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    de la revue La Semaine

     

    Les Oiseaux:  La chasse des aigles royaux (2 pages)

     

    Les Oiseaux:  La chasse des aigles royaux (2 pages)

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    Ce corbeau intrépide a tout simplement

    décidé de jouer à l'auto-stoppeur sur le dos

    d'un aigle

     

    Corentin Vilsalmon 
     

    Nous avons déjà vu des cas d'auto-stop dans le monde animal : des escargots qui montent sur le dos de grenouilles ou autres, des tortues qui n'ont pas l'air d'être dérangées par le fait de porter un chat sur leur carapace... Mais là, on atteint un nouveau sommet avec ce corbeau qui décide tout simplement de faire une petite pose sur le dos d'un aigle.

     

    Les photographies ci-dessous ont été prises par Phoo Chan, passionné d'ornythologie et qui raconte son expérience : "Au début, je pensais que le corbeau allait faire fuir l'aigle. J'ai été complètement surpris de voir que le corbeau s'est en réalité posé sur le dos de l'aigle. Ils ont tous les deux volés vers des directions après et j'ai eu l'impression qu'ils sont devenus amis."

     

    Au final on ne saura jamais ce qu'a voulu tenter le corbeau, mais il faut lui lever nos chapeaux pour son audace et sa témérité... Parce qu'il aurait bien pu faire l'objet de représailles pour peu que l'aigle soit furax de voir un autre oiseau squatter son dos.

     

    L'approche furtive

    L'atterrissage pas tout à fait serein

    "Hop, je suis posey"

     
     

    OKLM

     
     

    "YOLO"

    En fait il fait du surf sur le dos de l'aigle

     
     
    Source :Mashable.com

     

    Oiseaux:  Ce corbeau intrépide a tout simplement décidé de jouer à l'auto-stoppeur sur le dos d'un aigle

     

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    Le Top 25 des nids d'oiseaux construits

    dans des lieux inhabituels

     

     

    Brice
     
     
     

    La logique aimerait que nos oiseaux fassent leurs nids dans les arbres, mais encore faut-il qu'ils ne soient pas coupés. Entre agriculture, urbanisation et déforestation, les nichoirs naturels se font de plus en plus rares. 

     

    Ces lieux de nidification remarquables nous montrent à quel point les oiseaux peuvent s'adapter à un environnement en constante évolution. Moteurs, tuyaux ou boîtes aux lettres, voici quelques-unes des niches les plus insolites. Parce qu'il faut bien donner naissance : 

     

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Source :Boredpanda.com

     

    Oiseaux:  Le Top 25 des nids d'oiseaux construits dans des lieux inhabituels

     

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    Epervier de Cooper


    LONGEVITE : jusqu’à 12 ans

    DESCRIPTION DE L’OISEAU:
    L’épervier de Cooper est un rapace de taille moyenne. L’adulte présente un grand contraste entre le dos gris foncé ou gris brun, et la calotte très foncée ou noirâtre. Les parties inférieures portent des rayures rousses et blanches. La queue est barrée de bandes foncées, avec une bande terminale blanche à son extrémité. Les ailes sont plutôt courtes et arrondies.
    Le bec crochu a la cire jaune et l’extrémité gris foncé. Les yeux sont pratiquement rouges. Les pattes et les doigts sont jaunes, avec des serres noires.
    Les deux sexes sont semblables, mais la femelle est plus grande que le mâle.

      

    Le juvénile présente des parties inférieures finement striées sur la poitrine. L’abdomen est souvent uni. La tête est de couleur fauve. La queue porte une large bande blanche à son extrémité. Les couvertures sous-caudales sont blanches avec des bandes brun foncé. Les parties supérieures sont brunes, sur le dos et les ailes. Les yeux sont jaunes.

