• Tempêtes en mer

    Le spectacle grandiose des tempêtes en mer

    Vagues gigantesques, phares dans la tourmente, navires pris dans la houle... Lorsqu'elle se déchaîne, la mer offre un spectacle aussi impressionnant que fascinant. Ile d'Ouessant, Finistère - Janvier 2005
    ©  Didier Lavainne - Galerie photo

    Digue de Porsguen

    Plouescat, Finistère - Janvier 2009
    ©  Serge Agombart - Galerie photo

    Côte sauvage

    Photo de tempête du 10 mars 2008. Le Croisic, Loire-Atlantique - Mars 2008
    ©  Thierry Weber - Galerie photo

    Insouciance

    Saint-Leu, La Réunion - Avril 2006
    ©  Patrick Périchon - Galerie photo

    Côte basque

    Biarritz, Pyrénées-Atlantiques - Janvier 2009
    ©  Sandrine Branquart - Galerie photo

    American star

     Plage de Garcey. Ile de Fuerteventura, Espagne - Mars 2007
    ©  Philippe Druart - Galerie photo

    La Côtinière

    Ile d'Oleron, France - Août 1999
    ©  Christian Huguin - Galerie photo

    La Chaume

    Vendée, France - Décembre 2006
    ©  Jean-Marc Phillebeaux - Galerie photo

    Le Havre

    Le Havre, Seine-Maritime - Octobre 2003
    ©  Roland Le Gall - Galerie photo

    Plage de M. Hulot

    Saint-Marc-sur-Mer, Loire-Atlantique - Janvier 2008
    ©  Jan Brouwer - Galerie photo

    Digue Carnot

    Boulogne-sur-Mer, Pas-de-Calais - Juillet 2007
    ©  Jean- Luc Bronsard - Galerie photo

    Coup de tabac à Lomener

    Lomener-en-Ploemeur, Morbihan - Mars 2008
    ©  Odette Lefebvre - Galerie photo

    La pêche

    Australie - Décembre 2006
    ©  Elisabeth Martins - Galerie photo

    La cité corsaire

    Saint Malo, Ille-et-Vilaine - Mars 2008
    ©  Claude Renouf - Galerie photo

    Ecume dans la brume

    Au bout du Brusc. Six-Fours-les-Plages, Var - Novembre 2007
    ©  Hélène Seguin-Terry - Galerie photo

    Contre vents et marées

    Gravelines, Nord - Février 2009
    ©  René Rodriguez - Galerie photo

    Poulénou

    Cléder, Finistère - Mars 2007
    ©  Serge Agombart - Galerie photo

    Frégate Forbin

    Plage des Kaolins. Lorient., Morbihan - Mars 2008
    ©  Francois Trinel - Galerie photo

    La vague

    Plage de Galéria. Calvi, Corse - Novembre 2003
    ©  Eric Jehl - Galerie photo

    Villa Belza

    Biarritz, Pyrénées-Atlantiques - Novembre 2006
    ©  René Vergès - Galerie photo

    Spectacle marin

    Cannes, Alpes-Maritimes - Avril 2007
    ©  David Kowalaski - Galerie photo

    Port de Boulogne-sur-Mer

    Boulogne-sur-Mer, Pas-de-Calais - Décembre 2007
    ©  Benoit Meulin - Galerie photo

    Ploemeur

    Ploemeur, Morbihan - Janvier 2009
    ©  Francois Trinel - Galerie photo

    Barre d'Anglet

    Anglet, Pyrénées-Atlantiques - Janvier 2009
    ©  Yann Amice - Galerie photo

    Port du Guilvinec

    <:FIGURE style="WIDTH: 630px" class=ccmcss_cms_figure>

    <:FIGCAPTION>Le Guilvinec, Finistère - Novembre 2005
    ©  Yann Gosse - Galerie photo

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  •  Bateaux insolites de par le monde  

