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    Spécial Halloween

    2015-10-27-VG-blogue-chef-special-halloween

    C’est déjà venu le temps de penser à l’organisation de cette fête mémorable pour tous les enfants, où l’imaginaire est omniprésent, et où se côtoient vampires, princesses, pirates et même depuis peu, Les Minions! Surprise, j’ai été choisi pour préparer le repas festif. Une fois de plus, j’ai eu le dernier mot en répondant : « Oui chérie! »

    Comme je n’ai vraiment pas envie d’aller dans les tendances mignon, car après tout, c’est juste des Bob l’éponge avec les coins arrondis, j’opte pour un repas frisson de peur! Je vois déjà les enfants jouer le jeu, car ils savent très bien qu’on ne leur ferait pas manger des vraies araignées! Au menu…

     

     

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    Larves de scarabées et venin de serpents à sonnette

    Ingrédients

    • 6 à 8 biftecks de filet mignon de veau (donne 4 larves par bifteck)
    • Feuilles de riz
    • Quelques feuilles de chou chinois ciselé
    • 1 carotte en allumette
    • Menthe hachée en quantité suffisante
    • Graines de sésame en quantité suffisante
    • Huile de sésame en quantité suffisante
    • Quelques gouttes de sauce piment asiatique Srirasha au goût
    • Sauce nuoc-mâm (soja de poisson) pour rouleaux asiatiques

     

    Préparation

    1. Badigeonner les biftecks d’huile de sésame et de sauce Srirasha.
    2. Faire griller rapidement les biftecks jusqu’à une température interne de 64 °C (147 °F).
    3. Laisser refroidir rapidement les biftecks au réfrigérateur jusqu’à refroidissement complet 3 °C (37 °F).
    4. Une fois les biftecks refroidis, les couper en 4 sur la longueur.
     

    Montage

    Sur une feuille de riz carrée, humectée d’eau, coupée en quatre, déposer successivement :

    • les graines de sésame,
    • les allumettes de carotte,
    • les feuilles de chou,
    • les lanières de veau,
    • la menthe hachée.

    Replier le tout en formant des rouleaux et décorer avec des petits morceaux de poivrons en guise d’œil.

    Servir avec un petit bol de sauce nuoc-mâm.

     

    P.-S. Travailler sur une surface humide pour que la feuille de riz n’adhère pas à la table. Mouiller et travailler qu’une seule feuille de riz à la fois, car la texture change rapidement.

     

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    VDGQ-recettes-halloween-doigts

    Doigts de sorcières et sang de chauve-souris

    Donne 12 doigts de sorcières

    Ingrédients

    • 1 rouleau de croûte à pizza du commerce réfrigéré ou votre recette de pâte à pizza si désirée
    • 12 morceaux d’amandes émincées
    • 12 saucisses ou quenelles de veau maison

    Saucisses ou quenelles de veau maison

    • 500 g (1 lb) de veau haché
    • 125 ml (1/2 tasse) d’oignons hachés finement
    • 5 ml (1 c. à thé) de sauce Srirasha
    • 5 ml (1 c. à thé) de sel
    • 5 ml (1 c. à thé) de poivre
    • 1 ml (1/4 c. à thé) de muscade moulue
    • 5 ml (1 c. à thé) de paprika

     

    Bien mélanger le tout et pétrir légèrement en repliant l’appareil.
    Réserver.

     

    Préparation

    1. Préchauffer le four à 220 °C (425 °F).
    2. Former des quenelles en forme de phalange et les disposer sur une plaque à biscuits recouverte de papier parchemin (12 quenelles de 40 g chacune approximativement).
    3. Enfourner jusqu’à une température interne de 79 °C (175 °F) ou jusqu’à ce que la viande soit bien cuite.
    4. Laisser refroidir complètement.

     

    Finaliser la recette une fois les quenelles refroidies.