      

    CRIS ET CHANTS : SONS PAR XENO-CANTO
    Le cri de l’épervier de Cooper est haut perché et vif, avec quelques notes plus basses. Il émet un « kek-kek-kek » autour du nid. A l’aube, il émet une version plus modulée. Sa voix devient plus basse avec l’âge.
    Les jeunes oiseaux poussent des cris haut-perchés. La femelle émet des sons plus râpeux que le mâle.

    HABITAT : 

     

     

                                                                      
    L’épervier de Cooper vit dans les zones boisées, les rives boisées des rivières. Il se reproduit dans les forêts de conifères, de feuillus ou mixtes, situées près de zones découvertes. On peut aussi le trouver dans les zones urbaines ou les faubourgs.

    DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE:
    L’épervier de Cooper se reproduit au sud du Canada, et vers le Sud, au sud des Etats-Unis et dans le Centre du Mexique. Il hiverne aux Etats-Unis et au Mexique.

    COMPORTEMENTS DANS LA VIE SAUVAGE :
    L’épervier de Cooper est souvent perché sur les pylônes du téléphone, passant la plupart de son temps à attendre le passage d’une proie.

    Pour se nourrir, l’épervier de Cooper chasse en volant bas pour approcher sa proie, ou en la poursuivant sur de courtes distances. Quand il chasse en terrain découvert, il fond sur sa proie, après un vol haut dans le ciel. Il est habituellement caché, regardant sa proie, alors, il descend sur elle et la capture. Il peut la poursuivre sur le sol en courant et en volant. Il capture les oiseaux avec ses serres, et il les comprime pour les tuer. Parfois, après avoir attrapé un oiseau ou un petit mammifère dans ses serres, il peut voler jusqu’à l’eau pour le noyer. 

    Pendant la parade nuptiale, l’épervier de Cooper effectue des vols stylés, avec les ailes tendues en un arc profond. Le mâle vole autour de la femelle, exposant ses couvertures sous-caudales. Il relève aussi les ailes au-dessus de son dos, volant en larges cercles avec des battements d’ailes lents et rythmés.
    Ces vols de parade commencent par de hauts planés dans les courants thermiques, exécutés par le couple. Ensuite, le mâle plonge vers la femelle, et la poursuit à vitesse réduite. Les deux oiseaux volent avec de profonds et lents battements d’ailes, entrecoupés de glissés exposant les sous caudales déployées.
    L’épervier de Cooper est un oiseau territorial, qui défend son territoire et le site du nid. Il est monogame et reste en couple pour la vie. C’est un oiseau partiellement migrateur. Il voyage souvent en compagnie d’autres éperviers.

    VOL :


    L’épervier de Cooper est capable d’attraper des proies en volant à grande vitesse. Il vole vite, utilisant de rapides battements d’ailes, et il est capable de voler dans la forêt dense. Il a un vol actif grâce à ses puissants battements.  

    REPRODUCTION DE L’ESPECE:


    Le mâle choisit le site du nid, mais le nid est construit principalement par la femelle. Le nid est situé dans une fourche ou contre le tronc de l’arbre. C’est un bol ouvert fait de rameaux et de brindilles, avec une bordure de végétation verte, et tapissé de morceaux d’écorce, d’aiguilles de conifères et de duvet.
    La femelle dépose 3 à 6 œufs bleuâtres ou blanc verdâtre, tachetés, mais devenant plus tachés dans le nid. L’incubation dure environ 32 à 36 jours, essentiellement assurée par la femelle qui est nourrie par le mâle. Après la naissance, les deux parents nourrissent les jeunes. Ceux-ci quittent le nid à l’âge de 27 à 34 jours. Les parents leur fournissent de la nourriture pendant environ deux mois.
    Les jeunes atteignent leur maturité sexuelle à l’âge de deux ans.
    Cette espèce produit une seule couvée par saison.

    ALIMENTATION:
    L’épervier de Cooper se nourrit principalement d’oiseaux (étourneaux, merles, geais, faisans et perdrix), et de petits mammifères (écureuils). Ils consomment aussi des reptiles, des amphibiens et des insectes.