    Ils sont givrés, rouillés, échoués ou sont des bateaux d'eau douce... Voici une sélection photo d'embarcations étonnantes. Un bateau congelé sur la mer Noire gelée. Plage de Constanta, Roumanie.
    ©  Stelian Magherusan - Galerie photo
     

    La fée électricité

    Un bateau éclaireur... Shanghaï, Chine.
    ©  Dominique Lo Verde - Galerie photo
     

    Un bonbon flottant

    Sa couleur rose ressort bien sur l'eau. Paraty, Brésil.
    ©  Marie-France Raimbault - Galerie photo
     

    Sacrée remorque

    A Laâyoune, au bord de l'océan Atlantique dans le Sahara occidental (Maroc).
    ©  Guillaume Vadecard - Galerie photo
     

    Le bateau aux gros yeux

    Un vieux luzzu, bateau traditionnel de Malte, attend en cale sèche. Les yeux peints sur la coque étaient censés protéger les marins des dangers de la navigation.
    ©  Claudine Crevola - Galerie photo
     

    Drôle de sous-marin

    Un ancêtre à sec. Blankenberghe (sur la mer du Nord), en Belgique. 
    ©  Francis Dauby - Galerie photo
     

    Le bateau fantôme

    Une vision nocturne un peu effrayante. Lago di Mergozzo, Verbania (Italie).
    ©  Pierre Danhaive - Galerie photo
     

    Une Joconde sur la cheminée

    Dans le port du Pirée, en Grèce.
    ©  Jean-François Ribay - Galerie photo
     

    Bateau, pas sur l'eau...

    A Santorin en Grèce, sur la Caldera, on trouve des choses originales... Ce bateau ne risque plus de reprendre la mer... 
    ©  Aurélie Partrat - Galerie photo
     

    Bateau ou autocar ?

    Nouveau : le batocar ! Ile de Tatihou, Saint-Vaast la Hougue, dans la Manche.
    ©  Marcel Robic - Galerie photo
     

    Un amour de bateau

    En se disloquant, l'épave devient romantique ! Pont-Aven, Finistère.
    ©  François Trinel - Galerie photo
     

    Le cargo s'est garé sur la plage

    Un cargo échoué aux Sables d'Olonne, en Vendée.
    ©  Line Mayet - Galerie photo
     

    Chorégraphie parfaite

    Plage du Veillat, Var.
    ©  Gérard Robert - Galerie photo
     

    Palais ou bateau ?

    Palais d'été de Ci Xi à Pékin (Chine).
    ©  Christian Bitschene - Galerie photo
     

    Bateau portable

    Plage de Portsall, dans le Finistère.
    ©  François Berland - Galerie photo
     

    Niagara Fall

    Petit bateau devant grandes chutes... Chutes du Niagara, au Canada.
    ©  Marie-Pierre Moulin-Tanguy - Galerie photo
     

    Cabane bateau

    A Audierne, en Bretagne.
    ©  Bénédicte Albouy - Galerie photo
     

    American star... déchue

    Le navire American Star s'est échoué sur la plage de Garcey. Ile de Fuerteventura, en Espagne.
    ©  Philippe Druart - Galerie photo
     

    "Bateau sur l'eau"

    Drôle de bateau sur le Danube. Budapest, Hongrie.
    ©  Dominique Duhamel - Galerie photo
     

    Je roule pour vous

    Dans le port de Cannes, en août 1985.
    ©  Gilles Michaud - Galerie photo
     

    Bateau à tête de chat

    Une proue originale. Puno, Pérou.
    ©  Alain Coqueret - Galerie photo
     

    David et Goliath

    A Venise se croisent plusieurs types de bateaux, plus ou moins traditionnels...
    ©  Sylviane Reynaud - Galerie photo
     

    Riz à gogo

    A Tien-Giang, au Vietnam.
    ©  Jean-Luc Bronsard - Galerie photo
     

    Naufrage collectif

    Plage de Bonneveine, à Marseille.
    ©  Jean-Louis Corby - Galerie photo
     

    Bateaux glacés

    <:FIGURE style="WIDTH: 630px" class=ccmcss_cms_figure>

    <:FIGCAPTION>Port de Genève, Suisse.
    ©  Vanessa Vignol - Galerie photo

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  • 10 musées marins à visiter en France

    navire-école duchesse anne devant le musée portuaire.
    Navire-école Duchesse Anne devant le musée portuaire. © Linternaute.com / Mélanie Layec

    Linternaute.com a sélectionné 10 musées français consacrés à la mer. 

