•  

     

    Montagnes du Jura, retour aux sources

     

     

    Par Publi-rédactionnel
     
     

    A 2h30 de Paris et à 1h de Lyon, le territoire prend à l’automne des couleurs de miel idéales pour une escapade nature, gourmande ou même urbaine. En mode « plaisirs sains », les grands espaces forestiers à l’heure de l’Eté Indien, les délices gastronomes ou thermaux promettent une échappée authentique et bienveillante. Le soleil d’arrière-saison se lève plus vite à l’Est…

     

    Vous rêvez de grande nature, de respiration, de slow tourisme, de gastronomie simple, de détente corporelle… Mélangez le tout, secouez, servez, vous dégusterez l’un des meilleurs cocktails du tourisme en France, « Les Montagnes du Jura en automne » ! Ainsi va ce territoire, haut-lieu de paysages, de produits du terroir et de cités de caractère.

     

     

    Petit Canada français

     

     

    Dès l’été assoupi, la nature exulte. Explosions de roux forestiers, lacs cernés d’arbres rougeoyants, cascades dévalant de versants incandescents… jamais l’expression « Eté Indien » n’aura été mieux appropriée que pour décrire les Montagnes du Jura en automne. Ce « petit Canada » français éclate dans le Parc naturel régional du Haut-Jura. Etendu sur trois départements (Doubs, Jura, Ain), il abrite des spots de grande nature parés de l’immense chromie automnale : le Saut du Doubs ; les Cascades du Hérisson, de Glandieu, de la Langouette… ; les lacs de Sylans, de l’Abbaye, Saint-Point, Bonlieu, Vouglans… ; le belvédère des 4 lacs. A chaque secteur, sa forêt. Celle de Chaux est l’une des plus vastes en feuillus de France. Celle de la Joux, plus grande sapinière d’Europe, abrite des arbres remarquables, à l’image du « sapin président », 45 m de haut.

     

    Outdoor soft ou… tonique

     

     

    Il va sans dire que si la contemplation et les pratiques soft (cueillette de champignons, « marche douce », Qi Gong en forêt…) ont toute leur place, les activités outdoor toniques sont aussi dans leur jardin. La rentrée scolaire passée, les week-ends et les vacances de la Toussaint se prêtent à des virées régénérantes au cœur d’une nature transcendée. Randonnées pédestres aux Crêt de la Neige ou de Chalam, ascensions du Mont d’Or ou de la Dole, VTT de descente à Métabief, voie cyclable des Salines dans le Jura, EuroVélo6 le long du Doubs, Via Rhôna dans l’Ain… il y en a pour tous les goûts. La preuve : les itinéraires Jurassic Vélo Tours. 26 parcours ont été aménagés dans le Doubs et le Jura sur de petites routes, dans la région des lacs et des cascades, à pratiquer sur des vélos à assistance électrique. N’oublions pas que si les Montagnes du Jura sont une terre de cimes, ce sont aussi un territoire d’eau !

     

    Pistes forestières et tyroliennes

     

    Encore plus de sensations ? Quand les jours raccourcissent, les émotions augmentent sur le parcours commando game du fort des Rousses et les via ferrata du fort de l’Ecluse, des falaises d’Hostiaz, du Regardoir (au-dessus du lac de Vouglans) ou des Echelles de la Mort, qui n’ont d’inquiétantes que le nom. Des émotions fortes aussi à cheval sur les pistes forestières, en canyoning, en parapente, en cani-rando (tracté par un chien) ou sur la tyrolienne la plus vertigineuse de France, entre le col de la Faucille et Mijoux (Jura). Et pourquoi pas un week-end survie dans le Haut-Bugey ?

     

    Nuits trappeur, amérindienne, nordique…

     

     

    Quand le crépuscule arrive, une nouvelle aube débute pour les aventuriers de la nuit… grâce à des hébergements insolites. Nuit au bord du lac de l’Abbaye, à 900 m d’altitude, à la Ferme de Marguerite (Jura), façon « ruralité chic ». Nuit « canadienne » dans un chalet en rondins, à La Gargaille, près de Lons-le-Saunier (Jura). Nuit « trappeur » dans la cabane des Loges du Coinchet (Ain) ou dans celles du Val de Loue (Doubs). Nuit « amérindienne » sous les tipis en bois ou en toile de l’Espace Rivoire, dans le Bugey (Ain), ou du Refuge du Berbois, au pied du Crêt de Chalam (Ain). Nuit « nordique » aux Kotas Finland’Ain, à Izieu, dans le Bugey (Ain). Nuit écologique au Camping La Roche d’Ully, à Ornans (Doubs). Evasion (nocturne) et grands espaces (de rêve) garantis jusqu’au petit matin…

     

    Label « Vélos & Fromages »

     

    La gastronomie est le second pilier d’un séjour automnal dans Les Montagnes du Jura. Si au cœur de l’été de la Saint-Martin le 11 novembre est un jour de victoire, c’est aussi celle des produits de terroir. Un leitmotiv pour ce territoire rural où le savoir-faire agricole fait foi. Quoi de mieux dès lors que le label « Vélo & Fromages » pour effectuer la transition entre sport et table ? Cette nouvelle marque valide plusieurs itinéraires cyclistes gourmands dans le Doubs et le Jura, dont une boucle de 75 km dans le Jura, de Saint-Claude à Lamoura.

