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    Piqûre de tique : 4 bons réflexes à avoir vite ! [1]

    Vous revenez d’une promenade en forêt ou d'un week-end à la campagne et vous avez été piqué par une tique ? Voici les bons réflexes à avoir, notamment la retirer pour éviter une infection plus grave comme la maladie de Lyme. 

    Piqûre de tique : c’est quoi ?

    La tique est un parasite vivant principalement dans les zones forestières. Sa vie est composée de quatre étapes :

    - Les oeufs
    - La larve
    - La nymphe
    - La tique adulte
    - L'accouplement

    Du stade de larve jusqu’à l’accouplement, la tique se nourrie exclusivement de sang. L’insecte repère son hôte par la chaleur et l'odeur de son souffle. Une fois sur lui, la tique cherche un endroit du corps où la peau est fine et s’y fixe en la perçant avec ses petits crochets buccaux.

    Pendant son repas, la tique injecte une sorte de liquide pouvant contenir le borrelia, la bactérie responsable de la maladie de Lyme [2]. Les formes cliniques de cette maladie [3] se manifestent par des zoonoses (une éruption cutanée circulaire), de la fièvre, des maux de tête, des courbatures, de la fatigue et souvent un gonflement des ganglions.

    Réflexe 1 : Retirer la tique

    Pourquoi : il est important de retirer la tique rapidement après qu’elle se soit incrustée dans la peau pour éviter le développement de maladies ou des problèmes cutanés liés ou non à une allergie [4].

    Comment faire : il est possible de retirer la tique avec :
    - un tire-tique (en vente en pharmacie) : une fois l'insecte aggripé par l'instrument, faire des mouvements de rotation sur la peau pour le retirer.
    - une pince à épiler : attraper la tique et la tirer d'un geste fort et rapide.

    Si la tique est coincée : "Allez chez votre pharmacien qui pourra vous l’enlever" préconise Jeanne Pham, infirmière dans le Service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Raymond Poincaré (Garches, Hauts-de-Seine).

    Ether ou pas ? Non. Il est important de ne pas appliquer un produit avant le retrait de l'animal comme par exemple de l'éther (produit souvent utilisé comme anesthésique), de l'alcool ou un autre produit chimique car la tique risque de s'agiter et transmettre plus de bactéries. 

    Réflexe 2 : Désinfecter la piqûre

    Pourquoi : l’intérêt de désinfecter la peau après la piqûre est d'éviter l’installation de microbes. Pour rappel, la tique peut être vecteur de maladies.

    Comment faire : après avoir retiré la tique, imbiber une compresse avec une solution désinfectante et l’appuyer légèrement sur la piqûre.

    Réflexe 3 : Consulter en cas de plaques rouges

    Un des bons réflexes après une piqûre de tique est de noter sa date et de la surveiller pendant une période de 7 à 20 jours.

    Si des phénomènes cutanés apparaissent comme des auréoles ou des plaques/taches rouges autour de la piqûre, il faut impérativement consulter. Dans les cas les moins graves, il peut s’agir d’une réaction allergique. Dans le pire des cas, c'est peut-être un érythème migrant, signe de la maladie de Lyme.

    Réflexe 4 : Consulter quand on est enceinte ou pour un enfant

    Les piqûres de tiques peuvent être très dangereuses chez certaines personnes comme les femmes enceintes, les enfants et les personnes immunodéprimées.

    - Si une femme enceinte se fait piquer, elle doit consulter le médecin traitant. Elle peut contracter la maladie de Lyme et la transmettre au foetus.

    - Les enfants de moins de 8 ans piqués par une tique doivent aussi consulter. "En dessous de cet âge là, un enfant peut avoir retiré la tique seul ou les parents peuvent s’apercevoir d’une piqûre plusieurs jours après. Ce qui peut être grave" explique Jeanne Pham, infirmière.

    - Les personnes immunodéprimées (atteintes par exemple du VIH [5]) ont une santé plus fragile que les individus en bonne santé. A cause de leur infection, leur système immunitaire peine à se débarrasser des bactéries.

    Un traitement préventif ou à base d'antibiotiques peut être prescrit selon les patients. 

    Remerciements à Jeanne Pham, infirmière dans le Service maladies infectieuses et tropicales de l'hôpital Raymond Poincaré (Garches, Hauts-de-Seine) et à l'association France Lyme.

     

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    Pain : bon ou mauvais pour la santé ? [1]

    Blanc, complet, aux céréales, de mie… Le pain s’invite à notre table sous 1 001 formes. Mais est-il vraiment sans risque pour notre santé ? Peut-il lutter contre certains troubles ? Medisite vous répond.