    1. Préchauffer le four à 177 °C (350 °F).
    2. Couper la pâte en rectangles et recouvrir les quenelles de façon à former un doigt.
    3. Déposer les doigts sur une plaque à biscuits recouverte de papier parchemin.
    4. Presser un morceau d’amande à l’extrémité de chaque doigt en guise d’ongle.
    5. Imiter les plis des jointures à l’aide du bout d’un couteau à beurre.
    6. Enfourner et cuire jusqu’à ce que les doigts prennent une belle coloration.
    7. Servir avec un ramequin de ketchup aux tomates pour faire le sang de chauve-souris.
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    2015-VDL-recettes-HALLOWEEN-Doigts-de-sorcieres-et-sang-de-chauve-souris-etape2
     

     

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    Verrines de grenouilles écrasées

    Donne 15 verrines de 45 ml (3 c. à soupe)

     

    Ingrédients

    • 2 concombres
    • 4 tomates
    • 125 ml (1/2 tasse) de fond de veau préparé et refroidi
    • Paprika au goût
    • Quelques gouttes de sauce Srirasha
    • Quelques gouttes de colorant vert
    • Sel et poivre au goût

     

    Préparation

    1. Dans un chaudron d’eau bouillante, pocher les tomates jusqu’à ce que la pelure fende.
    2. Retirer la pelure et récupérer juste la chair (pas les graines).
    3. Éplucher les concombres et les couper en 6 sur la longueur.
    4. Enlever les graines à l’aide d’un couteau et garder la chair.
    5. Au robot culinaire ou au mélangeur, réduire en purée les tomates et les concombres séparément.
    6. Ajuster le goût et la texture avec le fond de veau, le sel et le poivre.
    7. Pour les tomates, ajouter un peu de paprika et de sauce et pour les concombres, quelques gouttes de colorant vert.
    8. Verser une petite quantité de liquide de chaque couleur en alternance.
     

     

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    Os de loups-garous frits, sauce à la blatte dorée

    Ingrédients

    • 12 pâtes à egg rolls
    • Sauce aux prunes
    • Chair à saucisse (même recette que pour les doigts de sorcières)*

    Préparation

    1. Répartir 40 à 50 g de chair à saucisse sur les pâtes.
    2. Rouler les pâtes et les sceller avec un peu d’eau.
    3. Couper les rouleaux de pâte en 3 et réserver.
    4. Frire les rouleaux dans l’huile jusqu’à ce que la pâte ait une belle coloration.
    5. Vous pourrez réchauffer au four lors du service.

     

    * 1 recette de farce donne 12 rouleaux de 50 g coupés en trois, donc 36 bouts d’os de loups-garous.

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    VDGQ-recettes-halloween-oeufs

    Oeufs de dragons rôtis

    Préparation

    1. Préparer une purée de pommes de terre, mais remplacer le lait par du fond de veau préparé et refroidi.
    2. Lorsque la préparation est tiède, ajouter un œuf et bien mélanger.
    3. Incorporer des petits pois, de préférence congelés, à la préparation.
    4. Former des boules en forme d’œufs et déposez-les sur une plaque à biscuits recouverte de papier parchemin.
    5. Cuire au four à 177 °C (350 °F) jusqu’à l’obtention d’une belle couleur légèrement dorée.

     

    P.-S. Bien mouiller vos mains pour former les œufs afin que les pommes de terre n’y adhèrent pas.

     

     

    VDGQ-recettes-halloween-monies

    Momies rétrécies

    Préparation

    1. Colorer à feu vif quelques biftecks de veau 20 à 30 secondes de chaque côté.
    2. Laisser refroidir au réfrigérateur.
    3. Enrouler les biftecks d’une bande de pâte à croissant ou à pizza du commerce en prenant soin de laisser un bon espace entre les bandes.
    4. Pour les yeux, utiliser des petits morceaux de poivrons rouges.
    5. Terminer la cuisson au four à 177 °C (350 °F) jusqu’à ce que la pâte soir légèrement doré.
     

     

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    Têtes de citrouille

    Rendement : 4 portions

    Ingrédients

    • 450 g (1 livre) de cubes de Veau de grain du Québec
    • 4 petites citrouilles
    • 1 petit oignon coupé en cubes
    • 1,5 litre (6 tasses) d’eau et de fond de veau ou de bouillon de poulet
    • 750 ml (3 tasses) de légumes au goût (carottes, céleri, poivrons, etc.) coupés en morceaux de 1/2 po (1 cm) d’épaisseur
    • Beurre en quantité suffisante
    • Sel et poivre, au goût

    Préparation

    1. Préchauffer le four à 250 °F (120 °C) ou 300 °F (150 °C).
    2. Couper le dessus des citrouilles et les évider.
    3. Dans un poêlon, à feu vif, faire fondre le beurre et colorer les cubes de veau de grain avec l’oignon.
    4. Déglacer le poêlon avec le fond de veau en gardant les cubes de veau de grain dans le poêlon.
      Amener à ébullition en grattant bien le fond du poêlon afin d’y déloger les sucs de viande.
    5. Ajouter les légumes et laisser mijoter pendant 10 minutes.
    6. Placer les citrouilles dans une lèchefrite et les remplir avec la soupe-repas.
    7. Remettre les capuchons des citrouilles, enfourner et faire cuire selon le temps désiré, soit
      4 heures à 250 °F (120 °C) ou 2 heures 30 minutes à 300 °F (150 °C).

