• La Tour Odéon, le luxe ultime à Monaco

    70 appartements somptueux avec des services dignes d'un palace : la Tour Odéon, qui sera achevée fin 2014 à Monaco, sera réservée aux ultra riches. Une première dans la Principauté, qui avait abandonné la construction de bâtiments de grande hauteur depuis une vingtaine d'années.
    ©  Tour Odéon
     

    Un emplacement exceptionnel

    Face à la Méditerranée, la tour Odéon surplombe toute la Principauté et offre une vue imprenable sur le rocher. Avec ses 170 mètres et ses 50 étages (dont 10 en sous-sol), c'est la tour la plus haute de Monaco.
    ©  Tour Odéon
     

    L'appartement le plus cher du monde

    70 appartements du deux au sept pièces sont disponibles, dont deux duplex de 1 200 mètres carrés. Mais le clou de la Tour, c'est une suite avec terrasse de 3 300 mètres carrés sur cinq niveaux, situés entre les 20e et les 49e étages, et une piscine extérieure sur le toit. Annoncé comme "l'appartement le plus cher du monde", aucun prix n'a cependant été communiqué.
    ©  Tour Odéon
     

    70 000 euros le mètre carré

    24 appartements sur les 70 ont déjà été vendus. Les prix varient selon les étages, mais dépassent pour la plupart les 70 000 euros le mètre carré. Près de 10 fois le prix moyen à Paris et 50% plus cher que la moyenne des prix de la ville dans l'immobilier haut de gamme.
    ©  Tour Odéon
     

    Clientèle jet set

    La clientèle est largement internationale : russe, italienne, suisse, belge... "Nous avons des acquéreurs qui habitent déjà à Monaco mais aussi des familles qui viennent de déménager", assure le promoteur. Ce dernier met en avant le  "cadre fiscal favorable" de la principauté, la proximité de "cinq restaurants étoilés au Michelin", les boutiques de luxe, le casino ou la possibilité d'amarrer son yacht dans la marina, sans oublier les événements cultur... Lire la suite   
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    Le décorateur favori des grandes fortunes

    La décoration est l'œuvre du designer Alberto Pinto, mondialement reconnu pour ses réalisations dans les villas de luxe, les hôtels particuliers ou les yachts privés.
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    Un panorama époustouflant

    La sensation d'espace est accentuée par les baies vitrées à 360° qui offrent un panorama époustouflant sur Méditerranée.
    ©  Tour Odéon
     

    Des équipements au top du raffinement

    Les salles de bain et cuisines sont fabriquées avec les matériaux les plus nobles et sont équipées avec les appareils "les plus performants" des "marques les plus prestigieuses", insiste le promoteur.
    ©  Tour Odéon
     

    Piscine, spa, hammam...

    Un spa de 1 500 mètres carrés sur trois niveaux est accessible à tous les résidents de la tour. Hammam, sauna, bain russe, jacuzzis et espaces de soins privatifs sont attenants à la piscine avec ses différents bassins.
    ©  Tour Odéon
     

    Espace soins et détente

    Cinq cabines de massage seront installées au premier étage, ainsi qu'un salon de coiffure, manucure et pédicure. Le spa sera géré par Starwellness, qui équipe déjà le Majestic Barrière à Cannes ou l'Hôtel du Cap-Eden-Roc au Cap d'Antibes. Les produits seront fournis par la marque de cosmétiques de luxe Sisley.
    ©  Tour Odéon
     

    Conciergerie VIP

    La conciergerie, ouverte 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, assure des prestations dignes d'un hôtel 5 étoiles. Services de ménage, pressing, voiturier, lavage de voiture, sont accessibles directement depuis l'écran tactile intégré dans les appartements. Et pour sortir, un service limousine avec chauffeur est à disposition.
    ©  Tour Odéon
     

    Salle de fitness et bar lounge

    Au deuxième étage, on trouvera une salle de fitness avec des appareils dernier cri, un centre d'affaires tout équipé et une salle de cinéma. Au rez-de-chaussée, les résidents pourront se désaltérer au bar lounge. Enfin, la supérette interne réservée aux résidents n'aura sans doute pas grand-chose à voir avec le Franprix du coin. Elle sera approvisionnée tous les jours en produits frais.
    ©  Tour Odéon
     

    Un projet à 650 millions d'euros

    A cinq minutes de la Place du Casino et du centre ville, la Tour Odéon a été dessinée par l'architecte monégasque Alexandre Giraldi et financée par le Groupe Marzocco, spécialiste de l'immobilier de prestige dans la Principauté. Le projet, d'une surface de 60 000 mètres carrés, aura coûté 650 millions d'euros.
    ©  Tour Odéon
     