     

    Caves d’affinage

     

     

    C’est l’occasion d’aller au devant du roi des fromages jurassiens, le comté AOP (Appellation d’Origine Protégée). Un fromage à pâte pressée dont la richesse des arômes provient de la qualité des fleurs de montagnes, broutées par les vaches montbéliardes. Elevé dans des fruitières (fromageries), c’est en empruntant les Routes du Comté, flamboyantes de rousseur de septembre à novembre, que l’on ira rencontrer les producteurs. Les plus intéressés se rendront au fort des Rousses (Jura) ou de Saint-Antoine (Doubs), voir les milliers de meules qui murissent dans les caves d’affinage. Ou ils visiteront la toute nouvelle maison du Comté, ouverte cette année à Poligny (Jura). Un espace muséal dédié au fromage star, avec bar à comté, boutique et ateliers de production pour les enfants.

     

    Morbier, Bleu de Gex… et Vache qui Rit

     

     

    Mi septembre, la fin de l’été, - une demi-saison qui, dans les Montagnes du Jura, n’en est pas une ! - signe l’événement culinaire phare de la rentrée : la Coulée du Mont d’Or. Dans le Haut-Doubs, ce fromage rassemble ce jour là à Pontarlier touristes et locaux dans une franche convivialité. A voir pour la fabrication du Mont d’Or et le curieux métier qui lui est associé, le sanglier, un préleveur d’écorces d’épicéas savamment travaillées pour entourer le vacherin. N’oublions pas enfin les autres fromages du cru, dont les arômes puissants se marient avec l’automne : le morbier, le Bleu de Gex, la cancoillotte et… la Vache qui Rit, dont la maison-musée trône à Lons-le-Saunier.

    Dans le Haut-Doubs, enfin, le bois sert aussi à fumer les salaisons locales. Dans la fraîcheur d’une soirée automnale, quel bonheur de déguster à table, devant une cheminée de campagne, saucisses de Morteau, jambons ou brési (viande de bœuf salée et fumée).

     

    Arbois, cerdon et vin jaune

     

     

    On insiste : entre septembre et Noël, dans les Montagnes du Jura, la table des Montagnons se surpasse. Epicuriens de fin de saison, cap sur Arbois (Jura), ses caves viticoles et son vignoble. Sitôt les vendanges achevées, la première AOC de France (1936), forte de ses vins rouges et blancs, excelle pour accompagner les plats de terroir. Idem au sud, dans le Bugey (Ain), avec des vins de coteaux gouleyants à base de chardonnay (blancs), de gamay, de pinot noir et de mondeuse (rouges et rosés). Ils sont accompagnés du très festif cerdon, un vin rosé mousseux produit aussi dans l’Ain. Le tout en attendant la Percée du Vin Jaune, un événement hivernal qui révèle chaque année ce vin jurassien après six ans et trois mois de vieillissement (en février 2022, la manifestation se tiendra à Cramant, dans le Jura).

     

    Route franco-suisse de l’absinthe

     

    Bref, les gourmets ont les cartes en main pour profiter d’un automne 100% hédoniste. Ils pourront même frôler l’interdit en sillonnant la route franco-suisse de l’absinthe. A Pontarlier, où se tiennent les 2 et 3 octobre les Absinthiades, rendez-vous des collectionneurs et des consommateurs (avec modération), aucun secret de fabrication ne sera dissimulé. Envie d’un lieu pour synthétiser cette symphonie gastronome ? Direction Dôle les 1, 2 et 3 octobre, pour le « Week-end du Chat Perché », une célébration joyeuse de toutes les merveilles de bouche jurassiennes.

     

    City breaks insolites

     

    Reste l’envie de couper les ponts le temps d’un week-end pour profiter d’un city break. Discrètes, les cités jurassiennes préservent de vraies valeurs et offrent une pause inédite dans une vie souvent effrénée. Venez les visiter pendant les Journées du Patrimoine (18 et 19 septembre) ou après, quand les cheminées commencent à fumer. Besançon épatera par sa citadelle Vauban (inscrite à l’UNESCO), dotée de nouveaux espaces immersifs et de réalité virtuelle. Dole n’a pas oublié qu’elle fut chef-lieu du Jura, raison de la présence d’un patrimoine méconnu remarquable (label Ville d’Art et d’Histoire). Pontarlier penche vers la Suisse et le plus beau château des Montagnes du Jura, JouxMontbéliard, cité des princes, préserve un noyau médiéval et 18ème s. ignoré. Bourg-en-Bresse brille par ses spécialités culinaires (bréchets de poulet, gâteau de foie de volaille) et son monastère royal de Brou.

