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Par Frawsy le 10 Mai 2015 à 00:40
Zombies : la véritable histoire des morts-vivants (et les preuves qu’ils existent vraiment)
Une malédiction vaudou
Zombies : une malédiction vaudou © daoart - FotoliaDes cas réels étudiés ?
En Haïti, la présence de zombies dans la société est considérée comme réelle © abf - FotoliaL'étrange cas de Clairvius Narcisse
Zombie : l’étrange cas de Clairvius Narcisse © sumnersgraphicsinc - FotoliaDes morts-vivants empoisonnés ?
Zombie : des morts-vivants empoisonnés ? © daoart - FotoliaUn trouble mental ?
Zombie : un trouble mental ? © Anton Gvozdikov - FotoliaUne industrie qui marche
C'est le cinéma qui a favorisé l'émergence de la figure du zombie tel qu'on le connaît aujourd'hui © julymi - FotoliaIls existaient déjà chez nous
Déjà chez nous © laszlolorik - FotoliaDes techniques pour survivre
Zombies : des techniques pour survivre © fotogestoeber - FotoliaUne propagation mathématique
Zombies : une propagation mathématique © Andrey Kiselev - Fotolia
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Par Frawsy le 6 Mai 2015 à 22:02
Hiroshima
En ce mois d’août 1945, malgré la progression des américains dans le Pacifique, le Japon refuse la capitulation.
La guerre du Pacifique a déjà causé de nombreux morts du côté des alliés. La seule prise d’Okinawa a fait 7 613 morts dans les rangs américains.
Une offensive décisive sur les îles principales du Japon se heurterait à 2 millions de soldats japonais.
Pour hâter la fin du conflit, Truman ordonne au général Carl Spaatz de lancer aussi vite que possible une bombe atomique sur une ville très peuplée du Japon.
Cet été de 1945 a vu l’horreur s’abattre sur Hiroshima et sur Nagasaki.Le feu nucléaire sur Hiroshima
Le 6 août 1945, P.Tibbets embarque à bord de l’avion Enola Gay la bombe à uranium baptisée Little Boy.
Une partie de l'équipage du B-29 Enola Gay pose devant l'appareil. © U.S Air Force. American Heritage Library of Congress
A 8h13, il reçoit l’ordre de la larguer sur Hiroshima. Le B-29 a déjà parcouru 25 Km quand son équipage voit un immense éclair blanc. Puis, tandis que la ville disparaît sous un amas de poussière grise parcourue de flammes, un champignon nuageux monte jusqu’à la stratosphère.
Ce champignon a été vu par des témoins à plus de 500 Km.
Bombe d'Hiroshima . © Library of Congress
La bombe explose à 530 m au-dessus du sol, créant une boule de feu dévastatrice. En une fraction de seconde, la température au sol atteint 6 000°C.
A 600 m de distance, la température est encore de 1 300°C.
Toutes les personnes présentent dans ce périmètre meurent carbonisées. Plus loin, la chaleur est telle que les yeux fondent dans leurs orbites. Certains visages ne sont plus que des boules de chair à vif.Hiroshima après le largage de la bombe atomique. © Library of Congress
A 3 Km du lieu où la bombe est tombée, la peau brûlée, tombe par plaques.
Avec une vitesse de plus de 300 m à la seconde, la vague de chaleur souffle les véhicules, les maisons, les hommes.
Il ne reste plus rien de la végétation sur plusieurs kilomètres.
Enfin, des milliers de personnes sont prises sous les décombres.Le bilan est estimé à 78 150 morts ; 13 939 disparus ; 9 284 blessés.
Malgré l’ampleur de ce cauchemar, le Japon ne capitule toujours pas. Le gouvernement japonais n’arrive pas à prendre une décision en raison de l’opposition des militaires. Devant cette obstination, le gouvernement américain ordonne le largage d’une seconde bombe.La bombe de Nagasaki
Le 9 août à midi, une seconde bombe est larguée sur Nagasaki qui fait 36 000 morts et 40 000 blessés.