    Cinq ans de travaux

    Les travaux ont démarré en novembre 2009 avec la démolition des habitations existantes. "On est venu éventrer pratiquement un pan de montagne puisqu'on a réalisé un soutènement de 70 mètres de haut", a expliqué l'architecte Alexandre Giraldi à Euronews. La Tour sera livrée en décembre 2014.
    ©  Tour Odéon
     

     
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  • 15 tours futuristes pour révolutionner la ville

    C'est le grand gagnant de la compétition 2014 du magazine américain eVolo, qui récompense les projets architecturaux les plus innovants. Baptisé "Vernacular Versatility", cet immeuble est inspiré des maisons traditionnelles coréennes en bois. La courbe de la toiture peut s'adapter pour contrôler la quantité de lumière naturelle pénétrant à l'intérieur. La structure ne nécessite aucun clou grâce à un système d'emboitement des poutres.  Auteur : Yong Ju Lee (Etats-Unis).
    ©  eVolo
     

    Auto générée grâce au CO2

    Les auteurs de ce projet imaginent pour l'avenir un nouveau matériau capable de synthétiser le dioxyde de carbone ambiant pour "construire" la tour au fur et à mesure. D'une simple structure en grille, la tour évolue ainsi en un véritable immeuble habitable, faisant apparaître de nouvelle formes d'occupation de l'espace. Auteurs : YuHao Liu, Rui Wu (Canada).
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    Imprimée en 3D avec du sable

    Tels des arbres, ces tours sont reliées entre elles par leurs "racines" sous-terraines. Les auteurs ont imaginé construire en sable grâce à une imprimante 3D fonctionnant à l'énergie solaire. L'impression suit une structure en spirale, inspirée de formes que l'on trouve dans la nature, et favorisant l'aération et la condensation de l'eau. Auteurs : Qiu Song, Kang Pengfei, Bai Ying, Ren Nuoya, Guo Shen (Chine).
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    Tour de contrôle du climat urbain

    Bardé de capteurs, cet immeuble est un véritable centre météorologique qui analyse la qualité de l'air, la température ou l'humidité. L'atmosphère à l'intérieur de la bulle est ensuite purifiée et régulée automatiquement. "Les données récoltées peuvent bénéficier à la ville entière à des fins scientifiques", précisent les auteurs. Auteurs : Yuan-Sung Hsiao, Yuko Ochiai, Jia-Wei Liu, Hung-Lin Hsieh (Japon, Taïwan).
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    Accélérateur d'avions

    Cette  tour révolutionnaire génère un champ électromagnétique qui propulse les avions passant à proximité. Pour cela, il faudra évidemment que la tour atteigne une hauteur de plusieurs milliers de kilomètres. Dans le bâtiment seraient logés des habitations, des écoles, des hôpitaux et même des espaces de terres agricoles. Auteurs : Henry Smith, Adam Woodward, Paul Attkins (Royaume-Uni).
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    Gare verticale

    "En 2075, les trains circuleront à plus de 500 km/h et les villes n'auront plus suffisamment d'espace pour des infrastructures de transport", assurent les auteurs de ce projet. Ils ont donc imaginé une gare nichée sur une tour pour accueillir ces trains à très haute vitesse. Une structure d'une capacité bien plus importante que les gares actuelles. Il faudra toutefois prévoir des sièges passagers pivotants lorsque le train arrive en gare. Auteurs : Chri... Lire la suite   
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    Gardienne de la forêt

    Cette tour est destinée à des projets scientifiques et environnementaux. Son toit, véritable éponge, absorbe l'eau de pluie durant la saison humide et la stocke dans des immenses réservoirs. De l'eau destinée à lutter contre d'éventuels incendies. Avec ses longs filaments, elle peut aussi irriguer son environnement ou évacuer l'excès d'eau par capillarité. Auteurs : Jie Huang, Jin Wei, Qiaowan Tang, Yiwei Yu, Zhe Hao (Chine).
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    Purificateur d'air ambiant

    Dans les villes du futur hyper polluées, la tour "hyper filtrante" absorbe le dioxyde de carbone et les particules nocives pour rejeter de l'air pur grâce à ses longs tubes filtrants qui l'encerclent. Toutes les substances dangereuses sont stockées pour être réutilisées dans l'industrie chimique, prévoient l'auteur du projet.  Auteur : Umarov Alexey (Russie).
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    Immeuble qui s'engloutit

    Christchurch, en Nouvelle-Zélande, a été dévastée par un tremblement de terre en 2011. Le sol, complètement liquéfié, n'est plus apte à la construction traditionnelle. Plutôt que de drainer et de bétonner le terrain, l'auteur de ce projet a imaginé une tour sans fondations qui s'enfonce au fur et à mesure que le sol se creuse. Elle serait autoalimentée en électricité par géothermie. Auteur : Eric Nakajima (Nouvelle-Zélande).
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    Intersection urbaine

