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    Alimentation: comment écouter sa faim

     

    Le meilleur truc des nutritionnistes? Écouter sa faim. Car personne ne connaît mieux nos besoins que nous-même, écrivent Alexandra Diaz et Geneviève O’Gleman.

     

    Par Alexandra Diaz et Geneviève O'Gleman de la revue La Chatelaine

     

    Alimentation 2:  Alimentation: comment écouter sa faim

     (Photo : Maude Chauvin)

    Avoir une nutritionniste dans sa vie, c’est le jackpot ! J’en profite, je la bombarde de questions. Sa réponse la plus percutante, celle qui résonne haut et fort à chacun de mes repas, est : « Écoute ta faim ! » Plus besoin de chercher dans les livres, chez les soi-disant faiseurs de miracles ou dans mon fil d’actualité Facebook. Le meilleur baromètre de mes besoins alimentaires, c’est ma faim. Du gros bon sens. Mon corps SAIT ce qu’il lui faut. Personne ne peut mieux que lui évaluer la juste quantité de nourriture dont il a besoin. Boum ! Et ça s’applique à tout le monde, toute la vie durant.

     

    Nos besoins varient au fil de la journée. D’une journée à l’autre aussi. S’il fait froid, s’il fait chaud, si on est épuisée. Si on a couru non stop ou si on a pris ça mollo… Bref, trop de facteurs influencent nos besoins nutritionnels et notre corps est le seul à pouvoir tous les prendre en considération. Il suffit de l’écouter. Patience. Si, pendant des années, on n’a pas tenu compte de sa faim, elle sera plus difficile à décoder.

     

    Trucs pour accorder à la faim son droit de parole:

     

    Se respecter. Quand on a faim, on mange ! Pas question de sauter de repas.

    Manger len-te-ment. Ça donne à l’estomac et au cerveau le temps de détecter la satiété. Quand on avale trop vite, la communication est coupée ! Résultat : on engouffre plus que nécessaire.

    Fatiguée ? On se repose plutôt que d’attraper un truc à dévorer. Triste ou déprimée ? On appelle une amie plutôt que de grignoter. Stressée ? On prend un bain, pas le mors aux dents !

    Ce n’est pas si bon que ça ? On ne finit pas son assiette.

    C’est délicieux ? On savoure chaque bouchée et on en garde pour un lunch !

    Déposer sa fourchette au moins trois fois par repas. C’est la meilleure façon de ne pas tout avaler tout rond. On distingue ainsi mieux la fin de la faim.

     

    Alimentation 2:  Alimentation: comment écouter sa faim

    Photo: Getty Images

    Alimentation 2:  Alimentation: comment écouter sa faim

     

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    Les fleurs comestibles

     

    par  du site Divine.ca
     
     

    Vous pouvez avoir des fleurs sur votre gâteau ET le manger au complet
    Les fleurs comestibles ont envahi Pinterest et deviennent rapidement la nouvelle tendance en ce qui concerne les gâteaux, les biscuits et les salades. Les futurs chefs un peu partout disent tranquillement adieu à leurs poches à pâtisserie ainsi qu’aux fleurs en sucre et penchent de plus en plus pour les fleurs fraîches. Évidemment, le résultat est à couper le souffle et c’est beaucoup plus santé que leur effigie en sucre glacé. On se rappelle les avoir vu dans les années 60 et 70 pour ajouter un petit côté luxueux aux plats, et elles reviennent dorénavant avec encore plus de bon goût, dans tous les sens du terme..

     

    Quelles fleurs peut-on consommer?
    Avant de vous ruer dans le jardin du voisin pour aller cueillir toutes ses fleurs, il serait mieux de consulter ce guide pratique à propos des fleurs comestibles. Aussi, il est important d’être prudent concernant la présence de pesticide et autres agents chimiques qui pourraient se trouver sur les fleurs. Évidement, il serait aussi mieux d’éviter de manger des fleurs trouvées en bordure de la route. Il vaut mieux se procurer des fleurs comestibles auprès de votre marché local ou dans les commerces plus spécialisés.