La vague de feu ne s’étend pas loin car la ville est située au fond d’une vallée mais entraîne la destruction totale de Nagasaki.Les survivants et les secouristes brûlent les corps que la chaleur putréfie rapidement. 72 heures après le drame, les rares rescapés perdent l’appétit, vomissent et crachent du sang. Ce sont les radiations qui continuent à tuer ; les ruines dégagent de la radioactivité.
Médecins, secouristes, rescapés meurent 5, 15 ou 20 ans après de cancers et de leucémies. Leur agonie a perpétué le cauchemar et rend, en réalité, tout bilan exact des victimes impossible.
Le 14 août, l’Empereur Hirohito accepte la capitulation inconditionnelle. Le 2 septembre, à bord du cuirassé Missouri, l’acte de capitulation est signé. La Seconde Guerre mondiale a alors pris réellement fin.
La bombe atomique : une épée de Damoclès
Depuis déjà 1939, des scientifiques britanniques et américains travaillaient sur la réalisation de la bombe atomique.
En Allemagne, les recherches avaient été stoppées car elles n’étaient pas considérées comme essentielles pour la guerre.On peut d’ailleurs s’en réjouir car une telle arme dans les mains des nazis aurait peut-être été la fin de l’humanité toute entière.
Signature de la capitulation japonaise à bord du croiseur américain Missouri © American Heritage Library of Congress
Dès 1942, les américains étaient en possession de la bombe atomique.
A la fin de la deuxième guerre mondiale, une course au nucléaire s’engage. En 1949, l’U.R.S.S. essaie sa première bombe A.
En 1951, les Etats-Unis mettent au point la bombe H à fusion, encore plus destructrice.
En 1954, un seul engin possède 750 fois la puissance destructrice de la bombe d’Hiroshima et, en 1961, c’est 2 500 fois cette puissance.Les Etats-Unis et l’U.R.S.S ont les moyens de détruire plusieurs fois toute vie sur la Terre.
Après 1962 qui marque la détente entre les deux grandes nations, le souci principal est la prolifération des bombes atomiques.
France : 1960 ; Chine : 1964 ; Inde : 1974 etc …Le pire est que suffisamment d’uranium et de plutonium circulent pour que l’on puisse craindre le pire.
Si la bombe d’Hiroshima a été larguée pour mettre officiellement fin à la Seconde Guerre mondiale, il n’y a aucun doute que sa descendance reste une épée de Damoclès au-dessus de la tête de notre planète.La grande question qui ne trouvera sans doute jamais de réponse est : Fallait-il envoyer ces deux bombes pour épargner le massacre qu’aurait été la conquête du Japon ville par ville ?
V.B (02.2005)
Références
Hiroshima - L'histoire De La Première Bombe Atomique; Lawton Clive-A . Gallimard 2005
Hiroshima:La Bombe. La Documentation Francaise 1986
L'histoire N° 188 : Hiroshima 1995
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Par Frawsy le 5 Mai 2015 à 18:08
Bangkok-Rangoon
Le pont de la rivière Kwaï
La superproduction hollywoodienne le Pont de la rivière Kwaï, retrace l’épisode tragique de la construction de la voie de chemin de fer Bangkok-Rangoon.
Cette voie était chargée d’assurer l’approvisionnement du front japonais en Inde. Sa construction provoqua la mort d’environ 125 000 personnes.
Prisonniers alliés et coolies asiatiques étaient forcés de travailler dans des conditions inhumaines, dans les montagnes insalubres de la frontière thaïlando-birmane.Le film de David Lean, tiré du roman de Pierre Boulle, évoque surtout les morts occidentaux. Le sort des ouvriers malais, indonésiens, birmans, chinois et indiens a été pourtant encore plus dramatique.
Environ 27 % des prisonniers anglo-saxons ont péri dans ce chantier, mais c’est plus de 50 % des Asiatiques qui y ont laissé leur vie.
Il est également à signaler que contrairement à ce qui est montré dans le film, le pont de la rivière Kwaï n'a pas été détruit, mais juste endommagé par des bombardements de l’US air force. Ce pont existe toujours.
La construction du Bangkok-Rangoon
En 1942, Tokyo décide la construction d’une voie ferrée Siam-Birmanie sur 500 km, à travers la jungle impénétrable de Thaïlande et de Birmanie.
