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    Divertissement 2:  Survivrais-tu à une journée dans la peau d'une licorne?  (2 pages) (pour enfants)

     

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    Divertissement 2:  Fête d'enfants - Du plaisir... sans se casser la tête!

     

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    HISTOIRE À RACONTER : LE LION

    ET LE RAT

     

    du site ribambel.com

     

    lion repos

    Le lion est reconnaissable grâce à sa grande crinière

    ©Adobe Stock - lunamarina

     

    Ce n’est pas toujours le plus fort et le plus grand qui gagne. C’est ce que la fable « Le Lion et le Rat » explique à vos enfants en montrant que même une personne qui paraît faible peut apporter sa pierre à l’édifice.

     

    « LE LION ET LE RAT » : LA FABLE INTÉGRALE


    Il faut, autant qu'on peut, obliger tout le monde :
    On a souvent besoin d'un plus petit que soi.
    De cette vérité deux Fables feront foi,
    Tant la chose en preuves abonde.
    Entre les pattes d'un Lion
    Un Rat sortit de terre assez à l'étourdie.
    Le Roi des animaux, en cette occasion,
    Montra ce qu'il était, et lui donna la vie.
    Ce bienfait ne fut pas perdu.
    Quelqu'un aurait-il jamais cru
    Qu'un Lion d'un Rat eût affaire ?
    Cependant il advint qu'au sortir des forêts
    Ce Lion fut pris dans des rets,
    Dont ses rugissements ne le purent défaire.
    Sire Rat accourut, et fit tant par ses dents
    Qu'une maille rongée emporta tout l'ouvrage.
    Patience et longueur de temps
    Font plus que force ni que rage.

    LA PATIENCE CONTRE LA FORCE

    rat gris

    Le rat possède un odorat très développé

    ©Adobe Stock - dutilleux

     

    « Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage. » Avec cette fable, vos enfants vont se rendre compte qu’il faut ne faut pas se fier aux apparences et comprendre que demander de l’aide et avoir besoin des autres n’est pas une faiblesse.

    La preuve, avec son physique imposant, le Lion est bien plus fort que le Rat, et pourtant il s’est retrouvé coincé dans des filets. Le rongeur a pu libérer le fauve en rognant les fils sans utiliser la force, seulement en faisant preuve de ruse et de patience. Le Lion aurait été incapable de se défaire seul de ce piège malgré sa force. Certes le Rat est bien plus petit que le Lion, mais il a su l’aider à sa façon, malgré sa taille.

    Rappelez à vos petits lecteurs que ceux qui les entourent peuvent avoir des qualités qu’eux-mêmes n’ont pas et qu’un jour leur aide pourrait s’avérer particulièrement précieuse.



    Vrai ou faux(ve) ?

    Lisez ces affirmations à vos enfants et demandez-leur si elles sont vraies ou fausses.

    • 1. Le lion rugit
    • 2. Le rat est très intelligent.
    • 3. Le petit du lion est le tigre.
    • 4. Le rat est sale.
    • 5. Le lion peut ronronner.

     

    Réponses : 1. Vrai, son cri est le rugissement. 2. Vrai, d’après les scientifiques le rat est extrêmement intelligent et son odorat est exceptionnel. 3. Faux, le petit du lion est le lionceau. 4. Faux, le rat souffre d’une réputation qui est due à son lieu de vie (égouts..) pourtant ils passent une grande partie de leurs temps à faire leur toilette. 5. Vrai, mais il ronronne seulement quand il est tout petit.

     

    UN COLORIAGE DE LION

     lion dessin coloriage

     

    Imprimez ce dessin et coloriez ensemble en famille

    ©Adobe Stock - kronalux

     

    Imprimez ce dessin et donnez-le à vos enfants pour qu’ils puissent colorier la tête du lion. Ensuite chacun prend un feutre pour remplir tous ensemble la fresque en arrière-plan. Vous pouvez faire un camaïeu d’orange pour la crinière par exemple afin de créer un rendu harmonieux et original.

    BON PLAN

    Racontez à tour de rôle la dernière fois où vous avez aidé quelqu’un dans le besoin ou avez reçu de l’aide. Par exemple, la fois où vos enfants ont aidé une personne âgée à traverser la rue ou encore quand ils ont aidé un copain pour les devoirs.

     

    Ecrit par

    MARVIN TACHON

     

    Divertissement 2:  Histoire à raconter : Le Lion et Le Rat

     

     

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    La bande dessinée

     

    Tout un art !

     

    du site herodote.net

     

    Mille millions de mille sabords ! Avouez-le : vous vous êtes empressé d'apprendre à lire pour enfin comprendre les jurons du capitaine Haddock ! Fidèle compagne de notre enfance, la bande dessinée a su elle aussi grandir et s'adapter, au point de jouir d'une popularité toujours grandissante.

    Feuilletez avec nous l'histoire de ces planches pleines de bulles : vous allez découvrir comment quelques dessins sans prétention ont donné naissance à un nouvel art. Et nous invitons les plus férus de BD à parfaire leur érudition en devinant à quels célèbres albums font référence les intertitres qui parsèment l'article !

    Isabelle Grégor
     

    Gaston Lagaffe

    Des ancêtres à gogo

    Pas la peine de se mettre en quête du premier auteur de bande dessinée, celui qui a eu l'idée de raconter une histoire par une succession de dessins : il est introuvable. Mais on peut avoir une pensée reconnaissante pour cet anonyme paléolithique qui, sur les parois de la grotte Chauvet (vers 30 000 av. J.-C.), est parvenu à créer le mouvement dans le Panneau des lions, comme pour nous relater une scène de chasse.

     

    Papyrus d'Hounefer, vers 1300 av. J.-C., Londres, British Museum.

