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    Giganotosaurus ou Giganotosaure, l'un des plus grands dinosaures

     

     

    Signification : reptile géant.

     

    Ce dinosaure du Crétacé supérieur (-97 à -65 millions d'années) devait être l'un des plus grands dinosaures carnivores de tous les temps. Il devait mesurer entre 12 et 14 m et devait peser environ 7 à 8 tonnes.

    Ce monstre vivait en Argentine avec l'un des plus grands dinosaures : Argentinosaurus (peut-être 40 m de long et 90 tonnes). Giganotosaurus devait souvent se regrouper, à un moment de l'année (le départ des femelles pour aller pondre leurs œufs), afin de chasser. Ils essayaient alors d'isoler un vieux dinosaure, un malade ou un jeune membre du troupeau et de le tuer en le blessant. Des fois, Giganotosaurus pouvait attaquer seul des Iguanodon (dinosaure quadrupède et bipède de 9 m de long) dans les forêts clairsemées d'Argentine.

    Cet animal était probablement une machine à tuer, mais sa taille reste un sujet de discussion.

    © ДиБгд, Wikimedia Commons, DP

     

    Les Dinosaures:  Giganotosaurus ou Giganotosaure, l'un des plus grands dinosaures

     

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    Des dinosaures qui perdaient leurs dents

    expliqueraient le bec des oiseaux

     

    Jean-Luc Goudet, Futura-Sciences

    L'exhumation rarissime d'une série de dinosaures théropodes de tous les âges, du bébé à l'adulte, a conduit les paléontologues à cette découverte : chez cette espèce du Jurassique, on naît avec des dents et on les perd plus tard. De quoi éclairer d'un jour nouveau la disparition totale des dents chez les oiseaux actuels, dont les ancêtres étaient justement des théropodes.

     

    En Chine, dans la province de Xinjiang, une équipe de paléontologues a eu la chance de découvrir 19 squelettes de dinosaures morts sans doute en même temps pour s'être fait piéger dans un marécage. Tous de la même espèce, Limusaurus inextricabilis en l'occurrence, un petit théropode du Jurassique, ils étaient en revanche de tailles variables. Ce coup de chance extraordinaire a ainsi offert une collection de représentants du même animal, du bébé à l'âge adulte. Et en bonus, les scientifiques ont eu un cadeau-surprise : la preuve que ce dinosaure commençait sa vie avec des dents pour les perdre ensuite, arrivé à l'âge adulte. De quoi aiguiser l'intérêt d'un paléontologue et même d'un zoologiste.

    Aujourd'hui, en effet, ce cas est très rare. Les ornithorynques, ces curieux mammifères monotrèmes qui pondent des œufs, naissent avec quelques dents de lait et les perdent ensuite quand se développe leur étonnant museau en forme de bec de canard. Chez les reptiles actuels, la situation est inconnue. La découverte (décrite dans Current Biology) est donc remarquable, d'autant plus que les oiseauxactuels descendent de théropodes. Mieux, l'un des co-auteurs, James Clark, avait identifié chez le même Limusaurus une structure des doigts des membres antérieurs se rapprochant des oiseaux.

     
    Du bec au bout de la queue, Limusaurus inextricabilis, à l'âge adulte mesurait environ 1,70 m. C'était un théropode, au moins cousin des ancêtres des oiseaux. Le jeune (en médaillon) avait des dents de carnivores. Son régime alimentaire était donc différent. © George Washington University

    Des dinosaures théropodes aux oiseaux, quel chemin ?

    Pour lui, qui s'exprime dans un communiqué de l’université George Washington, la découverte éclaire la manière dont les dents ont disparu entre les ancêtres théropodes et les oiseaux actuels. Cette vision renvoie à des observations sur les embryons de poulets, où l'histologie et la génétique montrent que la formation de dents n'est pas loin. Diverses expériences d'embryologie expérimentale ont même déjà conduit à un début de développement dentaire (voir une synthèse de Stéphane Louryan, médecin anatomiste belge, Si les poules avaient des dents ?). Les espoirs de Jack Horner, paléontologue qui avait conseillé Steven Spielberg pour le film Jurassic Park, ont été un peu déçus, car les expériences n'ont pas été menées jusqu'à la naissance d'un oiseau à dents, vite baptisé Chickenosaurus.