     

    Spas thermaux

     

     

    Et si votre choix est d’anticiper l’hiver pour le traverser en pleine santé, cap sur les stations thermales des Montagnes du Jura. A Lons-le-SaunierSalins-les-Bains ou Divonne-les-Bains, les spas thermaux augurent de soins hautement revitalisants. En sortant, vous aurez même le temps d’aller faire vos achats de Noël à Moirans-en-Montagne (Jura), capitale française des jouets en bois. L’évasion automnale jurassienne est un foyer de bien-être.

    Article sponsorisé par Montagnes du Jura

     

    Nature en Images - 5:  Montagnes du Jura, retour aux sources

      

    Nature en Images - 5:  Montagnes du Jura, retour aux sources

     

    Pin It

    votre commentaire
  •  

     

    Biarritz : les dessous de la

    station balnéaire

     

    Par Philippe Bourget
     
     

    De la plage d’Ilbarritz à la pointe Saint-Martin, Biarritz propose une balade côtière remarquable, tour à tour linéaire et déchiquetée, iodée et sportive, scandée d’incursions urbaines dans des quartiers riverains méconnus et populaires.

     

    S’il y a une partie de à Biarritz insensible à l’esbroufe et au luxe, c’est l’Atlantique. Pas l’océan de la plage Miramar ou de la Grande Plage, face au casino municipal. On veut parler de la mer fantasque de la plage d’Ilbarritz, du spectacle vivifiant des surfeurs de la Côte des Basques, des rochers lustrés par la houle près de la villa Belza, des fragiles falaises de la pointe Saint-Martin. Et des quartiers adjacents où
 vibre un Biarritz
 moins envahi,
 comme Bibi 
Beaurivage et
 Saint-Charles.

     

     
    La villa Belza


    Biarritzissime, la villa Belza s’avance dans l’Océan. Son donjon coiffé d’un toit pointu lui donne un air médiéval. Sa situation en avancée sur l’eau lui offre un aspect fantastique. Selon l’angle sous lequel on la regarde, elle apparaît massivement cossue ou finement tourmentée, avec une tourelle d’angle en poivrière qui l’étire vers le haut, l’extirpe du rocher Cachaous sur lequel elle a été installée. Un rien inquiétante. Son histoire commence en 1882, donjon et tourelle sont ajoutés en 1889. En 1923, elle devient un cabaret restaurant où de folles soirées sont données, fastueuses et excentriques. 1940 la voit réquisitionnée. Après 1974, elle décline faute d’entretien et manque de disparaître... C’est aujourd’hui une adresse prestigieuse, privée, où vivent quelques privilégiés.

    Cela fait plus de 100 ans que la solitaire et bourgeoise villa Belza entend l’océan pousser des cris de suppliciés, en se fracassant dans le Trou du Diable. Ces coups de semonce annoncent l’entrée dans Biarritz.

     

     
    Le rocher de la Vierge

    Summum du kitsch ou symbole de dévotion ? Le rocher de la Vierge est un souvenir de Napoléon III qui fit percer le rocher et installer la statue de la Vierge en 1865. Son but n’était pas d’en faire un site de promenade hors du commun, mais d’établir un port de refuge pour les bateaux ne pouvant passer la barre de l’Adour par gros temps. L’ouvrage ne fut jamais terminé, la digue fut détruite aux deux tiers par une tempête en 1868. La passerelle qui y mène (à éviter absolument si l’océan est indocile) est une construction attribuée à l’atelier de Gustave Eiffel, mais, en est-on bien sûr ?

     

     
    Le port des Pêcheurs

    Au dessus du port des Pêcheurs, créé en 1870, surplombant les bateaux de pêche et de plaisance, l’église Sainte- Eugénie (fin XIXe siècle) domine les crampottes des pêcheurs. Elle remplace la chapelle Notre-Dame de Pitié, sanctuaire des marins, détruite par un incendie en 1855.

     

     
    La villa Goéland

    La villa Le Goéland, à l’arrière-plan de l’image ci-dessus, est une maison d’hôtes réputée et bien située, proche des trois plages, avec une vue sur tout le littoral de Biarritz. Sur le plateau de l’Atalaye, elle domine la ville et le port des Pêcheurs.