    Note : Le rebord interne (la chair) du bol (citrouille), en cuisant avec le bouillon, sera excellent à consommer.

    Crédit photo : Lina Lemay

     

    Alimentation 3:  Spécial Halloween avec recettes

     

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    Alimentation 3:  Comment manger mieux en dépensant moins ?

    Comment manger mieux en dépensant moins ?

    Par Camille Cazorla 

     

    Manger mieux et dépenser moins est loin d'être une utopie. Pour celles et ceux qui en doutent encore, voici une série d'astuces à adopter au quotidien.

     

    « Manger mieux, pour vivre mieux », c’est le thème de cette 27e édition de la Semaine du goût qui aura lieu du 10 au 16 octobre. Placée sous le haut patronage du ministère de l'Agriculture, cette initiative est devenue une référence en matière de transmission et d'éducation au goût. Enjeu majeur de La Semaine du goût depuis des années, se nourrir sainement sans se ruiner devient une préoccupation de plus en plus forte des Français. Depuis cinq ans, et pour la première fois depuis 1950, la part de l’alimentation dans le budget des ménages augmente en France, soit 10 à 12 % du budget global d’une famille (source Insee 2015). Cette tendance serait liée aux inquiétudes des Français face aux différents scandales qui ont frappé l'industrie agroalimentaire ces dernières années. Mais comment gagner en qualité sans faire flamber son budget ? On vous dit tout sur toutes les habitudes à adopter au quotidien.

     

    Nos astuces à adopter au quotidien :

    1- Acheter des produits bruts (arrêter les plats préparés)

    En favorisant les produits bruts, le mauvais réflexe de consommer des plats préparés disparaît. Avec une liste d'additifs plus longue que celle des ingrédients nécessaires à la recette, mieux vaut les laisser de côté. En plus d'être mauvais pour la santé, ces plats tout prêts sont chers et n'ont qu'un seul intêret : gagner un peu de temps. Alors on se lance et à l'aide de quelques légumes frais, on se met aux fourneaux, pour notre bien-être et celui de notre compte en banque. Avec les produits bruts, on concocte tout un tas de recettes qui ne coûtent pas un sou et restent pourtant très gourmandes.

    2- Piquer les astuces de nos grands-mères

    Cuisiner plus intelligemment présente de gros avantages économiques. L’astuce classique que l’on pique à nos grands-mères consiste à faire des ragouts que l’on pourra ensuite déguster en plusieurs repas. Préparés avec des bas morceaux (plat de côtes, poitrine, jarret) ils sont peu coûteux et en prime très faciles à réaliser. Autre stratagème, cuisiner un plat avec des ingrédients qui serviront dans la recette du plat suivant. Par exemple, on fait un poulet rôti le midi et un risotto avec la carcasse de notre volaille le soir. Autre idée, on cuit une grosse quantité de pois-chiche avec lesquels on peut faire un couscous pour le premier repas et un houmous maison ou encore des fallafels pour le deuxième repas.

    3- Faire ses conserves maison

    Le pesto, une recette simple et savoureuse à faire chez soi pour réaliser de belles économies.

     

    Alimentation 3:  Comment manger mieux en dépensant moins ?