     

    Le musée portuaire de Dunkerque

    C'est ici que l'on raconte l'histoire du 3e port français. La visite du musée de Dunkerque permet à la fois de découvrir les activités portuaires de la ville à travers une importante collection maritime et de pénétrer à l'intérieur de trois navires.

     

     
    • Lieu : Musée portuaire
    • Adresse : 9, quai de la Citadelle - 59140 Dunkerque
    • Renseignements : 03 28 63 33 39
    • Horaires : selon les saisons, 10h-12h45 / 13h30-18h
    • Tarifs : 10 euros (tarif plein) et 8 euros (tarif réduit) pour le billet couplé musée à quai et à flot
    • Sur le web : museeportuaire.com
    • Guide : Musée portuaire

    Corderie Royale

    cordage à la corderie royale.
    Cordage à la Corderie Royale. © S. Roussillon

    Fabrication des cordages 

     

    La Corderie Royale de Rocherfort est installée dans une ancienne manufacture du XVIIIe siècle où l'on fabriquait des cordages pouvant atteindre 200 mètres de long. Ce qui explique la longueur du bâtiment. Aujourd'hui, le musée véhicule ce patrimoine régional à travers une exposition permanente.

    Le lieu est également lié au chantier de l'Hermione qui le jouxte. Il s'agit de la construction à l'identique d'une frégate du XVIIIe siècle.

     

     
    • Lieu : Corderie royale
    • Adresse : Centre International de la Mer - 17870 Rochefort
    • Renseignements : 05 46 87 01 90
    • Horaires : selon les saisons, 9h-19h
    • Tarifs : 6 euros (tarif plein) / 2.50 et 5 euros (tarifs réduits)
    • Sur le web : corderie-royale.com
    • Guide : Corderie royale

     

    Musée naval Maillé Brézé

    l'escorteur d'escadre maillé brézé.
    L'escorteur d'escadre Maillé Brézé. © L'Internaute / Tiphaine Bodin

    Marine nationale

     

    Ancien escorteur d'escadre de la Marine Nationale française, ce musée à flots ravira les passionnés de flottes militaires.

    Amarré sur la Loire à Nantes, il dévoile au public la vie à bord d'un navire de la Marine. Salle des machines, poste de pilotage, radars, dortoirs, salle de repos... Tout y est, même l'armement d'origine, composé de canons, roquettes et missiles anti sous-marin.

     

     
    • Lieu : Musée naval Maillé Brézé
    • Adresse : quai de la Fosse - 44000 Nantes
    • Renseignements : 02 40 69 56 82
    • Horaires : selon les saisons, 14h-18h ou visite unique
    • Tarifs : de 3.50 à 7 euros (plein tarif) / de 2.50 à 4 euros (tarif réduit)
    • Sur le web : maillebreze.com
    • Guide : Musée naval Maillé Brézé

     

    Musée international du Long-Cours Cap-Hornier

    musée international du long cours cap hornier.
    Musée international du long cours Cap Hornier. © L'Internaute / Bénédicte Huart

    Histoire de Cap-Horniers malouins

     

    Abrité dans la Tour Solidor en bord de mer, ce musée de Saint Malo retrace l'épopée des premiers navigateurs français à avoir franchi le Cap Horn.

    Cartes, matériels de navigation, peintures... de nombreux éléments évoquent ces longs voyages en mer.

    La découverte du chemin de ronde de la tour complète la visite.