    Plateforme d'échange inspirée d'un hub USB, ce projet combine différents types d'espaces : gare ferroviaire, logements, restaurants, voies piétonnes. Chaque branche de la tour est totalement indépendante et possède une orientation unique par rapport au soleil selon son usage. La structure en acier, très complexe, sera érigée automatiquement par un algorithme et un système GPS. Auteurs : Matt Bowles, Chad Kellogg (Etats-Unis).
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    Favoriser la mixité sociale

    L'immeuble "Skyvillage" (littéralement "village du ciel") a été conçu pour la ville de Los Angeles. Alors que les gratte-ciels actuels favorisent une certaine ségrégation sociale, cet édifice favorise au contraire le mélanges des populations en connectant plusieurs quartiers de la ville. Les espaces "mixtes" regrouperont par exemple une piscine, une salle de théâtre ou un parc urbain. Auteur : Ziwei Song (Etats-Unis).
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    Campus au cœur d'une ancienne mine

    Ce projet de campus universitaire est destiné à être construit dans la mine de cuivre de Lubumbashi, au Congo, qui doit cesser sa production en 2020. L'acide sulfurique utilisé pour l'exploitation du cuivre servira à éroder la terre tout autour afin de dégager des blocs pour la construction. Auteur : Tsang Aron Wai Chun (Hong Kong).
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    Recycleur de plastique

    Connaissez-vous le "septième continent" ? Il s'agit d'un immense amas de micro déchets en plastique qui se balade dans l'océan Pacifique. Les auteurs de ce projet ont eu l'idée d'un immeuble flottant récupérant ces déchets agglomérés pour les recycler dans une unité spécialement aménagée sur le toit. La partie sous-marine, elle, recèle une unité de traitement de l'eau polluée et une centrale hydroélectrique. Auteur : Sung Jin Cho (Corée du Sud).
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    Imitation de rocher

    Baptisé "Infill Aquifer" (littéralement "remplissage d'aquifère"), ce projet d'immeuble est censé "connecter les constructions humaines et la nature", selon ses auteurs. Sans fondations solides, la tour "flotte" au-dessus de la terre, respectant ainsi la respiration et la porosité du sol. Comme une vraie roche, l'édifice contient  des anfractuosités qui servent de réservoirs d'eau. Auteur : Jason Orbe-Smith (Etats-Unis).
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    Fusion béton-nature

    L'architecture de la tour "Re-Silience" s'inspire de formes naturelles comme les nids d'oiseaux , les récifs de corail ou les alvéoles d'abeille. Ce qui donne un résultat plutôt déstructuré, où tous les espaces sont interconnectés. L'intérieur ressemble à une véritable forêt vierge où des puits de lumière apportent la lumière du jour. Auteurs : Diego Espinosa Figueroa, Javiera Valenzuela Gonzalez (Chili).
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    Céline Deluzarche (02/03/14)

     

    12 concepts pour le transport du futur

     

    ces moyens de transport ne ressemblent à rien de connu jusqu'à présent.  

     

    Ces moyens de transport ne ressemblent à rien de connu jusqu'à présent. © Toyota, Terrafugia, Cardesign.ru, NAU Architecture

    Entre la hausse du coût de l'essence, le besoin de rapidité, l'explosion du commerce international, la congestion urbaine et la pollution dans de nombreuses mégalopoles, il faut d'urgence réfléchir à de nouvelles solutions de transport. Ingénieurs et designers planchent donc sur de nouveaux projets, parfois révolutionnaires, pour changer notre façon de circuler.

    Découvrez 12 concepts qui pourraient se concrétiser bientôt... ou dans un avenir plus lointain.

    Clip-Air : un avion modulable

    un avion clip-air peut transporter autant de passagers que trois airbus a320 
    Un avion Clip-Air peut transporter autant de passagers que trois Airbus A320 avec deux fois moins de moteurs © EPFL / TRANSP-OR / LIV / ICOM

    Apporter la flexibilité du rail au transport aérien : voici l'idée maîtresse de Clip-Air, un avion modulable futuriste dont la maquette a été présentée au dernier salon du Bourget en juin 2013. Développé par l'EPFL, l'école polytechnique fédérale de Lausanne, cet appareil est composé d'une aile volante sous laquelle on peut accrocher de une à trois capsules selon les besoins. Un tel dispositif permettrait à la fois d'améliorer le taux de remplissage et de réaliser des gains significatifs sur le carburant. "Un avion Clip-Air peut transporter autant de passagers que trois A320 avec deux fois moins de moteurs", assurent les concepteurs du projet.

    Encore mieux : les capsules seront compatibles avec le train, ce qui assurerait une continuité totale entre les différents modes de transport. Des simulations aérodynamiques sont en cours pour valider le concept.