     

     
    Défilé dans la rue d'Espagne à Bibi Beaurivage

    Défilé dans la rue d’Espagne, à Bibi Beaurivage. Dans ce quartier qui veut rester populaire, la fête « où tout est gratuit ou presque » est un événement intergénérationnel très attendu. Un programme pour 10 jours pas comme les autres : repas populaire (pour 650 personnes, faut pas mollir en cuisine), championnat
 de surf, dégustation de produits locaux, chorale, pétanque, conférence. Y’en a pour tous les âges, tous les goûts... Et la fête ne serait pas parfaite sans les grosses têtes, les géants et la cavalcade du dimanche après-midi. Les fêtes de Bibi Beaurivage se tiennent entre la fin avril et le début mai.

    Pas de doute, les maisons basquisantes de la rue des Falaises-Beaurivage ou de l’avenue de Notre-Dame, en surplomb, ne ratent rien du spectacle de la mer. Les boulistes non plus, d’ailleurs, qui taquinent le bouchon toute l’année dans le square Jean-Baptiste-Lassalle.
 À leurs pieds, la Côte des Basques que l’on rejoint en dévalant les quelque deux cents marches qui mènent à la mer. Bienvenue alors dans un autre monde, celui des vans rafistolés et des surfeurs lookés, postures cool et lunettes Oakley vissées sur des visages halés. Cliché? Sans doute, mais un spectacle fascinant quand ces athlètes se décident à défier
 la mer, dans un face à face où la patience fait place à une énergie subite, au moment où la vague, la bonne, se dresse sous la planche.

     

     
    Crampotte

    Heureux comme un Biarrot dans sa crampotte. Encore faut-il que ce Biarrot ait un bateau amarré dans le port, qu’il réside déjà à Biarritz et qu’il soit du genre patient. Les crampottes, ces maisonnettes situées sur le port des Pêcheurs étaient autrefois utilisées comme remises pour le matériel, filets, casiers, voiles... Ce temps est révolu, elles se changent en petites boutiques
 ou en havre de paix pour quelques veinards.

     

    Nature en Images - 5:   Biarritz : les dessous de la station balnéaire

     

    Nature en Images - 5:   Biarritz : les dessous de la station balnéaire

      

    Pin It

    votre commentaire
  •  

      

    Pays basque : voyage en terres extrêmes

     

    Par Philippe Bourget
     

    Mer ou montagne ? Pourquoi choisir !

     

     

    "Petits pyrénées"

    « Petites Pyrénées » que les montagnes du Pays basque ? Admettons que leurs altitudes ne soient pas étourdissantes, mais avouez que le spectacle offert n’est pas en reste. Vous vous trouvez, ici, aux alentours d’Estérençuby (le « pont des gorges » en basque) dans le pays de Cize (Basse-Navarre). Estérençuby est le point de départ des chemins de transhumance des ovins. Les sources de la Nive et la forêt d’Orion sont tout proches. Les pâturages d’Iropile conservent la trace de cromlechs.

    Des villages du Labourd aux sobres fermes de Basse-Navarre ou aux architectures exotiques de la côte, les maisons reflètent l’attention portée au « bizitzeko antze » (l’art de vivre). De l’estuaire de l’Adour à la baie de Socoa, jouissez d’un trait de côte jalonné d’escales admirables : Bidart, Guéthary, Saint-Jean-de-Luz, Ciboure, Hendaye. Et n’oubliez pas : « Begiak noraino, nahia haraino » (Aussi loin que portent les yeux va le désir).

     

     
    le village de socoa

    Bienvenue au « village » de Socoa (le coin) - que se partagent Ciboure et Urrugne. On y vient pour les tables de poissons bordant les quais de la pointe de la baie, mais aussi pour son fort. Une route sur digue y mène. Cette architecture militaire remonte à Henri IV qui charge l’ingénieur du génie Mathurin François Boucher de fortifier le bassin à flot, creusé pour accueillir la flotte de baleiniers et de traînières. Ce n’est qu’avec les projets de Vauban que les digues ferment la baie de Socoa et protègent Saint-Jean-de-Luz des catastrophes dues à la houle. Au premier plan, la digue de Socoa et, lui faisant face, celle de Sainte-Barbe. Dans le golfe de Gascogne, les vents les plus violents soufflent du secteur nord-ouest à ouest, comme le prouvent ces brisants blancs d’écume drossés à la côte.

     

     
    Saint-Jean-de-Luz

    Saint-Jean-de-Luz - « Ne cherchez pas trop à photographier : pour juger, pour aimer, il faut venir et rester, de façon à pouvoir parcourir toute la moire des lieux, des saisons, des temps, des lumières », préconisait Roland Barthes, enfant de Bayonne. Cette image, prise depuis le port de Ciboure, n’est pas un photo-montage ! Alors que la plage du front de mer de Saint-Jean-de-Luz retrouve ses premiers promeneurs, la Rhune porte son manteau d’hiver pour quelques jours encore.
     
