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Par Frawsy le 9 Mai 2021 à 07:36
Les lieux insolites de Paris
à visiter absolument !
Il existe mille manières de découvrir Paris. Hors des sentiers battus, la ville s'offre volontiers sous un jour plus intime. Qui aurait cru que la capitale pouvait receler tant de recoins charmants et surprenants ? Découvrez notre sélection des lieux les plus insolites de la capitale.
La petite ceinture
Quels sont ces mystérieux et fantomatiques rails que l'on peut parfois apercevoir dans les arrondissements périphériques de la capitale ? Quasi invisible depuis la rue, la Petite Ceinture encercle pourtant presque entièrement la ville, se cachant la plupart du temps en souterrain, en contrebas ou en hauteur. Construite à partir de 1851, la ligne fut mise en service par tronçons successifs, de 1852 (Rive Droite) à 1867 (Rive gauche). Exploité jusqu'en 1993, la Petite Ceinture est aujourd'hui en grande partie désaffectée, à l'exception des quelques kilomètres de promenades aménagées dans le 12e, le 15e le 16e et le 20e arrondissement.
Les passages et rues insolites de Paris
Il n'y a pas que des façades de style Haussmann à Paris, on y trouve aussi (quand on sait où chercher), quelques spécimens de rues totalement insolites, des mondes à part. En voici une sélection.
La rue Crémieux
Située dans le 12e arrondissement, près de la Gare de Lyon, la rue Crémieux détonne complètement avec son voisinage. C'est bien simple, on se croirait entré par mégarde dans un décor de cinéma. Elle se démarque par les couleurs très flashy de ses façades. On doit cet îlot de fraîcheur à l'initiative des habitants de la rue, qui, suite à une demande de ravalement par la mairie, ont opté pour des tons pastels.
Le passage de l’Ancre
Caché dans le 3e arrondissement de Paris, tout près du musée des Arts et Métiers, ce passage, pourtant long de 50 mètres à peine, est un univers à part. On y entre comme dans une bulle, avec l'impression d'être à l'abri du monde, pourtant tout proche.
La cité du Figuier
Direction le 11e arrondissement maintenant, et l'étonnante cité du Figuier, qui abritait au XIXe siècle des ateliers de métallurgie. De ces manufactures, il reste de grandes baies vitrées, cernées de verdure, et peintes de couleurs vives. On y trouve une façade en bois tout à fait exceptionnelle, peinte en bleu turquoise. Elle proviendrait des pavillons de l'exposition universelle de 1900. Un vrai petit bijou !
La villa Léandre
Il existe à Montmartre (18e arrondissement) un petit bout de Londres ! Construite dans la première moitié du XIXe, la villa Léandre est une impasse pavée, bordée de maisons de style anglo-normand ou Art déco. À voir les maisons cossues qui caractérisent aujourd'hui la butte (et le prix au mètre carré !), on a du mal à se figurer qu'avant la Première guerre mondiale, le quartier était un vaste bidonville, appelé le maquis de Montmartre.
Les quartiers-villages de Paris
Le quartier de la Mouzaïa
Ce quartier bucolique du 19e arrondissement tient son nom de sa rue principale, ainsi nommée en référence à un épisode de la guerre de conquête de l'Algérie par la France. Juché sur la bien-nommée butte de Beauregard, c'est un labyrinthe de ruelles pavées et de petites maisons de ville fleuries. Au printemps, la balade offre en prime un concert de parfum comme à la campagne.
La butte aux cailles
Encore un quartier-village, miraculeusement épargné de l'effervescence alentour. Comme le quartier de la Mouzaïa, la Butte aux Cailles, dans le 13e arrondissement, semble avoir profité de son élévation topographique pour rester au-dessus de la foule et de l'agitation. Ce ne fut pas toujours le cas ; durant la Commune de Paris, le quartier fût le théâtre de barricades sanglantes. Aujourd'hui, c'est un de ces lieux dont on peut dire qu'il a une âme à part.
La campagne à Paris (20e)
Voilà un quartier qui fleure bon la campagne, c'est même son nom. Situé dans le 20e arrondissement, cet ensemble de ruelles pavées et de pavillons offre l'un des cadres de vie les plus agréables de Paris, et l'une des balades les plus apaisantes.
