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Par Frawsy le 29 Septembre 2014 à 20:10
Le rire est le propre de l'homme, car l'esprit s'y délivre des apparences.
Savoir, et ne point faire usage de ce qu'on sait, c'est pire qu'ignorer.
Le souvenir commence avec la cicatrice.
Il n'est pas bon que le pouvoir d'observer se développe plus vite que l'art d'interpréter.
Le courage nourrit les guerres, mais c'est la peur qui les fait naître.
L'erreur est facile à tous ; plus facile peut-être à celui qui croit savoir beaucoup.
L'adolescent est l'être qui blâme, qui s'indigne, qui méprise.
La défiance est mère de sûreté.
Former les hommes, ce n'est pas remplir un vase, c'est allumer un feu.
L'homme est un être toujours et en tout essentiellement trompeur.
L'un sème, l'autre récolte.
Il faut être rameur avant de tenir le gouvernail, avoir gardé la proue et observé les vents avant de gouverner soi-même le navire.
Il n'y a point de génie sans un grain de folie.
Le commencement est beaucoup plus que la moitié de l'objectif.
Les racines de l'éducation sont amères, mais ses fruits sont doux.
C'est un petit pas pour l'homme mais un bond de géant pour l'humanité.
Nous piétinerons éternellement aux frontières de l'Inconnu, cherchant à comprendre ce qui restera toujours incompréhensible. Et c'est précisément cela qui fait des nous des hommes.
Je n'ai pas peur des ordinateurs. J'ai peur qu'ils viennent à nous manquer.
Une aptitude ne reste une aptitude que si elle s'efforce de se dépasser, que si elle est un progrès.
Nous sommes dans un siècle de l'image. pour le bien comme pour le mal, nous subissons plus que jamais l'action de l'image.
L'homme en tant qu'homme ne peut vivre horizontalement. Son repos, son sommeil est le plus souvent une chute.
Un être privé de la fonction de l'irréel est un névrosé aussi bien que l'être privé de la fonction du réel.
Qui ne continue pas à apprendre est indigne d'enseigner.
Quand il s'agit d'écrire des sottises, il serait vraiment trop facile un gros livre.
Avant de penser, il faut étudier. Seuls les philosophes pensent avant d'étudier.
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Par Frawsy le 19 Septembre 2014 à 17:51
On ne veut bien que ce qu'on imagine richement.
L'individu n'agit que s'il éprouve un besoin.
La pensée doit commencer par un refus de la vie. La première pensée claire, c'est la pensée du néant.
L'incertitude n'est pas dans les choses mais dans notre tête : l'incertitude est une méconnaissance.
Je dis beaucoup trop ce que je pense
La destinée des nations dépend de la manière dont elles se nourrissent.
L'inégalité des conditions entraîne l'inégalité des richesses, mais l'inégalité des richesses n'amène pas l'inégalité des besoins.
Nous sommes esclaves des lois pour pouvoir être libres.
Qui n'empêche pas le mal le favorise.
La vie des morts consiste à survivre dans l'esprit des vivants.
C'est le propre de l'homme de se tromper ; seul l'insensé persiste dans son erreur.
Qu'y a-t-il de meilleur, ou qu'y a-t-il de plus beau, que d'être bon et de faire le bien ?
En doutant, on atteint la vérité.
Que chacun apprenne à connaître son esprit.
Les maladies de l'âme sont plus funestes que celles du corps.
Les hommes sont comme les vins : avec le temps, les bons s'améliorent et les mauvais s'aigrissent.
Un homme, dans certaines circonstances, peut abandonner toute humanité lorsqu'il est en proie à la panique.
Deux possibilités existent : soit nous sommes seuls dans l'univers, soit nous ne le sommes pas. Les deux hypothèses sont tout aussi effrayantes.
C'est le propre du barbare de détruire ce qu'il ne peut comprendre.
Tout est relatif, et cela seul est absolu.
Le progrès est le développement de l'ordre.
L'orgueil nous divise encore davantage que l'intérêt.
