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    Épices et recette pour une alimentation

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    Alimentation 3:  Épices et recette pour une alimentation paléo

    Philippe et Ethné de Vienne publient La cuisine d'Ethné et Philippe, un coffret qui contient un livre de leurs nouvelles recettes familiales et les épices pour les cuisiner.

    PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

     
     

    Pas de sucre, pas de produits laitiers, pas de soya, pas de blé, pas de gluten, pas d'oeufs et pas de produits transformés qui peuvent être inflammatoires.

     
     

    Alimentation 3:  Épices et recette pour une alimentation paléo


    Philippe et Éthné de Vienne publient aujourd’hui La cuisine d’Ethné et Philippe, un coffret qui contient un livre de leurs nouvelles recettes familiales et les épices pour les cuisiner.

    PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE-

     

     

    Pour un chef, cuisiner sans ces ingrédients représente tout un défi. Et c'est celui que relèvent quotidiennement le chef Philippe de Vienne et sa femme Ethné, qui suivent, depuis trois ans, les principes de l'alimentation paléolithique. Ils misent essentiellement sur les fruits frais, les légumes verts ou riches en soufre, les algues, le poisson sauvage, la viande de qualité, les noix, les graines et les aliments fermentés.

     

    Les deux amoureux ont entrepris ce virage alimentaire après que Philippe a reçu un diagnostic de sclérose en plaques progressive primaire, en avril 2013. Ils publient aujourd'hui La cuisine d'Ethné et Philippe, un coffret qui contient un livre de leurs nouvelles recettes familiales et les épices pour les cuisiner.

     

    À l'époque du diagnostic, Philippe de Vienne était déjà hypothéqué par la maladie: difficulté à marcher et à monter les escaliers, douleurs neuropathiques, trouble de sommeil, dépression, anxiété...

     

    «Il n'y avait pas de réponse dans la médecine conventionnelle. C'est ce qu'on nous avait dit: "Désolé, mais il n'y a rien qu'on puisse faire pour vous"», raconte Ethné de Vienne, que nous avons rencontrée avec son mari à leur domicile familial, construit au-dessus des locaux de production de leur entreprise, Épices de cru. «On a décidé de voir ce qu'on pouvait faire pour nous-mêmes.»

     

    Le couple est tombé assez rapidement sur une vidéo d'une médecin américaine, la Dre Terry Wahls. Cette dernière, atteinte de sclérose en plaques, y racontait avoir adopté l'alimentation paléolithique et avoir constaté une amélioration majeure de son état de santé.

     

    «On a dit: "On va essayer et on va voir ce que ça donne", raconte Philippe de Vienne, qui en a d'abord parlé à son médecin. Et le résultat est fulgurant.» Cinq semaines après avoir entrepris le régime, dit-il, il a passé un bilan de santé et son médecin lui a dit que les résultats de tous ses tests étaient «entre normal et excellent pour un homme 10 ans plus jeune». Il pèse aujourd'hui 60 lb de moins qu'avant.

     

    Philippe et Ethné de Vienne reconnaissent que le recours à ce régime pour soigner les symptômes de la sclérose en plaques est loin de faire l'objet d'un consensus scientifique (voir plus bas). Mais il est difficile, note Philippe de Vienne, de mener une étude randomisée en double aveugle (la méthode reconnue comme étant la plus fiable et objective en recherche) pour mesurer les effets d'un régime complet.

     

    «La science occidentale a tendance à tout briser en morceaux, dit-il. En fait, le secret de ces régimes-là, c'est toujours d'avoir une alimentation complète et équilibrée où il y a une synergie.»

    Santé... et savoureux

    Dans La cuisine d'Ethné et Philippe, le couple puise son inspiration dans la cuisine de Crète, de Bali et du Yucatán, notamment. Ethné et Philippe de Vienne ont voulu offrir des recettes simples et claires, qui se font rapidement (la plupart en moins de 15 minutes de travail) et avec des aliments qu'on peut trouver facilement.

     

    Mais surtout, ils ont voulu offrir des recettes savoureuses, pour que ce soit «bon au point qu'on veut aller ramasser avec son doigt les derniers petits bouts qui collent».