     

    Nature en Images - 5:  Pays basque : voyage en terres extrêmes

     

    Nature en Images - 5:  Pays basque : voyage en terres extrêmes

     
     
    Pin It

    votre commentaire
  •  

     

     

    Les 10 cascades de France les

    plus extraordinaires !

     

    Par Léa Billon
     

    Il n’y a pas à dire, nous sommes vraiment chanceux de pouvoir admirer d’aussi belles cascades en France. Nos régions regorgent de chutes d’eau toutes plus sublimes les unes que les autres. Haute-Savoie, Loire, Jura, Manche... Découvrez notre top 10 des plus belles cascades de France. Une sélection vertigineuse.

     

    La cascade d'Ars à Aulus-les-Bains (Ariège)

     

    Cascade d'Ars à Aulus-les-bains

    Une des plus belles cascades de France et des Pyrénées que le Comte de Russel, pyréneiste renommé de la fin du 19ème siècle plaçait en tête de toutes ses rivales. Située au départ du village d'Aulus-les-Bains, la Cascade d'Ars est un site remarquable de la chaîne pyrenéenne. Haute de 246 mètres en trois étages successifs, elle est à son apogée aux mois de mai et juin à la fonte des neiges.

    Site incontournable du Couserans, l'accès pédestre est ouvert à toute la famille en 3h30-4h aller et retour sur un chemin de montagne. Les sportifs pourront emprunter une boucle par la cascade d'Ars en passant par l'étang de Guzet (durée moyenne 6h). Il est également possible de faire la balade sur deux jours et de bivouaquer au dessus de la cascade avec des enfants à partir de l'âge de 7 ans (renseignement à l'OT du Haut Couserans).

     

     

    La cascade de Runes à Fraissinet-de-Lozère (Lozère)

     

    La cascade de Runes à Fraissinet-de-Lozère

    Le ruisseau prend sa source dans les roches granitiques du Mont-Lozère, pour se jeter dans le Tarn. La cascade mesure dans sa totalité près de soixante mètres de haut avec 2 chutes d'eau, l’une de 46 mètres de haut plongeant dans un gouffre de 7 mètres de profondeur et l’autre de 24 mètres. C’est un type de paysage exceptionnel pour les Cévennes et la Lozère. Taillée dans la roche, la cascade offre un lieu de fraîcheur et d’ombre. Au départ de la chute d'eau se trouve une pierre gravée : un dragon se mordant la queue y est représenté. A l'intérieur du cercle il est écrit :

    De la terre vers le ciel et du ciel vers sa terre

    La légende locale veut que quelques Vikings en errance sur le Mont Lozère à la fin du premier millénaire aient inscrit ce message.

     
     

    La cascade du Ray-Pic (Ardèche)

     

    La cascade du Pay-Pic

    L'une des plus incroyables cascades en Ardèche... Il n’est pas d’autres mots pour parler des cascades du Ray-Pic. Sur les routes menant à la montagne ardéchoise, il est une faille qui cache un spectacle grandiose. Au milieu d’un ensemble d’orgues basaltiques, la Bourges, petite rivière pleine de vitalité s’est taillée un chemin. Pour profiter du spectacle, la commune de Péreyres en Ardèche vient, après plusieurs années de fermeture, d’aménager trois belvédères le long de la coulée volcanique.

    Tables d’explications, points de vue panoramiques..., à chaque niveau, on profite des lieux classés 3ème site naturel le plus visité d’Ardèche. Spectaculaire, la cascade se divise en plusieurs chutes. La deuxième, à couper le souffle tombe de 35 mètres dans un superbe bouillonnement d’eau. Frisson garanti ! Où quand la nature se fait puissante, rappelant le chaos du volcan du Ray-Pic autrement appelé coupe de la Fialouse, qui il y a seulement quelques milliers d’années, débordait encore d’activité.

     

     

    La cascade de Chorsin à Sauvain (Loire)

     

    L cascade de Chorsin

    Logée dans une ancienne vallée glaciaire, la cascade de Chorsin dont les eaux viennent tout droit des tourbières situées sur les sommets est l'une des plus belles cascades des Monts du Forez. En grimpant jusqu'à la cascade de Chorsin, les longs moment passés sous le couvert dense de la fôret restent mystérieux. La "vallée hantée" telle qu'elle est décrite dans certaines légendes, a certainement vu passer les dracs, de petits démons vivant dans la fôret. Le grand corbeau vous prévient-il de leur passage ? Son cri résonne dans le cirque de Chorsin... Plus loin, la vallée s'évase sur les hautes chaumes et ses landes. Le périple restera troublant...

