À l’automne, on arrache tout pour en faire du pesto. Se congèle sans problème.

     

    Après la récolte, on ferme le potager

     

    Important : on enlève les débris de plantes malades (tomates affectées par le mildiou, concombres couverts de taches blanches…), qu’on jette aux ordures. Les autres fanes, on les laisse. « J’ai l’habitude de ne pas labourer le sol à l’automne. Les fanes vont agir comme une protection contre l’érosion. Au printemps, je les enfouis et j’ameublis le sol légèrement avec du compost », explique Albert Mondor.

     

    Et c’est reparti pour une nouvelle saison !

     

     

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