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    La cuisine d'Ethné et Philippe est publié aux Éditions Trécarré. 59,95 $

     

    Bienfaits non prouvés

    «Globalement, on ne dispose d'aucune donnée scientifique concluante permettant de déterminer l'impact du régime paléolithique chez les gens qui ont la sclérose en plaques», écrit la Société canadienne de la sclérose en plaques sur son site web. La plupart des données dont on dispose à ce sujet sont issues de témoignages personnels, souligne-t-on. Aux yeux du Dr Michael Rasminsky, professeur émérite en neurologie à l'Université McGill, la Dre Terry Whals fait des affirmations «très extravagantes». «Elle affirme qu'elle a guéri sa propre sclérose en plaques avec ce régime. Tout le monde qui a vu plusieurs cas de sclérose en plaques sait que des gens gravement handicapés par la maladie peuvent soudainement aller mieux», souligne-t-il. Il rappelle que la seule façon d'établir une relation de cause en effet, c'est en menant une étude sur un très grand nombre de personnes.

     

     

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    Cinq astuces pour réaliser un cappuccino parfait à la maison

     

    Alimentation 5:  Cinq astuces pour réaliser un cappuccino parfait à la maison

     

    À quoi reconnaît-on un cappuccino réalisé dans les règles de l’art ? À sa bonne odeur de café frais et surtout à sa mousse dense dans laquelle on plonge comme dans un oreiller. Voici cinq petits secrets pour obtenir un résultat idéal.

     

    1. Du café frais

    Pour un très bon cappuccino, il faut du très bon café. Achetez-le en grains dans une boutique dédiée pour être certaine qu'il soit fraîchement torréfié et broyez-le à la dernière minute, à l’aide d’un moulin électrique, d'un robot café… ou d’huile de coude.

     

    2. De l’eau filtrée

    On la néglige souvent et pourtant, l’eau est une clé majeure pour faire une bonne boisson chaude. On utilise de l’eau du robinet et on la filtre pour la débarrasser de toute trace de calcaire et d’éventuels goûts désagréables. Mais cela fonctionne très bien également avec de l’eau minérale.

     

    3. Du lait entier

    Pour obtenir une belle mousse, rien de tel que du lait entier préalablement refroidi au réfrigérateur. On le fait généralement mousser à la buse vapeur dans un pichet en inox, le robot café peut le faire automatiquement pour vous. Lorsque le pichet est trop chaud pour la main, la mousse de lait est prête : dense, onctueuse, faite de fines bulles… et apte à passer le test du morceau de sucre (qui doit traverser tout doucement la mousse de lait quand on le pose dessus).

     

    4. Une jolie tasse

    Elle doit être suffisamment grande pour contenir l’espresso, le lait et la mousse de lait (entre 15 et 20 centilitres). Les tasses en porcelaine blanche sont évidemment un classique mais pourquoi ne pas opter pour des verres transparents adaptés pour admirer les belles strates de lait et de café ?

     

    5. Une touche de cacao

    Qui dit cappuccino dit latte art. Si l’on n’a pas le coup de main des baristas pour dessiner un cœur ou une feuille de laurier dans la mousse, il est possible de se rabattre sur le cacao, à faire pleuvoir sur la mousse à l’aide d’une saupoudreuse. On peut également magnifier son cappuccino avec des dessins faits avec un stylet adapté, de la poudre de cacao ou du sirop de chocolat.

     

    Les + de De’Longhi

    La plupart des machines à café De’Longhi sont entièrement automatiques et réalisent un cappuccino parfait toutes seules : le broyeur est intégré pour du café toujours frais, le bac à eau muni d’un filtre, la mousse de lait apparaît comme par magie. Ce qu’il y a à faire ? Appuyer sur le bouton, ajouter la touche de cacao… et savourer.

     

    Alimentation 5:  Cinq astuces pour réaliser un cappuccino parfait à la maison

     

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    Sur la route de la Cerise des Monts de Venasque

     

     

    Avec près de 2 700 hectares plantés en cerisiers et une récolte annuelle de 14 500 tonnes de cerises de bouche en 2009, le Vaucluse se place au 1er rang de la production nationale.

    Le fruit

    cerises-vaucluse

    Au commencement fut « l’amérise », issue du merisier sauvage, arbre plus apprécié de nos jours pour son bois que pour ses fruits. C’est la souche de nos cerisiers actuels. Venue des bords de la mer Noire, importée à Rome au début de notre ère, la cerise conquit la France à la fin du Moyen Age.
    Dans les jardins provençaux d’alors, c’est la griotte, noire et âpre, qui a la préférence. Ce n’est qu’au XIXe siècle que la tendance s’inverse et que l’on privilégie les cerises plus douces. 
    Elle se développe en Vaucluse au début du XXe siècle grâce à la rusticité du cerisier, arbre peu exigeant, grâce aussi au malheur des oliviers décimés par les gels successifs. La cerise plus douce finit par s’imposer, d’autant que sa cueillette s’intercale à merveille entre celle des olives et celle des abricots.