     

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    Pour plus d’inspiration, voici quelques suggestions

     

    Salade d’herbes et fleurs avec vinaigrette à l’hibiscus

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    Photo: Pinterest

     

    Salade au saumon fumé

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    Photo: Pinterest

     

    Sandwich pour le thé aux pensées

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    Photo: Pinterest

     

    Gâteau au fromage vegan aux bleuets

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    Photo: Pinterest

     

    Gâteau à la rose

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    Photo: Pinterest

     

    Beignes briochés avec sucre aux lilas

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    Photo: Pinterest

     

    Gâteau des anges décoré

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    Photo: Pinterest

     

    Glaçons aux fleurs comestibles

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    Photo: Pinterest

     

     

     

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    Flexitarisme: une tendance santé

     

    On connaît les vertus du végétarisme mais aujourd’hui, une nouvelle tendance vole la vedette: le flexitarisme ou, si vous préférez, le végétarisme à temps partiel. Pourquoi et comment devenir flexitarien? Explications!

     

    Flexitarisme: une tendance santé

    iStockphoto.com

     

    Les études populationnelles ont pu établir que la consommation élevée de viande rouge est associée à une augmentation du risque de maladies chroniques. Dans une recherche que publiait en avril 2012 Archives of Internal Medicine, on rapporte que la consommation quotidienne de viande rouge augmente le risque de mortalité de 13% dans le cas des viandes rouges non transformées, et de 20% dans celui des viandes rouges transformées. À l’inverse, remplacer la viande rouge par du poisson pourrait entraîner une diminution du risque de mortalité de 7%, alors que la substitution par des légumineuses entraînerait une baisse de 10%. 

     

    Si la viande rouge est au banc des accusés, il faut aussi considérer les facteurs confondants: souvent les gros amateurs de viande rouge consomment aussi beaucoup de calories et peu de produits céréaliers à grains entiers, de fruits et de légumes. Autre chose: la teneur en gras saturés des viandes rouges contribue à élever le cholestérol LDL, appelé «mauvais cholestérol». 

     

    Le flexitarisme, ou végétarisme à temps partiel, est une solution santé à une alimentation plus traditionnelle, sans toutefois être trop strict. Faible en gras saturés et riche en fibres, ce régime permet de modérer la consommation de viandes rouges sans les éliminer totalement, tout en intégrant à son alimentation des substituts comme les noix, le tofu et le soja. Les fruits, les légumes et les produits céréaliers à grains entiers font aussi partie intégrante d’un régime végétarien équilibré. 

     

    Les avantages du flexitarisme

     

    • Il n’y a pas d’âge pour adopter le flexitarisme. 
    • Le flexitarisme a des effets bénéfiques sur la santé cardiovasculaire et sur les facteurs de risque comme le diabète et l’hypertension.
    • Il offre une alimentation riche en antioxydants contribuant à la prévention du cancer.
    • Il facilite le contrôle du poids.

     

    Manger moins de viande est une mesure qui peut permettre d’améliorer sa santé. Mais encore faut-il s’assurer de combler ses besoins nutritionnels grâce à des substituts. Les risques de carences nutritionnelles sont toutefois moins grands avec le végétarisme à temps partiel qu’avec le végétarisme total – ou le végétalisme – puisqu’aucun aliment n’est entièrement éliminé de l’alimentation. 

     

    Protéines: des besoins faciles à satisfaire 

     

    On croit souvent qu’il est difficile de combler nos besoins protéiques lorsque la consommation de viande est réduite. Or, les légumineuses, les noix, le tofu, les oeufs et les produits laitiers sont tous des sources de protéines. 

     

    Contrairement aux protéines végétales, les protéines animales sont des protéines complètes puisqu’elles procurent à elles seules tous les acides aminés essentiels à l’organisme. Le soja se distingue des autres protéines végétales en offrant, lui aussi, des protéines complètes. 

     

    Quant aux autres légumineuses, il suffit de les marier à des sources d’acides aminés complémentaires au cours de la journée pour obtenir une protéine de qualité. Les acides aminés des légumineuses viennent compléter ceux des produits céréaliers ou des noix/graines, fournissant ainsi tous les acides aminés essentiels. 