    Le pain ne fait pas grossir

     

     [3]Accusé par certains de faire grossir [4], le pain [5] ne mérite pourtant pas cette réputation. "Toutes les études montrent que les personnes qui consomment du pain et/ou des féculents à chaque repas sont généralement plus minces que les autres", rappelle Alexandra Retion, nutritionniste. Grâce à ses glucides complexes, il permet d’éviter l’hypoglycémie et les fringales [6]. S’il contient des fibres, comme le pain complet, il favorise une digestion [7] lente et rallonge la satiété. En revanche, "tout dépend de la quantité de ce qu’on ajoute au pain" précise la nutritionniste. Ainsi, une tartine beurrée ployant sous la confiture n’est pas une bonne chose pour le tour de taille.

    A savoir : 100g de baguette apporte 290 Kcal (une baguette pèse 250 g), 100 g de pain complet 240 kcal et 100 g de pain blanc environ 255 kcal. L’apport calorique journalier recommandé pour un homme pratiquant 30 min d’activité sportive par jour est de 2 500 à 2 700 Kcal, et de 2 000 Kcal pour une femme.

    Le pain peut réguler le transit intestinal

     

     [8]Votre transit intestinal n’est pas au top ces derniers temps ? Mangez du pain ! "Les personnes souffrant de pathologies digestives, telles que la constipation [9], une colopathie fonctionnelle ou encore une diverticulose, peuvent avoir un intérêt à en consommer, explique Alexandra Retion, à condition qu’il soit riche en fibres." Les fibres présentes dans le pain sont insolubles et donc fermentent moins dans le système digestif.

    "Le pain complet reste le pain le mieux approprié dans ces cas et permet de réguler le transit." A la boulangerie, tournez-vous plutôt vers des pains spéciaux, dont les farines ne sont pas raffinées et naturellement sources de fibres. La dose journalière recommandée est de 25 à 30 g.

    Attention : pour les personnes souffrant d’un côlon irritable [10] et autres troubles similaires, les fibres sont au contraire déconseillées.

    Rétention d'eau, hypertension : limiter le pain

     

    [11]Contrairement à certaines croyances communes, "manger du pain n’est pas responsable de l’apparition de certaines maladies" affirme Alexandra Retion. Toutefois, sa consommation peut être déconseillée à certaines personnes. Par exemple, celles souffrant de rétention d’eau [12], d’hypertension artérielle [13] ou de pathologies rénales devront limiter leur apport en pain, riche en sodium. "Elles devront plutôt se tourner vers des pains sans sel." De plus, les pains riches en fibres sont déconseillés aux enfants car ils pourraient perturber leur transit intestinal. "Pour les femmes enceintes, ce sera le contraire" ajoute la nutritionniste.

    Un excès de pain potentiellement dangereux

     

    [14]En 2011, un rapport de l’Anses alertait sur la présence de substances chimiques dans le pain [15]. "L’étude a révélé la présence dans certains pains de cadmium, de plomb et de mycotoxines, confirme Alexandra Retion. Mais les quantités usuelles sont reconnues sans risque." Si le pain n’est en effet "pas nécessairement très contaminé" selon l’agence, sa consommation abondante chez certaines personnes pourrait avoir des conséquences sur la santé. "Le plus important pour ne pas être exposé et éviter le moindre risque est d’avoir une alimentation équilibrée et diversifiée" conseille notre interlocutrice. Evitez donc de dévorer le moindre bout de pain qui vous passe sous la main.

    Le pain, indispensable pour notre cerveau et nos muscles

     

     [16]Il est important de consommer des glucides complexes au petit-déjeuner. Pourquoi ? Parce qu’ils sont indispensables au bon fonctionnement de notre cerveau et de nos muscles. Ils sont digérés en molécules de glucose, véritable carburant de notre organisme. Ils sont également stockés dans le foie et les muscles sous forme de glycogène, afin de constituer des réserves pour la journée. Ainsi, pour une énergie durable, ne négligez pas ces glucides. Et "le pain constitue un bon apport en glucides, complexes notamment", précise Alexandra Retion. Pour une énergie durable, consommez en régulièrement, et principalement le matin !

    Pain du boulanger, de mie, surgelé : lequel choisir ?

     

    [17]Au fil du temps, l’offre de pain s’est diversifiée. Entre la traditionnelle baguette du boulanger, le pain industriel de grandes surfaces, le pain de mie ou encore le pain surgelé, difficile de choisir !
    Sur le plan nutritionnel, le pain du boulanger est sans conteste le meilleur. "Il fait partie des féculents, explique Alexandra Retion. Les glucides complexes qu’il contient seront digérés plus lentement, la sensation de satiété sera plus longue."

