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    Le béluga est officiellement en voie

    de disparition

     

     

    «Bien que la chasse soit interdite depuis 1979,... (PHOTO ARCHIVES AP)

     

    «Bien que la chasse soit interdite depuis 1979, on n'a observé aucun rétablissement notable de la population», précise Pêches et Océans Canada.

    PHOTO ARCHIVES AP

     

    La Presse
     
     

    Le béluga du Saint-Laurent est officiellement en voie de disparition, selon le gouvernement du Canada.

     

    Cette décision fait suite à la recommandation du Comité sur la situation des espèces en péril.

     

    Le nombre de bélugas a continué de décroître en dépit de son inclusion à la liste des espèces menacées en 2005.

     

    «Bien que la chasse soit interdite depuis 1979, on n'a observé aucun rétablissement notable de la population», précise Pêches et Océans Canada. 

     

    On n'en compterait plus que 900.

     

    Un certain nombre de facteurs semblent contribuer au déclin de l'espèce dans le Saint-Laurent. 

     

    Parmi ceux-ci, la pollution, la diminution des ressources alimentaires, le dérangement par les humains et la dégradation de l'habitat sont considérés comme les menaces principales au rétablissement de la population. Les bélugas peuvent également être victimes de collisions avec les navires ou d'empêtrement dans les engins de pêche.

     

    On observe aussi une forte contamination chimique dans les carcasses de béluga

     

    L'aggravation de son statut officiel ne lui procurera pas une protection supplémentaire.

     

    Cependant, le gouvernement fédéral a délimité récemment l'habitat essentiel de l'espèce dans l'estuaire du Saint-Laurent, ce qui pourrait accroître les mesures de protection.

     

    Mammifères 2:  Le béluga est officiellement en voie de disparition

     

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    Marmotte de l’île de Vancouver

     

    Nom scientifique : Marmota vancouverensis
    Autres noms/noms précédents : Marmotte de l'Île de Vancouver ,Marmotte de l'île Vancouver
    Taxonomie : Mammifères
    Distribution : Colombie-Britannique
    Dernière évaluation du COSEPAC : avril 2008
    Dernière désignation du COSEPAC : En voie de disparition
    Statut de la LEP : Annexe 1, En voie de disparition

     

     

    Image de Marmotte de l’île de Vancouver

    Marmotte de l’île de Vancouver Photo 1

     

    Description

    La marmotte de l’île de Vancouver est un rongeur qui habite des terriers et vit en colonies. Cette espèce, qui ressemble à la marmotte commune, mesure généralement de 67 à 72 cm du museau au bout de la queue. Sa fourrure est de teinte chocolat foncé avec des taches contrastantes de poils blancs sur le museau, le ventre et le dessus de la tête. La mue se produit une fois par année, en juillet, et la nouvelle fourrure est particulièrement foncée, presque noire dans le cas des jeunes de l’année. La fourrure plus vieille se décolore et prend une couleur brun roux ou cannelle. Comme les marmottes peuvent ne pas muer complètement au cours d’une année donnée, les individus plus âgés ont souvent la fourrure bigarrée. Outre sa fourrure foncée, cette espèce se distingue des autres marmottes entre autres par ses vocalisations uniques et sa nature très sociale.

     

    Répartition et population

    Comme son nom l’indique, cette marmotte se rencontre uniquement sur l’île de Vancouver, en Colombie-Britannique. Avant que ne soient entreprises des activités de réintroduction en 2003, l’espèce n’était présente que sur cinq montagnes de la région des lacs Nanaimo, dans le centre de l’île de Vancouver, et sur le mont Washington, à environ 95 km vers le nord-ouest. On la retrouve maintenant dans dix emplacements. Les dénombrements annuels de populations tenus depuis 1979 indiquent que les marmottes ont au moins doublé leurs effectifs durant les années 1980, la majorité de cet accroissement se produisant dans de nouveaux habitats créés par l’exploitation de forêts anciennes. Au moins 235 marmottes ont été dénombrées en 1984, mais après que la population se soit affaissée de manière précipitée dans les années 1990, elle ne comptait que quelque 70 individus à l’état sauvage en 1997. En 2007, on comptait seulement une trentaine de marmottes nées dans la nature, auxquelles s’ajoutaient les quelques douzaines qui avaient été élevées en captivité et relâchées dans la nature.