    Vindskip : un navire écologique

    le vindskip utilise la coque du bateau comme voile.  
    Le Vindskip utilise la coque du bateau comme voile. © Lade AS

    Utiliser la coque du bateau comme voile : c'est le principe simplifié du Vindskip, un navire développé par la compagnie norvégienne Lade AS. La vitesse souhaitée est atteinte à partir d'un système de propulsion par GNL (gas liquéfié), puis c'est le vent qui prend le relai. Le Vindskip permettrait une réduction de 60% de la consommation de carburant. La compagnie recherche encore des investisseurs pour boucler le financement.

    Les émissions de gaz à effet de serre dues au transport maritime pourraient être multipliées par deux ou trois d'ici 2050 si rien n'est fait, prévient l'organisation maritime internationale. Du coup les projets de cargos écolos fleurissent, comme l'Ecoliner, un porte-conteneur à voiles, le Skysails, tiré par un cerf-volant géant, ou encore l'eFuture 13000C, recouvert de panneaux solaires.

    Skytran : un tramway aérien bientôt sur rail

    avec le skytran, on peut réserver son transport avec un smartphone.  
    Avec le Skytran, on peut réserver son transport avec un smartphone. © Skytran

    Dans les villes saturées de routes et d'immeubles, pas facile de construire de nouvelles lignes de tramway ou des couloirs de bus. La solution ? Un monorail suspendu, tel celui de SkyTran. Cette société a développé en collaboration avec la NASA ce tramway aérien en "capsules", utilisant la technologie par suspension magnétique pour se déplacer le long d'un rail. Un système très économe en énergie, silencieux et rapide (100 km/h de vitesse maximale). Il est surtout entièrement modulable : les passagers réservent leur nacelle avec un smartphone et choisissent leur destination une fois à bord.

    La première ville à être équipée de ce transport révolutionnaire sera Tel-Aviv, en Israël. Coût estimé : 15 millions de dollars par kilomètre, 10 fois moins qu'une ligne de tramway classique. Les travaux devraient débuter en 2014.

    Kamaz : le camion qui s'agrandit

    le kamaz flex futurum fonctionne à l'hydrogène et bénéficie de conduite 
    Le Kamaz Flex Futurum fonctionne à l'hydrogène et bénéficie de conduite automatisée. © Cardesign.ru : transportation Design

    Le camion représente 88,3% du transport terrestre de marchandises en 2011 en France, selon l'Insee. Et d'après une étude du gouvernement, le trafic poids lourd devrait croître de 33% sur les routes françaises d'ici 2030. D'où l'urgence de se pencher sur le camion du futur.

    Ce dernier est peut-être préfiguré par le concept "Kamaz Flex Futurum", des designers russes Elena Petrova et Konstantin Fedorov. Ce camion-accordéon est capable de s'étirer de 7,5 mètres à 20 mètres pour s'adapter au volume de marchandises transportées. Il est 100% écologique car fonctionnant à l'hydrogène, et bénéficie d'une conduite automatisée : le chauffeur n'a qu'à superviser le trajet comme un pilote d'avion. Les designers espèrent une mise en service en 2040.

    Terrafugia : la voiture volante

    le tf-x  dispose d'une autonomie de 800 kilomètres.  
    Le TF-X  dispose d'une autonomie de 800 kilomètres. © Terrafugia

    La voiture volante a déjà pris la voie des airs ! La société américaine Terrafugia a mis au point un prototype, le TF-X, censé "révolutionner le transport personnel". Le véhicule de 4 places s'apparente à un croisement entre une voiture et un petit avion. Selon ses concepteurs, il est capable d'éviter lui-même les obstacles ou les turbulences météo et l'apprentissage de son pilotage nécessite à peine quelques heures pour un conducteur néophyte. Son autonomie atteindra les 800 kilomètres grâce à une propulsion hybride essence/électrique.

    Le lancement commercial est prévu pour dans une douzaine d'années et le prix sera celui "d'une voiture très haut de gamme". De son côté, le Néerlandais Pal-V vise lui carrément 2014 pour commercialiser son engin, le Pal-V One.

    Hyperloop : le train sous vide

    l'hyperloop consiste à faire voyager des capsules hermétiques dans un tube à 
    L'Hyperloop consiste à faire voyager des capsules hermétiques dans un tube à basse pressurisation. © Tesla / Elon Musk

    Le charismatique patron de Tesla, Elon Musk, a fait sensation en août 2013 en dévoilant son projet de train en tube, l'Hyperloop. Son projet consiste à faire voyager des capsules hermétiques de 28 passagers dans un tube à basse pressurisation, ce qui permettrait de réduire les frottements de l'air et d'atteindre une vitesse de pointe de 1 223 km/h. Le train serait autoalimenté en énergie, grâce à des panneaux solaires au-dessus du tube.