     

     
    • Lieu : Musée international du Long-Cours Cap-Hornier
    • Adresse : Tour Solidor - 35400 Saint Malo
    • Renseignements : 02 99 40 71 57
    • Horaires : selon les saisons, 10h-12h / 14h-18h
    • Tarifs : 5 euros (tarif plein) / 2.50 euros (tarif réduit)
    • Guide : Musée international du Long-Cours Cap-Hornier

     

    Musée Lapérouse

    musée lapérouse.
    Musée Lapérouse. © L'Internaute / Tiphaine Bodin

    Grand navigateur

     

    Comme son nom l'indique, le musée Lapérouse est consacré au navigateur albigeois éponyme, connu pour son voyage d'exploration dans le Pacifique Sud au XVIIIe siècle.

    Le musée d'Albi s'attache tout d'abord à présenter ses aventures maritimes et la connaissance du monde à son époque.

    Plusieurs vestiges, retrouvés sur l'épave de la Boussole au large de l'île Vanikoro, évoquent également  le naufrage où il périt en 1788.

     

     
    • Lieu : Musée Lapérouse
    • Adresse : 41, rue Porta - 81000 Albi
    • Renseignements : 05 63 46 01 87
    • Horaires : selon les saisons, 9h-12h / 14h-18h
    • Tarifs : 3 euros (plein tarif) / 2 euros (tarif réduit)
    • Guide : Musée Lapérouse

    Musée de la pêche

    salle d'exposition du musée de la pêche.
    Salle d'exposition du musée de la pêche. © L'Internaute / Johanna Strugeon

    Tout sur la pêche

     

    Historique, techniques, embarcations... ce musée de Concarneau dévoile tout sur la pêche en mer.

    Maquettes, bateaux grandeur nature et mises en scène sont les principaux éléments de l'exposition.

    La visite s'achève par la découverte de l'Hémérica, chalutier de 34 mètres installé à flots.

     

     
    • Lieu : Musée de la pêche
    • Adresse : 3, rue Vauban - 29900 Concarneau
    • Renseignements : 02 98 97 10 20
    • Horaires : selon les saisons, 10h-18h
    • Tarifs : 6 euros (tarif plein) / 4 euros (tarif réduit)
    • Guide : Musée de la pêche

    Musée national de la Marine de Toulon

    musée national de la marine de toulon.
    Musée national de la Marine de Toulon. © MnM-Photo Th. Honnorat

    La Marine en Méditerranée

     

    A deux pas de l'arsenal, le musée national de la Marine de Toulon initie à l'histoire navale en Méditerranée.

    L'exposition s'illustre notamment par ses larges maquettes de vaisseaux militaires.

    Une collection de canons et des trophées d'armes sont également présentées au public.

     

     
    • Lieu : Musée national de la Marine de Toulon
    • Adresse : Quai de Norfolk - 83000 Toulon
    • Renseignements : 04 94 02 02 01
    • Horaires : selon les saisons, 10h-18h
    • Tarifs : 5 euros (tarif plein) / 4 euros (tarif réduit)
    • Sur le web : Musée national de la Marine
    • Guide : Musée de la Marine de Toulon

    La Cité de la Mer

    tourelle de plongée à l'entrée du pavillon des expositions.
    Tourelle de plongée à l'entrée du pavillon des expositions. © La Cité de la Mer - Sylvain Guichard

    Conquête des fonds sous-marins

     

    L'ancienne gare transatlantique de Cherbourg accueille aujourd'hui la Cité de la Mer, entièrement dédiée à la conquête des fonds sous-marins par l'homme.

    Le musée se divise en différentes séquences, ponctuées de bornes interactives et de projections vidéos.

    Le clou de la visite réside dans la découverte du plus grand sous-marin visitable du monde, le Redoutable.