    Photo Istock

     

    Après avoir faite une razzia d’haricots verts au marché et les avoir dégustés sautés puis en salade, on ne veut plus en entendre parler. Au lieu de les laisser flétrir dans notre réfrigérateur, on en fait des conserves qui nous servirons plus tard en dépannage. On peut mettre en conserve aussi bien des aliments seuls (fruits comme légumes, cuits au préalable) que des plats cuisinés (soupes, petits salés, purées, compotes, etc.). De même pour ces préparations que l'on prend habituellement toutes prêtes au supermarché et qui peuvent aisément se faire maison. Pesto, sauce tomate, confiture... Ces mets sont faciles à réaliser et en plus de coûter moins cher, sont bien meilleurs. Le réflexe à adopter : se faire un stock de sauces réalisées à la bonne saison pour s'en régaler ensuite toute l'année. Par exemple, on fait notre sauce tomate en été pour en profiter durant l'hiver. La mayonnaise peut quant à elle se préparer minute avant de se déguster avec une bonne salade notamment.

    4- Ne rien jeter

    Un seul plat réalisé et nous voilà déjà avec des surplus qui vont directement à la poubelle alors que nous pourrions les consommer sans craintes. Quelques idées de recettes :
    Le pain rassis : idéal pour faire une chapelure maison qui nous servira pour nos recettes panées. On peut également en faire des croutons pour agrémenter une soupe et pour les plus gourmands, du pain perdu.
    Les fanes de radis, carottes et autres légumes : on les cuisine cuits en soupes, purées, tartes, quiches, gratins et même en risotto.
    Les croutes de fromages : si elles n’ont pas l’air appétissantes au premier coup d’œil, elles sont excellentes réduites en sauce. Mélangées avec un peu de crème fraîche, une sauce aux croutes de fromage à raclette sera parfaite pour accompagner des pâtes (attention toutefois, les croutes recouvertes d'une couche de cire ou de paraffine ne sont pas comestibles).
    Les fruits un peu trop mûrs : ils sont parfaits pour une compote ou un crumble.
    Peaux d’agrumes : on les utilise en zestes dans nos pâtisseries. Pour les plus gourmands, on peut également les confire ou en faire orangettes et marmelade.
    Les épluchures : la plupart peuvent aromatiser un bouillon. Les pluches de champignon selon le chef Nicolas Gauthier font un parfait jus pour aromatiser un rositto ou une purée.

    5- Manger local et de saison

    Faire son marché va nous permettre d'acheter nos produits moins chers, de meilleure qualité. C'est aussi un plaisir d'aller à la rencontre des producteurs et savoir ce que l'on achète.

     

    Alimentation 3:  Comment manger mieux en dépensant moins ?

    Photo Istock

     

    Même si on raffole d'ananas, de mangues ou de noix de coco, les fruits exotiques - fatalement importés par avion ou par bateau - sont onéreux et coûtent cher en termes de bilan carbone. En consommant des produits locaux et de saison, on gagne en saveurs. Ayant subi un minimum de transport et cultivés à la bonne saison, les fruits et légumes seront délicieux... mais aussi moins chers. Contrairement à ce que certains pensent, le marché peut s'avérer être l'endroit le plus économique pour acheter des produits frais. C'est en se fournissant directement auprès du maraîcher et sans intermédiaires qu'on fait les meilleures affaires (ça vaut aussi pour la viande, le poisson, le vin ou le fromage). Astuce : avant de filer au marché, on imprime ce calendrier des saisons pour savoir ce que l'on va acheter.

    6- Acheter au détail...

    En prenant certains aliments au détail on apprend à quantifier nos besoins et on évite le surplus alimentaire qui conduit au gaspillage, évitant au passage les emballages plastiques. Par exemple, demander une ou deux tranches de jambon à la coupe vous coûtera en moyenne deux fois moins cher que si vous les prend empaquetées (et en plus le goût sera bien meilleur).

    7- ...ou acheter en grosse quantité

    Un pot de fromage blanc d’un kilo vous reviendra moins cher que la même quantité répartie dans plusieurs pots de yaourts individuels. Ce réflexe écolo, vous permettra de faire des économies et de manger mieux. On en profite pour acheter notre fromage blanc chez le fromager pour encore plus de saveurs et de bienfaits. Le bon réflexe à adopter : prendre l'habitude de regarder le prix au kilo. On est souvent surpris de constater que les meilleurs produits ne sont pas les plus chers !

    8- Diminuer sa consommation de viande

    Consommer moins de viande mais de meilleure qualité. Voilà le principe du flexitarisme. Si de nouvelles études prouvent que la forte consommation de viande rouge peut être mauvaise pour la santé, il n'est pas question de se passer de ses vertus nutritives. L'idée est simplement d'en manger moins souvent, mais de meilleure qualité. On privilégie les AOP, IGP et Label Rouge, et - plus généralement - la viande du boucher à celle qui est préemballée.