    Une idée particulièrement audacieuse et dont le prix estimé (6 milliards de dollars pour la version passagers) semble optimiste. Elon Musk n'est pas le premier à avoir eu l'idée d'un tel transport. Dans les années 1960, un ingénieur de Lokheed Martin avait déjà monté une société pour un train en tube sous-terrain à San Francisco. Une société suisse, Swissmetro, avait elle aussi lancé l'idée avant de mettre la clé sous la porte en 2009.

    Ecco : le camping-car dépliable

    les camping-cars du futur n'auront rien à voir avec les vieux combi volkswagen.  
    Les camping-cars du futur n'auront rien à voir avec les vieux Combi Volkswagen. © NAU Architecture

    Le camping-car est loin d'être passé de mode. Selon la DICA (fédération nationale des distributeurs de véhicules de loisirs), 82% de la clientèle a plus de 50 ans, et avec le nombre croissant de retraités, on devrait donc en voir de plus en plus sur les routes.

    Mais ceux du futur n'auront rien à voir avec les vieux Combi Volkswagen, comme en témoigne le projet Ecco, porté par le cabinet de design NAU Architecture. Un camping-car tout électrique qui se déplie comme un éventail. Compact et aérodynamique, Ecco mesure à peine 2,55 mètres de large sur 4,62 mètres de long. Prévu pour 5 personnes, il contient une douche, une cuisine et se recharge sur le secteur ou grâce aux panneaux solaires intégrés à son toit. Le Colim, lui, est un hybride entre un camping-car et une caravane avec une partie avant détachable.

    Aeros : le dirigeable à tout faire

    avec ses dirigeables, aeros vise le marché du transport de marchandises, le 
    Avec ses dirigeables, Aeros vise le marché du transport de marchandises, le marché militaire ou celui du tourisme. © Aeros

    Depuis l'incendie du zeppelin Hindenburg en 1937, on croyait le ballon dirigeable passé aux oubliettes. Ce dernier fait pourtant partie des 34 priorités industrielles présentées par le ministre du Redressement productif en septembre 2013. Le pôle Pégase, chargé de développer cette filière, explique que le dirigeable est "un moyen de transport économique et écologique, idéal pour les zones difficiles d'accès".

    Aeros Corp, une société américaine pionnière dans ce domaine, a déjà développé plusieurs modèles. Elle a annoncé récemment le lancement de la production de 24 dirigeables pour le transport de fret, avec des capacités de 66 ou 250 tonnes. La compagnie vise également le marché militaire ou celui du tourisme, avec de véritables "croisières aériennes".

    N3-X : l'avion presque sans carburant

    avec le n3-x, la consommation de kérosène est réduite de 70%.  
    Avec le N3-X, la consommation de kérosène est réduite de 70%. © NASA

    Malgré les efforts des avionneurs pour réduire la consommation de leurs appareils, le carburant représente toujours un quart des coûts des compagnies aériennes. Et la facture ne devrait faire qu'augmenter. Face à ce défi, les projets d'avions super économes voient le jour. Le N3-X, imaginé par les ingénieurs de la Nasa, est une sorte d'aile volante propulsée en partie par des turbines incorporées au fuselage. Alimentées par des moteurs électriques à supraconductivité, elles produisent une poussée vers l'arrière et réduisent la friction de l'air. Une configuration qui réduit aussi drastiquement le bruit.

    Conçu pour 300 passagers, le N3-X permettrait de réduire la consommation de kérosène de 70%. De son côté, Airbus espère produire un avion tout électrique de 100 places d'ici 2030, l'E-fan.

    Mercedes et Toyota : la voiture autonome

    les voitures deviendront entièrement autonomes, capables d'éviter les obstacles 
    Les voitures deviendront entièrement autonomes, capables d'éviter les obstacles et de s'adapter à la route. © Daimler

    Demain, vous pourrez voyager à bord de votre voiture comme dans un train, sans toucher le volant ou presque. Tout cela grâce à la conduite automatisée, sur laquelle planchent plusieurs constructeurs et équipementiers. En août 2013, un prototype dérivé de la Mercedes Classe S et bardé de capteurs a parcouru 100 kilomètres de façon autonome. La marque collabore aussi avec Nokia pour guider les véhicules grâce à des cartes ultra précises.

    Toyota teste également un véhicule intelligent qui détecte les obstacles et les signaux routiers. Les avantages sont considérables : risque d'accident quasi nul, réduction substantielle de la consommation d'essence et fin des embouteillages. Selon une étude américaine, si toutes les voitures communiquaient entre elles, la capacité des autoroutes serait accrue de 43%.