Les musées insolites de Paris
Le musée des arts forains
Situé dans les Pavillons de Bercy, ce musée rassemble une collection unique d’objets du spectacle des XIXe et XXe siècles. Fait extraordinaire, le public est invité à interagir avec ces pièces rares, à monter sur les manèges centenaires, à jouer avec des attractions de la Belle Époque. Une expérience inoubliable. Uniquement sur réservation : arts-forains.com
Musée des égouts de Paris
Voilà un musée qui n'est pas pour tout le monde ! C'est pourtant un univers fascinant que l'on découvre sous les rues de Paris, dans le labyrinthe de tunnels qui quadrille toute la capitale. Au programme : histoire des égouts de Lutèce à nos jours, maquettes, engins... Attention toutefois le musée est actuellement fermé pour travaux : plus d'informations sur le site de la mairie de Paris.
Les catacombes
Un grand classique, mais un insolite quand même. Là encore, ce n'est pas une visite pour tout le monde. Âme sensible, s'abstenir. Cette ossuaire situé sous la plaine de Montrouge, dans d'anciennes galeries de carrière, est le plus grand au monde. Il renferme les restes de plusieurs millions de personne, transférés là suite à des problèmes de salubrité dans les cimetières de la ville à la fin du XVIIIe siècle. catacombes.paris.fr
Le monde du street art à Paris
Nul besoin de connaître pour avoir le loisir d'admirer des œuvres de street art dans la capitale. L'œil avisé n'aura aucun mal à en trouver partout, mais il existe tout de même quelques quartiers-musées, où cet art souvent clandestin s'affiche partout, et offre l'occasion d'un parcours dédié, à la découverte de graffitis, de pochoirs, de stickers, de fresques gigantesques...
Les quartiers d'Oberkampf, Belleville et Ménilmontant
Dans des quartiers de l'Est parisien, le street art est roi. Il a même ses espaces dédiés, façades ou murs, gérés selon une programmation artistique déterminée à l'avance. Ainsi le mur Oberkampf (ci-dessus), fait l'objet d'une performance live toutes les deux semaines.
Le 13e arrondissement
Là encore, c'est un quartier transformé en musée à ciel ouvert. Des dizaines de fresques ornent les murs des immeubles, dont certaines signées de la main d'artistes célèbres, comme Shepard Fairey, Invader our encore Conor Harrington. En association avec la mairie du 13e arrondissement, la Galerie Itinérance propose un parcours découverte, pour initier le public aux pratiques artistiques actuelles.
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Par Frawsy le 9 Mai 2021 à 07:35
Le château de Marqueyssac, suspendu
à ses jardins
source : Détours en France N°224Ce paradis végétal de 22 hectares, suspendu à 130 mètres au-dessus de la Dordogne, a presque éclipsé la beauté de son château ! Les jardins de Marqueyssac offrent un voyage inédit entre Périgord et Italie, une expérience extraordinaire entre ciel et terre.
C’est sans conteste l’un des belvédères les plus merveilleux de la Dordogne. Étendu sur 800 mètres d’un éperon rocheux, le site de Marqueyssac offre un panorama incomparable à 360 degrés sur la plaine et les méandres de la rivière, ainsi que sur les châteaux et villages qui s’accrochent aux falaises : Castelnaud, Beynac et Fayrac d’un côté, La Roque-Gageac et Domme de l’autre. Telle une proue au-dessus de la rivière, l’endroit, à 130 mètres, prend une dimension encore plus céleste entre chien et loup, lorsqu’il est éclairé en saison par quelque 2 000 bougies...
L’art des jardins, l'amour de l'Italie
Depuis bien longtemps, Marqueyssac, entre ciel et terre, fascine pour son romantisme. En 1692, Bertrand Vernet, architecte et conseiller du roi, acquiert l’endroit. Un élégant château de plaisance, couvert de lauze grise, y est bâti à la fin du XVIIIe siècle. Un certain Julien de Lavergne de Cerval, magistrat à Sarlat, hérite du domaine en 1861. Passionné par l’art des jardins, amoureux de l’Italie, il consacre trente années de sa vie à embellir sa propriété. Il plante des milliers de buis, des arbustes qui s’adaptent particulièrement bien sur les sols calcaires, aménage 22 hectares de jardins, agrémentés de belvédères, rocailles, cascades et théâtre de verdure... Les allées dessinent 6 kilomètres de promenades.
Art topiaire
Abandonnée au XXe siècle, cette folie verte a retrouvé sa féerie et son cachet italianisant grâce à Kléber Rossillon, un amoureux du patrimoine. Des jardiniers entretiennent les buis centenaires et, experts dans l’art topiaire, leur donnent des formes complexes. Ils ondulent, fantaisistes... Il n’a jamais été aussi bon de se perdre à Marqueyssac, incroyable labyrinthe végétal.
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