    Le pain de mie, mou, sera en revanche digéré plus rapidement, tout comme le pain surgelé ou industriel. "Ses glucides seront assimilés comme du sucre, précise la nutritionniste. Le risque est d’avoir faim plus rapidement." De plus, de par sa composition, il est plus gras. Toutefois, il se conserve mieux, ce qui permet d’en avoir toujours un peu en réserve à la maison.

    Intolérants au gluten, abstenez-vous de pain !

     

    [18]Parce que le gluten se cache dans le blé, l’orge, l’avoine ou encore le seigle, les personnes souffrant de maladie cœliaque (intolérance au gluten [19]) doivent supprimer le pain à base de blé de leur alimentation. "Elles peuvent le remplacer par du pain sans gluten ou fabriqué à base de farine de maïs" propose Alexandra Retion.

    Toutefois, "la sélection des blés, les méthodes de panification ou encore l’ajout excessif de gluten dans le pain peuvent entraîner chez certains une sensibilité, différente de l’intolérance, au gluten", ajoute notre interlocutrice. Si vous êtes concerné, limitez votre consommation de pain, privilégiez les pains au levain, mieux supportés. "De même, les pains au maïs peuvent être consommés pour varier."

    Remerciements à Alexandra Retion, diététicienne nutritionniste et auteur du blog diet-paris.fr [20].

     

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    7 stimulants naturels anti fatigue 

    Un gros coup de mou ? Besoin de recharger les batteries ? Avant de se jeter sur les remontants chimiques, on mise sur les coups de pouce naturels.

    Le germe de blé

    bleSon atout anti fatigue : C'est la partie du blé la plus riche. "Son gros avantage c'est qu'il regroupe toutes les vitamines du groupe B, indispensables pour avoir un bon sommeil ou lutter contre le stress et de nombreux minéraux comme le magnésium [3], le zinc et le phosphore. Il a donc une action complète pour soutenir l'organisme", résume Nathalie Tutrut, naturopathe.

    Comment le consommer ? Sous forme de paillettes, à saupoudrer dans les yaourts, compotes, salades, céréales... grâce à son goût peu prononcé. L'idéal : choisir du germe de blé frais (en magasins bio) pour conserver tous ses bienfaits et en consommer 1 à 2 cuillères à soupe par jour, notamment en période de stress. Seule contre-indication : l'intolérance ou l'allergie [4] au gluten [5].

    Le plasma marin

    plasmaSon atout anti fatigue : Aussi appelé "sérum de Quinton", le plasma marin est de l'eau de mer filtrée, chargée de nombreux minéraux, notamment du magnésium et du calcium [6]. "Il est intéressant pour lutter contre la fatigue nerveuse car il est mieux assimilé et toléré au niveau intestinal qu'une cure de magnésium seul", explique la naturopathe.

    Comment le consommer ? Sous forme d'ampoules, 2 fois par jour en dehors des repas et pendant 3 semaines (on peut prolonger mais mieux vaut respecter une pause d'une semaine). Il existe en version isotonique ou hypertonique (au goût salé), plus efficace mais à éviter en cas d'hypertension.

    Le ginseng

    ginsengSon atout anti fatigue : "C'est un bon stimulant global pour le physique, l'intellect et l'immunité, et une plante dite adaptogène qui permet à l’organisme de mieux s'adapter face au stress", résume Nathalie Tutrut. Intéressant donc en période de stress au travail, avant un examen ou en cas de fatigue générale.

    Comment le consommer ? Le ginseng asiatique (panax ginseng) se trouve en herboristerie sous forme de tisanes mais aussi en pharmacie et parapharmacie sous forme de gélules, d'extrait fluide ou d'ampoules, souvent associé à d'autres stimulants comme l'acérola et la gelée royale. On peut en prendre jusqu'à 1 g/jour, plutôt le matin et pas avant de dormir car il est stimulant. A éviter en cas de cancers hormonaux-dépendants, de problèmes d'insomnie ou d'hypertension [7].

    L'avoine

    avoineSon atout anti fatigue : "Sur le long terme, elle stimule doucement la thyroïde [8] et permet d'accélérer le métabolisme corporel pour éviter de manquer d'énergie", explique la spécialiste.

    Comment la consommer ? Elle est super au petit-dèj car elle apporte des sucres lents qui calent et donne de l'énergie pour la journée. Mieux vaut choisir des flocons d'avoine [9] complets car ils contiennent le son d'avoine (la partie la plus riche, qui stimule le transit). On essaie par exemple cette recette de muesli maison proposée par Nathalie Tutrut : des flocons d'avoine + du lait d'avoine + quelques fruits secs (raisins, abricots, mangues ou baies de goji). On prépare le mélange le soir et on le met au frais toute la nuit. Le matin, on ajoute une banane pas trop mûre.