    Toyota iRoad : mi-voiture, mi-moto

    fin 2014, 70 de ces drôles de véhicules seront proposés en autopartage à 
    Fin 2014, 70 de ces drôles de véhicules seront proposés en autopartage à Grenoble. © Toyota

    A la recherche du véhicule urbain idéal, Toyota a imaginé un concept mi-voiture mi-moto, l'i-Road. Dévoilé au salon de Genève en 2013, il ne mesure que 85 centimètres de large, ce qui permet d'en garer "quatre exemplaires sur une seule place de parking" selon la marque. Entièrement électrique, l'i-Road affiche une autonomie de 50 kilomètres et se recharge sur une simple prise de courant domestique en trois heures seulement. Fin 2014, 70 de ces drôles de véhicules seront proposés en autopartage à Grenoble.

    Le constructeur américain General Motors avait lui aussi présenté en 2010 l'EN-V, une voiture biplace en forme d'œuf. Un concept que la firme destine d'abord au marché chinois, où la circulation est saturée.

    Shweeb : le vélo suspendu

    le schweeb pourrait être déployé déployer le long des rues, à l'intérieur de 
    Le Schweeb pourrait être déployé déployer le long des rues, à l'intérieur de campus, ou pour traverser des obstacles. © SHWEEB-CAN Corporation

    C'est en circulant à vélo dans une ville de Tokyo saturée par les embouteillages et la pollution que Geoff Barnett, l'inventeur du "Shweeb", a eu l'idée de son nouveau mode de transport. Il consiste à pédaler pour faire avancer des capsules transparentes suspendues le long d'un rail. Et si vous êtes fatigué, une assistance électrique est possible, assure Geoff Barnett, qui envisage de déployer ses vélos suspendus le long des rues, à l'intérieur de campus, ou pour traverser des obstacles tels des ravins ou des forêts par exemple. D'après ses calculs, 1 200 personnes par heure pourraient embarquer à partir d'une station.

    L'engin est déjà en test dans un parc d'attraction en Nouvelle-Zélande. Seul hic : impossible de doubler. Le projet a été récompensé par Google en 2010,

     

     

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    Vacances: 6 pièges à éviter!

     

    Ce n’est pas tout de prendre des vacances, encore faut-il qu’elles nous procurent plaisir et détente. Pour en profiter pleinement, voici six pièges à éviter!

     

    Vacances: 6 pièges à éviter!

    iStockphoto.com

     

    Refaire toujours le même type de vacances

    Année après année, vous prenez la route de la Gaspésie ou de la côte Est des États-Unis. Vous choisissez généralement le même hôtel ou terrain de camping, la même plage et les mêmes restaurants. C’est bien, si cela correspond à votre personnalité routinière et si vous anticipez ces vacances avec un plaisir renouvelé chaque année. Mais si vous choisissez ce modèle de vacances simplement par habitude au lieu de tenir compte de vos besoins réels, vous en revenez sans doute détendu, mais pas nécessairement requinqué ni pleinement satisfait. 

     

    Et si vos prochaines vacances avaient un petit goût d’aventure plutôt que des allures de déjà-vu? Vivre des expériences passionnantes et différentes pendant les vacances aide à se déprogrammer, à stimuler ses sens engourdis par la routine, à recharger ses neurones et à emmagasiner une énergie durable. 

     

    Pensez à des scénarios de vacances simples dont vous avez déjà rêvé. Par exemple, au lieu de retourner en Gaspésie, pourquoi ne pas aller faire un tour auSaguenay ou au Nouveau-Brunswick? Déjà l’anticipation de vacances hors de l’ordinaire procure un bien fou. Mais avant tout, il faut prendre le temps de définir précisément ses désirs et ses attentes, puis de bien s’informer. Une bonne préparation diminue le stress lié à la nouveauté.

     

    Vous venez d’atterrir en Floride. Coup de fil du patron: il réclame votre aide pour finaliser un dossier urgent. Un travail qui, selon lui, n’exigera que quelques heures de votre temps. Vous acceptez. Après tout, vous pouvez bien lui consacrer une petite miette de vos précieuses vacances. Danger! 

     

    D’abord, il y a de fortes chances que ces quelques heures se transforment en quelques jours, et que votre tranquillité soit ensuite menacée par des appels ou des messages électroniques du bureau concernant ce fameux dossier. Bref, tant que le dossier ne sera pas complètement bouclé, vous ne décrocherez jamais tout à fait. 

     

    Même si vous ne travaillez que le matin, il vous sera difficile de tout laisser derrière vous le reste du temps, de faire le vide dans votre cerveau et de recharger vos batteries. Mieux vaut faire une scission claire entre les affaires et les vacances. 

     

    Le truc: aviser patron et collègues qu’on laisse cellulaire, téléphone intelligent et ordi à la maison. Et si on choisit de partir outillé, on ignore tous les messages émanant du bureau! 