     

     
    • Lieu : La Cité de la Mer
    • Adresse : Gare Maritime Transatlantique - 50100 Cherbourg
    • Renseignements : 02 33 20 26 26
    • Horaires : selon les saisons, 9h30-19h
    • Tarifs : de 15.50 à 18 euros (tarif plein) / de 10.50 à 13 euros (tarif réduit)
    • Sur le web : citedelamer.com
    • Guide : La Cité de la Mer

     

    Musée des Terre-Neuvas et de la Pêche

    musée des terre-neuvas et de la pêche.
    Musée des Terre-Neuvas et de la pêche. © L'Internaute / Tiphaine Bodin

    Histoire de pêcheurs

     

    Le musée des Terre-Neuvas et de la pêche de Fécamp est un hommage aux pêcheurs normands habitués à partir de longs mois dans les eaux du territoire de Terre-Neuve pour y pêcher la morue.

    Les Terre-Neuvas ne sont pas les seuls points d'intérêts du musée. Différents types de bateaux de pêche font également partie de la collection présentée.

     

     
    • Lieu : Musée des Terre-Neuvas et de la pêche
    • Adresse : 27, bd Albert 1er - 76400 Fécamp
    • Renseignements : 02 35 28 31 99
    • Horaires : selon les saisons, 10h-12 / 14h-17h30
    • Tarifs : 3 euros
    • Guide : Musée des Terre-Neuvas

     

    Estran - Cité de la Mer

    entrée de l'estran - cité de la mer.
    Entrée de l'Estran - Cité de la Mer. © L'Internaute / Tiphaine Bodin

    La culture maritime dieppoise

     

    A la fois musée et centre de culture scientifique et technique, L'Estran - Cité de la Mer est installé à proximité du port de pêche de Dieppe.

    On y présente les différentes étapes de construction de bateaux à voiles et chalutiers de même que l'environnement marin local.

    Des expositions temporaires sont également visibles à l'entrée du musée.

     

     
    • Lieu : Estran - Cité de la Mer
    • Adresse : 37, rue de l'Asile Thomas - 76200 Dieppe
    • Renseignements : 02 35 06 93 20
    • Horaires : selon les saisons, 10h-12h / 14h-18h
    • Tarifs : 5 euros (tarif plein) / 3 euros (tarif réduit)
    • Guide : Estran

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  • Ces expressions nées de la mer

    des poissons en vrac, non rangés.
    Des poissons en vrac, non rangés. ©  Maryvonne Leneveu - Galerie photo

    Le spectacle "battait son plein", le public "était en nage", l'artiste a "fait un tabac". Une fan a voulu lui "mettre le grappin dessus" mais la femme du chanteur "veillait au grain" et là, "pas de quartier" ! Dans "quelle galère" la fan s'est-elle fourrée !
    Vous pensez que cette histoire n'a rien à voir avec la mer ? Détrompez-vous... De nombreuses expressions maritimes ont été intégrées au vocabulaire courant.

    "En vrac"

    Cette expression provient du mot néerlandais "wrac", qui signifiait "mauvais, endommagé". Cela désignait les poissons que l'on jetait dans les bacs sans même les empaqueter, ni même les ranger correctement.
    Depuis, cette formulation s'est étendue à tous les produits non emballés, puis à toutes les choses en désordre ou que l'on n'a pas pris le soin de trier.
    Vous ne le saviez pas ? Eh bien voilà, maintenant, vous pourrez faire le malin ou la maline auprès de vos proches en leur étalant votre culture... 

    C'est le branle-bas de combat !

    on doit le 'branle-bas de combat' aux batailles navales du xviie siècle.
    On doit le "branle-bas de combat" aux batailles navales du XVIIe siècle. © Liquidlibrary - Jupiter Images - Getty Images - Thinkstock

    Cette expression est empruntée au langage de la marine. Au XVIIe siècle, les "branles" désignaient les hamacs qui faisaient office de lits aux marins.

    Le "branle-bas" correspondait à un signal émis sur le navire le matin, et suite auquel chacun devait décrocher son hamac et nettoyer le bateau.

    Il existait également "le branle-bas de combat", qui était un signal émis lorsque le bateau allait être attaqué. Les marins devaient alors décrocher leur couchage pour pouvoir avoir plus de place lors de la bataille. Tout ceci se faisait le plus rapidement possible, donc dans l'agitation.