     

    Le saviez‐vous ?

    La queue de la cerise ou pédoncule est le meilleur indicateur de sa fraîcheur : si elle est verte et turgescente, c’est signe que le fruit a été récemment cueilli, si elle est flétrie et brune, renoncez-y. 

    Pour rien au monde je ne manquerais d’aller picorer sur mon cerisier ou mieux encore sur ceux des voisins, à Faucon, la Burlat, La Napoléon, ou le Coeur‐de‐pigeon

    Jean Ferniot

     

    Sur la route de la Cerise des Monts de Venasque

    Cette Route passe par les 21 communes de production ; une signalétique routière spécifique identifie les communes du terroir.

    route-de-la-cerise-des-monte-de-venasque

     

    Beaumont du Ventoux ; Malaucène ; Le Barroux ; Caromb ; Saint Pierre de Vassols ; Modène ; Bedoin ; Flassan; Mormoiron; Carpentras ; Mazan ; Villes sur Auzon ; Blauvac ; Malemort ; Saint Didier ; Méthamis ; Pernes les Fontaines ; Venasque ; Lioux ; Le Beaucet ; La Roque sur Pernes

     

    De la ceriseraie à la table

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    Environ 45 % de la production est destinée à la transformation (fruits confits, pâtisseries,…). Le reste est dégusté en frais. Les vergers sont essentiellement situés en coteaux, au pied du Ventoux, dans le Val de la Nesque, les Monts de Venasque et dans le Luberon, principalement dans la vallée du Calavon. Le calendrier de production s’étale de la mi‐mai à début juillet.

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    En ce qui concerne les produits régionaux à base de cerises, il y a des confiseries comme les Berlingots de Carpentras, les pâtes de fruits et les cerises confites préparées par la Confiserie Clavel à Carpentras.

     

    Quelques recettes à la cerise

    Un clafoutis ultra léger

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    Plus léger qu'un clafoutis traditionnel grâce au lait d’amande qui lui confère une saveur subtile et originale. La farine de riz complet et de Petit Épeautre de Haute Provence lui apportent un léger goût de grillé. Aucune raison de se priver de ce dessert aux accents de Provence. Découvrir la recette du clafoutis ultra léger aux cerises

     

    Soupe de cerises en gelée

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    Un dessert de saison, frais et parfumé tout simple à préparer.
    Découvrir la recette de la soupe de cerises en gelée

     

    Profitez des marchés paysans

    marche-vaucluse-biset-valerie-coll.-cdt-vaucluse.jpg

    Sur ces marchés, vous ne trouverez que des agriculteurs qui se sont engagés à ne vendre que les produits qu’ils récoltent eux-mêmes. Toute revente y est interdite. On y trouve tous les produits de la ferme, légumes, fruits, fromages, volailles, vins, miels, jus de fruits, fleurs….

     

    Les rendez-vous :

    Coustellet : le dimanche matin de début avril (ou Pâques) à fin décembre.
    Apt : mardi matin de mai à novembre.
    Saint Martin de la Brasque : le dimanche matin de mai à novembre.
    Pertuis : mercredi et samedi matin toute l’année.
    La Tour d'Aigues : le jeudi matin de mai à novembre
    Cadenet : le samedi matin de mai à novembre.
    Lauris : le lundi de mai à décembre.

    Le village de Velleron possède un marché agricole très prisé qui a lieu le soir : d’octobre à la fin mars le mardi, mercredi, vendredi, samedi à 16h30. Le reste de l’année tous les jours sauf le dimanche et les jours fériés à 18h.

     

    Alimentation 3:  Sur la route de la Cerise des Monts de Venasque

     

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    Pratique : comment réaliser son plateau de fromages de fêtes ?

     

    Alimentation 3:  Pratique : comment réaliser son plateau de fromages de fêtes ?

     

    Selon nos envies, notre budget mais aussi le nombre de nos invités, réaliser un plateau de fromages spécial fêtes peut se révéler être un vrai casse-tête. Heureusement, trois spécialistes sont là pour nous aider.

     
     
     

    En cocktail de choix à l’apéritif ou à la fin d’un repas déjà copieux, le plateau de fromages de Noël est aussi incontournable qu’indispensable. Mais entre pâtes dures classiques, nouveautés de saison fondantes, pains aux noix et baguettes, planche en ardoise ou déco de verre, on a de quoi hésiter. Pas trop longtemps. À J-5 de l’échéance, c’est l’heure on se lance.