    Certes, il est encore loin de Tintin mais ses descendants vont s'en rapprocher à grands pas, notamment les scribes égyptiens qui comprirent l'intérêt de représenter, sur un seul et même papyrus, les différentes étapes d'une même histoire. On peut ainsi suivre l'arrivée du mort dans l'autre monde avec l'accueil par Anubis, la pesée de l'âme, la présentation à Osiris... Il suffit d'observer la réapparition du personnage, de gauche à droite, déjà !

    On peut d'ailleurs remarquer que nos artistes ont eu la bonne idée d'ajouter quelques commentaires sous forme de hiéroglyphes à leurs images, pour plus de clarté.

     

    Colonne Trajane, 113 ap. J.-C., Rome.

    Ce n'est plus le cas sur la colonne Trajane (113 ap. J.-C.) qui adopte la forme d'un rouleau ou d'une bande s'enroulant autour du monument de pierre pour rendre compte, à travers plus de 150 scènes, des guerres victorieuses de l'empereur Trajan. L'ensemble apparaît un peu figé et les personnages manquent singulièrement de vie, ce que l'on ne peut reprocher à ceux qui ont fait la gloire de la célèbre tapisserie de Bayeux (XIe s.). 

    Waouh, ici, du mouvement, il y en a ! Sur 70 mètres, les scènes s'enchaînent pour nous faire revivre de façon parfois naïve mais toujours colorée l'épopée de Guillaume le Conquérant.

     

    Tapisserie de Bayeux, entre 1066 et 1082, Bayeux, Musée de la Tapisserie de Bayeux.

     

     

     

     

    Pour les plus ignorants, quelques repères en latin résument l'essentiel de l'histoire puisque cette œuvre était avant tout destinée à l'édification des foules. En cela elle est à classer à côté de nombre de créations religieuses qui reprennent le principe de la narration par étapes dans les triptyques ou sur les murs des églises. De là à voir dans Fra Angelico ou Michel-Ange les précurseurs d'Hergé...

     

    Le Chat botté, image d'Épinal, avant 1820, Épinal, musée de l'Image.

     

     

    On a crayonné sur des feuilles !

    Laissons Rome et les murs de la Chapelle Sixtine pour aller voir du côté de Mayence. C'est en effet grâce à l'imprimerie et à l'invention de la planche reproductible à grande échelle que la bande dessinée a vraiment pu voir le jour.

     

    John Bull faisant des observations sur la comète, Thomas Rowlandson, 1807, Londres, Victoria and Albert Museum.

    Dessinateurs et caricaturistes vont s'en donner à cœur joie et inonder les chaumières de représentations, parfois légendées. C'est un triomphe que vont ainsi connaître, dès la fin du XVIIIe siècle, les images d'Épinal grâce à leur naïveté, leur optimisme et leurs couleurs vives. 

    Mais c'est en Angleterre, sous l'influence de William Hogarth, père de la littérature d'estampes, que Thomas Rowlandson commence à croquer à partir de 1790 les aventures de John Bull, allégorie du Royaume-Uni qu'il fait parler en utilisant pour la première fois ce qui ressemble fort à des bulles.

    Il ne reste plus au Suisse Rodolphe Töpffer qu’à associer des images pour élaborer de véritables histoires, et voici la date officielle de naissance de la bande dessinée : 1827. Tout cela parce que notre maître de pensionnat avait peur que ses élèves s'ennuient...

     

    Les Amours de monsieur Vieux Bois, Rodolphe Töpffer, 1837.

     

     

    Tss, tss ! Avec l'aide de messieurs Jabot, Vieux Bois et autre Cryptogramme, aucun risque ! Enfin publiées en album, leurs histoires séduisent les foules et attirent l'attention des plus grands, comme le médecin genevois Frédéric Soret qui voit dans ces aventures loufoques et rythmées un bon moyen de sortir de la déprime son célèbre patient, Johann Goethe. Et cela marche !

     

    Le Peigne,  Benjamin Rabier, extrait du Journal amusant, 1904.

    Gags visuels, dessins utilisés comme écriture avec un texte secondaire... Tous les ingrédients de notre BD sont là. Voum ! Les directeurs de journaux illustrés, notamment pour enfants, se jettent sur ce nouveau mode de communication et Gustave Doré, Benjamin Rabier et même Nadar rivalisent à coups de crayon dans L'IllustrationLa Revue comique et Le Journal amusant.

    Très vite, les lecteurs se demandent comment ils ont bien pu vivre jusqu'ici en ignorant tout du sapeur Camembert (Christophe, 1890), du canard Gédéon (Benjamin Rabier, 1923) et de la maladroite Bécassine (Émile Pinchon, 1905), l’une des premières à avoir droit à un décor réaliste.

     

    Dans la famille des grands précurseurs, notons que Zig et Puce (Alain Saint-Ogan, 1925) ont ouvert la voie très lucrative des produits dérivés tandis que les affreux Pieds Nickelés (Louis Forton, 1908) sont désormais entourés de reproductions de bruits. Et paf ! Dans le pif de Croquignole !

    « De la littérature en estampes »

    Rodolphe Töpffer ne s'est pas contenté de s'amuser à griffonner les mésaventures de monsieur Jabot, il a aussi rédigé les premières analyses théoriques sur l'art qu'il venait d'inventer :
    « Faire de la littérature en estampes, ce n'est pas se constituer l'ouvrier d'une donnée pour en tirer, et jusqu'à la lie souvent, tout ce qu'elle comporte. Ce n'est pas mettre au service d'une fantaisie uniquement grotesque un crayon naturellement bouffon. Ce n'est pas non plus mettre en scène un proverbe ou en représentation un calembour ; c'est inventer réellement un drame quelconque, dont les parties coordonnées à un dessein aboutissent à faire un tout ; c'est, bon ou mauvais, grave ou léger, fou ou sérieux, avoir fait un livre, et non pas seulement tracé un bon mot ou mis un refrain en couplets. […]
    L'on peut écrire des histoires avec des chapitres, des lignes, des mots : c'est de la littérature proprement dite. L'on peut écrire des histoires avec des successions de scènes représentées graphiquement : c'est de la littérature en estampes. L'on peut aussi ne faire ni l'un ni l'autre, et c'est quelquefois le mieux. […] La littérature en estampes, dont la critique ne s'occupe pas et dont les doctes se doutent peu, est extrêmement agissante, à toutes les époques, et plus peut-être que l'autre car […] il y a bien plus de gens qui regardent que de gens qui lisent »
     (Rodolphe Töpffer, Essai de physiognomonie, 1845).