    9- Faire des menus

    La liste des courses est tout sauf old school. Bien au contraire, elle nous évite de remplir notre charriot de choses qui n’étaient pas prévues initialement. En amont, on prépare ses menus de la semaine. Cela évite de se poser l’éternelle question « qu’est-ce qu’on mange ce soir » et permet surtout de lutter efficacement contre le gaspillage. En effet, quantifier ses besoins par jour, sur une semaine, permet d'être précis et d'acheter ni trop ni trop peu.

    10- Cultiver quelques aliments maison

    Graines germées, aromates, tomates... On peut cultiver de nombreux ingrédients chez soi. En plus d'une grande satisfaction personnelle, on en tire des produits très économiques et bons pour la santé (car pour une fois, on sait ce qu'il y a dedans).

     

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    Alimentation 3:  Que mange-t-on en automne ?

     

    Que mange-t-on en automne ?

     

    Par Camille Cazorla 

     

    Raisins, courges, châtaignes, Mont d'Or… Les jours raccourcissent, les températures baissent et nos menus changent. Tour d’horizon des produits de saison et conseils de préparation.

    C’est désormais officiel, l’été est bel et bien terminé. Même si le blues des plages au sable fin et des barbecues se fait sentir, l'automne est loin d'être une saison morte. Le mois d’octobre qui va bientôt débuter regorge de magnifiques fruits et légumes aux belles nuances fauves, excellents en prime. En médecine chinoise, cette saison correspond à la période de la fonction du poumon, celle où le corps respire et où les aliments de saison nous permettent une détox naturelle. Légumes, fruits, fromages, poissons, viande : on fait le point sur ce qu'il faut adopter en automne.

    Côté légumes

    Légumes verts

    Les blettes et les épinards sont d’excellents antioxydants et ont l’avantage de se cuisiner très facilement. On les apprécie en tarte, en curry de légumes, en soupe ou encore à l’italienne en cannellonis. Les feuilles d’épinards se préparent également en salade.

    Salades et pousses

    Le cresson atteint sa pleine saison de septembre à mai. Cette plante semi-aquatique riche en oligo-éléments se déguste en soupe, en purée mais aussi en tarte, et se marie très bien avec le poisson. Octobre est aussi le début de la pleine saison de la mâche. Source insoupçonnée de calcium, celle-ci est parfaite pour accompagner viande et poisson et fait une excellente base pour une salade-repas. Sans oublier que la mâche se déguste aussi en potage crémeux. Enfin, l’endive – dont la France est le premier producteur européen – fait son arrivée sur les marchés. Elle se déguste craquante en salade, ou fondante en poêlée ou en gratin.

    Les choux

    Les choux font partie des légumes stars de l’automne. Chou vert, céleri-rave, brocoli et chou blanc se dégustent aussi bien crus que cuits. En salade, en crème, farci, le chou blanc est aussi l’ingrédient phare de la choucroute garnie alsacienne que l’on préparera jusqu’en hiver. Ses versions de la mer ou à l’orientale offrent une variante à la recette traditionnelle. Les choux de Bruxelles n’ont, malgré leur réputation issue des cantines scolaires, rien de malodorant lorsqu'ils sont cuisinés frais. En mousselineou tout juste poêlés avec du saumon notamment, ils sont excellents.

    Les racines

    Les panais, ce légume racine d'antan aux douces saveurs de noisette, revient sur le devant de la scène depuis quelques années.

     

    Alimentation 3:  Que mange-t-on en automne ?

    Photo Getty Image

     

    Panais, carotte, navet, topinambour et salsifis se préparent en gratin, en crème, purée et même en muffins salés. Subtils et aux douces notes musquées, les légumes racines sont de vrais alliés pour notre santé. Les Chinois confèrent au navet d'automne les pouvoirs d’un « petit ginseng », très vitalisant. Glacés avec de la poitrine de canard ou marinés, encore une fois les façons de le cuisiner sont multiples. Le mois d’octobre est aussi marqué par la pleine saison des betteraves. Tout simplement en salade ou dans des recettes plus originales comme en émulsion accompagnées d'œufs à la neige ou en gelée avec des écrevisses.