     

    Habitat

    Les marmottes de l’île de Vancouver vivent en montagne, dans des prés généralement situés à des altitudes variant de 900 à 1 500 mètres au-dessus du niveau de la mer. Ces prés auraient été créés et maintenus par des avalanches, des glissements de neige ou des feux, sinon par une combinaison de ces différents processus. L’habitat de la marmotte de l’île de Vancouver doit posséder trois caractéristiques : une structure de sol permettant le creusement de terriers, des plantes convenables à l’alimentation, et des conditions microclimatiques permettant l’alimentation en été et l’hibernation en hiver. Les parcelles d’habitat naturel de l’île de Vancouver sont souvent plus restreintes et plus éloignées les unes des autres que celles qui sont fréquentées par les marmottes dans la partie continentale de la Colombie-Britannique ou dans la presqu’île Olympic. Les marmottes de l’île de Vancouver utilisent également des habitats artificiels. De nombreux cas de colonisation se sont produits dans des habitats créés par la coupe à blanc de forêts en haute altitude, par l’exploitation minière et par l’aménagement de pistes de ski.

     

    Biologie

    Comme la plupart des marmottes de montagne, les marmottes de l’île de Vancouver vivent relativement longtemps et se reproduisent peu souvent. Bien que les femelles puissent atteindre la maturité sexuelle à l’âge deux ans, la plupart ne se reproduisent pas avant l’âge de trois ou quatre ans. L’accouplement se produit généralement un mois après la sortie de l’hibernation, et la gestation dure un mois. La portée compte trois ou quatre petits en moyenne, et les jeunes émergent habituellement en juillet. À l’âge de deux ans, les marmottes se dispersent vers les autres colonies des montagnes adjacentes ou tentent d'établir de nouvelles colonies. Ces animaux fouisseurs aménagent des terriers pour hiberner, mettre bas, se cacher des prédateurs et s’abriter. Les terriers sont habituellement réutilisés pendant plusieurs années consécutives par les mêmes individus et groupes sociaux. Les terriers-abris utilisés pour se soustraire aux prédateurs consistent en un trou peu profond creusé sous un rocher ou la racine d’un arbre. Les terriers utilisés durant la nuit ou pour donner naissance à leurs petits sont plus élaborés et comptent souvent plus d’une entrée. L’espèce hiberne généralement du début d’octobre jusqu’à la fin d’avril. Au printemps, la diète de cet herbivore se compose principalement de graminées et de plantes herbacées, alors qu’à la fin de l’été, elle consiste plutôt en plantes à feuilles larges. L’âge maximal observé pour cette espèce est de dix ans dans la nature, et de quatorze ans en captivité.

     

    Menaces

    La marmotte de l’île de Vancouver est limitée à de petites zones de prés subalpins depuis des milliers d’années. Même si la plupart des habitats originaux sont encore disponibles, il semble que les individus qui se dispersent ne les atteignent pas. Au contraire, ces marmottes colonisent les habitats de coupe à blanc qui sont plus proches. Une croissance temporaire de la population a été observée dans certains secteurs de coupe, mais la régénération forestière rend ces habitats inadéquats pour les marmottes dans les 15 ans suivant la colonisation. Les femelles occupant ces secteurs de coupe produisent significativement moins de jeunes durant leur vie que des femelles vivant dans des habitats subalpins naturels. L’exploitation forestière a eu pour effet de concentrer les marmottes dans une aire très restreinte. La plus grande menace immédiate à laquelle font face les marmottes de l’île de Vancouver est la prédation, que l’on croit être également la cause immédiate des déclins récents des populations. Au moins 80 % de la mortalité des marmottes enregistrée depuis 1992 est attribuable à la prédation, principalement par les loups, les couguars et les Aigles royaux. Les indices d’abondance des couguars et des loups sur l’île de Vancouver ont augmenté de façon spectaculaire depuis le début des années 1980. La population sauvage actuelle étant formée de peu d’individus, elle fait face à d’autres menaces, notamment la consanguinité, qui peut abaisser les taux de reproduction ou de survie, et l’incapacité à trouver un partenaire. Enfin, les changements climatiques pourraient avoir des effets sur la période d’hibernation, et la survie des marmottes hibernantes pourrait être l’expression des conditions d’enneigement. Les marmottes pourraient devenir plus vulnérables à la prédation si elles demeurent actives plus longtemps durant l’automne ou si elles émergent plus tôt au printemps.