     

    Combien de fromages choisir, lesquels et pourquoi ?

    Laurent Dubois, Nathalie Quatrehomme et Sébastien Paris sont unanimes : ils suivent tous la coutume du nombre impair. Ainsi, on présente 3, 5 ou 7 fromages sur son plateau. Sébastien Paris, co-directeur de La Crèmerie Royale (1) explique : « le nombre de fromage est proportionnel au nombre d’invités et à sa place dans le repas. S’il est servi en guise d’apéritif accompagné d’un premier verre de vin, il faudra compter environ 200 g ou 250 g par personne, explique-t-il. S’il est servi à la fin d’un repas très copieux, 100 g suffiront ».

    En ce qui concerne le choix des produits, les professionnels sont encore une fois unanimes, plusieurs combinaisons sont possibles selon les envies et budgets de chacun. L’idéal étant de varier les formes, les textures et les couleurs mais aussi les types de pâtes et de lait. Mais encore une fois, il s’agit avant tout d’une affaire de goût. « On peut aussi bien opter pour un plateau découverte avec un fromage en exclusivité, une formule de différents chèvres par exemple, que pour un mélange audacieux à la truffe ou une formule plus classique de cinq fromages : trois fromages à base de lait différents, un connu de tous pour rassurer les invités et une pâte rare pour l’extravagance », explique Sébastien Paris.

    Reste à délibérer l’accord du pain et du vin avec le fromage. Pour Théo, l’associé principal de Laurent et Carole Dubois (2) qui possède une enseigne éponyme, rien de tel qu’une bonne baguette de tradition ou qu’un pain aux noix croustillant pour accompagner son plateau de fromages de fête. Et en boisson ? Un bourgogne pinot noir. Sébastien Paris confirme « même si chaque pain est associé à une pâte en particulier, il est vrai que la baguette de tradition s’accorde avec la majorité des fromages ». Ce dernier préfèrera déguster son fromage avec un verre de vin blanc. « C’est une question d’équilibre. Le vin blanc ne vient pas ternir le goût du fromage quand le vin rouge associé à un camembert laisse un goût métallique en bouche ».

     

    Comment présenter son plateau de fromages ?

    Les étiquettes sur les plateaux de fromages sont indispensables. « En dehors de l’aspect esthétique d’une telle présentation, c’est surtout son aspect pratique qui est intéressant », explique Sébastien paris, co-directeur de La Crémerie Royale.

     

    Enfin, pour la présentation, Nathalie Quatrehomme, directrice de la Maison du Fromage à Paris située rue de Sèvres (3), préconise une belle découpe des fromages sur grande ardoise, un plateau en bois ou une planche en verre décoré de fruits secs, de confitures ou encore de pâtes de fruits. Sébastien Paris insiste sur les étiquettes avec le nom et les qualifications supplémentaires de chaque produit. « En dehors de l’aspect esthétique d’une telle présentation, c’est surtout son aspect pratique qui est intéressant ».

     

    Trois plateaux de fromages pour les fêtes

    Pour toutes les bourses


    On craque pour un plateau déjà fait. Bleu d’Auvergne AOP, Saint-Marcellin, chèvre frais cendré ou encore tête de moine AOP, pour les fêtes Monoprix met les petits plats dans les grands.

     

    Classique
    Dans une composition classique, on varie pâtes molles et pâtes dures, on opte pour un Comté AOC affiné 15 mois, un Brie ou un chèvre à la truffe, un Roquefort, Reblochon, un Cantal… le tout c’est de varier les 3-5-7 plaisirs !

     

    Pour les fondus de fromages
    Cette année, Laurent Dubois propose un plateau création autour des couleurs : une formule chic et raffinée qui réunit un Vacherin Mont d’Or, un vieux Comté 2013 ou Beaufort du Chalet d’Alpage, un Roquefort et sa pâte de coing, un Saint-Marcellin aux truffes et un fromage de Langres à la gelée de champagne. La Crèmerie Royale, elle aussi mise sur une sélection haute gastronomie : Mont d'Or, Saint-Félicien, Picodon, Banon Feuille, Comté 36 mois, Coeur cendré, Roquefort AOP et Brie à la Truffe. Enfin, Nathalie Quatrehomme propose un plateau unique et gastronomique : une composition sur mesure qui dépendra de vos goûts, de votre budget et du nombre de personnes auxquelles vous voulez faire plaisir.