    Le musée de la Fourme et des Traditions a balisé et édité un circuit intitulé La Vallée de Chorsin qui permet d’effectuer une boucle 11km passant par ladite cascade.

     
     

    La cascade du Rouget à Sixt-Fer-à-Cheval

    (Haute-Savoie)

     

    Cascade du Rouget à Sixt-Fer-à-Cheval

    Appelée aussi "La Reine des Alpes", la cascade du Rouget est la plus prestigieuse des cascades sizères. Formée de 2 ressauts, elle jaillit sur plus de quatre-vingt mètres de haut. Au printemps elle peut atteindre un débit impressionnant. Sa situation géographique assure au Haut-Giffre des précipitations importantes.

    Cela ajouté au fait que les plis géologiques de ce massif calcaire convergent dans la vallée de Sixt tout cela a créé un réseau hydrographique dense, alimentant de nombreuses cascades. La cascade du Rouget ou encore les cascades de la Sauffaz et de la Pleureuse sont les cascades les plus connues de Sixt, mais vous pourrez en découvrir bien d’autres aux 4 coins du village et en vous promenant sur les nombreux chemins de randonnée, notamment celles au coeur du cirque du Fer à Cheval.

     
     

    Les cascades du Hérisson (Jura)

     

    Les cascades du Hérisson

    Au coeur de la région des lacs, le Hérisson prend sa source au Saut Girard. Ce torrent,  formé des eaux des lacs de Bonlieu et d'Ilay, suit un parcours de 3,7 km pour un dénivelé de 805 mètres et offre pas moins de 31 sauts et 7 cascades. La maison des cascades au début de la balade et du sentier livrent des informations sur l’économie qui était liée à la cascade et sur la faune et la flore propres au site. Sur le sentier des cascades, une borne permet de charger une application gratuite en réalité augmentée permettant de voir le moulin Jacquand se reconstruire sur son emplacement d'origine, et suivre le circuit de l'eau à travers les meules.

    Si les cascades du Hérisson sont les plus célèbres et les plus impressionnantes de la région, vous pourrez en découvrir bien d'autres en sillonnant ce département riche de surprises. 

     

     

    La cascade de Mortain (Manche)

     

    La cascade de Mortain

    Unique en Normandie, la Grande Cascade est aussi la plus grande de l’Ouest ! Sa chute de 25 mètres impressionne par son débit et son cadre rocheux remarquable. En­­­ mai-juin, la floraison des rhododendrons ajoute au charme de l’endroit. On y trouve une faune et une flore d’exception qui transforment l’endroit en lieu de quiétude… Les mousses et lichens contrastent avec le grès armoricain creusé en faille par la Cance.

    En amont, le courlis cendré et la mésange boréale en ont fait leur lieu de nidification et d’hivernage. Non loin de là, en empruntant un petit sentier balisé, on accède à la Petite Cascade en passant près de l’église du Neufbourg. Nous sommes ici en Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique, classée depuis 1930. 

     

     

    Le Saut de Gouloux (Morvan)

     

    Le saut de Gouloux

    Sur la commune de Gouloux à 5 km de Saint-Brisson, le Saut de Gouloux, est un haut lieu touristique du Morvan. A cet endroit le cours d'eau "le Caillot" tombe dans une faille ancienne qui a créé le surplomb, se terminant en une cascade de 10 mètres de haut. Cette cascade située dans la profondeur de la forêt ne se voit pas de la route, on la découvre progressivement grâce au bruit de l'eau qui s'amplifie à mesure de l'approche, le chemin d'accès est bordé d'anciens murets de pierres moussues, de feuillus et de conifères ce qui donne à cet endroit un caractère sauvage et authentique.

    Une cabane sonore est installée près de la rivière pour amplifier ce "Gloussements d'eaux vives". A côté de la cascade, nous voyons de beaux murs de granit, ce sont les ruines de deux moulins, l'un à farine et l'autre à huile, ainsi que l'emplacement d'un ancien port de flottage. Ce site servait autrefois au flottage du bois car le Morvan fournissait du bois de chauffage à Paris et on acheminait les bûches par les cours d'eau : Cure, Yonne. Des panneaux sur le site permettent de découvrir l'histoire du site.

     
     

    Les cascades du Sautadet (Gard)

     

    Les cascades du Sautadet

    Au pied d'un des plus beaux village de France, la rivière Cèze a modelé un plateau de calcaire pour donner naissance au cascades du Sautadet. C'est le lent travail d’érosion de la Cèze qui a donné naissance à ces cavités appelées «Marmites de géants». Attention, les remous interdisent rigoureusement la baignade, qui est toutefois autorisée en aval du site.