     

    Protection

    Protection fédérale

    L'espèces Marmotte de l’île de Vancouver est protégée en vertu de la Loi sur les espèces en péril (LEP) du gouvernement fédéral. De plus amples renseignements sur la LEP, y compris sur la façon dont elle protège les espèces individuelles, sont disponibles dans le document Loi sur les espèces en péril : un guide.

    La marmotte de l’île Vancouver est protégée en vertu de la Wildlife Act de la Colombie-Britannique. Cette loi interdit de tuer, de capturer ou de harceler les individus de cette espèce, d’en faire le commerce ou de détruire leur habitat. Deux zones d’habitat de marmottes bénéficient d’une protection légale en vertu de la Ecological Reserves Act de la Colombie-Britannique (réserve écologique du lac Haley) ou de la Wildlife Act de la Colombie-Britannique (Green Mountain Wildlife Critical Habitat Area).

     

    Mammifères 2: Marmotte de l’île de Vancouver

     

     

     

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    Taupe à nez étoilé

     

    Originaire d’Amérique du Nord, la taupe à nez étoilé ou condylure étoilé (Condylura cristata) semble porter des mains au bout du museau.
    Très différente de notre taupe d’Europe, la taupe à nez étoilé possède une morphologie unique.
    Cette taupe fait partie de la famille des Talpidae.

     

    Anatomie de la taupe à nez étoilé

    Cette taupe mesure de 17 à 20 cm pour un poids de 35 à 75 grammes. Il n’existe pas de dimorphisme sexuel. Le pelage est brun foncé à noir. Il est plus clair sur le ventre.
    La caractéristique la plus surprenante se situe sur son museau. En effet, son nez est couronné de 22 appendices sensitifs en forme de doigts.
    Ces appendices ressemblent à des tentacules. Ils portent des milliers de récepteurs sensoriels. Ces structures sensitives sont appelées organes d’Eimer.

     

    Taupe à nez étoilé

    Taupe à nez étoilé. By JL Plus AL

     

    Une vaste partie du cerveau de la taupe est consacrée à traiter cette information tactile. Bien que cela n’ait pas été démontré formellement en laboratoire, il semble que ces récepteurs aient la capacité de détecter de faibles signaux électriques émis par les proies aquatiques sous l’eau.

    Ces appendices sont utilisés pour détecter les proies et servent à la préhension lors des repas. Leur couleur varie du blanc au rouge vif. Ils mesurent de 1 à 4 mm.

     

    Taupe à nez étoilé

    Zoom sur les appendices. By JL Plus AL

     

    Principales caractéristiques :

    • Puissantes pattes antérieures griffues en forme de pelle
    • Pattes postérieures également griffues
    • Corps cylindrique
    • Queue courte de 6,5 à 8,5 cm, resserrée à la base, à très faible pilosité. L’hiver, cette queue gonfle et atteint un diamètre de 3 à 4 fois supérieur à la normale
    • Les femelles possèdent huit mamelles
    • Les testicules des mâles peuvent atteindre 8,8 % du poids total pendant la saison de reproduction
    • Vue très faible
    • Ouïe très développée

     

    Condylure étoilé

    Condylure étoilé. By Brandon Motz

     

    Il existe deux sous-espèces :

    • Condylura cristata cristata
    • Condylura cristata nigra qui se caractérise par une plus petite taille

    Aire de distribution : Est de l’Amérique du Nord, Québec, Terre-Neuve.