     

     

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    Balbuzard pêcheur

    Pandion haliaetus

    Description de cette image, également commentée ci-après

     

     

    Le Balbuzard pêcheur (Pandion haliaetus) est une espèce de rapace diurne de taille moyenne ; c'est un piscivore spécialisé et cosmopolite. Cet oiseau, singulier sur le plan morphologique, est assez différent des autres rapaces. C'est pour cette raison que sa position phylogénétique est très discutée : plusieurs hypothèses ont été émises, mais l'hypothèse la plus répandue rapproche cette espèce des Accipitridae, famille formée entre autres par les aigles, les buses et les vautours de l'ancien monde.

    Étymologie

    Son nom de genre rend hommage au personnage de la mythologie grecque Pandion, roi légendaire d'Athènes dont les enfants furent changés en rossignol et en hirondelle. Son nom d'espèce, halieatus, est formé des termes grecs als (mer) et aétos (aigle) - c'est également le nom de genre latin des pygargues. Le terme als, dû à Aristote, est d'ailleurs impropre puisque le balbuzard n'affectionne nullement l'eau salée, mais bien plutôt les points d'eau douce -on le retrouve à la rigueur à l'embouchure des fleuves en eaux saumâtres. Cette affection toute particulière pour les cours d'eau, lacs et rivières, se signale dans son autre nom français, aujourd'hui peu usité, balbuzard "fluviatile".

    Le début de son nom français, balbuzard, proviendrait de l'anglais bald (chauve, marqué de blanc). Bien que le balbuzard ne soit pas du tout chauve, cette origine peut faire référence au contraste visuel entre le dessus de sa tête, bien blanc, et son bandeau noir sur l'œil, l'association des deux pouvant donner un aspect dégarni au sommet de sa tête. Buzard serait à rapprocher de la racine qui a formé les noms buse, puis busard (les busards étant un temps appelés "sous-buses"), en référence d'abord au bruit, et au fait que la buse est un oiseau bruyant, les cris du balbuzard l'étant assez également.

    Le terme "balbuzard" est attesté pour la première fois chez Buffon, d'après Sonnini ; c'est Buffon, également, qui va le populariser, afin de remplacer le terme auparavant courant, et inapproprié, d'aigle de mer, puisque le balbuzard est d'une part bien distinct des aigles, et d'autre part ne vit pas en mer1.

    Morphologie

    Cet oiseau est d'une taille variant d'environ 50 à 66 cm. Son envergure est comprise entre 127-174 cm, généralement 150-160 cm2. Ses parties inférieures sont blanches, ainsi que la tête, mais il présente sur les yeux une bande sombre, plus ou moins affirmée selon les sous-espèces. La poitrine et le dessous des ailes et de la queue présentent différentes marques sombres, variables en intensité selon les sous-espèces : une grande bande sombre au niveau de la pliure du poignet et à l'extrémité des rémiges, des taches sombres sur la poitrine et de fines stries grises et noires sur le dessous des ailes et de la queue. Le dessus de l'animal est brun brillant. Ses ailes longues et étroites ont l'extrémité digitée, ce qui lui donne un aspect caractéristique.

    Il est particulièrement bien adapté à son régime alimentaire piscivore spécialisé, avec le doigt externe réversible afin de saisir ses proies avec deux orteils dirigés vers l'avant, et deux orteils dirigés vers l'arrière, des narines qu'il peut fermer afin d'éviter que l'eau n'y pénètre quand il plonge, et la plante des pattes munie de coussinets rendus rugueux par des écailles orientées vers l'arrière, qui l'aident à saisir les poissons, proies glissantes. Les serres sont fort longues et noires. Les pattes sont grises, et le bec noir. Les yeux sont jaunes.