    C'est à partir du XIXe siècle que l'expression a commencé à être employée au sens figuré, symbolisant alors un remue-ménage, une agitation désorganisée.

    Mettre le feu aux poudres

    lorsque le capitaine jugeait qu'un combat était perdu d'avance, il donnait
    Lorsque le capitaine jugeait qu'un combat était perdu d'avance, il donnait parfois l'ordre de mettre le feu aux mèches. © iStockphoto - Thinkstock

    L'expression "mettre le feu aux poudres" provient aussi du langage de la marine.

    On disait au XVIe siècle "mettre le feu aux étoupes". L'étoupe était utilisée pour fabriquer les mèches des armes. A cette époque, lorsque le capitaine du navire jugeait qu'un combat était perdu d'avance, il donnait parfois l'ordre de mettre le feu aux étoupes. Ainsi, le maître canonnier approchait une mèche des barils de poudre qui étaient entreposés dans le bateau, et tous les marins se jetaient par-dessus bord avant que l'embarcation n'explose.

    Les "étoupes" ont été remplacées par les "poudres" aux XVIIIe siècle.

    Dans un sens plus ancien, l'expression signifiait "déclencher des passions amoureuses".

    Aujourd'hui, on l'utilise dans le sens de "engendrer des réactions violentes".

    Mettre le grappin dessus

    le grappin était bien utile aux pirates.
    Le grappin était bien utile aux pirates. © Hemera - Thinkstock

    Aujourd'hui, on utilise cette expression dans le sens de "S'emparer de quelque chose, accaparer quelqu'un, le retenir contre sa volonté" (notamment dans le langage de la séduction pour désigner une personne envahissante, une "vamp"...)

    Le terme grappin vient du monde maritime. Il désignait un crochet d'abordage qui, une fois lancé, permettait aux flibustiers des vaisseaux pirates de monter plus facilement à bord des bateaux attaqués. En tirant sur la corde reliée au crochet, on pouvait rapprocher le navire "cible", le retenir contre son gré, et s'en approprier les richesses.

    L'expression s'est ensuite généralisée à toutes les situations où quelqu'un prend l'ascendant sur quelque chose ou quelqu'un.

     


     

    Battre son plein

    la soirée 'bat son plein', elle est à son plus haut niveau d'intensité.
    La soirée "bat son plein", elle est à son plus haut niveau d'intensité. © Alexander Hassenstein - Photodisc - Thinkstock

    Cette expression signifie qu'un événement atteint son degré d'intensité le plus élevé. Plusieurs hypothèses expliquent l'origine de cette expression.

    La première, qui n'a rien à voir avec la mer, évoque comme source de la locution le son "plein" que peut sortir un instrument de musique.

    Selon la deuxième hypothèse, cette expression renvoie à l'eau. Dans son ouvrage "Dictionnaire des mots de la mer", Pol Corvez rappelle qu'en 1851, la définition de "battre son plein" est "[pour la mer] battre le rivage à marée haute". La marée est alors au plus haut niveau, au maximum de son activité : l'eau bat son plein.

     

    Etre du même bord

    cette expression fait référence à la solidarité qui unit les marins.
    Cette expression fait référence à la solidarité qui unit les marins. © iStockphoto - Thinkstock

    Deux explications sont généralement proposées pour l'origine de cette expression. 

    La première : sur un navire, l'équipage était partagé en deux moitiés selon le côté ou "bord" dans lequel chaque moitié avait son hamac. Il y a avait donc les "tribordais" et les "bâbordais". Chaque quart était assuré alternativement par un bord. Être du même bord voulait donc dire être de la même "bordée", c'est-à-dire de la même partie de l'équipage. Ces marins "du même bord" assuraient ensemble les mêmes corvées, les mêmes tâches et les mêmes manœuvres.