     

    Pas question pour vous de rester à la maison ni de regarder à la dépense durant vos vacances. Après tout, elles n’ont lieu qu’une fois par année. C’est seulement lorsque les premières factures arrivent que vous désenchantez. Vous en avez pour des mois à rembourser votre dette… et à stresser. Le jeu en vaut-il la chandelle? Vraiment pas. 

     

    La solution: établir un budget vacances réaliste, en n’oubliant pas d’inclure une somme pour les imprévus, achats spontanés ou autres. Si vous sermonnez votre chéri chaque fois qu’il s’offre un souvenir de voyage, ou si lui vous lance un regard réprobateur quand vous choisissez un plat coûteux au resto, ces jours de répit risquent d’être frustrants. 

     

    On peut aussi profiter du moment pour faire preuve d’imagination. Si votre budget est serré, profitez des belles plages du Québec au lieu de vous rendre sur la côte Est des États-Unis où le taux de change grugera vos dollars. 

     

    Autre idée: répertoriez toutes les activités gratuites dans votre région et notez les plus intéressantes. Ou encore, proposez à quelques amis de louer avec vous un chalet et de partager les frais. Ne gaspillez pas de belles possibilités de vous amuser. Avec l’argent que vous n’aurez pas à rembourser à votre retour de vacances, vous pourrez vous offrir des petits plaisirs, comme une visite au spa ou un week-end en amoureux dans une jolie auberge. 

     

    Qui a dit qu’il fallait forcément s’envoler quelque part pour profiter de ses vacances? Toute l’année durant, vous courez à droite et à gauche. Vous n’avez qu’un souhait pour ces beaux jours à venir: rester à la maison à faire la grasse matinée, boire un thé glacé sous le parasol, lire, paresser, écouter de la musique, regarder des films, manger avec des amis… Surtout rien qui ressemble à la course aux activités du matin au soir, ni au marathon pour préparer les vacances. 

     

    Et pourtant. Vous finissez immanquablement par boucler vos valises et par fuir vers d’autres lieux. Rien d’étonnant. Pour la plupart des gens, les vacances riment obligatoirement avec évasion. Il existe en effet une pression sociale en ce qui a trait aux vacances. Comme si le fait de partir rehaussait le statut social et financier d’une personne. «Rester à la maison pendant les vacances ne fait pas très glamour, confie Line. Pour moi, c’était impensable. Mais il y a cinq ans, après des rénovations coûteuses, j’ai dû me résigner à ne pas m’éloigner… et j’ai adoré ça! Je suis revenue au boulot vraiment reposée et revitalisée. Maintenant, j’alterne entre la maison et les voyages. Autrefois, j’aurais été mal à l’aise de dire à mes collègues que j’étais restée chez moi à ne rien faire, sinon me la couler douce, comme si ça ne pouvait pas être agréable. Plus maintenant. Et vous savez quoi  J’ai l’impression que plusieurs m’envient.» 

     

    Certes, c’est exotique de sillonner les routes d’Andalousie ou de visiter le Taj Mahal en Inde. Et ça peut être excitant de passer deux semaines à parcourir la province en VR. Mais encore faut-il que ce soit ce dont on a vraiment besoin. Il n’y a rien de pire que de s’obliger à quitter la maison sous prétexte que c’est les vacances et que les amis le font. Puis rester chez soi peut être très agréable, d’autant que, à notre époque, on y est souvent très peu. 

     

    Donc, pensez d’abord à vous. Faites fi du regard social et des modes. Seule consigne: il est strictement interdit d’en profiter pour repeindre la cuisine ou pour faire toutes les corvées qu’on n’a pas le temps de réaliser le reste de l’année. Les travaux et le ménage peuvent sûrement attendre. Pas vous. C’est le temps de décrocher du quotidien, d’adopter un rythme de vie plus décontracté et de refaire le plein en planifiant des petits plaisirs, comme lire un polar dans un charmant café, faire du tourisme en ville, se promener à vélo ou visionner deux films en rafale un jour de pluie. 

     

    Les vacances les plus mémorables sont toujours celles où l’on a fait ce qu’on aime. Malheureusement, vous flanchez à tout coup devant l’insistance de vos compagnons de voyage. Ils finissent par vous convaincre d’adhérer à leurs suggestions au lieu de prioriser vos propres désirs. Conséquence: vous rentrez de vacances souvent maussade et frustré au lieu d’être gonflé à bloc. 