     

    Les Tuniques Bleues, Willy Lambil et Raoul Cauvin.

     

     

    Les Tuniques Bleues passent à l'attaque

    La France n'est pas le seul pays touché par la fièvre des cases dessinées. Toute l'Europe cède à l'appel des bulles et Italie (Corriere dei Piccoli), Espagne (Charlot) et même Finlande (Pekka puupaa) se lancent rapidement dans la production de fumettitebeos et sarjakuva.

     

    R. F. Outcault, The Yellow Kid, extrait de The New York Journal, 1897 : - Je suis heureux, elle (la plante) n'a pas besoin de bière.

    Mais c'est de l'autre côté de l'Atlantique qu'une révolution est en train de naître sous la houlette des magnats de la presse, William Hearst et Joseph Pulitzer, qui entrent en compétition à la fin du XIXe siècle et se déchirent à coups de vignettes colorées dans leurs éditions du dimanche.

    Hearst tire le premier avec The Yellow Kid, un « gamin jaune » créé par R. F. Outcault (1896), et poursuit sur sa lancée victorieuse en publiant les premiers comics supplements dédiés la bande dessinée.

    Grrr… Pulitzer riposte en prenant à son adversaire Rudolph Dirks et ses Katzenjammer Kids (1897 - rebaptisés Pim Pam Poumen France) qui généralisent l'usage des phylactères ou bulles.

     

    Little Nemo in Slumberland, Windsor Mc Cay, 1905.

    En 1904, Winsor Mc Cay commence à faire parler de lui et de son univers si riche en détails et en imagination que son Little Nemo est considéré comme le premier chef-d’œuvre du genre. On n'est plus là pour seulement s'amuser mais aussi admirer et rêver !

    Mais gardons les pieds sur terre : c'est aussi à cette époque que le nouvel art devient une industrie à part entière qui cherche à séduire le plus large public pour rentabiliser les journaux. On y diffuse donc à qui mieux mieux des family strips mettant en scène les chamailleries conjugales de la classe moyenne.

    Pour relever le niveau, Hearst fait appel en 1910 à une chatte zozoteuse, Krazy Kat(George Herriman, 1910) qui deviendra Félix le Chat sur les écrans, tandis qu'apparaît une petite souris adepte des shorts rouges (Mickey, d'après le dessin animé de Walt Disney, 1928), appelée à une grande destinée !

     

    Batman, Bob Kane, Urban Comics, 1939.

    Les 7 vies des super-héros

    Tout cela est bien mignon, mais le goût de l'aventure commence à prendre le pas sur la pratique des zygomatiques. Boum, crac, bang ! On veut du suspense, du danger, et pourquoi pas de la violence !

     

    Mandrake, Phil Davis, volume 3, 1934.

    Le marin borgne élevé aux épinards (Popeye d'E. C. Segar, 1919) est certes costaud mais il ne permet pas aux lecteurs de s'identifier et de se rêver en héros. Place à l'homme-singe courageux (Tarzan, mis en dessin par Harold Foster à partir de 1929), à l'apprenti cow-boy(Broncho Bill de Harry O'Neill, 1928), au détective privé bagarreur (Dick Tracy de Chester Gould, 1931) et même au magicien hypnotiseur (Mandrake de Phil Davis, 1934)...

    En 1929, le voyageur interstellaire Buck Rogers de Dick Calkins entraîne à sa suite Flash Gordon (Alex Raymond, 1934) avant que tous deux soient écartés par un personnage venu tout droit de la planète Krypton, Superman. Il faut dire qu'il a tout pour séduire : une double identité, des super pouvoirs, un costume seyant et la mission de sauver le monde entier à lui seul.

     

    Superman, couverture d'Action Comics, 1938.

    Sorti tout habillé en 1934 de l'imagination de Jerry Siegel, il se fait vite une place de roi dans le nouveau format utilisé pour diffuser de la bande dessinée, et uniquement de la bande dessinée : le comic book. Mais la vie n'est pas facile pour Superman qui doit vite se battre contre la concurrence d'une chauve-souris nommée Batman (Bob Kane, 1939). Arg !

    Avec le début de la Seconde Guerre mondiale en Europe, les héros commencent à proliférer pour mieux appeler au patriotisme et à la victoire du bien contre le mal : Captain America (Jack Kirby, 1940) et Wonder Woman (William Moulton, 1941) portent ainsi fièrement les couleurs de leur pays.

     

    Frank Miller, dessin pour Batman : Dark Knight, 1986.

    Pour ces outils de propagande, la victoire est synonyme de relégation au placard jusqu'à ce que les années 60 et sa guerre froide ne leur permettent de revenir en force. Grâce à l'éditeur Marvel et au scénariste Stan « the Man » Lee, Spider-man, Hulk, Iron Man et la joyeuse bande des X-Men déferlent dans les chambres des adolescents.

    Mais sous leur masque ou leurs cicatrices se cachent des visages plus humains et nos héros doivent désormais se battre également contre leur entourage et eux-mêmes.

    Ce sont donc des êtres particulièrement tourmentés que propose, dans les années 80, le dessinateur Frank Miller qui renouvelle, dans des albums à la tonalité très sombre, l'art du cadrage, influencé par le cinéma. Son Batman : Dark Knight (1986) contribua d'ailleurs à remettre à la mode, sur grand écran, l'immense famille des super-héros qui continuent toujours de coloniser nos salles obscures.

     

    Hergé, couverture du Petit vingtième, 1934.

