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Une vision hors pair

«La vision périphérique du chat est de 200 degrés, soit 20% de plus que celle des êtres humains», souligne Jackson Galaxy, expert en animaux domestiques et animateur de l’émission My Cat From Hell sur le canal Animal Planet.

«Quand le chat cible une proie, son œil devient un outil de précision exceptionnel. Il ne voit pas bien au loin et c’est sans conséquence. C’est dans son champ visuel de prédation qui est d’environ 6 m (20 pi) qu’il fait preuve d’une acuité visuelle remarquable.» Il ajoute que la vision nocturne du chat est telle qu’il peut chasser dans l’obscurité complète avec autant de précision que durant la journée. Et nous, pendant ce temps, n’arrivons à trouver l’interrupteur de la salle de bains qu’à tâtons!

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Un prédateur crépusculaire et non nocturne

On qualifie souvent le chat d’animal nocturne, ce qui n’est pas tout à fait exact. «Le chat n’est pas nocturne, mais crépusculaire. C’est à l’aube et au crépuscule qu’il est le plus actif», explique Jodi Ziskin, éleveuse californienne. «À l’état sauvage, c’est à ces moments du jour qu’il part en chasse dans la nature. À la maison, il peut dépenser beaucoup d’énergie à gambader, jouer, et même à s’adonner à des périodes d’activité aléatoire frénétique, ou zoomies. C’est le moment privilégié pour jouer avec lui et le gâter en lui servant un bon repas.»

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Imiter sa proie

«En plus d’être un chasseur affirmé, le chat est également un grand imitateur», dit Jessica Watson, experte en animaux domestiques et directrice de la section féline de la société américaine de refuges pour animaux sans euthanasie Best Friends Animal Society’s no-kill shelter. «Vous avez peut-être vu des vidéos virales de chats qui jappent ou qui disent “non” ou “allo”. Ils emploient cette même faculté pour chasser les oiseaux. Ils gazouillent et pépient dans les buissons pour tromper leur proie.»

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Coloris déterminants de leur personnalité

«L’habit ne fait pas le moine.» Ce dicton ne s’applique cependant pas à la robe du chat. «Les espèces multicolores, comme celles à robe écaille de tortue (roux et noir) ou calicot (blanc, orange et noir), seraient plus éveillées que les autres», explique la Dre Jess Trimble, vétérinaire de Fuzzy Pet Health à San Francisco. «Une étude publiée dans le Journal of Applied Animal Welfare Science révèle que les propriétaires de chats ont décelé plus d’agressivité envers les humains chez les espèces à robe écaille de tortue et calicot.»

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100 cris uniques

On peut croire que notre chat est un animal plutôt silencieux qui ne s’exprime qu’avec de rares miaulements, ronronnements ou feulements. Il possède pourtant un très large vocabulaire. «Les chats sont capables d’émettre plus de 100 vocalises, allant du simple cri au grognement, en passant par une variété étonnante de miaulements», précise Jody Ziskin.

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Des sons distincts pour leur maître

«En plus de tous ces sons et de son incroyable talent d’imitateur, le chat peut développer un “langage qu’il réserve à son maître », souligne Jessica Watson. Les chats créent un registre de miaulements et de cris destinés exclusivement à leur maître». C’est pourquoi ceux qui parlent beaucoup à leur chat vont faire de lui un animal particulièrement bavard.»

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Une faculté gustative restreinte

Une autre caractéristique du chat est qu’il n’a que 470 papilles gustatives contre 10 000 chez l’être humain, et 1700 chez le chien. «Le chat est un carnivore absolu pour qui la viande est essentielle, et qui n’arrive pas à digérer les végétaux. Il a donc moins besoin de papilles gustatives que les espèces herbivores ou omnivores dont le régime est plus varié, précise Jody Ziskin. Les herbivores, en effet, ont davantage besoin de papilles gustatives pour distinguer les plantes comestibles des plantes toxiques.» 

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Du cantaloup au dessert

«Beaucoup de chats, bien que totalement carnivores, ont un faible pour le cantaloup, confie Jody Ziksin. On attribue cette incartade à leur régime à la présence des mêmes acides aminés dans le cantaloup que dans la viande. Le fruit a donc pour le chat un parfum envoûtant!»

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Des oreilles autonomes

L’être humain arrive rarement à faire bouger ses oreilles, ce qui est loin d’être le cas du chat. «Le pavillon de l’oreille du chat, soit la partie triangulaire visible, est unique par sa forme en entonnoir qui lui permet de capter et de diriger les ondes sonores par le conduit auditif externe vers le tympan, explique Jackson Galaxy. Et un fait qui est assez exceptionnel: les deux pavillons peuvent bouger indépendamment l’un de l’autre et pivoter presque entièrement vers l’arrière de la tête. Cette rotation de 180 degrés s’exécute grâce à l’action combinée de 32 muscles minuscules.»

