• Insectes coloré

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    Fourmi rouge à sa toilette

    Une fourmi rouge est très difficile à photographier car elle ne s'arrête pratiquement jamais de bouger, sauf lors de sa toilette. © Nicolas Guinchard

     

     

    Duo de criquets

     Ces deux magnifiques criquets américains se distinguent par leur couleur jaune.  © Anne Dejoie

     

     

    Un joli deraeocoris

     Sous ses apparences d'insecte inofensif, le Deraeocoris est un prédateur pour plusieurs insectes et pour nos potagers. © Francine Ancel

     

     

    L'araignée funambule

     Tel un funambule, l'araignée glisse sur sa toile pour rejoindre un bourgeon salvateur, où trouver quelques proies. © Serge Agombart

     

     

    Mante religieuse en position d'attaque

     Pour faire fuir les agresseurs, la mante religieuse écarte ses pattes et déploie ses ailes en éventail. © Laurent Sarrailha

     

     

    Le sphinx du laurier-rose

     Grand papillon nocturne, le sphinx du laurier-rose est doté de jolis motifs de différentes teintes pour mieux se dissimuler dans les feuillages. Présent en Europe du Sud et en Afrique, il s'observe notamment sur la plante qui lui a donné son nom commun. © Chantal Roget

     

     

    Coccinelle sur une fleur

     Porte bonheur pour certains, la coccinelle est un terrible prédateurs pour les pucerons. Sa délicate carapace rouge à pois noirs se reconnait au premier coup d'œil. © Christelle Milesi

     

     

    Le mimétisme de l'araignée

     Pour surprendre ses proies sans être vue, cette araignée jaune s'est bien camouflée dans une fleur du même coloris. Ingénieux ! © Richard Coté

     

     

    Une punaise verte très remarquée

     Posée sur une fleur mauve, cette punaise verte offre un contraste des plus saisissants. © Jean-Pierre Ripoll

     

     

    Un criquet bien discret

     Hormis son chant, rien ne permettrait de remarquer la présence de ce criquet sur la plante. © Sylviane Natoli

     

     

    Le vol du sphinx colibri

     Le moro sphinx, ou sphinx colibri, se reconnaît grâce à sa longue trompe permettant d'atteindre facilement le nectar des fleurs ; et ce en plein vol.   © Servane Pauchenne

     

     

    La mouche orangée

     On voit souvent la mouche domestique, mais il existe d'innombrables espèces de mouches, dont certaines aux couleurs plus vives. © Jean-Pierre Ripoll

     

     

    Une sauterelle très verdoyante

     Dans de l'herbe, une sauterelle verte ne se voit pas mais sur les pétales d'une rose, sa couleur éclate au grand jour. © Christelle Milesi

     

     

     

    Syrphe sur un coquelicot

     

    Les syrphes ou syrphides sont une famille de mouches du sous-ordre des Brachycera. La famille se subdivise en 3 sous-familles qui comprennent environ 200 genres et plus de 5000 espèces décrites.  © Stéphane Picot

     

     

    La fière mouche scorpion

     Zébrée jaune et noire, la mouche scorpion se reconnaît à sa trompe. Le mâle se distingue par l'étirement de son abdomen en forme de queue de scorpion. © Bruno Hanniquet 

     

    Que ce soit pour se camoufler ou pour prévenir les prédateurs de leur toxicité, les couleurs des insectes ne laissent rien au hasard.

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  • 25 portraits originaux d'insectes

    Libellule Charlie
    Des insectes de face, en gros plan, au quotidien : Stéphane Picot, photographe amateur passionné par la nature, tire le portrait de ces êtres minuscules que l'on ne voit jamais sous cet angle. A l'image, une jolie libellule en macro, nommée "Charlie"...
    ©  Stéphane Picot

    Face aux araignées

    Face aux araignées
    Même si une araignée peut être effrayante, Stéphane Picot nous délivre un portrait rapproché où chaque détail est bien visible.
    ©  Stéphane Picot

    Décollage immédiat

    Décollage immédiat
    Stéphane Picot a réalisé cette photo macro sur fond blanc avec un objectif 105 mm et un boîtier Nikon D7000.
    ©  Stéphane Picot

    Profondeur de champ

    Profondeur de champ
    Stéphane Picot joue beaucoup avec la profondeur de champ. En gardant une zone de netteté très courte au niveau des yeux, il met en avant un endroit précis de sa photo.
    ©  Stéphane Picot