     

    Quoi qu'il en soit, pour ce dinosaure théropode, la perte des dents devait correspondre à un changement alimentaire. Pour les auteurs, les jeunes devaient être carnivores tandis que les adultes avaient un régime herbivore, ce que laissent supposer les analyses chimiques des os. Les ancêtres des oiseaux ont donc peut-être ainsi perdu leur dentition, devenue moins utile.

     

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    La queue d’un dinosaure découverte dans un morceau d’ambre

     

    Les Dinosaures:  La queue d’un dinosaure découverte dans un morceau d’ambre

     

    Une paléontologue chinoise a mis la main sur un bloc d’ambre dans lequel se trouvait un bout de queue de dinosaure vieux de 99 millions d’années.

     

    Une partie de la queue d'un dinosaure vieux de 99 millions d'années, avec os, tissus mous et plumes, a été découverte dans de l'ambre, trouvaille inédite qui permet d'en apprendre beaucoup sur l'évolution et la structure du plumage de ces animaux disparus. «Cette portion de la queue qui provient d'un jeune animal comprend huit vertèbres entourées de plumes en bon état, avec des détails microscopiques», explique Ryan McKellar du Musée Royal de Saskatchewan (centre du Canada), un des scientifiques qui a participé à cette découverte publiée jeudi dans la revue scientifique américaine Current Biology.

     

    «Nous pouvons être sûrs qu'il s'agit bien d'un dinosaure car les vertèbres ne sont pas soudées sur un croupion comme c'est le cas pour les oiseaux modernes ou leurs ancêtres. Cette queue est au contraire longue et souple avec des plumes réparties de chaque côté, ce qui signifie que nous sommes bien en présence d'un dinosaure, pas d'un oiseau préhistorique», ajoute le paléontologue», précise-t-il.
     

    Même si la totalité de cette queue était recouverte de ce type de plumes, le dinosaure «aurait probablement été incapable de voler», selon lui. Un tel plumage a probablement eu d'autres fonctions, comme la séduction, ou a joué un rôle de régulation thermique, suppute le scientifique.

     

    Des plumes de couleur marron foncé et blanches

    Des plumes datant de l'époque des dinosaures ont déjà été retrouvées piégées dans de l'ambre mais c'est la première fois qu'il est possible de clairement établir un lien entre une partie d'un plumage bien préservée et un dinosaure, note la paléontologue Lida Xing de l'Université de Géophysique de Chine, principal auteur de cette découverte. Cela permet aux chercheurs de mieux comprendre l'évolution et la structure des plumes de ces animaux préhistoriques disparus il y a 62 millions d'années, fait-il valoir.

     

    En fait, ce morceau de résine semi-translucide de la taille et de la forme d'un abricot sec a saisi l'un des premiers moments de la divergence entre le plumage des oiseaux et celui des dinosaures, pointent ces chercheurs. Ils ont utilisé un scanner et un microscope pour étudier le spécimen dans ses plus petits détails. Ils ont déduit que les plumes étaient de couleur marron foncé sur le dessus et blanches ou très claires dessous.

     

    Ce spécimen a été découvert sur un marché d'ambre en Birmanie en 2015 par Linda Xing. Dans le film de science-fiction «Jurassic Park», les scientifiques arrivent à cloner des dinosaures à partir d'ADN retrouvé dans un morceau d'ambre.

     

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    Un dinosaure s'ajoute au catalogue

     

    Le Tongtianlong limosus, représenté par un artiste.... (Image Ahao CHUANF, NATURE PUBLISHING GROUP via AFP)

     

    Le Tongtianlong limosus, représenté par un artiste.

    IMAGE AHAO CHUANF, NATURE PUBLISHING GROUP VIA AFP

    Agence France-Presse
     

    Une nouvelle espèce de dinosaure à plumes, plus gros qu'un chien, avec une crête sur la tête et un menton en galoche, a été identifiée en Chine selon une étude publiée jeudi dans la revue Scientific Reports du groupe Nature.

    L'étrange animal, baptisé « Tongtianlong limosus », vivait dans la région de Ganzhou au sud de la Chine à la fin du Crétacé, peu avant l'extinction des animaux préhistoriques.

    Mesurant dans les 70 cm de long, queue comprise, « Tongtianlong » appartient à la famille des oviraptorosaures, des théropodes proches des oiseaux qui vivaient en Amérique du Nord et en Asie.

    D'une taille allant de la dinde à l'éléphant, ces dinosaures à plumes avaient peu ou pas de dents et se nourrissaient probablement d'oeufs, de mollusques, de plantes ou encore de noisettes... Au total, plus de 35 espèces ont déjà été référencées.