     
     

    Sillans-la-Cascade (Var)

     

    Sillans-la-Cascade

    Après plusieurs années de sécheresse suivives de gros épisodes pluvieux, des éboulements et coulées boueuses ont affecté le sentier menant au pied de la cascade. De grandes masses rocheuses fragiles et friables menacent de s'écrouler sur le cirque de la cascade. Ce qui a conduit la commune et le département à fermer l'accès au cirque et à la vasque de la cascade.

    Néanmoins le coup d'œil sur la cascade dans son écrin de travertin rougeoyant est toujours possible et magique : il devient simplement panoramique. Pour cela, plusieurs boucles de découverte du site ont été réalisées. De la petite balade d'une heure à celle d'une demi-journée, chacun pourra profiter au mieux de ce site exceptionnel.

     

    Nature en Images - 5:  Les 10 cascades de France les plus extraordinaires !

     

     

    Nature en Images - 5:  Les 10 cascades de France les plus extraordinaires !

     

    Pin It

    votre commentaire
  •  

     

    Hiver: top 10 des destinations enneigées

     

    En hiver, il n’y a jamais trop de neige pour vous? Découvrez les destinations les plus enneigées à travers le monde… et préparez-vous à en avoir jusqu’au cou!

    1 / 10
    En hiver, visitez Whistler en Colombie-Britannique.ALEXFE/SHUTTERSTOCK

    Whistler, Colombie-Britannique

    Reconnu comme un village de ski, Whistler offre en hiver bien plus que de simples descentes amusantes. Pour les audacieux, certaines excursions comprennent l’héliski, le saut à l’élastique et le traîneau à chiens. Les voyageurs plus douillets voudront ajouter des couvertures, du chocolat chaud à leur promenade en traîneau, sans oublier le Spa Scandinave qui offre un traitement thermal complet avec piscines extérieures chauffées, hammam à l’eucalyptus, sauna de bois et cascades nordiques pour se rafraîchir.

    2 / 10
    En hiver, visitez la Sibérie en Russie.NICOELNINO/SHUTTERSTOCK

    Sibérie, Russie

    Même pour les Canadiens, la Russie évoque des images d’hiver sans fin et de neiges éternelles. Visitez le Russia House tourist centre près de Novossibirsk, en Sibérie, pour découvrir un hiver russe classique. Séjournez dans des maisons de bois, faites des balades en troïka (calèche), dégustez la cuisine traditionnelle russe et initiez-vous à la banya, le sauna à la russe, suivi d’une courte baignade dans un trou de glace pour rafraîchir vos sens.

    3 / 10
    En hiver, visitez la ville de Québec.VLAD G/SHUTTERSTOCK

    La ville de Québec, Québec

    Avec une moyenne de 316 cm (124 pouces) de neige chaque année et des températures moyennes si basses qu’elles s’incrustent, les résidents de Québec sont habitués aux bancs de neige géants, aux chasse-neige et aux pelles. Habillez-vous chaudement et allez-y faire un tour durant le Carnaval d’hiver de Québec, du 1er au 17 février 2013, pour faire des activités hivernales comprenant la luge et le rafting sur neige, des ateliers de sculpture sur neige, un toboggan de glace de 400 pieds et de la tire d’érable sur neige, tout en observant 75 courageux bénévoles (d’autres les qualifieraient de fou), uniquement vêtus d’un maillot de bain, se rouler dans la neige.

    4 / 10
    En hiver, visitez Tallin en Estonie.SUN_SHINE/SHUTTERSTOCK

    Tallin, Estonie

    Voyagez dans le temps à l’époque de l’Europe des contes de fées, quand la neige tombe sur la vieille ville médiévale, capitale de l’Estonie, où le premier arbre de Noël public du continent fut érigé en 1441. Patinez sur une patinoire en plein air, puis prenez une tasse de chocolat chaud au petit café d’à côté. Profitez des sports d’hiver pendant le festival de la ville ou louez des skis de fond et essayez le parcours nocturne sur les sentiers bien éclairés des arrondissements de Pirita et de Nõmme.

    5 / 10
    En hiver, visitez Flagstaff en Arizona.JIM DAVID/SHUTTERSTOCK

    Flagstaff, Arizona

    La neige n’est peut-être pas la première chose qui vous vienne à l’esprit quand vous pensez à l’Arizona, mais Flagstaff, situé à plus de 2 000 mètres d’altitude dans le nord de l’État, bénéficie d’une moyenne de 255 cm chaque année. À quelques miles à peine au nord de la ville, la Wing Mountain Snow Play Area propose des installations et des équipements pour la raquette, le ski de fond, la luge ou tout simplement pour jouer dans la neige, en plus des établissements pour boissons chaudes et autres collations. Redescendez vers le bas pour profiter d’événements culturels, de la vie nocturne et de plus de 200 restaurants.