    Le puceron

    Le puceron
    Un puceron face à une goutte d'eau nous donne une idée de la taille de l'insecte.
    ©  Stéphane Picot

    Le peuple de l'herbe

    Le peuple de l'herbe
    Une superbe netteté sur cet acrobate de la nature.
    ©  Stéphane Picot

    En noir et blanc ou en couleur

    Noir et blanc
    Un papillon monochrome peut facilement dérouter un spectateur sur une photo en couleur.
    ©  Stéphane Picot

    Les yeux globuleux

    Les yeux
    Grâce au rapprochement et à un angle bien choisi, on peut distinguer tous les détails et les couleurs des yeux d'une libellule prenant la pose.
    ©  Stéphane Picot

    La mouche

    La mouche
    Ce cliché de Stéphane Picot montre en gros plan les yeux d'une mouche, composés de plus de 1 500 facettes.
    ©  Stéphane Picot

    Araignée tisseuse

    Araignée tisseuse
    Une splendide prise de vue du travail artisanal de l'araignée.
    ©  Stéphane Picot

    Visage en gros plan

    Très gros plan
    Pas facile d'approcher un insecte que l'on fuit durant l'été. Le portrait en très gros plan est un exercice difficile, car l'objectif macro oblige souvent le photographe à être assez proche pour avoir un rapport de grossissement important.
    ©  Stéphane Picot

    En plein vol

    En plein vol
    Stéphane Picot travaille rarement au trépied pour obtenir des prises de vue inédites et difficiles de vol d'insectes pourtant rapides.
    ©  Stéphane Picot

    Destins Croisés

    Destins Croisés
    Une image cruelle d'une grosse araignée attrapant une libellule.
    ©  Stéphane Picot

    Porte-bonheur

    Porte-bonheur
    Une jolie photo poétique et tout en finesse d'une coccinelle...
    ©  Stéphane Picot

    Dans l'intimité

    L'intimité
    Instant rare et difficile à capturer : au-delà de l'aspect artistique, le travail du photographe est également documentaire.
    ©  Stéphane Picot

    Effet de miroir

    Effet de miroir
    En travaillant sa composition, Stéphane Picot crée un effet de miroir obtenu à la prise de vue, grâce au consentement de deux papillons.
    ©  Stéphane Picot

    Domination

    Domination
    Stéphane Picot nous livre par la même occasion le témoignage d'une nature qui peut être parfois cruelle.
    ©  Stéphane Picot

    Un arrière-plan adapté

    L'arrière-plan
    Un arrière-plan sobre peut être la clé d'une belle photo : ni trop lisse, ni trop désordonné, afin de se concentrer sur le sujet.
    ©  Stéphane Picot

    Catch party

    Catch party
    Stéphane Picot est parvenu à immortaliser le mouvement lors de cette lutte entre deux insectes.
    ©  Stéphane Picot

    Couleurs vives

    Couleurs vives
    Stéphane a réussi a rassembler un panel étendu de couleurs vives en une seule image.
    ©  Stéphane Picot

    Les détails invisibles

    Les détails
    Poils sur les pattes, yeux, mandibules... Le portrait en macrophotographie permet de distinguer tous les détails minuscules difficiles à voir à l'oeil nu.
    ©  Stéphane Picot

    Longicorne, dans son univers

    Longicorne
    A force de multiplier les prises de vue, Stéphane Picot tombe parfois sur des insectes uniques, aux formes étranges et aux couleurs atypiques.
    ©  Stéphane Picot

    Couleur sélective

    Couleur sélective
    La dé-saturation partielle permet de mettre en avant la couleur éclatante de cette mante religieuse, contrastant alors avec le reste de l'image en noir et blanc.
    ©  Stéphane Picot

    L'amour est dans le pré

    En coeur
    En s'accouplant, ces deux libellules forment un coeur, une belle occasion pour un photographe qui souhaite faire une composition graphique.
    ©  Stéphane Picot

    Grande soif

    Grande soif
    L'eau, présente dans de nombreuses photos de Stéphane Picot, permet de situer l'insecte dans son élément, son décor, mais il apporte également une jolie dimension graphique.
    ©  Stéphane Picot