    (1) La Crémerie Royale, les fromages d'excellence en ligne.
    (2) Laurent Dubois, 2 rue de Lourmel, 75015 Paris. Tél. : 01 45 78 70 58.
    (3) Quatrehomme, 62 rue de Sèvres, 75007 Paris. Tél. : 01 47 34 33 45.

     

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    Top 10 des aliments les plus dangereux du monde

     

    Marie-Céline Jacquier, Futura-Sciences

     

    Du fugu au poulpe vivant en passant par un fromage italien très spécial, ces spécialités culinaires ne sont pas sans danger... Voici dix des aliments les plus dangereux au monde. À consommer à vos risques et périls.

     

    Si vous voyagez, personne ne vous oblige à goûter à certaines spécialités locales qui peuvent s'avérer fatales.

     

    Le fugu ou poisson-globe (Japon)

    Le fugu (photo ci-dessus) est un poisson très consommé au Japon mais qui contient un poison violent : la tétrodotoxine, une molécule neurotoxique produite par le foie, qui entraîne une paralysie pouvant aller jusqu'au décès. Le poisson-globe est connu pour se gonfler d'eau quand il se sent menacé. Sa commercialisation est réglementée pour éviter les accidents. D'après The Independant, cinq personnes sont décédées en 2015 en mangeant du foie de fugu.

     

    Un poulpe vivant : le sannakji (Corée du Sud)

    Le sannakji est une spécialité de Corée du Sud qui consiste à manger un poulpeencore vivant. Le problème est que les tentacules peuvent continuer à s'agripper, même après la mort de l'animal. Des cas d'étouffements sont possibles : il y aurait ainsi six décès par an.

     

    Un fromage : le casu marzu (Italie)

    Le casu marzu (ou « fromage pourri ») est un fromage traditionnel italien, provenant de Sardaigne, dans lequel des larves vivantes servent au processus de maturation du fromage. Le risque est que ces larves ne soient pas détruites par les sucs gastriques et restent dans l'intestin, provoquant douleurs abdominales, nausées et diarrhées.

     
    Les racines de manioc doivent être correctement préparées pour éviter l’intoxication. © An NGuyen, Shutterstock

    Le manioc (Amérique du Sud)

    La racine de manioc contient de la linamarine, qui, mangée crue, peut libérer du cyanure dans l'intestin. La racine doit donc être correctement cuite pour ne pas présenter de danger. En 2005, 27 enfants sont décédés aux Philippines en mangeant du manioc servi à leur école.

     

    La grenouille taureau ou ouaouaron (Namibie)

    La grenouille taureau est une grenouille africaine, plat traditionnel en Namibie, qui contient des molécules toxiques, les jeunes grenouilles étant les plus dangereuses. La toxine conduit à une déficience rénale.

     
    Le ackee est toxique consommé cru et s’il n’est pas mûr. © Craig F Scott, Shutterstock

    Le ackee (Jamaïque)

    Le ackee est un fruit emblématique de la Jamaïque qui contient des graines noires toxiques. La molécule toxique est l'hypoglycine, qui provoque des vomissements. En 2011, il y aurait 35 cas d'empoisonnement. Les fruits peuvent être mortels s'ils sont consommés crus et pas suffisamment mûrs.

     

    Un coquillage : les palourdes de sang (Chine)

    La palourde Tegillarca granosa vit dans des milieux pauvres en oxygène, ce qui fait qu'elle renferme souvent des virus et des bactéries. Ce coquillage peut ainsi transmettre les agents des hépatites A et E, de la dysenterie et de la typhoïde.

     

    Un poisson fermenté : le fesikh (Égypte)

    Le fesikh est un poisson qui a séché au soleil et qui a fermenté longtemps dans le sel. Il est traditionnellement consommé en Égypte lors de la fête de Cham el-Nessim, le jour du printemps. Chaque année, des Égyptiens sont hospitalisés après une intoxication alimentaire. Il existe un risque de botulisme à cause de la mauvaise conservation de ce poisson.

     
    Ne mangez pas les feuilles de rhubarbe ! © photogal, Shutterstock

    Les feuilles de rhubarbe (monde entier)

    Les feuilles de rhubarbe contiennent de l'acide oxalique qui est toxique pour les reins où il forme des cristaux. Les symptômes de l'empoisonnement sont des nausées, des diarrhées, des problèmes pour respirer, des douleurs à l'œil, une urine rouge, des brûlures de la bouche et de la gorge.

     

    Le pangium edule (Asie du Sud-Est)

    Ce fruit est toxique à cause du cyanure d'hydrogène (HCN) qu'il contient. Il doit être correctement cuit et préparé avant consommation.

     

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