    Les habitats sont très diversifiés : forêts de conifères, zones marécageuses, bords des lacs et étangs, régions montagneuses jusqu’à 1 676 m.

     

    Mode de vie

    Comme beaucoup d’autres taupes, cette espèce creuse des galeries. Le réseau de tunnels peut atteindre près de 300 m de long.
    La terre évacuée forme les célèbres taupinières qui peuvent atteindre 15 cm de haut et 60 cm de large.
    Au sein des galeries, il y a une chambre d’incubation garnie de feuilles. C’est là que les taupes dorment et que les petits sont élevés.

     

    Taupe à nez étoilé

    Condylura cristata. © dinosoria.com

     

    Cette espèce creuse ses tunnels de manière à ce que certaines ouvertures se trouvent au-dessous de la surface de l’eau, d’un lac par exemple.
    Agile nageuse, elle passe beaucoup de temps dans l’eau.
    Elle chasse souvent dans l’eau et même sous la glace. Athlète complète, elle court fréquemment à la surface du sol, et sait également se déplacer avec agilité sur la neige.

    Elle est beaucoup plus active en dehors de son terrier que la taupe d’Europe.

     

    Taupe à nez étoilé

    Taupe à nez étoilé. By Brandon Motz

     

    Cette espèce semble également plus sociable. Mais, on ne sait pas si plusieurs individus partagent un même réseau de tunnels.

    Le menu de la taupe à nez étoilé se compose principalement d’invertébrés. Les vers de terre sont la proie favorite. Quand un individu vit près d’un plan d’eau, il chasse des proies aquatiques, notamment des sangsues, des insectes aquatiques et des larves.
    Cette taupe se nourrit également de petits poissons, de crustacés et de mollusques.

     

    Reproduction

    On ne sait pas comment les mâles trouvent des partenaires. D’après les observations, un couple peut rester ensemble une saison afin de s’accoupler entre mars et avril.

    La gestation dure environ 45 jours. La femelle met au monde, une fois par an, entre 2 et 7 jeunes.
    Les nouveau-nés naissent nus, aveugles et de couleur rose. Ils pèsent environ 1,5 g. Les petits tentacules charnus sont repliés vers l’arrière.

     

    Bébés d'une taupe à nez étoilé

    Bébés d'une taupe à nez étoilé. By Hillbraith

     

    Vers deux semaines, les jeunes ouvrent les yeux. Ils seront indépendants à un mois. Ils atteignent leur maturité sexuelle vers 10 mois.

    Leur longévité exacte en liberté n’est pas connue. Elle est seulement estimée entre 3 et 4 ans. En captivité, ces taupes ne vivent pas plus de 2 ans.

     

    La taupe à nez étoilé et ses principaux prédateurs

    Cette taupe étant plus disposée à chercher sa nourriture en surface et dans l’eau, elle est plus vulnérable aux prédateurs.

    Elle est la proie des oiseaux, notamment les faucons et les rapaces nocturnes. Elle est également la proie des Canidés sauvages et domestiques, des Mustélidés (mouffettes, visons) et de certains batraciens.

    Cette espèce n’est pas chassée, ni persécutée par l’homme. Cependant, leur survie dépendra dans le futur de la préservation de leur habitat, notamment des marécages.

    Classification : Animalia. Mammalia. Soricomorpha. Talpidae. Scalopinae. Condylura

    V.Battaglia (01.04.2008)

     

    Références

    La taupe, collection Marshall Cavendish 1994
    Larousse des Animaux, les Insectivores p.84 à 89. Editions Larousse 2006
    Condylura cristata. SITI

     

    Mammifères 2:

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