     

    Un couscous aux haricots rouges ou un mélange de lentilles et de noix sont de bons exemples de mets offrant la complémentarité des protéines. Ajouter un aliment d’origine animale comme un produit laitier assure aussi cette complémentarité. Bref, il est possible de combler tous ses besoins nutritionnels avec un menu végétarien équilibré. 

     

    Pour un repas complet et rassasiant, il est important d’avoir au moins une source de protéines. Ainsi, une salade de légumes peut devenir une salade repas si on ajoute du tofu ou des légumineuses et qu’on l’accompagne de craquelins de blé entier. 

     

    Le fer 

     

    Les viandes rouges, les abats, les palourdes et les huîtres sont de bonnes sources de fer d’origine animale. Parmi les sources végétales, on trouve le tofu, les légumineuses, les épinards et les céréales à déjeuner. Mais le fer d’origine végétale est moins bien absorbé que celui d’origine animale. La vitamine C, présente dans plusieurs fruits et légumes, augmente l’absorption du fer. 

     

    La vitamine B12 

     

    En plus d’être des sources de fer, les viandes, volailles, poissons et mollusques sont de bonnes sources de vitamine B12. D’origine végétale, les boissons de soja et de riz enrichies procurent aussi cette vitamine qui joue un rôle dans le fonctionnement du système nerveux et dans la formation des globules rouges. Une carence en vitamine B12 peut entraîner une forme d’anémie. 

     

    Le zinc 

     

    Le zinc est présent non seulement dans les viandes, volailles, poissons et fruits de mer, mais également dans les légumineuses, les graines et les produits céréaliers à grains entiers. Une alimentation équilibrée, même sans viande, assure un apport adéquat en zinc. 

     

    Le calcium et la vitamine D 

     

    En l’absence de consommation suffisante de lait, on s’assurera de boire des boissons végétales enrichies en calcium et en vitamine D. Le tofu avec calcium, les amandes et les haricots blancs figurent aussi parmi les meilleures sources végétales de calcium.

     

    Le flexitarisme apporte son lot d’avantages. On a tous intérêt à manger moins de viande pour laisser place aux végétaux. Sans délaisser complètement la viande, on peut tout simplement décider d’en réduire sa consommation.

     

     

    Quelques astuces pour devenir un bon flexitarien 

     

    • Manger du poisson trois fois par semaine
    • Intégrer les légumineuses régulièrement à vos menus (soupe aux lentilles, cari de pois chiches, chili végé, salade d’edamames, etc.) 
    • Essayer le tofu! Peu goûteux, il s’intègre facilement à une multitude de plats: sauté de légumes, sauce à spaghetti, trempettes, et même aux desserts (tofu soyeux). 
    • Adapter les recettes: remplacer le burger au boeuf par du tofu, intégrer des légumineuses au macaroni traditionnel, cuisiner un pain aux lentilles plutôt qu’un pain de viande, etc. Nutri-truc: pour mieux digérer les légumineuses, il faut s’assurer de bien rincer les légumineuses mises en conserve dans l’eau. Également, on évite de joindre une source de sucre qui favoriserait la formation de gaz.
    • Remplacer parfois le lait par des boissons végétales enrichies en calcium et vitamine D. 
    • Réduire les portions de viande à 100 grammes. 
    • Acheter un livre de recettes végétariennes. 
    • Oser le végé au restaurant! Les chefs maîtrisent de plus en plus cette nouvelle vague et proposent des plats vraiment originaux. 
    • Intégrer le mouvement des Lundis sans viande et profiter de cette occasion pour essayer de nouvelles recettes. Des recettes végétariennes et des noms de restaurants affiliés sont offerts sur le site Internet du mouvement.

     

    De la viande? Non merci, pas le lundi! 