     

     

    Sur la piste des Belges

    À Bruxelles, ce 10 janvier 1929, un petit reporter est pour la première fois envoyé enquêter à l'autre bout du monde, chez les Soviets. En fait, il se contente de parcourir les planches du Petit Vingtième sous la plume de son créateur Georges Rémi, alias Hergé (d'après ses initiales inversées).

     

    Hergé dessine Tintin. Photo : Elisabeth Bouvet/ RFI, DR.

    Le garçon à la houppette et son fox-terrier bavard deviennent vite des stars de la bande dessinée grâce à la précision du dessin, le réalisme simple des décors et le soin apporté aux scénarios construits à partir d'une rigoureuse documentation géographique, ethnologique et historique.

    Inventeur du style de « la ligne claire »qui consiste à souligner le contour de chaque élément représenté par un trait à l'encre, Hergé rassemble autour de lui tout un groupe d'artistes belges qui vont faire de ce petit pays un des maîtres en la matière. Le Journal de Tintin (à partir de 1946) va servir de support pour faire connaître les personnages de Blake et Mortimer (Edgar P. Jacobs), Michel Vaillant (Jean Graton) ou encore Alix (Jacques Martin).

    Babar (Jean de Brunhoff), le gentil éléphant qui faisait la joie des enfants depuis 1931, prend tout à coup un coup de vieux. Sniff… Il semble même totalement démodé face à la nouvelle génération d'auteurs qui arrive en 1938 pour mettre un peu plus de légèreté dans le monde bien sérieux de Tintin.

     

    Arizona, couverture Lucky Luke, volume 3, Morris, 1950.

     

    La fantaisie avant tout ! Tel est le mot d'ordre de l'École de Marcinelle (ou dite de Charleroi) et, autour de Jijé (Joseph Gillain), les idées fusent : Franquin, Morris ou encore Will se font un plaisir de faire subir des aventures loufoques à Spirou, Lucky Luke et Tif et Tondu.

    M'enfin ! Ces personnages sympathiques, qui seront rejoints après 1950 par les Schtroumpfs (Peyo), Boule et Bill (Roba) et Astérix (Goscinny et Uderzo), ont une particularité qui les distingue de leurs aînés bruxellois : ils parlent dans des bulles rondes et non plus rectangulaires !

    Ce coquin de reporter...

    En janvier 1979, dans Apostrophes, Hergé raconte à Bernard Pivot la naissance de Tintin...

     

     

    Manga, Katsushikai Hokusai, entre 1814 et 1878.

    La ballade des mangas japonais

    Connaissez-vous l'emakimono ? Il ne s'agit pas d'une nouvelle mode vestimentaire mais de bandes racontant une histoire à l'aide de dessins et de sous-titres. Cette définition vous rappelle quelque chose ? Il s'agit bien sûr de celle de la bande dessinée qui trouve du côté du Japon un nouvel ancêtre daté du VIIIe siècle.

     

    Tagosaku et Mokube visitent Tokyo, Kitazawa Rakuten, à partir de 1902.

    On en discerne l'influence dans l’œuvre du génial Hokusai qui griffonna des cahiers entiers de caricatures, donnant ainsi naissance aux mangas (« images dérisoires »), terme repris en 1902 par Rakuten Kitazawa pour désigner ses propres créations originales.

    Inspiré par les modèles venus de l'occident avec l'ouverture du pays, il est à l'origine de nombreux magazines et de tout autant de vocations qui permettent à la bande dessinée japonaise d'exploser.

    La guerre et l'occupation américaine vont bien sûr influencer ces artistes à l'exemple du plus célèbre d'entre eux, l’infatigable Osamu Tezuka, père du petit robot Tetsuwan Atom connu chez nous sous le nom d'Astro Boy. 3 000 dessinateurs, des tirages mensuels de 10 millions d'exemplaires... Waouh !

     

    Cat's eye, Tsukasa Hojo, couverture du volume 1, 1981.

     

     

    Dans les années 60, le Japon peut revendiquer sa place parmi les plus grandes nations créatrices de bandes dessinées ! Et ce n'est pas fini : grâce au succès des dessins animés type Goldorak et Albator, les éditeurs français se lancent dans l'aventure et les mangas envahissent les rayons des librairies.

    Akira (Katsuhiro Ottomo, 1982), Dragon Ball (Akira Toriyama, 1984), Cat's eye(Tsukasa Hojo, 1981) entrent bruyamment dans la culture de nos adolescents qui apprécient ces intrigues au rythme effréné où le personnage est placé au centre de l'histoire.

    Dans des cases influencées par le cinéma, le décor est en effet réduit pour faire la part belle à la psychologie de héros à l'apparence caractéristique puisque leurs yeux sont dessinés tout ronds pour en renforcer l'expressivité.

    Petit format, absence de couleurs, papier souvent recyclé... le manga au Japon est un outil de consommation courante qu'on n'hésite pas à jeter après lecture tandis que les Européens, qui le payent plus cher, aiment à en collectionner les titres.

    Mais malgré la variété infinie des personnages et le renouvellement rapide des collections, le genre connaît actuellement un certain essoufflement expliqué par la concurrence des autres loisirs, internet et jeux vidéos, qui en offrent des versions animées et fragilisent le traditionnel manga de papier.

     

    Wolinski, couverture de Charlie Hebdo, 1979.

    Z comme Zadulte

    « Ça, c'est un journal ! » Le premier numéro de Pilote, en octobre 1959, donne le ton. À sa tête, un trio de choc : Goscinny, Uderzo et Charlier. Les deux premiers y font connaître un petit moustachu gaulois, un grand vizir colérique et un cow-boy solitaire, et le troisième y imagine les aventures des pilotes Tanguy et Laverdure et du pirate Barbe-Rouge.

     

    Le Grand Duduche, (« Passe ton bac d'abord ! »), Cabu, 1980.