La formule sacrée du positivisme : l'amour pour principe, l'ordre pour base, et le progrès pour but.
Savoir pour prévoir, afin de pouvoir.
Rien n'est jamais sans conséquence, en conséquence, rien n'est jamais gratuit.
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Par Frawsy le 14 Septembre 2014 à 17:05
Le monde que nous avons créé est le résultat de notre niveau de réflexion, mais les problèmes qu'il engendre ne sauraient être résolus à ce même niveau.
Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui le regardent sans rien faire.
Ce qui est incompréhensible, c'est que le monde soit compréhensible.
C'est le monde qui est divin car il renferme en lui toutes les oppositions : la lumière et la nuit, le bien et le mal, la vie et la mort...
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Par Frawsy le 29 Août 2014 à 20:12
Il faut forcer la nature à aller aussi loin que notre esprit.
Si nous prenons la nature pour guide, nous ne nous égarerons jamais.
La terre ne rend jamais sans intérêt ce qu'elle a reçu.
Ce que nous observons, ce n'est pas la Nature en soi, mais la Nature exposée à notre méthode d'investigation.
L'objet de la recherche n'est plus la nature en soi, mais la nature livrée à l'interrogation humaine, est dans cette mesure l'homme ne rencontre ici que lui-même.
La force qui est en chacun de nous est notre plus grand médecin.
Les machines de la nature ont un nombre d'organes véritablement infini, et sont si bien munies et à l'épreuve de tous les accidents qu'il n'est pas possible de les détruire.
Tu es responsable de ce que tu as apprivoisé.
La fève de cacao est un phénomène que la nature n'a jamais répété ; on n'a jamais trouvé autant de qualités réunies dans un aussi petit fruit.
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Par Frawsy le 27 Août 2014 à 19:20
La couleur est le plus beau trait d'union entre la science et l'art.
L'homme mérite qu'il se soucie de lui-même car il porte dans son âme les germes de son devenir.
A force de prévoir l'avenir, on nous le rend aussi fastidieux qu'un passé.
Nous n'héritons pas de la Terre de nos ancêtres, nous l'empruntons à nos enfants.
Le bonheur n'est pas le fruit de la paix, le bonheur c'est la paix même.
Le bonheur est bien un présent divin.
Pour être heureux, il faut penser au bonheur d'un autre.
Le bonheur pour une abeille ou un dauphin est d'exister. Pour l'homme, c'est de le savoir et de s'en émerveiller.
Les courtes peines, et qui sont suivies de bonheur, ne détruisent pas le goût des plaisirs, au contraire, elles l'aiguisent.
Il n'est pas au pouvoir de notre volonté de ne pas souhaiter d'être heureux.
Le bonheur humain n'est pas tant le produit des grands coups de bonne fortune qui arrivent rarement, que celui des petits avantages qui ont lieu tous les jours.
Une grande beauté, une force formidable, de grandes richesses ne sont pas vraiment d'un grand intérêt ; un coeur juste surpasse tout cela.
Pour jouir de ce bonheur qu'on cherche tant et qu'on trouve si peu, la sagesse vaut mieux que le génie, l'estime que l'admiration, et les douceurs du sentiment que le bruit de la renommée.
En quoi le bonheur peut-il bien consister sinon à n'être pas trop malheureux entre des malheurs !
Il n'y a pas de bonheur intelligent.
On n'est jamais content là où on est.
Qui est heureux ? L'homme bien portant, riche et instruit.
Le rire est le propre de l'homme, car l'esprit s'y délivre des apparences.
Savoir, et ne point faire usage de ce qu'on sait, c'est pire qu'ignorer.
Le souvenir commence avec la cicatrice.
Il n'est pas bon que le pouvoir d'observer se développe plus vite que l'art d'interpréter.
Le courage nourrit les guerres, mais c'est la peur qui les fait naître.
L'erreur est facile à tous ; plus facile peut-être à celui qui croit savoir beaucoup.
L'adolescent est l'être qui blâme, qui s'indigne, qui méprise.
La défiance est mère de sûreté.
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