     

    Les Lundis sans viande, une variante du végétarisme à temps partiel, ne datent pas d’hier! Durant la Première Guerre mondiale, la United States Food Administration a encouragé les familles à limiter leur consommation d’aliments et de produits essentiels afin d’aider à l’effort de guerre. C’est ainsi que, sans porter encore ces noms, les Meatless Monday et les Wheatless Wednesday ont fait leur apparition. La nourriture économisée servait aux troupes américaines et aux familles européennes à un moment où la production et la distribution de nourriture étaient limitées. C’est finalement dans les années 2000 que le Meatless Monday voit le jour aux États-Unis, à l’initiative du département de santé publique de l’Université John Hopkins. Mais c’est seulement en 2010 que le mouvement gagne le Canada. 

     

    Pourquoi le lundi? Tout simplement parce que cela permet de démarrer la semaine du bon pied après les quelques excès du week-end. Cette journée devient ainsi une occasion de mettre l’accent sur les végétaux en limitant la consommation de tous les produits d’origine animale. 

    Alimentation 2:  Flexitarisme: une tendance santé

     

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    de la revue Coup de Pouce

    Alimentation 2:

    Alimentation 2: Petit guide du parfait «vins et fromages» (13 pages)

    Alimentation 2: Petit guide du parfait «vins et fromages» (13 pages)

    Alimentation 2: Petit guide du parfait «vins et fromages» (13 pages)

    Alimentation 2: Petit guide du parfait «vins et fromages» (13 pages)

    Alimentation 2: Petit guide du parfait «vins et fromages» (13 pages)

    Alimentation 2: Petit guide du parfait «vins et fromages» (13 pages)

    Alimentation 2: Petit guide du parfait «vins et fromages» (13 pages)

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    Le brunch parfait

    brunch fr hero

     

    Les origines du brunch remontent à quelques centaines d’années. Il nous vient du Vieux continent, plus particulièrement de la bourgeoisie anglaise, tout du moins du personnel de cuisine, qui préparait des galantines de poulet, du fromage de tête en tranches et du Porto pour des déjeuners pris de bonne heure par ces messieurs entre chaque partie de chasse au renard en matinée et en après-midi. 

     

    De nos jours, nous cherchons davantage à fuir le quotidien que de chasser le renard les dimanches matin, et le brunch est désormais un moment de détente entre famille et amis pour rattraper le temps perdu et partager des flûtes de mimosa, des œufs à la bénédictine décadents et des frites maison, voire une bonne salade niçoise (pour ceux qui sont soucieux de leur santé). Bien que le brunch demeure une excuse pour nombre d’entre nous pour se retrouver au resto du quartier, qui veut vraiment prendre sa voiture pour aller manger alors que vous pouvez simplement glisser hors de votre lit? 

     

    Alors sans plus attendre, voici quelques conseils pour un brunch en toute simplicité, sans stress (ou presque) : 

     

    • Pain perdu (ou pain doré) – Nous adorons tous les crêpes, mais préparer la pâte, faire cuire les crêpes, laver la poêle, vraiment? Le pain perdu est tout aussi délicieux et plus facile à préparer, et à nettoyer. Voici une recette super simple que vous pourrez préparer avant l’arrivée de vos invités. 
    • Œufs – Qui n’aime pas les œufs, et qui franchement veut nettoyer les éclaboussures? Les œufs cocotte sont délicieux : facilité de cuisson et de vaisselle garantie. 
    • Bacon – Un brunch n’est pas un brunch sans bacon. Avec les œufs cuits au four, ajoutez des juliennes de bacon sur un lèche-frite et faites cuire environ 20 minutes jusqu’à ce que les juliennes soient croquantes et croustillantes. 
    • Fruits – Personne n’a dit que le brunch était le plus santé des repas ; ce qui ne signifie pas que vous ne pouvez faire un effort. Une salade de petits fruits rouges avec quelques feuilles de menthe est simple à préparer et terriblement rafraîchissante. Demandez à Martha (site en anglais) ou ici pour un site en français. 

    - See more at: http://www.lavoixdelacheteur.com/blogue-mieux-vivre/le-brunch-parfait/#sthash.FTO6nq8G.dpuf

     

    Alimentation 2:  Le brunch parfait

     

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