    Les courges et potirons

    Ils sont les rois et reines de cette saison et on avoue qu’ils commençaient à nous manquer. Appartenant à la grande famille des cucurbitacées, ils offrent une douce saveur rappelant celle de la noisette, qui se prête très bien aux alliances gourmandes comme les plus healthy. D’octobre à janvier, on savoure : potiron, courge spaghetti ou butternut et pâtisson qui se savourent en soupe, en velouté, ou en gratin mêlés à des patates douces.

    Les champignons

    Catégorisés parmi les légumes, les champignons n'en sont en réalité pas vraiment. Ils poussent sans lumière ni air, ce qui leur vaut leur côté marginal. Si l’on s’en tient à ce que la nature nous offre, les champignons sortent de terre après une grosse pluie et quand les températures sont basses. On les trouvera de septembre à mai pour le plaisir de les cuisiner notamment en risotto ou farcis. Les girolles, les cèpes ou les classiques champignons de Paris, sont les rois des sous-bois. Cependant, attention si on se balade en forêt, tous ne sont pas comestibles.

    Ces légumes d’automne excellents en dessert

    Au Moyen-Âge, les légumes étaient souvent consommés en dessert, pratique qui revient aujourd’hui tout doucement au goût du jour. L’automne regorge de légumes doux et sucrés naturellement qui se marient très bien dans des recettes sucrées. Outre le célèbre cake au carottes et chocolat blanc, on fond pour ces tartelettes carotte raisins et crème d’orange, ces îles flottantes aux endives, cette tarte américaine à la citrouille ou cette tarte potiron-cannelle.

    Côté fruits

    Pomme, poire et coing

    Pommes et poires se dégustent facilement crues quand on les achète en pleine saison, c’est-à-dire de septembre à mai. En dessert, on les prépare en compotes : l’alliance pomme-coing et pomme-cannelle fonctionne très bien. En tarte Tatin pour la pomme, on dégustera aussi bien la poire pochée au vin et bien évidemment façon « Belle-Hélène ».

    Raisin

    Il fait partie des fruits les plus appréciés des Français. Du petit-déjeuner au dîner, on peut croquer les grains de raisins tout au long de la journée qu’ils soient noirs, rosés ou blancs. Provenant du sud de la France dont les mois de septembre et octobre sont marqués par les vendanges, on profite du raisin de table pour en faire un clafoutis, ou les tester à la noix de coco et au chèvre en version salée.

    Châtaignes

    Les châtaignes ne seront pas très longtemps sur nos marchés, alors on guette impatiemment leur arrivée pour les déguster en recettes salées ou sucrées.

     

    Alimentation 3:  Que mange-t-on en automne ?

    Photo Istock

     

    Les amoureux des châtaignes le savent, elles arrivent en automne et se dégustent jusqu'aux prémices de l’hiver. Excellentes en soupe ou en velouté et même dans une version façon cappuccino, on les déguste aussi avec des St-Jacques en purée avec lesquelles elles se mêlent particulièrement bien ou encore avec une dinde farcie. Côté dessert, on se régale avec cette mousse de châtaignes aux spéculoos.

    Côté fromages

    Les fromages aussi connaissent le fil des saisons. Durant l’automne, on se fait plaisir avec des fromages de chèvre comme l'aisy cendré (lavé au marc de Bourgogne), le crémet nantais ou les chèvres marinés dans l'huile. Comment ne pas évoquer le retour chez les fromagers du célèbre Mont d'Or, que l'on déguste chaud - à même la boîte - en y trempant morceaux de pain ou pommes de terre. Octobre est aussi la saison du bleu de Bresse, délicieux sur une tranche de pain Poilâne ou cuisiné, comme dans ces délicieux chaussons aux poires et au bresse bleu.

    Côté poissons

    L’été ayant connu de belles journées ensoleillées jusqu’à il n’y a pas si longtemps, les sardines et les anchois sont nombreux sur les étals des poissonniers. Tout simplement confites au gros sel et au piment doux pour les sardines, on déguste nos anchois sur une tartine d’oignons confits.
    Autres poissons de saison : maquereau, limande, haddock et dorade grise.

    Côté viandes

    Et oui, le mois d'octobre est également marqué par l’ouverture de la chasse. Bécasse, chevreuil, perdreau, sanglier et lièvre se préparent de différentes façons : en civet, aux cèpes ou encore aux cranberries et aux girolles. À vos paniers !

     

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