     

    La ligne éditoriale fait clairement des appels du pied du côté du public adulte avec des univers plus fouillés comme ceux de Blueberry (Charlier et Giraud, 1963) et Valérian (Jean-Claude Mézières, 1967). L'humour se fait potache dans la Rubrique-à-brac de Gotlib et le Grand Duduche, cousin myope de Gaston, permet à Cabu de se moquer de l'atmosphère pré-soixante-huitarde des lycées et de la société bien-pensante de son époque.

    D'autres préfèrent s'appuyer davantage sur les dialogues et créent des personnages de Français moyens aussi bavards qu'un Achille Talon (Greg, 1963) ou que les Frustrés (Claire Bretécher, 1973), reflet habile de l’époque.

    Oups ! Avec Barbarella (Jean-Claude Forest, 1962), la bande dessinée se lance dans les évocations sensuelles et les scènes se font de plus en plus sexy jusqu'à donner naissance au sous-genre de la BD érotique.

     

    Fluide Glacial, couverture du numéro 1, 1975. Gotlib est l'auteur de la majorité des pages de ce numéro.

    Dans la droite ligne de mai 68 et du mouvement Underground américain, on n'hésite plus en effet à choquer la morale en allant toujours plus loin dans la provocation. « Bête et méchant », le sous-titre du journal Hara-Kiri (1960), reflète bien cet esprit subversif qui s'en donne à cœur joie dans les pages de L'Écho des savanes (1972), Métal hurlant (1975) et Fluide glacial (1975).

    Reiser et son Gros Dégueulasse (1977), Wolinski et son […] Sale phallocrate (1982) repoussent encore les limites en mettant en scène des personnages détestables, bien loin des héros traditionnels ! Certains de ces auteurs choisissent alors de mettre leur talent au service du dessin de presse en limitant en général leur création à une seule vignette.

    Le Canard enchaîné mais aussi Charlie Hebdo s'appuient sur ce type de dessin indépendant qui fait aussi le succès de publications plus familiales, comme les albums de Serre, Voutch et Sempé.

     

    Chroniques de Jérusalem, Guy Delisle, 2011.

    Les aventures extraordinaires de petits héros de papier

    En 1974, hourra ! C'est la consécration ! À Angoulême, le premier festival de la bande dessinée ouvre ses portes et récompense une œuvre ambitieuse, Les Passagers du vent de François Bourgeon. Désormais, plus personne ne remet en cause le qualificatif de 9e art que l'on associe à la BD, accueillie pour une grande exposition au musée des Arts décoratifs de Paris dès 1967 avant la création de son propre musée à Angoulême, en 2009.

     

    Corto Maltese (« Fable de Venise »), Hugo Pratt, 1981.

     

    Des auteurs comme Enki Bilal voient même leurs planches exposées dans des galeries tandis que les dessins de Tardi (Adèle Blanc-Sec, 1976) ou les scénarios de Van Hamme (XIII, 1984) passent désormais pour des classiques, tout comme les œuvres du « maître »Hugo Pratt. Son romantique Corto Maltese, publié d'abord dans Pif Gadget, n'a-t-il pas donné une nouvelle dimension au genre en associant habilité narrative et esthétique poétique ?

    Ce qu'on a baptisé de « roman-BD » devient peu à peu « roman graphique » (de l'anglais américain graphic novel), souvent publié par de petites maisons d'édition. Nombre de pages dépassant les 48 traditionnelles, histoire longue et autonome, noir et blanc privilégié... Ces critères révèlent de nouvelles envies de la part des lecteurs qui aiment se lancer dans des narrations plus longues et sombres.

     

    Maus, Art Spiegelman, volume 1, 1986.

     

    L'exemple le plus frappant est le phénomène Maus (1986) d'Art Spiegelman, seule bande-dessinée à avoir reçu le prix Pulitzer. Dans cet ouvrage de près de 300 pages, l'auteur utilise le vieux procédé consistant à transformer les personnages en animaux pour mieux rendre compte du cauchemar de l'Holocauste vécu par son père.

    Ce travail sur l'expérience personnelle et la mémoire a influencé durablement les auteurs suivants, à l'image de Marjane Satrapi qui, dans Persépolis (2000), raconte son adolescence iranienne, ou encore de Guy Delisle qui nous fait vivre ses expériences d'expatrié (Chroniques de Jérusalem, 2011).

    La couleur est de retour mais l'audace est toujours à l'honneur dans les pages de Joann Sfar qui est capable de passer du Chat du rabbin (2002) à une adaptation du Petit Prince (2008). Les plus jeunes ont aussi droit à des albums plus audacieux et peuvent suivre les facéties d'un Petit Spirou (Tome et Janry, 1990) et d'un Titeuf (Zep, 1992).

    Pô ! Entre innovation et tradition, la bande dessinée a plus d'une flèche à son arc et n'est certainement pas près de lasser son public. Quand on pense que les chamailleries des Tuniques bleues (Cauvin et Lambil) le tiennent en haleine depuis près d'un demi-siècle ! Sans aucun doute, le bédéphile est le lecteur idéal, à la fois fidèle et assoiffé de nouveauté !

     

    Les Pieds Nickelés s'en vont en guerre, Louis Forton, 1917.

     

     

    La bande dessinée, ou comment schtroumpfer l'Histoire...

     

    La BD raconte des histoires... et pourquoi ne servirait-elle pas à raconter la grande Histoire ? L'aspect pédagogique du genre a vite été perçu par les éditeurs et il n'est pas une période qui n'ait trouvé son héros : de la préhistoire (Rahan, Lécureux et Chéret, 1969) à la guerre d'Afghanistan (Le Photographe, Lefèvre et Guibert, 2003), on peut se plonger dans la vie quotidienne de nos ancêtres, minutieusement reconstituée.

     

    Bécassine pendant la Grande Guerre, Caumery et J.P. Pinchon, 1916.

    La fidélité historique est en effet au cœur de ces ouvrages qui s'emploient à utiliser une documentation soignée. C'est le cas des albums que Tardi consacre à la Première Guerre mondiale et pour lesquels le dessinateur s'est adjoint la collaboration d'un spécialiste, l'historien Jean-Pierre Verney. Pas question qu'un bouton d'uniforme soit anachronique !