    Entre les gouttes

    Entre les gouttes
    Entre les gouttes, un rayon lumineux vient éclairer la scène, donnant l'impression que la photo a été prise en studio.
    ©  Stéphane Picot

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    de la revue La Semaine

     

    Insectes:  Les Scorpions

    Insectes:  Les Scorpions (2 pages)

     

    Insectes:  Les Scorpions (2 pages)

     

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    Les mille-pattes

     

    Claire KÖNIG Enseignante Sciences Naturelles

     
     

    Ils appartiennent aux Arthropodes, eux aussi, et se divisent en 4 classes. Ils sont représentés par 15 à 30 000 espèces et peuvent être très grands, plus de 15 cm, ou tout petits quelques centimètres au plus. On peut arriver à un total de 752 pattes pour le Illacme plenipes de Californie !

     


    Lithobius forticatus
    Tous droits réservés

    1 - les Chilopodes :

    1 paire de pattes par anneau, en général une vingtaine de paires en tout mais ça peut aller jusqu'à plus de 150 ! Les mille-pattes ont d'abord trois paires de pattes et ce nombre s'accroît après chaque mue. Le nombre de segments du corps donc de pattes augmente à chaque mue. La première paire est modifiée pour former de gros crochets vénéneux, et la dernière paire l'est à un degré moindre pour des fonctions liées à la reproduction. Les autres sont des pattes locomotrices. L'orifice génital se trouve sur l'avant dernier segment du corps (soit opisthogonéates).

    Ce sont de redoutables carnassiers , ce sont des animaux venimeux actifs : ils injectent leur toxine par un organe spécialisé. Exemples : lithobies et scolopendres

     


    Diplopode sp

    2 - les Diplopodes :

    2 paires de pattes par anneau, l'orifice génital se trouve près des mâchoires (soit progonéates). Se nourrissent de végétaux comme l'iule et le gloméris. Ce sont des animaux venimeux passifs qui éjectent leur poison dans l'environnement pour dissuader la prédation. Ils peuvent avoir des pullulations comme au Japon ou on a estimé des « pointes » à 400 millions d'individus soit 10 000 au mètre carré lors d'invasions ressemblant à celles des criquets en Afrique. Exemple : Gloméris, polydesmes.


    Tableau de classification des mille-pattes

    3 - Les Symphiles ou Myrmécophiles vrais

    Ils sont des arthropodes qui vivent dans la société de fourmis et qui sont léchés et nourris par les ouvrières. Le plus souvent, ces dernières élèvent également leur descendance.

    4 - Les Pauropodes

    Ils sont petits pâles comportent moins de segments, des antennes fourchues et sont très difficilement observables en général.

    5 - Les mille-pattes sont très importants pour la formation de l'humus.

    Ils peuvent causer des dégâts que lorsqu' ils sont trop nombreux : ils percent les graines, s'attaquent aux jeunes plants et mangent les racines d'une grande variété de plantes : fèves, chou, carotte, maïs, pomme de terrefraisetomate, rutabaga. Ils s'attaquent aussi aux bulbes et aux tubercules. Un effet secondaire de l'attaque des mille-pattes est l'apparition de maladies fongiques. Les sols qui contiennent des débris végétaux mal décomposés sont plus susceptibles d'arborer des mille-pattes. Il faut alors accroître l'activité biologique du sol.


    Scolopendra congulata carnassier du midi

    6 - Le problème du mille-patte c'est la marche !

    Quand il marche toutes les pattes doivent être mises en mouvement en même temps.

    Les Diplopodes actionnent patte gauche et droite en même temps, paire après paire… alors que les Chilopodes ne mobilisent pas les pattes d'une même paire en même temps. Chez les Chilopodes une autre différence de phase a lieu et les pattes se mobilisent de manière métachronale ce qui donne une impression de mouvement continu en forme de vague. Le tout se renouvelle sans cesse cinématiquement.


    Tachypodoiulus
    © http://aramel.free.fr
    Tous droits réservés

    Plus la scolopendre va vite moins le nombre de pattes mobilisées est grand, l'allure rapide ne requiert, en effet que 3 paires de pattes sur 21. Pour se dépêcher elle doit se « tortiller » ! Alors que le Diplopode finit immanquablement par s'emmêler s'il doit aller vite, les contorsions du corps entraînant forcément un « mélange de pattes » à un moment donné et donc, la chute !