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Des moustaches ailleurs sur leur corps

Une autre caractéristique du chat est ses longues moustaches nommées vibrisses, réparties de part et d’autre de son nez. «Les chats possèdent également des moustaches à la lèvre supérieure, au menton, au-dessus des yeux, à l’arrière des pattes et sur le dos explique Jody Ziskin. Elles servent de complément à leur vision. Leurs vibrations au contact des objets et de l’air indiquent au système nerveux la taille, la forme et la vitesse de ce qui les entoure.» Cet ensemble de moustaches lui permet de se faufiler dans le noir dans des espaces très exigus.

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Une température élevée

La température de votre chat peut vous paraître élevée. Plutôt que de la fièvre, il ne s’agit souvent que de sa température normale. «La température d’un chat se situe entre 37°C et 39°C (100°F et 102°F). C’est une des raisons pour lesquelles il préfère les lieux chauds dans lesquels il peut facilement conserver sa température de prédilection», explique Jody Ziskin.

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Le jeu avec la souris n’est pas une torture

«Ne croyez pas qu’un chat s’acharne à massacrer toute bestiole ou petit animal qu’il rencontre. Dans les faits, il ne fait souvent que s’en protéger, précise Jody Ziskin. Les petits insectes, les reptiles et les rongeurs peuvent mordre ou piquer. L’instinct du chat le pousse alors à réagir face au danger.» Ce fait sur votre petit félin devrait certainement vous rassurer!

Votre compagnon à quatre pattes est un prédateur. 

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Le chat s’est domestiqué seul

Il est surprenant que le chat, contrairement au chien qui a été dressé pour chasser et protéger, ait été adopté pour sa seule capacité à cohabiter avec l’être humain. «Après avoir vécu avec les humains, il a réussi à s’intégrer parfaitement à leur environnement pour lequel il a pris goût, explique Jessica Watson. Cette adaptabilité lui a permis de se familiariser à de nouveaux environnements. C’est pourquoi la socialisation du chaton entre 8 et 12 semaines est importante pour son comportement futur.»

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Quatre types de poils

Les chats ont quatre sortes de poils, dont le duvet, le poil de jarre, le poil de couverture et les vibrisses. Le poil de couverture est la fourrure du chat et le duvet un sous-poil plus court et très doux. «La longueur du poil de jarre est supérieure à celle du duvet, mais plus courte que le poil de couverture. Il protège à la fois la fourrure et le duvet, et présente la couleur et le motif de la robe. Les vibrisses sont les moustaches», précise Jessica Watson.

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Un animal presque international

Jessica Watson affirme que les chats sont pratiquement partout dans le monde. «Sur terre, il n’y a qu’un seul continent sur sept où il n’y a pas de chats.» Et vous aurez deviné: il s’agit de l’Antarctique! Il n’existe curieusement que 42 races de chat contre 340 de chiens. Grâce à internet notamment, la renommée du chat est aussi internationale.

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Pas feutré sur bout de pattes

Le chat se déplace furtivement et l’on se réjouit de ne pas être sa proie! «Les chats sont digitigrades et marchent sur le bout des orteils, explique Jackson Galaxy. Cela leur permet d’approcher rapidement et silencieusement de leur proie. Et la position de leurs pattes accentue la capacité des coussinets à bien amortir leur chute lorsqu’ils sautent de haut.»

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Des pattes ultra-sensibles

Parlant de pattes, elles sont extrêmement sensibles, c’est pourquoi le chat n’aime pas qu’on le touche à cet endroit. Jackson Galaxy explique que les coussinets amortisseurs parfaitement lisses sont composés de récepteurs nerveux. «Ils permettent au chat d’évaluer la température, la pression et même le niveau de vibration environnant pour mesurer la distance qui le sépare de sa proie par contact avec le sol. C’est vraiment un sens du toucher incomparable!»

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Griffes et pattes odorantes

Les griffes sont très utiles au chat pour s’échapper en grimpant aux arbres ou se défendre contre ses ennemis. «De plus, les griffes et les glandes sudoripares situées entre les coussinets des pattes font partie de ses moyens pour établir son territoire, explique Jackson Galaxy. L’odeur qu’il laisse en grattant les arbres devient la marque olfactive et visuelle manifeste de son territoire face à tout envahisseur potentiel.» C’est un avertissement!

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Boules de poils de trop

Les boules de poils régurgitées par le chat ne sont pas inquiétantes tant qu’elles ne sont pas excessives. «Un chat à poil long en produit en moyenne une par mois. Une plus grande quantité devrait être rapportée au vétérinaire, conseille la Dre Trimble. Cela peut être un signe de maladie du tractus gastro-intestinal, qui prévient l’élimination normale du poil, ou de toilettage excessif en réaction à une allergie, à des parasites ou au stress.» 

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Transpiration par les coussinets

Une autre originalité du chat, comme du chien, est qu’ils transpirent par leurs coussinets plantaires. «Des coussinets humides peuvent indiquer un coup de chaleur ou du stress. Il peut être difficile de réguler ainsi sa température corporelle. La transpiration pourrait aussi être due à la nervosité», précise la Dre Trimble.

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Il n’a pas la dent sucrée

Les humains aiment bien le goût sucré, mais les chats ne le connaissent pas. «Les félidés, du chat domestique au tigre, ne possèdent pas de gène récepteur du goût sucré. Pas de miel pour nos chatons», recommande la Dre Trimble.