    On est loin des Belles histoires de l'oncle Paul publiées dans Spirou (Charlier, 1951), voire même du petit « village peuplé d'irréductibles gaulois qui résiste encore et toujours à l'envahisseur »... Si l'on accepte qu'Astérix fasse preuve de quelque fantaisie dans sa description de l'empire romain, on aime aussi aujourd'hui pouvoir faire confiance aux auteurs comme ceux de Murena (Dufaux et Delaby, 1997) qui n'hésitent pas à ajouter des glossaires à leurs albums.

    Le goût des lecteurs pour l'Histoire en vignettes pousse également les éditeurs à multiplier les œuvres retraçant la vie des grands hommes, mettant les biographies à portée du plus grand nombre. Support pédagogique efficace, la BD peut parfois aussi se transformer en outil de propagande pour diffuser une version officielle de l'Histoire. Ce fut le cas par exemple pendant la Première Guerre qui vit les Pieds Nickelés ou Bécassine partir sur le front !

     

    Putain de guerre, Tardi, 2008.

     
    Bande dessinée et vérité historique, une alliance possible ?

    Devenu incontournable dans les manuels scolaires évoquant la Première Guerre mondiale, Tardi s’interroge sur son rôle…
    « La place de l'artiste, c'est probablement de combler les vides laissés par les institutions et les témoignages. Pour Moi, René Tardi, prisonnier au Stalag II B, récit que j'ai publié sur la Seconde Guerre mondiale, j'ai reçu énormément de lettres pour me remercier d'avoir posé des images, un cadre, une atmosphère, sur ces événements que les parents racontaient. La vérité, il ne faut pas la mépriser, mais elle n'a pas la finalité de ces livres. Car de toute manière, les reconstitutions sont par essence inexactes. Donc l'expérience personnelle, la souffrance, importe plus. […] C'est ça, je crois, la place de l'artiste. Retranscrire cette réalité, au plus près, pour la ramener à un niveau humain. Trouver les mots et les images, se confronter à leurs limites, pour mettre en scène nos images mentales. Le dessin, et c'est sa beauté pour l'artiste de bande dessinée, permet de montrer des événements au plus près de leur réalité pour permettre à des gens qui n'ont pas vécu ces expériences de les vivre par procuration, de leur permettre de s'interroger sur la valeur de ces situations, de mesurer ce qui présidait à telle ou telle prise de décision, hier encore incompréhensible. » (Tardi, interview pour Beaux-Arts : La Grande Guerre en bande dessinée, 2014).

     

    Lucky Luke, « Le Hors-la-loi », Morris, 1951. Vignettes censurées.

    Non, je ne m'énerve pas !

    Dangereuse, la bande dessinée ? Ouh là, terriblement, si l'on en croit la suspicion dont elle a été longtemps l'objet. Art mineur, réalisée dans l'urgence pour répondre à la demande des journaux, elle était regardée d'un œil méchant par les instances dirigeantes qui s'inquiétaient du contenu de ces dessins destinés à nos petites têtes blondes.

    Il faut dire qu'en 1945, la criminalité des enfants aux USA explose, jetant le discrédit sur les histoires qu'ils adorent. Si l'URSS a censuré très vite, jugeant le genre anti-soviétique, les Américains attendent 1954 pour refuser à leur tour sang, créatures peu vêtues et obscénités en tous genres.

    En 1949, la France passe à l'attaque : inquiète de voir l'arrivée des comics américains soupçonnés de violence et d'immoralité, elle fait passer une loi pour soumettre les publications destinées à la jeunesse au contrôle d'une commission. Les ciseaux entrent en action, et les éditeurs inquiets n'hésitent pas à renvoyer à leurs dessinateurs les œuvres jugées subversives.

     

    Lucky Luke, Spirou n°641, Morris, 1950. L'agrandissement montre Lucky Luke dans Spirou n°2424 en 1983.

     

    En 1964, Morris a la drôle d'idée de faire mourir de façon sanglante un des Dalton : interdit ! Et voilà comment le pauvre malfaiteur finit simplement au fond d'un tonneau. Si la censure permet discrètement de protéger la production nationale, elle est aussi un reflet de l'évolution de la société : dans les années 50, personne ne s'est offusqué de la cigarette fumée en permanence par Lucky Luke, cigarette qui dut être définitivement remplacée dès 1983 par un brin de paille, plus inoffensif. En 1963, c'est au nom de la protection des animaux que la censure refuse un gag où Boule entortille les oreilles de son cher Bill.

    Quant à l'album de Tintin au Congo, il fait régulièrement la « une » des médias lors de procès qui demandent l'interdiction de l’œuvre pour cause de racisme, racisme dont s'était défendu Hergé : « J’étais nourri des préjugés du milieu dans lequel je vivais… C’était en 1930. Je ne connaissais de ce pays que ce que les gens en racontaient à l’époque : 'Les nègres sont de grands enfants, heureusement que nous sommes là !', etc. Et je les ai dessinés, ces Africains, d’après ces critères-là, dans le pur esprit paternaliste qui était celui de l’époque en Belgique. » (Entretien avec Sadoul Numa, 1975).

    Si aujourd'hui les avis de la Commission s'assimilent davantage à des avertissements qu'à des interdictions, il ne fait guère de doute qu'elle incite toujours les éditeurs à s’imposer une forme d'autocensure.

     

    La Grande traversée, Goscinny et Uderzo, 1975.

    Rubrique à chiffres

    C'est une marée montante depuis des décennies : rien ne semble devoir arrêter la hausse des ventes de bandes dessinées ! En 2017, elles représentaient près de 7 % de la production de livres en zone francophone, et on n'a compté pas moins de 5300 titres disponibles sur les étagères des magasins. Youpi !