     

    Insectes:  Les mille-pattes

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    La plus grande araignée fossile jamais découverte !

     

    La plus grande araignée fossilisée a été découverte en Chine, prise au piège dans une roche volcanique 165 millions d’années avant notre ère. Son envergure atteignait les 15 centimètres, un record dans le monde des fossiles !

     

    Nephila jurassica est le plus gros fossile d'araignée jamais découvert. © Biology Letters

    Nephila jurassica est le plus gros fossile d'araignée jamais découvert. © Biology Letters

     
     

    Le plus grand fossile d’araignée vient d’être découvert au village Daohugou en Chine par des scientifiques chinois, américains et anglais. Cet individu appartient aux « golden silk orb-weaver » (tisseuses de toiles circulaires à soie dorée), araignées réputées aujourd’hui encore pour leurs étonnantes et impressionnantes toiles couleur or, suffisamment grandes et solides pour attraper de petits oiseaux et des chauves-souris.

    L’araignée a été retrouvée dans de la roche volcanique, prise au piège dans une situation délicate comme le suggère son ventre dirigé vers le haut, ses pattes gauches sur la droite du fossile. Cet événement tragique pour l'animal s’est produit il y a 165 millions d’années, selon la datation du fossile. Malgré son âge, le gros arachnide est vraiment très bien préservé, au point que l’on distingue la présence de poils microscopiques sur ses pattes, d'après l'article paru dans la revue Biology Letters.

     


    Les poils se distinguent très bien sur cet individu fossilisé. © Biology Letters 

    Des poils aux pattes

    Grâce à la qualité de sa conservation, l’araignée a pu être classée dans la famille des Nephilidae (qui compte encore aujourd’hui 58 espèces) et parmi le genre des Nephila. Des caractéristiques ne trompent en effet pas chez cette araignée, ainsi judicieusement baptisée Nephila jurassica, comme les touffes de longues setae (des poils microscopiques, aussi appelés trichobothries lorsqu’ils sont longs) retrouvées au bout des tibias de l’animal, associées à sa grande taille.

     

     

     



    Les poils (ou setae ou trichobothries) sont très visibles au niveau des tibia de l'araignée fossilisée. © Biology Letters

    Nephila jurassica, du nom de la période géologique où elle a vraisemblablement vécu (le Jurassique), n’a rien à envier aux individus actuels, selon les mesures effectuées par les chercheurs des universités de Pékin, du Kansas et du Muséum d’histoire naturelle de Londres. L’araignée, aujourd’hui disparue, possédait des pattes suffisamment longues pour lui conférer un diamètre d’une quinzaine de centimètres (les pattes les plus longues étant celles de devant, suivies de la deuxième paire, puis de la quatrième, les troisièmes étant les plus courtes).

    Les araignées tissaient déjà des toiles sur la Pangée

    Si l’on se base sur ses congénères modernes, cette femelle devait avoir des courtisans bien plus petits qu’elle (environ un quart de sa taille, dû au dimorphisme sexuel), qu’elle n’hésitait pas à croquer après l’accouplement. Nephila jurassica n’est pourtant pas la plus grande araignée du monde. Des araignées actuelles (des mygales ou des tarentules) peuvent en effet atteindre 30 centimètres d’envergure ! 

    Le fossile montre également la présence de filières (des appendices permettant la fabrication de la soie) de bonne taille, suggérant que lesNephila étaient déjà capables, il y a 160 millions d’années, de réaliser des toiles d’araignée impressionnantes.

    Les araignées du genre Nephila (comme ici Nephila pilipes) construisent de grandes toiles en soie dorée. © Biology Letters
    Les araignées du genre Nephila (comme ici Nephila pilipes) construisent de grandes toiles en soie dorée. © Biology Letters

    En ce qui concerne l’ancienneté, ce spécimen bat largement l’ex-plus ancien fossile de cette famille d’araignée, qui avait été daté de 34 millions d’années. Cette découverte repousse donc l’origine présumée du genre Nephila de 130 millions d’années (soit il y a au moins 165 millions d’années) mais aussi celle des Nephilidae ! Ces araignées vivaient donc sur la Pangée (le continent unique qui s’est divisé pour donner naissance aux continents actuels) et se sont probablement propagées avant sa division, puisqu’on les retrouve aujourd’hui sur la majorité des continents.

     

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