    Deuxième explication : autrefois, un "bord" désignait un navire. Les marins, qu'ils soient soldats, équipage de commerce ou voyageurs, étaient très solidaires face aux périls, attaques ou tempêtes, puisqu'ils naviguaient sur le même bateau. Ils oubliaient leur origine sociale, leur rang ou leur fonction pour tous oeuvrer dans le même sens : celui du bien du navire. C'est donc de ce domaine maritime qu'est née l'expression "être du même bord" qui signifie que deux personnes sont du même avis, de la même opinion.

    Autre expression approchante : "être dans le même bateau", qui veut dire "se retrouver dans la même situation, partagée par tous".

    C'est la galère !

    les prisonniers servaient autrefois de rameurs, dans les galères.
    Les prisonniers servaient autrefois de rameurs, dans les galères. © iStockphoto - Thinkstock

    De l'Antiquité au XVIIIe siècle, les galères étaient des bateaux sur lesquels les malfaiteurs étaient condamnés à purger leur peine.

    En 1564, un édit fixa la durée minimum de cette peine à 10 ans. Attachés, bien souvent fouettés et maltraités, ils devaient ramer sans cesse pour faire avancer les navires. Les galères furent supprimés par Louis XV en 1748.

    Les "galériens" furent par la suite appelés les "bagnards". Aujourd'hui, on emploie les expressions "C'est la galère" ou "C'est le bagne" pour dire qu'une situation est longue et difficile à surmonter.

     

    Veiller au grain

    chez les marins, le grain désigne un vent violent.
    Chez les marins, le grain désigne un vent violent. © iStockphoto - Thinkstock

    Cette expression est aujourd'hui utilisée pour dire "faire attention, être prudent, veiller sur quelque chose ou quelqu'un avec une grande vigilance".

    Née au milieu du XIXe siècle, elle trouve son origine dans le langage maritime. Pour les loups de mer, le grain est un "coup de vent momentané de force et de direction variables, avec des rafales, lié au passage d'un front froid, généralement accompagné d'averses de pluie ou de grêle, voire de neige", contre lequel il faut être très vigilant.

    Avec le temps, l'expression est entrée dans le langage commun et on dit que l'on "veille au grain" lorsque l'on se méfie d'un événement qui pourrait nous être préjudiciable.

    Pas de quartier !

    les pirates n'aimaient pas particulièrement faire de quartiers...
    Les pirates n'aimaient pas particulièrement faire de quartiers... © Chisnikov - Fotolia

    Autrefois, les quartiers de sauveté étaient des lieux où les troupes étaient en sécurité et où les soldats pouvaient se reposer. Ces cantonnements évoquaient donc la sécurité et les bons traitements.

    Par la suite, un "quartier" a désigné une mesure qui permettait de laisser la vie sauve à des prisonniers. Le mot est devenu sysnonyme de "grâce", "vie sauve" ou "miséricorde". On employait alors les expressions "faire quartier" ou "ne pas faire de quartier" en fonction des décisions qui étaient prises quant aux captifs. En gros, ne pas faire de quartier signifiait massacrer tout le monde...

    Depuis leur apparition au XVIIe siècle, seule la forme négative a subsisté. Elle signifie qu'une personne est impitoyable et ne fait preuve d'aucune tolérance.

     

    Etre en nage

    ces joueurs de tennis sont 'en nage'.
    Ces joueurs de tennis sont "en nage". © Polka Dot Images - Getty Images - Thinkstock

    Il semble que cette expression ait été déformée au fil du temps. En effet, on disait autrefois "être à nage". Selon Emile Littré, l'expression "être à nage ou en nage" signifiait dès le XVIe siècle nager dans l'eau ou dans tout autre liquide. Mais au sens figuré, la signification devenait "être tout mouillé".

    "Etre en nage" est donc une image que l'on attribue à une personne qui est en sueur.

    Etre en panne

    etre en panne ne vient pas du langage automobile mais du langage maritime.
    Etre en panne ne vient pas du langage automobile mais du langage maritime. © Stockbyte - Thinkstock

    Attribuée au domaine automobile vers 1900, cette expression trouve son origine dans le vocabulaire de la marine.

