Tremblement de mère

Une designer de costumes de Radio-Canada publie un récit autobiographique saisissant.

24 oct. 2013 par Jean-Yves Girard de la revue Chatelaine

Ce livre québécois, sorti depuis déjà quelques semaines et qui raconte une histoire vraie, caracole parmi les meilleurs vendeurs dans les librairies. La critique a beaucoup aimé :

« Son récit traverse le corps et nous laisse sans voix, entre courage et désespoir, humour et amour. »  Josée Blanchette, Le Devoir

« Ce livre est écrit avec tellement de talent, tellement de sensibilité et même avec tellement d’humour qu’il est impossible de le laisser tomber une fois qu’on l’a commencé. » Sophie Durocher, Le Journal de Montréal

« Un bijou. Touchant, bouleversant, mais surtout une écriture percutante. »  Paul Arcand, Puisqu’il faut se lever, 98,5 FM

« C’est un témoignage courageux, bouleversant. Mais pas seulement. C’est la découverte d’une voix littéraire toute particulière. […] C’est un livre qu’on ne peut pas, qu’on ne veut pas lâcher. »   Danielle Laurin, Le Devoir

Quand le roman commence, avec des phrases comme « (les enfants) sont égoïstes. Ils collationnent aux crottes de nez», on se dit : oh non, pas encore une mère indigne, ça suffit ! Mais voilà, on continue. Parce que c’est bien écrit, et parce qu’on se demande ce qui va arriver à cette Diane, une Montréalaise célibataire de 47 ans, dessinatrice de costumes à Radio-Canada, qui s’est « mise à porter l’idée d’avoir un enfant et l’idée qu’un enfant, ça pue». La solution : l’adoption internationale. Et très vite, trop vite, un beau jour froid de l’hiver 2010, une petite Haïtienne de 3 ans sauvée du terrible séisme débarque au Québec…

Crédit : Julien Faugère

L’auteure

Diane Lavoie est designer de costumes et travaille à Radio-Canada depuis 1991. Ses créations lui ont valu de remporter deux prix Gémeaux pour les émissions Bouledogue Bazar et le Bye Bye.Tremblement de mère, un récit autobiographique, est son premier livre. Ayant quitté Québec à 18 ans, Diane vit à Montréal avec sa fille. (Source de la biographie : Flammarion Québec)

Voici un extrait du livre

2 livres pour prendre soin de soi

Prendre soin de soi passe par un rituel quotidien. On s’offre quelques minutes de bien-être.

23 oct. 2013 Par Johanne Lauzon de la revue Chatelaine

Layering – Secret de beauté des Japonaises

Qui peut résister aux petits pots ? On veut toutes connaître les produits chouchous des unes, les trucs beauté des autres. Une plaquette vient assouvir cette curiosité. On y apprend, entre autres, que les Japonaises se démaquillent avec de l’huile – olive, avocat, jojoba… – et qu’elles utilisent des eaux florales (qu’on trouve en pharmacie) pour tonifier leur épiderme. Comment masser son ovale ? appliquer une crème de jour ? sécher ses cheveux ? Toutes les réponses y sont, en plus de recettes irrésistibles : gommage au yogourt et au sucre, masque à la farine de riz, spray coiffant à la bière, shampooing miel-citron…

Par Elodie-Joy Jaubert, Éditions La Plage, 13,95 $.

5 minutes le matin

C’est si court. Pourtant, rares sont celles qui prennent le temps de respirer par les deux narines – entre le boulot, les corvées, le couple, la famille. Elles seront sans doute plus nombreuses grâce à ce nouveau livre du Dr David O’Hare, collaborateur du regretté David Servan-Schreiber. Le médecin et psychothérapeute français, qui vit maintenant au Québec, nous enjoint de nous mettre à la méditation de pleine conscience, à la marche méditative, à la relaxation, à la cohérence cardiaque… Avec sept exercices différents, un pour chaque jour de la semaine. Le ton est frais, amical, bienveillant. On a vraiment envie d’essayer !

Par Le Dr David O’Hare, Thierry Souccar Éditions, 17,95 $.

Le polar du mois : Qui?

Qui a assassiné la petite Laeticia? Un haletant huis clos de Jacques Expert.

18 oct. 2013 Par Chrystine Brouillet de la revue Chatelaine

À Carpentras, en France, on découvre en 1994 le corps de la petite Laetitia, violée et assassinée. Dix-neuf ans plus tard, quatre hommes regardent à la télé l’émission Affaires non résolues, qui ressort ce fait divers. Quatre hommes qui ont été touchés de près par ce meurtre. Quatre hommes qui ont des secrets. Et des femmes qui ont toujours eu des doutes sur leurs époux. Durant toute l’heure de l’émission, on assiste à la reconstitution des faits, aux efforts du commissaire Bouvard pendant deux décennies pour découvrir la vérité, à la tension qui monte de minute en minute dans chacun des foyers. Saura-t-on enfin qui a tué Laetitia ? Un formidable huis clos, étouffant, qu’on peut presque lire en « temps réel », tandis que l’aiguille tourne de 22 h 25 à 23 h 28, que la noirceur des âmes se dessine, que l’improbable se produit. Une mécanique parfaitement huilée, angoissante, implacable !

par Jacques Expert, Sonatine, 350 pages.