    6 / 10
    En hiver, visitez Sapporo au Japon.STOCK_SHOT/SHUTTERSTOCK

    Sapporo, Japon

    Sapporo se dit «bénie par la neige». Ce n’est pas étonnant: avec une moyenne annuelle d’accumulation de 630 cm (248 pouces), il faut trouver une façon de l’aimer. Venez dans le cadre du Festival de la neige en février pour voir des sculptures de neige et de glace et pour jouer à des jeux de neige. L’éclairage blanc de la ville, qui illumine les sombres nuits d’hiver, est rehaussé par des expositions artistiques lumineuses autour de thèmes comme Noël ou le ciel étoilé.

    7 / 10
    En hiver, partez pour le Groenland.VADIM NEFEDOFF/SHUTTERSTOCK

    Groenland

    Connaissez-vous la légende selon laquelle les explorateurs vikings auraient nommé l’Islande (île de glace) et le Groenland (île verte) ainsi pour dissuader quiconque d’aborder la première afin de pouvoir garder pour eux-mêmes une terre relativement tempérée? Que la légende soit vraie ou non, la différence de climat existe. Bien que l’Islande offre de nombreuses activités hivernales, le Groenland est l’endroit des vraies aventures de glace et de neige, comme la Course sur le cercle polaire arctique pour les skieurs, de 160 km en trois jours; la chasse en traîneau à chiens; la pêche sur glace dans un fjord; ou un voyage de camping sur la calotte glaciaire du Groenland: la deuxième plus grande masse de glace du monde. 

    8 / 10
    En hiver, faites du chien de traîneau à Anchorage en Alaska.ANGYALOSI BEATA/SHUTTERSTOCK

    Anchorage, Alaska

    Les guides qui font la promotion des endroits les plus enneigés des États-Unis oublient souvent l’Alaska, comme si, autrement, elle allait dominer la liste. Anchorage est loin d’être la région la plus enneigée de l’État, avec une moyenne de seulement 179 cm (70,6 pouces) de neige par année, mais à titre de plus grande ville de l’Alaska elle offre davantage d’activités pour les visiteurs. Essayez quelques itinéraires hivernaux comme la Cozy Winter Day qui combine une promenade matinale en traîneau avec une visite des galeries et une partie de sport local; Winter Octane, une journée de ski hors-piste, plus une soirée dans un pub local; ou Snow Fun for Kids, qui offre des activités familiales en plein air comme la construction de bonshommes de neige, faire des anges dans la neige, jouer au Children’s Ice Park et dévaler les collines en traîneau sur des pistes allant de débutant à avancé.

    9 / 10
    En hiver, faites du ski à Oslo en Norvège.KJERSTI JOERGENSEN/SHUTTERSTOCK

    Oslo, Norvège

    Comme vous l’avez déjà remarqué lors des Jeux olympiques d’hiver, la Norvège présente sa juste part d’athlètes dans les sports de neige: le pays a remporté un total de 23 médailles à Vancouver, pour atteindre le quatrième rang, et les installations pour le ski de loisir, le patinage et la luge y sont aussi excellentes que vous le souhaiteriez. Toutefois, pour vraiment découvrir la ville, inscrivez-vous à une promenade d’hiver thématique guidée: l’artiste Edvard Munch, le dramaturge Henrik Ibsen, la cathédrale d’Oslo, ou, pour les amateurs d’histoire, les 1000 ans d’Oslo. Venez avant Noël pour découvrir les marchés européens classiques, tels que le célèbre marché en plein air du Musée Folklorique, qui a lieu durant les deux premiers week-ends de décembre.

    10 / 10
    En hiver, visitez Minneapolis et St-Paul dans le Minnesota.MIKER/SHUTTERSTOCK/SHUTTERSTOCK

    Minneapolis et St-Paul, Minnesota

    Citées comme faisant partie des 10 meilleures villes hivernales les lecteurs du magazine National Geographic Traveler, les villes jumelles reçoivent chaque année une moyenne de 115 cm (45,3 pouces) de neige et passent, bon an mal an, 100 jours par an avec au moins un pouce de neige au sol. Vous y trouverez bien sûr du ski, du patinage et de la raquette, ainsi que de la pêche sur glace, de la course sur les sentiers d’hiver, mais aussi des activités plus originales comme le ski attelé: du ski tiré par un chien sur harnais (l’apprentissage dans un club est recommandé). Les mordus de glissades voudront essayer la Suicide Hill au Kenwood Park, que les journaux locaux décrivent comme «un parcours à pic et périlleux parsemé d’arbres énormes, de bosses artificielles et des corps hors d’haleine d’autres glisseurs, à la suite d’un écrasement particulièrement réussi.»

     

    Nature en Images - 5:  Hiver: top 10 des destinations enneigées

     

    Nature en Images - 5:  Hiver: top 10 des destinations enneigées

      

    Pin It

    1 commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique