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    Attention à la maladie de Lyme

     

     

    La maladie de Lyme est une infection grave en croissance au Canada. Les Canadiens qui risquent de la contracter sont ceux qui vivent, travaillent ou jouent à proximité de tiques qui transmettent la maladie. Ce qu'il faut savoir!

    Attention à la maladie de Lyme

    Agence de la santé publique du Canada

     

    Si elle n'est pas détectée et traitée tôt, la maladie de Lyme peut causer de graves problèmes de santé. Mais vous pouvez prendre des mesures simples et efficaces pour vous protéger. Alors que vous vous préparez à passer du temps à l'extérieur, apprenez-en plus sur la maladie de Lyme et sur sa prévention. 

     

    Qu'est-ce que la maladie de Lyme? 

     

    La maladie de Lyme est une infection grave qui peut être transmise par la morsure des tiques à pattes noires infectées. 

     

     

    Risque pour les Canadiens 

     

    Bien que les tiques à pattes noires ne soient pas toutes porteuses de la maladie de Lyme, les populations de tiques à pattes noires infectées sont en croissance. Cela signifie que le risque de contracter la maladie de Lyme est en hausse au Canada. 

     

    Les tiques à pattes noires peuvent être actives presque toute l'année; cependant, le risque d'être mordu par une tique est plus élevé pendant le printemps et les mois d'été. 

     

    Les gens peuvent entrer en contact avec les tiques pendant qu'ils font des activités en plein air, comme le golf, la randonnée, le camping ou le jardinage. Le contact se produit lorsque les gens ou les animaux frôlent la végétation présente dans les forêts et dans les zones broussailleuses entre les espaces boisés et les espaces découverts. 

     

    Prenez des mesures pour réduire votre risque si vous passez du temps à l'extérieur dans des endroits où il pourrait y avoir des tiques. Étant donné que les tiques sont très petites et que leurs morsures sont habituellement sans douleur, vous pourriez ignorer que vous avez été mordus. Il est donc important de surveiller la présence de tiques et les symptômes de la maladie de Lyme. 

     

    Les tiques à pattes noires s'observent dans les forêts et dans les zones envahies par la végétation entre les boisés et les espaces ouverts. Elles sont plus nombreuses dans les régions suivantes : 

     

    • le sud de la Colombie-Britannique 
    • le sud-est et le centre-sud du Manitoba 
    • le sud, l'est et le nord-ouest de l'Ontario 
    • le sud du Québec 
    • le sud du Nouveau-Brunswick et l'île Grand Manan 
    • certaines parties de la Nouvelle-Écosse 

     

    Les tiques ne vont pas loin d'elles-mêmes, mais elles peuvent s'agripper aux oiseaux migrateurs et se retrouver loin de leur emplacement initial. Pour cette raison, il est possible de trouver des tiques infectées dans d'autres régions que celles précitées. La surveillance est constante pour confirmer les nouvelles régions touchées. 

     

    On encourage les Canadiens à passer du temps dehors, à faire de l'activité physique et à se protéger contre les morsures de tiques en prenant les quelques précautions suivantes: 

     

    • porter des chaussures fermées, de même que des chandails à manches longues et des pantalons longs; 
    • enfiler ses chaussettes par-dessus le bas de son pantalon pour empêcher les tiques de grimper sur ses jambes; 
    • porter des vêtements de couleur pâle pour faciliter le repérage des tiques; 
    • utiliser un insectifuge contenant du DEET (l'ingrédient actif qui tient les insectes à distance) ou de l'icaridine sur sa peau et ses vêtements (toujours suivre le mode d'emploi sur l'étiquette; 
    • se doucher ou prendre un bain dans les deux heures après chaque sortie en plein air pour se débarrasser des tiques non attachées; 
    • faire tous les jours un examen de vérification de la présence de tiques sur tout son corps, et celui de ses enfants et de ses animaux de compagnie; 
    • si l'on trouve une tique sur sa peau, il faut la retirer dans les 24 à 36 heures, ce qui prévient habituellement l'infection. 

     

    Puisque les symptômes initiaux diffèrent d'une personne à l'autre et que certaines n'auront aucun symptôme, il est très difficile de diagnostiquer la maladie de Lyme. De plus, d'autres personnes peuvent avoir de légers symptômes comme la fièvre ou une éruption cutanée peu de temps après avoir été mordues, alors que d'autres peuvent avoir des symptômes graves, mais des semaines après la morsure. Les symptômes de la maladie de Lyme peuvent comprendre l'une ou plusieurs des affections suivantes à différents degrés de gravité: 

     

    • Fatigue 
    • Fièvre ou frissons 
    • Maux de tête 
    • Spasmes ou faiblesse 
    • Engourdissements ou picotements 
    • Ganglions lymphatiques enflés 
    • Éruption cutanée 

     

     

    Voici d'autres des symptômes possibles: 

     

    • Dysfonctionnement cognitif (lassitude du cerveau), étourdissements 
    • Troubles du système nerveux 
    • Arthrite et symptômes arthritiques (douleurs musculaires et articulaires) 
    • Arythmie cardiaque 

     

    Les symptômes non traités peuvent durer des mois ou des années. Ils peuvent comprendre de l'arthrite, des problèmes neurologiques, un engourdissement et une paralysie. Bien que ce soit rare, des décès attribuables à la maladie de Lyme ont été signalés. 

     

    Si vous présentez des symptômes de la maladie de Lyme, communiquez immédiatement avec un fournisseur de soins de santé, puisque plus tôt vous recevrez un diagnostic, meilleures seront vos chances de recevoir un traitement efficace. Si vous avez conservé la tique qui vous a mordu, apportez-la à votre rendez-vous chez le médecin qui pourra plus facilement évaluer votre maladie. 

     

    Ce que fait l'Agence de la santé publique du Canada

     

    L'Agence de la santé publique du Canada demeure déterminée à travailler avec les autorités provinciales de la santé et d'autres partenaires pour s'occuper des risques de la maladie de Lyme pour la population canadienne. L'Agence a élaboré le Plan d'action sur la maladie de Lyme qui sert à réduire l'effet de la maladie au moyen de diverses activités, notamment:

     

    • augmentation de la sensibilisation à la maladie de Lyme chez les Canadiens et communication d'information sur les façons de se protéger; 
    • collaboration avec les médecins de famille pour améliorer leurs connaissances et renforcer leur capacité de diagnostiquer et de traiter promptement la maladie; 
    • surveillance accrue en vue d'améliorer les données actuelles sur les endroits où la maladie est apparue et les endroits où les populations sont à risque; 
    • création d'information destinée aux professionnels de la santé publique au sujet de la surveillance, de la prévention et de la lutte contre la maladie.

     

    Renseignements additionnels 

    Information sur la maladie de Lyme 

     

    Source: Agence de la santé publique du Canada

     

    Santé 2:  Attention à la maladie de Lyme

     

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    Une étude lie Zika et syndrome

    neurologique Guillain-Barré

     

    L'étude a été réalisée à partir de données... (ARCHIVES REUTERS)

    L'étude a été réalisée à partir de données recueillies en Polynésie française.

     
     
    BRIGITTE CASTELNAU
    Agence France-Presse
    Paris
     

    Le virus Zika qui sévit en Amérique du Sud, fortement soupçonné de provoquer des malformations chez les bébés nés de mères infectées, peut aussi déclencher un trouble neurologique grave, le syndrome de Guillain-Barré, selon des chercheurs.

     

    Il s'agit de «la première démonstration d'un lien entre le virus Zika et le syndrome de Guillain-Barré», souligne le professeur Arnaud Fontanet, responsable de l'unité d'Épidémiologie des maladies émergentes à l'Institut Pasteur à Paris, qui a coordonnée l'étude publiée mardi dans la revue médicale britannique The Lancet.

     

    L'étude a été réalisée à partir de données recueillies en Polynésie française, où une épidémie Zika, entre octobre 2013 et avril 2014, a touché les deux-tiers de la population.

     

    La maladie provoque, dans 20 à 30% des cas une défaillance respiratoire et, dans les pays riches, environ 5% de décès. Ce syndrome neurologique rare est observé à la suite d'autres infections virales (grippe, dengue, virus du Nil occidental...) mais également de façon non négligeable, à la suite d'une infection bactérienne (Campylobacter).

     

    Avec plus de 1,5 million de cas au Brésil, et plusieurs milliers ailleurs, dont déjà plus de 40 000 cas en Colombie, les chercheurs mettent en garde sur les risques de voir les capacités de soins intensifs dépassées, en particulier en dehors des cités urbaines.

     

    «Dans les zones qui vont être touchées par l'épidémie de virus Zika, il faut penser, quand c'est possible, à renforcer les capacités en soins intensifs parce qu'on sait qu'un certain nombre de patients vont développer un SGB et parmi eux, 30% vont en avoir besoin, notamment pour une assistance respiratoire», dit à l'AFP  le Pr Fontanet.

     

    Toutefois dans la grande majorité des cas, l'infection par le virus Zika, contre laquelle il n'existe ni vaccin, ni traitement curatif, est bénigne, rappelle l'épidémiologiste.

     

    Le syndrome de Guillain-Barré (SGB), pouvant entraîner à la fois une paralysie des membres et une atteinte respiratoire, a été diagnostiqué chez 42 patients, dont 16 sont passés en réanimation pour avoir une assistance respiratoire. Aucun n'est mort.

     

    «Le risque de développer un syndrome de Guillain-Barré a été estimé à 2,4 pour 10 000 infections par le virus Zika», note le Pr Fontanet.

     

    «Trois évidences» 

    Les chercheurs estiment avoir écarté un rôle de la dengue dans la survenue de ces atteintes neurologiques.

     

    Ils relèvent également qu'une infection par la dengue dans le passé n'augmente pas le risque de faire un SGB parmi les patients infectés par le virus Zika. Une crainte qui a été exprimée car les régions touchées par Zika le sont souvent aussi par la dengue.

     

    Pour le Pr Fontanet, les liens sont aussi forts que lorsque l'on dit que «le tabac cause le cancer du poumon», même si l'étude ne permet pas d'expliquer le mécanisme par lequel le virus entraîne le syndrome neurologique.

     

    L'affirmation repose sur trois évidences, dit-il, citant l'augmentation des cas du syndrome pendant l'épidémie polynésienne - leur nombre a été multiplié par vingt par rapport aux taux habituels -- et les signes évocateurs d'infection Zika une semaine avant le début des signes neurologiques.

     

    Et, ajoute-t-il, parce qu'«on a retrouvé la présence récente du virus Zika chez 100% des patients atteints de Guillain-Barré» avec des tests sanguins à la recherche d'anticorps et «que chez 93% de ces patients, ces anticorps étaient d'apparition récente».

     

    L'étude est salué par certains experts. «Cette étude fournit la preuve la plus convaincante à ce jour d'un lien causal entre l'infection par le virus Zika et le syndrome neurologique de Guillain-Barré», déclare Jeremy Farrar, directeur du Wellcome Trust en Grande-Bretagne.

     

    «L'ampleur de la crise qui se déroule en Amérique latine nous a tous pris par surprise, et nous devons être prêts à faire face à d'autres complications imprévues... dans les semaines et les mois à venir», a-t-il dit.

     

    D'autres sont plus circonspects, jugeant que les résultats ne sont pas concluants et ne peuvent s'appliquer directement à d'autres régions touchées. «Il faudra encore beaucoup travailler avant que les mêmes conclusions puissent être étendues à l'épidémie Zika en Amérique du Sud», selon Peter Barlow, porte-parole de la British Society for Immunology.

    Santé 2:  Une étude lie Zika et syndrome neurologique Guillain-Barré

     

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    Diabète: éviter le sucré-salé?

     

     

    Le sel est depuis longtemps associé à l'hypertension artérielle, mais une récente découverte révèle qu'il joue aussi un rôle dans le mécanisme du diabète. Vous aimez le sucré-salé? Cette découverte pourrait vous faire changer d'habitudes!

     

    Diabète: éviter le sucré-salé?

    shutterstock.com

     

    En effet, le sel pourrait avoir une influence sur l'élévation de la glycémie et en évitant de consommer en même temps du sel et du sucre, on pourrait prévenir et traiter le diabète de type 2, révèle une étude réalisée par des chercheurs français.

     

    On avait déjà observé qu'après une chirurgie bariatrique (1) le taux de glycémie dans le sang de patients obèses atteints de diabète de type 2 diminuait rapidement, avant même qu'il y ait perte de poids. Certains patients pouvaient même réduire ou cesser complètement la prise de médicaments antidiabétiques. Le mécanisme de cette réaction demeurait cependant inexpliqué.

     

    Des chercheurs du laboratoire «Recherche Translationnelle sur le Diabète», une unité mixte Université de Lille 2 – Inserm – CHRU de Lille, ont étudié la question et les résultats de leurs travaux, publiés dans la revue médicale américaine Cell Metabolism, révèlent que le sel pourrait jouer un rôle dans le diabète de type 2. 

     

    Il faut savoir que le glucose est absorbé uniquement lorsqu’il entre en contact avec la bile (et le sel qu’elle contient) dans la partie haute de l'intestin. Or, les chercheurs ont découvert qu'après un bypass chirurgical, les sucres n'entraient en contact avec la bile que dans la partie basse de l'intestin, ce qui réduisait l'absorption du glucose par l'organisme. En ajoutant du sel au repas, on s'est rendu compte que cet effet était annulé, et que les sucres étaient absorbés dans la partie haute de l'intestin, ce qui augmentait immédiatement le taux de sucre dans le sang. Dans leurs conclusions, les chercheurs suggèrent donc qu'en évitant l'ingestion simultanée de sel et de sucre, on peut modérer l'absorption intestinale du glucose, et ainsi prévenir ou traiter le diabète de type 2.

     

    Cette découverte n'est sans doute pas la seule explication des effets de la chirurgie bariatrique sur le diabète de type 2, mais elle crée une avancée dans la recherche sur les mécanismes de ce type de diabète.

     

    (1) La chirurgie bariatrique regroupe un ensemble de techniques utilisées pour traiter de façon durable les personnes atteintes d'obésité sévère. Deux types principaux d'interventions sont pratiqués: les uns visant à réduire le volume de l'estomac, les autres, associant la réduction de l'estomac à une dérivation du tube digestif pour diminuer l'absorption intestinale des éléments nutritifs.

     

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    Le thé vert aide à perdre du poids

     

    Santé 2:  Le thé vert aide à perdre du poids


    Depuis quelque temps déjà, l’alarme a sonné : le nombre de personnes présentant un excès de poids grimpe de jour en jour. Au Québec, 33 % de la population souffre d’embonpoint et 14 %, d’obésité. La démarche pour arriver à perdre du poids est claire : réduire le nombre de calories consommées et augmenter sa dépense énergétique. C'est évidemment en bougeant davantage que l’on accroît sa dépense énergétique. Mais pourrait-il y avoir d’autres moyens de l’augmenter? Le thé vert est à ce sujet scruté à la loupe, à savoir: pourrait-il aider à brûler quelques calories supplémentaires?

     

    Épigallocatéchine-3-gallate quoi?


    Les données disponibles à ce jour indiquent que ce serait la combinaison de la caféine et des catéchines du thé vert qui ferait augmenter la dépense énergétique. Parmi les différentes catéchines, c’est l’épigallocatéchine-3-gallate (EGCG) qui serait en cause. Il s’agit d’ailleurs de la molécule qui est à l’étude pour son potentiel anticancer.




    Brûler des calories sans bouger de sa chaise



    La plupart des études qui ont porté sur la capacité du thé vert à augmenter la dépense énergétique ont révélé des effets positifs. Lors de la première étude, les extraits de thé vert – renfermant de l’EGCG et de la caféine –, administrés sous forme de capsule, ont accru l’oxydation du gras et la dépense énergétique de 78 kcal en 24 heures. Une étude réalisée subséquemment a montré que la même dose provoquait un effet encore plus marqué sur la dépense énergétique, soit une augmentation de 179 kcal en 24 heures. En d’autres termes, cela revient à brûler l’équivalent d’environ une à trois pommes de plus par jour.


     

     

    Le thé vert en bouteille : un bon choix?



    Le thé vert embouteillé offert par différentes entreprises gagne de plus en plus en popularité. Il est peut-être rafraîchissant, comme le clament les fabricants. Toutefois, en plus de contenir souvent une quantité appréciable de sucre, il ne constitue pas nécessairement une bonne source d’EGCG. Le United States Department of Agriculture (USDA) a calculé que le thé vert en bouteille renfermait environ 20 fois moins d’EGCG que le thé vert infusé.

     




    Perd-on du poids?



    Si le thé vert augmente la dépense énergétique, permet-il de perdre du poids et de ne pas en reprendre? Voilà ce que l’on veut vraiment savoir! Une étude d’observation a montré que les individus buvant du thé vert depuis plus de dix ans ont accumulé moins de gras corporel et ont un tour de taille plus faible. L’effet est proportionnel au nombre d’années de consommation. Dans les études cliniques, le tableau est toutefois moins clair. En effet, les études qui ont permis d’observer une perte de poids consécutive à la consommation de thé vert présentaient pour la plupart des lacunes méthodologiques importantes, notamment en ce qui concerne la taille de l'échantillon. Les recherches plus rigoureuses sur le plan technique ont pour leur part montré que les extraits de thé vert ne font pas osciller l’aiguille de la balance.



    En ce qui concerne le maintien du poids perdu à la suite d’une diète faible en calories, les résultats sont partagés. En effet, une étude indique que les extraits de thé vert n’auraient pas d’effet, alors que selon une autre étude, ils donneraient un coup de pouce, mais seulement chez les personnes qui ne consomment pas de caféine en temps normal. D'après une meta-analyse incluant 15 études, et dans lesquelles le thé vert était parfois combiné à la caféine, les résultats démontrent que la combinaison thé vert et caféine peut réduire de façon modeste le poids corporel et le tour de taille. Toutefois, le thé vert non accompagné de la caféine ne montre pas d'effet bénéfique. Qu'il s'agisse donc de perte de poids ou de maintien, il est prématuré de conclure quoi que ce soit.




    Des extraits de thé vert, s’il vous plaît!



    Il est important d’insister sur le fait que les études réalisées à ce jour ont été faites à partir d’extraits purifiés de thé vert mis en capsule. Il est donc impossible pour l’instant de se prononcer sur l’effet du thé vert liquide. En outre, la concentration d’EGCG variant considérablement d’un type de thé à l’autre, il est d’autant plus difficile d’extrapoler.




    Remplacer les boissons sucrées par le thé vert: une bonne idée!



    Si vous remplacez le jus, les boissons gazeuses et les autres boissons caloriques par du thé vert, qui renferme un nombre négligeable de calories, cela pourrait vous aider à perdre du poids. Cependant, quant à savoir si le seul fait de boire du thé vert fait une différence sur la balance, il est trop tôt pour le dire. 
     

     

    Dernière modification : 5 janvier 2016

    Références

    • Institut national de santé publique du Québec. Consulté en ligne http://www.inspq.qc.ca/Santescope/element.asp?NoEle=119 (14 mai 2007)
    • Phung, O., Baker, W., Coleman, C., et al. Effect of green tea catechins with or without caffeine on anthropometric measures: a systemic review and meta-analysis. Am J Clin Nutr. 2009;9(1):73-81.
    • Dullo AG, Duret C, Rohrer D, Girardier L, Mensi N, Fathi M, Chatre P and Vandermander J. Efficacy of a green tea extract rich in catechin polyphenols and caffeine in increasing 24-h energy expenditure and fat oxidation in humans. Am J Clin Nutr 1999; 70: 1040 – 1045
    • Berube-Parent S, Pelletier C, Dore J, Tremblay A. Effects of encapsulated green tea and Guarana extracts containing a mixture of epigallocatechin-3-gallate and caffeine on 24 h energy expenditure and fat oxidation in men. Br J Nutr 2005; 94: 432 – 436
    • Schardt D. Does Tea Ward Off Disease? Nutrition Action 2007; 34 (2): 9 - 11
    • Wolfram S, Wang Y and Thielecke F. Anti-obesity effects of green tea: From bedside to bench. Mol. Nutr. Food Res. 2006; 50: 176 - 187
    • Diepvens K, Kovacs EM, Nijs I, Vogels N and Westerterp-Plantenga MS. Effect of green tea on resting energy expenditure and substrate oxidation during weight loss in overweight females. Br J Nutr 2005; 94: 1026 – 1034
    • Diepvens K, Kovacs EM, Vogels N and Westerterp-Plantenga MS. Metabolic effects of green tea and of phases of weight loss. Physiology & Behavior; 87: 185 - 191
    • Kavacs EM, Lejeune MP, Nijs I, Westerterp-Plantenga MS. Effects of green tea on weight maintenance after body weight loss. Br J Nutr 2004; 91(3): 431 – 437
    • Westerterp-Plantenga MS, Lejeune MP, Kovacs EM. Body Weight Loss and Weight Maintenance in Relation to Habitual Caffeine Intake and Green Tea Supplementation. Obes Res 2005; 13: 1195 - 1204
    • Diepvens K, Klass R, Westerterp and Margriet S Westerterp-Plantenga. Obesity and thermogenesis related to the consumption of caffeine, ephedrine, capsaicin, and green tea. Am J Physiol Regulatory Integrative Comp Physiol 2005; 292 : 77 – 85
    • Nagao T, Komine Y, Soga S, Meguro S, Hase T, Tanaka Y, Tokimitsu I. Ingestion of a tea rich in catechins leads to a reduction in body fat and malondialdehyde-modified LDL in men. Am J Clin Nutr 2005; 81: 122-129.
    • Johnson R., Bryant S. et Huntley A. L. Green tea and green tea catechin extracts : an overview of the clinical evidence.Maturitas 2012;73:280-287

     

    Santé 2:  Le thé vert aide à perdre du poids

     

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    10 conseils pour faire le plein d’énergie!

     

     

    Pas question de traverser l’hiver avec le physique et le moral en berne! Nos 10 conseils pour faire le plein d’énergie!

     

    10 conseils pour faire le plein d’énergie!

     

    1- Bien commencer la journée

    Avant même de quitter le lit, on étire son corps longuement, des pieds à la tête, comme un chat. Un geste tout simple, mais hautement revigorant. Ensuite, on prend un bon déjeuner, indispensable pour réussir à se concentrer et combattre la fatigue. Pour nous soutenir jusqu’à midi, il doit inclure des produits laitiers, des céréales de grains entiers et des fruits. On évite aussi de sauter un repas dans la journée.

     

    2- Choisir nos aliments

    Certains aliments aident à lutter contre la baisse de vitalité, ceux riches en fer et en magnésium, notamment. Pour galvaniser notre énergie, on essaie cette recette «anti-coup de barre»: 180 ml (3/4 t) de lait 2%, 1 banane, 125 ml (1/2 t) de tofu soyeux mou, 15 ml (1 c. à table) de germe de blé, 2 ml (1/2 c. à thé) de sucre et 2 ml (1/2 c. à thé) de vanille; on passe le tout au mélangeur. Les légumineuses, le foie, les céréales entières, les noix, les graines de tournesol et de sésame ainsi que les légumes verts donnent également beaucoup de pep. On veille aussi à consommer des fruits tous les jours, particulièrement les agrumes et les kiwis, bourrés de vitamine C.

     

    3- Limiter le gras

    Les charcuteries, les fritures et les sucres raffinés font chuter le niveau d’énergie et perturbent le système immunitaire. La digestion des graisses, lente et difficile, nécessite en plus une grande dépense calorique. Résultat: on y gaspille une part importante de nos forces. Afin de conserver notre vitalité, on opte plutôt pour des repas peu copieux et légers.

     

    4- Renforcer notre système immunitaire

    Rien n’est plus épuisant que les infections hivernales (grippe, rhume). Pour gagner la bataille contre les virus, il faut à tout prix renforcer notre système immunitaire. Lesprobiotiques sont un bon moyen d’y parvenir. De plus en plus de recherches relient en effet un système immunitaire fort à une bonne santé intestinale. Pas étonnant, quand on sait que l’intestin renferme environ 70% des cellules immunitaires de l’organisme! Lesyogourts, le lait et les jus enrichis de probiotiques sont nos meilleurs alliés. À moins qu’on ne préfère les consommer sous forme de suppléments.

     

    5- Prendre l’air

    Quand les journées raccourcissent, le moral baisse souvent d’un cran, tandis que la fatigue, elle, fait un bond en avant. À l’origine de ce phénomène? Le manque de lumière naturelle. Et passer une bonne partie de notre temps entre quatre murs ne fait qu’empirer les choses: moins exposé à la lumière du jour, notre corps libère alors de plus grandes quantités de mélatonine – aussi appelée «hormone du sommeil» –, qui provoque l’effet qu’on devine! Pour renverser la vapeur et combattre la dépression saisonnière, on s’expose le plus possible à la lumière extérieure, même par temps gris. L’idéal: sortir de chez soi de 30 à 60 minutes chaque jour pour faire le plein de clarté mais aussi de vitamine D, bénéfique pour l’humeur. S’il fait trop froid pour mettre le nez dehors, on s’assoit près d’une fenêtre, le plus longtemps possible. Ou on s’offre une lampe de luminothérapie, qui diffuse une clarté semblable à celle du jour.

     

    6- Bousculer notre routine

    Pour retrouver notre entrain, on a parfois besoin de changement, de mettre un peu de piquant dans notre vie. Nous lancer de petits défis comme apprendre à danser, découvrir le ski de fond, redécorer le sous-sol ou élargir son cercle d’amis. Faire des projets (planifier les prochaines vacances, repenser l’aménagement paysager) ou simplement modifier notre routine (déjeuner au resto, peindre ou bricoler au lieu de rester devant la télé) peut aussi s’avérer très bénéfique.

     

    7- Nous offrir un massage

    C’est l’antidote infaillible contre les blues de l’hiver! Non seulement le massage dissipe le stress, mais il stimule la circulation sanguine et réénergise le corps. Certains massothérapeutes se déplacent même à domicile! On se renseigne auprès de la Fédération québécoise des massothérapeutes agréés (1 800 363-9609, fqm.qc.ca) ou de l’Association des massothérapeutes du Québec (1 866 663-0168, amquebec.qc.ca).

     

    8- Varier les coloris

    Comme les couleurs influencent l’humeur, on s’entoure de celles qui sont le plus susceptibles de nous faire sourire. Pour contrer la grisaille hivernale, on délaisse le noir, le gris et le brun au profit des orange, jaunes et rouges, des coloris joyeux et pimpants qui suscitent instantanément l’enthousiasme.

     

    9- Voir nos amis

    Leur présence nous fera du bien. Cela dit, on s’entoure de personnes positives, dont l’optimisme est contagieux. Les pessimistes, les plaignards, ceux qui multiplient les pensées, attitudes et commentaires négatifs risquent de nous saper le moral. On s’en tient le plus loin possible dans notre vie en général... et à plus forte raison en hiver!

     

    10- Respirer un grand coup

    Sous l’effet du stress, la respiration a souvent tendance à se bloquer. Le souffle devient court, le sang s’oxygène moins bien et le taux d’énergie dégringole. Pour rétablir l’équilibre, plusieurs fois par jour, on respire profondément en gonflant lentement le ventre au moment de l’inspiration, avant de le creuser au même rythme lors de l’expiration. On bâille le plus souvent possible aussi! Ce simple réflexe apporte un surplus d’oxygène au cerveau, élimine les tensions et ravigote.

    Santé 2:  10 conseils pour faire le plein d’énergie!

     

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