    Il n'y a guère de dimorphisme sexuel chez cette espèce, mais la femelle peut être repérée dans un couple par le fait qu'elle est un peu plus grande que le mâle, qu'elle présente davantage de taches sombres (notamment au niveau de la poitrine) et que ses ailes sont un peu plus larges3.

    Les juvéniles sont très similaires aux adultes mais ont les yeux orange, davantage de taches sombres sur la poitrine, et des plumes de couverture plus claires mêlées aux sombres sur le dos, ce qui confère à ce dernier un motif en "écailles"3.

    Comportement

    Alimentation

     
    Balbuzard pêcheur emportant un poisson

    Le Balbuzard pêcheur est un piscivore presque strict, puisque les poissons représentent 99 % de son régime alimentaire3. Il repère ses proies lors de vols au-dessus de grands étangs ou de lacs, et souvent plane avant de plonger, d'une hauteur de 10 à 50 m4, les pattes en avant pour capturer un poisson. Quand il reprend son essor, les poissons de grande taille sont placés tête en avant afin de réduire la résistance de l'air. Les serres sont des outils tellement efficaces pour maintenir les proies qu'il est arrivé que des balbuzards se noient parce qu'ils n'étaient pas capables de desserrer leur étreinte pour relâcher un poisson trop lourd. Les poissons capturés sont généralement des carpes, tanches, brochets, rotengles, brèmes, goujons, etc4.

    Vocalisations

     

    Cette espèce émet des sifflements courts. Le cri d'alarme est une succession rapide de plusieurs piè ou piou.

    Reproduction

     
    Couple de balbuzards à la construction du nid (Floride).

    Le nid est un volumineux amas de branchages garni d'écorce, d'herbe et autres végétaux (voire de sacs plastiques), installé sur un arbre, un rebord rocheux, un poteau de téléphone ou une plate-forme artificielle. Dans quelques régions où leur densité est élevée, telles que la baie de Chesapeake aux États-Unis, la plupart des balbuzards ne commencent pas à se reproduire avant l'âge de cinq à sept ans, beaucoup des supports sur lesquels ils pourraient nicher étant déjà occupés. S'il n'y a pas de sites de nidification disponibles, les jeunes balbuzards peuvent être obligés de différer leur première reproduction. Le record de longévité chez cette espèce est de 25 ans5.

    Habituellement, les balbuzards forment des couples pour la vie. En mars, ou même plus tôt suivant la région, ils entament une période de collaboration de cinq mois afin d'élever leurs jeunes. Fin avril, la femelle pond de 1 à 4 œufs (2 ou 3 en moyenne)3. Les œufs, approximativement de la taille de ceux d'une poule, ont une couleur variant du blanc crème au beige rosâtre, avec des taches brun-rougeâtres sur la partie la plus large3. Leur couvaison dure généralement 5 semaines. Les petits naissent couverts de duvet, et ont les yeux ouverts ; ils seront capables de voler à huit semaines. Quand la nourriture est rare, le premier poussin à éclore a plus de chances de survivre.

    Répartition et habitat

     
    Répartition de l'espèce.
     

    Le balbuzard vit près des lacs d'eau douce, et parfois près d'eaux côtières saumâtres. Ces plans d'eau doivent être peu profonds et poissonneux. C'est une des quatre espèces d'oiseau cosmopolite (avec l'Effraie des clochers Tyto alba, le Faucon pèlerin Falco peregrinus et la Talève sultane Porphyrio porphyrio). Ainsi, on retrouve cette espèce sur tout le globe excepté aux pôles.

    Les balbuzards qui nichent en Europe passent l'hiver en Afrique ou dans la péninsule ibérique. Ceux du Canada et des États-Unis hivernent en Amérique du Sud, bien que quelques-uns restent dans les États les plus méridionaux des États-Unis tels que la Floride et la Californie. Ceux d'Australie et des Caraïbes ont tendance à ne pas migrer.

     

     

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