     

    Les chercheurs ont découvert le petit dernier dans une curieuse position : couché sur le ventre avec ses quatre pattes écartées sur les côtés, le cou tendu et la tête relevée. D'où son nom : « Tongtian » signifiant « le chemin du ciel ».

    L'animal a été déterré sur un chantier par un agriculteur et des ouvriers. Comme aucun relevé n'a été effectué au moment de son excavation, il est maintenant difficile de savoir pourquoi il est mort dans cette position de Bambi glissant sur la glace.

    Les restes fossilisés, très bien conservés et datant de la fin du Crétacé (environ 72 millions d'années), proviennent d'une région chinoise où 5 autres espèces d'oviraptorosaures ont été découvertes ces cinq dernières années.

    Selon l'équipe de chercheurs menée par Junchang Lü de l'Académie chinoise des sciences géologiques, la découverte de « Tongtianlong » prouve la grande diversité des oviraptorosaures en Asie à la fin du Crétacé et aide à établir un tableau plus complet des derniers dinosaures ayant peuplés la planète.

     

    Les Dinosaures:  Un dinosaure s'ajoute au catalogue

     

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    Une nouvelle espèce de dinosaure

    découverte en Australie

     

    Baptisé Savannasaurus elliottorum, ce dinosaure au long cou... (PHOTO AFP)

     

    Baptisé Savannasaurus elliottorum, ce dinosaure au long cou appartient à la famille des sauropodes.

    PHOTO AFP

     
    Agence France-Presse
    PARIS

    Des paléontologues ont annoncé jeudi la découverte en Australie d'os fossilisés d'une espèce de dinosaure géant inconnue jusqu'à présent, dont les ancêtres seraient venus d'Amérique du Sud en passant par l'Antarctique, il y a environ 105 millions d'années.

    Baptisé Savannasaurus elliottorum, ce dinosaure au long cou appartient à la famille des sauropodes - la classe de dinosaures qui abrite les plus grands animaux ayant jamais parcouru la surface de la Terre. Il était herbivore et mesurait au moins 14 mètres de long.

    La découverte de ses restes dans le Queensland (nord-est de l'Australie), ainsi que de ceux d'un autre sauropode baptisé Diamantinasaurus matildae, a été publiée dans la revue Scientific Reports.

    L'équipe de paléontologues à l'origine de la publication a surnommé les deux spécimens Wade et Matilda.

     

    Ces deux espèces ne semblent avoir existé qu'en Australie. Leur découverte devrait relancer le débat sur l'origine et la date de l'arrivée des dinosaures dans cette partie du monde.

    Selon certains experts, ils sont arrivés largement avant le Crétacé, la période commencée il y a 145 millions d'années, et achevée il y a 66 millions d'années avec l'impact d'une météorite géante, qui a entraîné la disparition de la moitié des espèces vivantes, dont les dinosaures terrestres.

    Mais cette nouvelle découverte évoque un autre scénario, selon Stephen Poropat, paléontologue à l'université d'Uppsala, en Suède, et auteur principal de l'étude.

    «Nous suggérons que nos sauropodes descendent d'ancêtres sud-américains», qui auraient emprunté une langue de terre vers l'Antarctique, longé ce continent, puis traversé une autre langue de terre vers l'Australie, a-t-il expliqué à l'AFP.

    Pendant la plus grande partie du Crétacé, l'Antarctique était trop froide pour permettre à ces gros herbivores de survivre à un tel voyage, reconnaît M. Poropat.

    Mais une période de réchauffement s'est produite il y a environ 105 millions d'années, qui a pu rendre possible ce passage par le sud, estime-t-il.

    Selon les fouilles menées, le continent antarctique, aujourd'hui couvert d'une couche de glace épaisse de 2 kilomètres, était en effet recouvert de forêts à cette époque.

    Savannasaurus elliottorum a été baptisé ainsi en l'honneur de David Elliot, paléontologue australien co-fondateur du Musée australien de l'âge des dinosaures - où seront exposés les restes de Wade et Matilda - et co-auteur de l'étude.

    C'est lui qui a découvert les premiers fragments d'os, en 2005. Plus de 10 ans de travaux ont ensuite été nécessaires pour nettoyer les os des incrustations de roche sédimentaire et reconstituer le squelette.

     

    Les Dinosaures:  Une nouvelle espèce de dinosaure découverte en Australie

     

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