    En 1573 déjà, on disait "bouter le vent en penne". Cela signifiait que l'on équilibrait l'effet du vent sur la voile en l'orientant de telle façon que le bateau s'immobilise.

    Par la suite, au XVIIIe siècle, on disait d'un bateau immobilisé qu'il était "en panne". On retrouve cette étymologie dans le verbe "empanner", qui signifie faire virer de bord la grand-voile lors d'un vent arrière.

    Enfin, elle s'est appliquée plus particulièrement au domaine automobile pour figurer que la voiture était immobilisée pour des raisons techniques.

    Faire un tabac

    le groupe a fait un tabac auprès du public !
    Le groupe a fait un tabac auprès du public ! © Hemera - Thinkstock

    Dans le langage maritime du XIXe siècle, on appelait "un coup de tabac" une tempête soudaine qui endommageait la coque des bateaux. Cette expression s'est étendue au bruit provoqué par le tonnerre lors d'un orage, et par extension, au "tonnerre d'applaudissements" qui se faisait entendre lors d'une représentation théâtrale réussie.
    "Faire un tabac" signifie aujourd'hui encore avoir du succès.

    Passer à tabac

    Au XIXe siècle, le nom "tabac" a pris le sens de "volée, coup". Sa racine "tabb" signifie "battre, frapper". "Passer à tabac" veut donc dire frapper violemment une personne.

    Rendre la monnaie de sa pièce

    une pièce glissée dans la poudre à canon pourrait expliquer l'origine de
    Une pièce glissée dans la poudre à canon pourrait expliquer l'origine de l'expression. © iStockphoto - Thinkstock

    Deux explications existent pour l'origine de cette expression qui signifie "se venger".

    Elle pourrait être une référence à la Loi du Talion, sous une métaphore de l'argent. La Loi du Talion apparut en 1730 avant Jésus-Christ dans le code d'Hammourabi, roi de Babylone. Concrètement, elle incitait à la vengeance individuelle, la peine devant être égale au préjudice subi. "Rendre la monnaie de sa pièce" signifierait donc littéralement "rendre ce qui est dû", si l'on se réfère à la Loi du Talion.

    Une autre explication proviendrait de la marine. A l'époque de la marine à voile, les soldats auraient eu l'habitude d'introduire une pièce à l'effigie du roi dans la poudre. Ainsi, lorsque le boulet frappait le navire ennemi, la "pièce" était rendue, et la vengeance accomplie.

     

    La planche de salut

    ce naufragé aurait bien besoin d'une planche de salut...
    Ce naufragé aurait bien besoin d'une planche de salut... © iStockphoto - Thinsktock

    Aujourd'hui, la planche de salut est le dernier espoir, le dernier recours pour éviter qu'un ennui vous tombe sur le dos...

    Là encore, c'est à la mer que l'on doit cette expression, apparue au XIXe siècle. Elle fait référence à la planche de bois, qui servait à l'embarquement et au débarquement à quai sur un bateau. Cette planche, tout comme d'autres débris de bois, pouvaient être utiles aux marins en cas de naufrage. Ils pouvaient alors s'y accrocher pour garder la vie sauve.

    Qui n'a jamais lu les albums d'Astérix dans lequels les pirates finissent toujours par tomber à la mer et s'accrocher à des planches du bateau ?!

     

     

    Aller de conserve

    aller de conserve signifie aller ensemble.
    Aller de conserve signifie aller ensemble. © Isabelle Schuller - Galerie photo

    Au XVIe siècle, le mot "conserve" prend le sens de "escorte". On trouve aussi la locution "de conserve" à ce moment-là dans le langage maritime.

    Naviguer de conserve se dit alors pour des navires qui voguent ensemble, sans se perdre de vue, pour s'escorter et se protéger mutuellement en cas d'attaques de pirates.

    Aujourd'hui, aller de conserve intègre toujours cette notion d'accompagnement. Cela signifie "aller ensemble".

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