     

     

    Consolez-vous: les désaccords à propos de la destination voyage sont pas mal plus fréquents qu’on le pense. Par contre, ce n’est pas toujours aux mêmes à faire des compromis. Prenez votre place dans les discussions. Vous y arriverez en étant bien préparé. Ayez en main de la documentation sur les destinations qui vous intéressent, et faites ressortir les avantages de chacune. Il sera alors nettement plus facile de convaincre les autres. Soyez prêt à défendre vos propositions. Et tentez de prévoir les arguments adverses. Émettez clairement vos besoins et vos attentes, tout en étant ouvert aux compromis, afin que chacun y trouve son compte. 

     

    Pour vous, les vacances égalent orteils dans le sable chaud et voyages en Europe, tandis que votre tendre moitié ou vos amis ne pensent qu’à taquiner le poisson et à faire des activités sportives? Répertoriez les régions où vous pouvez combiner vos activités préférées. Des exemples: parcourir la route des vins en Alsace à vélo, longer les canaux d’Europe à bord d’une péniche ou pratiquer la pêche en haute mer! Par contre, refusez la location d’un chalet si vous ne supportez pas les moustiques, ou le camping si vous avez envie de confort. 

     

    Pas d’accord en vue? Ne capitulez pas. Laissez mûrir les choses deux ou trois jours, puis reprenez la discussion. 

     

    Autre solution: proposez de choisir à tour de rôle la destination vacances, en incluant tout de même des activités qui plairont à chacun. Effectuez une pige pour savoir qui ouvrira le bal. 

     

    Déjà la fin des vacances? Pour la plupart, le retour à la maison ne se fait pas sans stress. La bonne idée: planifier son retour avant son départ! 

     

    Par exemple, on cuisine et congèle quelques plats; ainsi, on n’aura pas besoin de se casser la tête côté repas, du moins pour quelques jours. 

     

    Autre truc: prévoir des vêtements propres pour le retour au boulot; le lavage pourra alors attendre. 

     

    Enfin, en revenant de vacances le samedi matin plutôt que le dimanche soir, on aura le temps de décanter, de retrouver sa routine quotidienne et de voir aux tâches prioritaires, comme l’achat de quelques produits de base pour repartir du bon pied... 

     

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    Surréservation et refus d'embarquement: des recours?

     

    On m’a refusé l’embarquement à bord de l’avion pour des raisons de surréservation. Quels sont mes recours?

    Surréservation et refus d'embarquement: des recours?

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    Dans le cas de surréservation, la plupart des transporteurs aériens offrent généralement un remboursement complet du prix du billet ou un siège à bord d’un autre vol – dans un délai raisonnable – avec une indemnité sous la forme d’un bon d’échange ou d’une somme d’argent. Les compensations peuvent cependant varier d’un transporteur à l’autre.

     

    Retenez toutefois que si vous acceptez l’indemnité, cela pourrait être considéré comme un règlement final et empêcher tout autre recours contre le transporteur aérien.

    Si vous êtes insatisfait des compensations ou des solutions proposées par votre transporteur aérien et que vous souhaitez porter plainte, demandez au préposé d’inscrire que vous acceptez sous protêt - sous protêt voulant dire qu’on paie, mais qu’on n’est pas d’accord et qu’on va contester. Par la suite, tentez de régler le différend en transmettant votre plainte écrite directement au transporteur aérien. 

     

    Si le résultat ne vous satisfait pas, vous pouvez déposer une plainte auprès de l’Office des transports du Canada (OTC). Si elle est jugée recevable, un agent de traitement des plaintes de l’Office communiquera avec vous. Il tentera de régler le différend de façon informelle en établissant un dialogue entre vous et le transporteur aérien pour arriver à un règlement mutuellement acceptable. Une solution beaucoup plus rapide, plus simple et moins coûteuse que l’engagement de procédures judiciaires avec l’aide d’un avocat. En effet, il ne coûte rien de déposer une plainte relative au transport aérien auprès de l’Office en vue de son règlement au moyen de son processus informel.

    Cela dit, si le processus informel ne règle pas le différend, vous pouvez recourir au processus formel de l’Office. Plus complexe, cette méthode comprend des plaidoiries écrites et, dans certains cas, une audience ainsi qu’une décision officielle de l’OTC qui a la même force qu’un jugement de la cour.

    Conseil: conservez la correspondance échangée avec le transporteur, les reçus de dépenses aux fins de remboursement, les formulaires de réclamation, l’itinéraire emprunté, les billets électroniques ou imprimés, les crédits-voyages et toute autre information pertinente concernant votre plainte. Joignez des photocopies de ces documents à votre formulaire de plainte. Et rappelez-vous que, en vertu des conventions internationales, une plainte doit être déposée au plus tard deux ans après la date de l’incident.

    Merci à Martine Maltais, porte-parole de l’Office des transports du Canada, et à Jean-Jacques Préaux, porte-parole de l’Office de la protection du consommateur.

     

    Art de Vivre:  Surréservation et refus d'embarquement.....

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