    Sans surprise, c'est le rayon jeunesse qui profite de cette passion avec le succès des incontournables Astérix et Titeuf mais aussi, pour les plus grands, des mangas qui caracolent en tête. La situation reste cependant fragile pour la majorité des dessinateurs et des petites maisons d'édition, malgré le succès surprise de titres comme L'Arabe du futur de Riad Attouf l'an dernier (2016).

     

    L'Arabe du futur 2, Riad Attouf, 2015.

     

    De plus en plus le secteur devient dépendant du cinéma qui sert de tremplin publicitaire aux œuvres, et d'internet qui aide les nouveaux créateurs à se faire connaître. Cela permettra peut-être aux femmes de se faire une place dans ce milieu très masculin !

    Autre secteur important qui vit de la bande dessinée, les produits dérivés sous forme de jouets, vêtements, papeterie et jeux vidéos génèrent des revenus toujours plus impressionnants, tout comme les parcs à thèmes (Astérix), mais c'est surtout du côté des vieilles planches que le phénomène BD est le plus visible : 1,55 million d'euros pour une page originale de Tintin !

    Les collectionneurs, nourris à la bande dessinée, sont en effet de plus en plus nombreux à se faire plaisir en investissant dans les affiches d'Art et les ventes aux enchères. Les musées et murs peints d'Angoulême et Bruxelles ont certainement encore de beaux jours devant eux !

    Le sémiologue et la BD

    Sémiologue de formation, et donc spécialiste des signes linguistiques, qu'ils soient verbaux ou non, Umberto Eco ne pouvait que se pencher sur le cas de la bande dessinée...
    « Une étude statistique plus précise révélerait six catégories de lecteurs de BD :
    a) les enfants âgés de moins de 9 ans, qui lisent les BD pour enfants ;
    b) les enfants de plus de 9 ans, qui lisent les BD pour adultes ;
    c) les adultes au faible QI, qui lisent les BD pour enfants ;
    d) les intellectuels amateurs de kitsch et les fans, qui ne se contentent pas de lire les BD, mais en discutent et les collectionnent ;
    e) Marshall McLuhan (qui forme une catégorie à part) [Marshall McLuhan a été un des premiers à étudier l'influence des médias]
    f) les spécialistes en sciences des communications, sémiologie, linguistique et histoire de l'art […].
    S'il est vrai que la BD se sert à la fois de l'image (et relève par-là de la critique et de l'histoire de l'art) et du texte (qui relève entre autres de la linguistique), il serait faux d'y voir une simple addition de ces deux formes de communication. [...]
    Le problème consiste plutôt à comprendre comment la fusion de deux modes d'expression distincts produit un langage sui generis aux règles bien distinctes, langage qui a influencé le cinéma, la peinture et jusqu'à la littérature. L'examen de ces questions n'est qu'à ses débuts. »
     (Umberto Eco, L'Art de la BD, 1972).

     

    Avez-vous, à présent, découvert tous les titres des albums ?

    Franquin, série Gaston Lagaffe : Gaffes à gogo,
    Hergé, série Tintin : On a marché sur la lune,
    Willy Lambil et Raoul Cauvin, série Les Tuniques bleues,
    Patrick Cothias et André Julliard, série Les 7 Vies de l'Épervier,
    Morris, série Lucky Luke : Sur la piste des Dalton,
    Roba, série Boule et Bill : Ce coquin de cocker,
    Hugo Pratt, série Corto Maltese : La Ballade de la mer salée,
    Franquin et Greg, Z comme Zorglub,
    Tardi, Les Aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec,
    Peyo, Les Schtroumpfs,
    Franquin, série Modeste et Pompon : Non, je ne m'énerve pas ! ,
    Gotlib, Rubrique à brac.

     

    Bibliographie

    BDGuide. Encyclopédie de la bande dessinée internationale, 2003, éd. Omnibus,
    Claude Moliterni, Philippe Mellot et Michel Denni, Les Aventures de la BD, 1996, éd. Gallimard (« Découvertes »),
    Claude Moliterni, Philippe Mellot et Laurent Turpin, L'ABCdaire de la bande dessinée, 2002, éd. Flammarion.

     

    Divertissement 2:  La bande dessinée - Tout un art !

     

     

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    Jeux de société amusants pour

    l’halloween

     

    du site Kraft Canada

     

    Cliquez pour la musique - Merci

     

    Divertissement 2:  Jeux de société amusants pour l’halloween

     

    Mettez de l'ambiance en proposant ces jeux et bricolages d'Halloween amusants et créatifs, pour les enfants de tous âges et même les adultes !

     

     

    Anatomie du monstre

     

    Devine quelle est la partie de l'anatomie du monstre !

     

    1. Réunissez 5 boîtes de formats assortis, avec couvercle (assez profondes pour pouvoir y placer un bol de petite ou moyenne dimension). Découpez dans le couvercle de chaque boîte une ouverture suffisamment grande pour laisser passer une main d'enfant. Demandez aux enfants de décorer les boîtes d'images de fantômes, de chauves-souris, de chapeaux de sorcière ou de maisons hantées.
    2. Réunissez les « parties de l'anatomie du monstre » !
      Intestins = Spaghettis cuits refroidis
      Globes oculaires = Gros raisins pelés
      Dents = Bonbons
      Coeurs = Donnez une forme de coeur à votre Jell-O grâce à un moule Rigolo ou un emporte-pièce.
      Oreilles = Abricots, pruneaux, ou demi-poivrons séchés
    3. Déposez les parties du monstre dans chacun des bols, et chaque bol au fond d'une boîte; mettez les couvercles.
    4. Alignez les boîtes sur la table, réduisez l'intensité de la lumière et demandez aux enfants de mettre la main à l'intérieur de la boîte et de deviner quelle partie de l'anatomie du monstre ils touchent.

    Préparez des serviettes de papier ou des débarbouillettes mouillées pour le nettoyage des petites mains collantes.

     


     

    Combien y a-t-il de graines de citrouille dans le pot?