Il y a deux objectifs stratégiques :
Le ravitaillement des troupes qui se trouvent sur le front birmano-indien
L’exploitation des ressources en tungstène le long de la voie
Les seuls outils mis à la disposition des prisonniers sont des pelles, des paniers et des bêches. Les victimes ont pour mission d’enlever 3 millions de m3 de pierres. Elles sont soumises à des journées de terrassement de 12 à 20 heures.
Pas de repos, une alimentation insuffisante, des coups et des humiliations en permanence, tel est le traitement que les Japonais font subir à cette main d’œuvre forcée.
Le pont de la rivière Kwaï. Reconstitution de l'ouvrage dans le film de David Lean
Le long du chantier, des campements sont organisés. Les conditions d’hygiène y sont effroyables. Outre les maladies de peau dues à la vermine, la malaria, le choléra et la dysenterie font des ravages.
Les hommes malades sont obligatoirement condamnés. Affaiblis par les maladies et sans médicaments, ces hommes sont entassés dans des baraquements « sanitaires » qui se transforment en mouroirs.
Les morts sont abandonnés le long de la voie ferrée sans même être enterrés.
Des Occidentaux, mais aussi des Asiatiques
Les populations asiatiques bénéficient d’un traitement encore plus inhumain que les prisonniers anglo-saxons.
Ce sont les victimes privilégiées du sadisme des soldats japonais qui frappent et torturent hommes et femmes.Plusieurs supplices ont été attestés par des témoignages qui démontrent le niveau de barbarie de l’armée nippone. « Poids attachés des heures durant au pénis des hommes ou verre brisé introduit dans le vagin des femmes. »
Des expériences « médicales » sont également menées : injection de produits mortels, poisons mêlés à la nourriture.
Les malades asiatiques sont abandonnés dans la jungle, enterrés vivants ou brûlés vifs.Prisonniers de guerre occidentaux utilisés comme main d'oeuvre
Les médecins japonais justifient la monstruosité de ces actes par un laconique : » les coolies sont des sous-hommes et ne méritent aucune considération. »
Des victimes oubliées
Un mémorial aux soldats britanniques qui ont construit la voie ferrée rend hommage à ces hommes.
Il ne s’agit pas, à travers ce dossier, de minimiser l’horreur vécue par les Anglo-saxons. Ces prisonniers de guerre ont laissé leur vie dans un chantier inhumain et les violences japonaises en Asie ne doivent pas être oubliées.
Mémorial aux soldats britanniques qui ont laissé leur vie sur ce chantier. L'image apparaît dans le célèbre film de David Lean mais ce mémorial existe bien
Cependant, il est évident que l’histoire ou du moins ceux qui l’écrivent ont parfois une mémoire très sélective.
En effet, on ne peut établir avec précision le nombre de victimes asiatiques. Entre avril et juin 1943, 30 000 Birmans de la région de Rangoon, hommes, femmes et enfants, ont été enrôlés de force sur le chantier.On perd entièrement leur trace par la suite. Ils n’apparaissent dans aucun registre de décès. Ces disparitions concernent également des dizaines de milliers d’autres Asiatiques, notamment des Indonésiens et des Chinois.
Ce flou concerne tous les chantiers organisés par les Japonais dans cette région.
Au procès de Tokyo en 1946, les Japonais ont été condamnés pour avoir utilisé des prisonniers de guerre pour des travaux forcés. Mais, rien n’a été dit concernant les victimes civiles asiatiques.
V.Battaglia (31.07.2005)
Bibliographie principale
La Mémoire de l’humanité. Editions Larousse
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Par Frawsy le 5 Mai 2015 à 17:09Le massacre de Katyn
Au printemps 1940, Staline décide de faire exécuter 15 000 officiers polonais faits prisonniers depuis septembre 1939.
Ce n’est que le 16 avril 1943, qu’une partie du charnier est découvert à Katyn, à la frontière de la Biélorussie et de la Russie, par l’armée allemande.