Livres : Les bons gestes pour être heureux

Des actions faciles à mettre en pratique pour cultiver le bonheur!

2 oct. 2013 par Luc Bouchard de la revue Chatelaine

Le bonheur et le bien-être se cultivent par des attitudes et des actions plutôt faciles à mettre en pratique.

Des exercices simples à faire régulièrement, dans sa tête très souvent, et qui permettent de développer et de renforcer son sentiment de bien-être et son estime de soi. Voilà ce que prône le neuropsychologue américain Rick Hanson – qui a enseigné dans les plus grandes universités, dont  Oxford et Harvard – dans ce bouquin d’une simplicité déconcertante. Répartis en cinq sections (être bon envers soi-même, aimer la vie, développer ses forces, prendre part au monde, être en paix), ces 52 petits riens aident le cerveau à augmenter petit à petit la confiance en soi et la paix intérieure. Quelques exemples ? Dormir davantage, se réjouir, accepter ses limites, se lier d’amitié avec son corps, aimer. Et puisque tout n’est que question de pratique, l’auteur divise chacun des 52 (courts) chapitres en deux parties : le pourquoi et le comment. « Faites ces exercices en vous amusant, insiste-t-il. Laissez libre cours à votre créativité, adaptez-les à vos propres besoins et, surtout, ne les (et ne vous) prenez pas trop au sérieux. »

Par Rick Hanson, Éditions Les Arènes, 28,95 $.

Existerait-il un chemin secret qui mènerait à l’amour éternel ? C’est la question soulevée par la psychologue Sue Johnson, professeure à l’Université d’Ottawa, dans ce livre inspirant. Pour que l’amour perdure, selon elle, il faut d’abord accepter l’idée que nous sommes émotionnellement liés à notre partenaire et que nous en dépendons, tout comme l’enfant a besoin d’être encouragé et réconforté par ses parents. C’est ce que l’auteure appelle la « dépendance réussie ». À partir d’études approfondies et de conversations avec ses patients, elle défend une théorie de l’attachement centrée sur les émotions ; un concept novateur qui ne résume plus la vie à deux à une série de compromis ou à l’amélioration de la communication au sein du couple, mais à l’acceptation pure et simple du fait que notre bien-être dépend de la solidité du lien qui nous unit à notre partenaire. « C’est pourquoi nous devons reconnaître et accepter la nature primaire du sentiment d’attachement au lieu d’essayer de le contourner », écrit-elle.

Par Sue Johnson, Éditions First, 34,95 $.

Le pot au rose de

Dominique Bertrand

Lisez un extrait de son premier roman.

12 sept. 2013 par Châtelaine

En 2010, l’ex-mannequin internationale Dominique Bertrand publie son autobiographie aux Éditions de l’Homme. Démaquillée, qui se vend à 20 000 exemplaires. Ce livre intimiste raconte l’envers du décor de son parcours…

C’est avec Le pot au rose, lancé cette semaine, que Dominique Bertrand effectue son entrée dans la fiction. Nous vous présentons un court extrait :

« Malgré toutes mes précautions d’épouse attentive, tout portait à croire qu’une intruse avait fait son apparition dans notre maison. Depuis que j’avais découvert son satané tube de rouge à lèvres, elle réglait le temps, ponctuait les heures, les minutes et les se- condes, dirigeait tout sans même avoir besoin d’être présente. Ce qui prouve qu’une maîtresse n’a même pas à se glisser entre les draps de votre lit conjugal pour vous en imposer l’odieux partage avec elle. Il lui suffit de cesser d’être improbable pour devenir toute-puissante. La garce est alors comme un fantôme qui occupe les lieux, traverse les murs, vous tire du sommeil en sursaut la nuit, vous lais- sant la nuque moite et le cœur en cavale. Invisible, mais omniprésente. Inconnue, mais au fond affreusement fami- lière, puisqu’au cœur de tous les gestes de beauté quotidiens que vous posez dans l’espoir de la battre à plate couture au grand duel de l’amour.

(…)

Donc, en m’accrochant à l’idée que, quoiqu’il en fût en ce moment précis où Julien éprouvait tant de plaisir qu’il en oubliait même ma présence, je tenais là ma vengeance. Oui madame. Et quelle vengeance! Mon mari ne me faisait-il pas l’amour avec la même ferveur qu’il y a vingt-trois ans? Ne me démontrait-il pas là toute la pérennité de l’ardeur de ses sentiments? Ne me donnait-il pas ainsi toutes les raisons de croire que les années n’avaient en rien altéré la solidité de mon empire au sein de notre mariage? » (p. 75-76)

Les Éditions de l’Homme, 233 pages