     

    Versez dans un grand pot autant de graines de citrouille séchées que possible. Puis, prélevez une tasse à mesurer de graines de citrouille, comptez-les et versez-les dans un autre pot. Utilisez la tasse à mesurer pour remplir le pot, en comptant la mesure chaque fois. Une fois le pot plein, il vous reste à multiplier le nombre de tasses par le nombre de graines de la première tasse pour connaître le nombre total de graines dans le pot. Pour commencer le jeu, déposez une feuille de papier à côté du pot et demandez aux enfants d'écrire combien d'après eux il y a de graines de citrouille dans le pot. Le chiffre le plus proche gagne ! Demandez aux enfants de décorer le pot avec du papier de couleur ou du ruban. Pour un effet visuel plus frappant, remplacez les graines de citrouille par des bonbons.


     

    La momie

     

    Formez des équipes de 3 enfants (1 momie, 1 enveloppeur, 1 développeur). Chaque équipe reçoit 1 rouleau de papier hygiénique extra-gros. Le jeu est minuté, alors prévenez les enfants qu'à votre signal, un membre de l'équipe commencera à enrouler la « momie » de papier hygiénique. Lorsque le rouleau est épuisé (et que la momie est presque entièrement recouverte) le 2e joueur développe la momie (pas question de déchirer le papier). L'équipe qui finit la première gagne ! C'est un jeu « emballant », surtout si vous faites jouer de la musique d'Halloween à rythme effréné.


     

    Gentil fantôme

     

    Les bricolages simples, comme notre petit fantôme si facile à créer, sont agréables à confectionner.

     

    Ce qu’il vous faut
    Pochoir du fantôme
    Papier cartonné 8½ po × 11 po 
    Stylos feutres

     

    Ce qu’il faut faire
    1. Découper le pochoir du fantôme et tracer son motif sur du papier cartonné.
    2. Découper le motif et noircir les yeux. À l’aide d’un stylo feutre, inscrire le mot « Bouh ! » ou personnaliser le fantôme à votre goût.

     

    Les jeunes enfants qui manipulent des ciseaux ou de petites pièces de bricolage doivent toujours être aidés et bien surveillés

     

     


     

    Chauve qui peut

     

    Les idées de décorations d’Halloween n’ont pas à être compliquées. Créez par exemple une série de chauves-souris à l’aide du pochoir... et faites-les voler !

     

    Ce qu’il vous faut
    Pochoirs de chauves-souris
    Papier noir, cartonné ou non 
    Ruban adhésif
    Fil de nylon

     

    Ce qu’il faut faire 1. Découper les pochoirs de chauves-souris.
    2. Tracer et découper le nombre de chauves-souris désiré.
    3. Coller un fil de nylon sur les chauves-souris et les suspendre partout dans la maison pour donner l’impression qu’elles volent.

     

    Les jeunes enfants qui manipulent des ciseaux ou de petites pièces de bricolage doivent toujours être aidés et bien surveillés

     

     


     

    Momie miam-miam

     

    Saviez-vous que les momies aiment offrir des gâteries aux enfants ? Bricolez le bol d’Halloween idéal pour les présenter.

     

    Ce qu’il vous faut
    Une boîte ou un bol noir 
    2 petits capuchons blancs de récipients à vitamines, ou deux rondelles de papier
    2 rondelles de papier bleu 
    2 boutons noirs 
    Colle
    1 rouleau de gaze

     

    Ce qu’il faut faire
    1. Coller les yeux ensemble, tel qu’illustré.
    2. Coller les yeux sur la boîte ou le bol.
    3. Emballer le « visage » avec de la gaze pour créer l’effet d’une momie. 
    4. Remplir le bol de gâteries.

     

    Les jeunes enfants qui manipulent des ciseaux ou de petites pièces de bricolage doivent toujours être aidés et bien surveillés

     

     


     

    Lueurs de peur

     

    Éclairez le chemin avec des lanternes d’Halloween effrayantes faites de cruchons de lait en plastique.

     

    Ce qu’il vous faut
    Cruchons de lait en plastique d’un gallon, lavés et séchés 
    Petit pinceau 
    Colle
    Papier de soie
    Papier de bricolage
    Stylos feutres
    Sable
    Bougies chauffe-plat ou petites lampes de poche

     

    Ce qu’il faut faire
    1. Couper la partie supérieure des récipients de lait.
    2. Couvrir les récipients de colle.
    3. Recouvrir les récipients de papier de soie et les laisser sécher jusqu’au lendemain.
    4. À l’aide des images illustrées ici, décorer les récipients avec des stylos feutres, du papier plié en forme d’oreilles, etc. 
    5. Remplir de sable le fond des récipients, les illuminer à l’aide de bougies chauffe-plat ou de lampes de poche.

     

    Les jeunes enfants qui manipulent des ciseaux ou de petites pièces de bricolage doivent toujours être aidés et bien surveillés

     

     


     

    L’assiette-monstre

     

    Les enfants adoreront créer leur propre assiette-monstre. Il n’y a pas mieux pour cacher ses gâteries emballées jusqu’au moment de les manger.

     

    Ce qu’il vous faut
    Assiettes de papier colorées
    Papier de bricolage ou cartonné 
    Ruban adhésif double-face ou colle 
    Yeux exorbités

     

    Ce qu’il faut faire
    1. Découper l’assiette en deux en créant une courbe, tel qu’illustré.
    2. Coller une moitié d’assiette sur une assiette entière pour créer la tête du monstre.
    3. Découper quatre bandes de papier et les plier en accordéon pour former les jambes et les bras.
    4. Ajouter les mains et les pieds créés dans du papier de couleur différente.
    5. Découper d’autres traits de visage dans d’autres papiers et les coller sur le visage.
    6. Fixer les yeux avec de la colle ou du ruban adhésif.

     

    Les jeunes enfants qui manipulent des ciseaux ou de petites pièces de bricolage doivent toujours être aidés et bien surveillés

     

     

    Divertissement 2:  Jeux de société amusants pour l’halloween

     

     

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