Aussitôt, les Soviétiques accusent les nazis du massacre. Il faudra attendre 1990 pour que la culpabilité de Staline soit enfin officiellement reconnue par l’U.R.S.S.Katyn : un massacre programmé
Les 4 500 morts découverts à Katyn représentent l’élite de l’armée polonaise. Leur exécution fait partie d’un vaste plan conçu par Staline pour détruire les cadres politiques, militaires et intellectuels de la Pologne.
Le 5 mars 1940, Staline donne l’ordre d’exécuter les cadres militaires mais aussi les fonctionnaires ainsi que les représentants des classes aisées.
Il souhaitait éliminer tous ceux qui pouvaient constituer un obstacle à son annexion.Le 17 septembre 1939, l’Union soviétique envahit la Pologne. 230 000 Polonais dont environ 15 000 officiers sont fait prisonniers.
Ils sont répartis dans les camps de concentration de Kozielsk, d’Ostachkov et de Starobielsk. Ils communiqueront avec leur famille jusqu’au printemps 1940 après quoi, plus personne ne saura ce qu’ils sont devenus.Dégagement du charnier de Katyn en 1943. Auteur: Knobloch, Ludwig . (Deutsches Bundesarchiv). Licence
D’avril à mai 1940, 4 500 de ces prisonniers sont emmenés dans la forêt de Katyn, près de Smolensk.
Ils sont ligotés puis abattus les uns après les autres d’un coup de pistolet dans la nuque.Les balles utilisées sont de fabrication allemande.
Les corps sont empilés dans sept fosses puis recouverts de terre.
La découverte du charnier
C’est le 16 avril 1943 que la découverte des charniers est rendue publique par Radio-Berlin : « des habitants de la région ont indiqué aux autorités allemandes un endroit où les bolcheviques avaient organisé des exécutions massives. »
Une commission d’enquête de la Croix-Rouge internationale, convoquée par les Allemands, a pu établir que toutes les victimes ont été exécutées avec des munitions allemandes, mais que les meurtres ont eu lieu avant l’entrée de l’armée allemande dans cette région.
Avril 1943, le charnier au moment de son dégagement. (Deutsches Bundesarchiv) .Licence
Où sont les corps des 11 000 prisonniers dont nul n’a jamais plus eu de nouvelles ? D’autres charniers existent-ils dans l’immense forêt biélorusse ?
Les autres victimes ont également pu être exécutées dans les camps soviétiques.Une polémique qui a duré 50 ans
Deux jours après l’annonce de la découverte du charnier, les ondes soviétiques répliquent qu’il s’agit soit d’un cimetière, soit de victimes des exactions commises par les nazis.
En 1946, au procès de Nuremberg, les procureurs soviétiques essayent d’inscrire le massacre de Katyn au nombre des crimes nazis. Devant le peu de crédibilité de leur rapport, les Alliés refusent cette incrimination.
Avril 1943. Les paysans polonais sous la direction de médecins légistes allemands dégagent les corps. (Deutsches Bundesarchiv) . Licence
En 1951, une enquête américaine conclut à la culpabilité du N.K.V.D (police secrète). Cependant, le gouvernement soviétique continue de nier les faits.
En Union soviétique, jusqu’en 1990, on continue à enseigner dans les livres d’histoire la version officielle du gouvernement.
Cette même année, Mikhaïl Gorbatchev reconnaît la responsabilité de Staline dans ce massacre.Les victimes de Katyn ont été enterrées. April 1943. (Deutsches Bundesarchiv). Licence
Enfin, en octobre 1992, Boris Eltsine remet aux autorités polonaises à Varsovie la copie de l’ordre signée par Staline en 1940 qui a conduit à l’exécution de 14 700 prisonniers polonais.
La vérité historique a enfin été rétablie ce qui n’atténue en rien la monstruosité de cet acte décidé par un seul homme.
V.B (31.07.2005)
Bibliographie principale et Crédit photographique
La Mémoire de l’humanité. Editions Larousse
Les photos proviennent des Archives Fédérales Allemandes (Deutsches Bundesarchiv). Les photos sont sous licence Creative Commons Attribution ShareAlike 3.0 Germany(CC-BY-SA).
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Par Frawsy le 2 Mai 2015 à 19:58
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