    L'acérola

    aloceraSon atout anti fatigue : c'est l'un des 4 fruits les plus riches en vitamine C [10] : il en contient 20 à 30 fois plus que le kiwi à poids égal. Or, c'est la vitamine indispensable pour le tonus (elle redonne un coup de fouet très rapidement) et pour l'immunité [11] : elle renforce entre autres nos défenses naturelles pour mieux combattre les virus de l'hiver.

    Comment le consommer ? En prévention, faire une cure dès l'automne et tout au long de l'hiver, surtout si on a tendance à attraper tous les virus qui traînent. La bonne dose : 250 à 300 mg/jour de vit C sous forme d'acérola. En cas de rhume ou autre infection virale, on peut augmenter les doses pour booster les défenses. De préférence, on ne les prend pas en même temps qu'une supplémentation en fer pour pas gêner l'absorption, et plutôt le matin en cas de sommeil fragile.

    La gelée royale

    geleeSon atout anti fatigue : "C'est le produit de la ruche le plus nutritif, il est très riche en vitamines du groupe B et en minéraux", explique la naturopathe. Elle a donc des vertus [12] énergisantes et stimule le métabolisme global.

    Comment le consommer ? Sous forme de gelée vendue en pots, il faut alors en prendre une toute petite quantité mais comme le goût est prononcé, on l'avale plutôt avec un jus de fruits le matin par exemple. On la trouve aussi sous forme d'ampoules à boire ou de gélules (mais mieux vaut privilégier la forme liquide). Le bon dosage pour garder ou retrouver de l'énergie : 500 mg/jour pendant 1 à 2 mois minimum.

    Le trio cuivre-or-argent

     

    oligoSon atout anti fatigue : Ces oligo-éléments [13] renforcent notre organisme en profondeur. Ils sont indiqués pour récupérer en cas de fatigue prolongée, mais aussi en prévention dès le début de l'hiver. Leur effet est plus lent à se faire sentir que celui d'autres stimulants mais ils rééquilibrent de manière durable.

    Comment le consommer ? Sous forme liquide (bouteilles ou ampoules) ou comprimés. En cure de 2 mois minimum, à prendre matin et soir à jeun, par exemple de novembre à février. Il est tout à fait possible d'associer cette cure à une cure de vitamine C.

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    9 conseils pour faire face aux crampes musculaires

    Qui n'a jamais été brutalement interrompu en marchant ou même en pleine nuit par une douleur dans le mollet? Les crampes sont bénignes mais peuvent vite devenir handicapantes. Que faire pour les prévenir mais aussi que faire lorsqu'elles sont déjà là?

    Les crampes: d'où ça vient?

    C'est quoi: des contractions musculaires soudaines et douloureuses, qui se manifestent pendant un effort ou au repos, principalement au niveau des mollets et des cuisses.

    Les causes: elles font suite à un effort physique important, un manque d'échauffement, d'hydratation et d'oligo-éléments (calcium, magnésium, potassium...), un problème de posture (chaussures inadaptées, maintien d'une position anormale...), une surcharge de toxines dans le corps, une mauvaise circulation veineuse...

    Le déclenchement: lorsque le muscle se contracte, des échanges de sels minéraux se produisent. Une perturbation de ces échanges mais aussi l'accumulation d'acide lactique et de toxines dans le muscle le rigidifient et la crampe [3] survient.

    Ce qu'il faut éviter

    Le froid, notamment chez les nageurs en eau froide. Il diminue la circulation sanguine et prive le muscle d'oxygène, créant un effet d'anaérobie et l'accumulation d'acide lactique. Cela induit une fatigue et la survenue de crampes.

    Les efforts trop intenses et prolongés et le surmenage physique ont un effet similaire.

    La chaleur humide, surtout chez le sportif et le travailleur manuel de force qui ne pensent pas toujours à se réhydrater.

    La prise excessive de café, thé, alcool, tabac, de boissons énergisantes qui retarde l'élimination des toxines. Toutes les boissons à base de caféine déshydratent.

    La prise de médicaments comme les anti-cholestérol [4], anti-asthmatiques, diurétiques, laxatifs, traitements contre le cancer.

    Bien s'hydrater

    Pour prévenir les crampes, il est indispensable de bien boire, au moins 1,5l par jour.

    Pourquoi: quand le muscle est mal hydraté, il se 'dessèche', n'a plus accès à une partie des sels minéraux [5]dont il a besoin (potassium, magnésium, calcium...) et se contracte brutalement.

    Quand on fait du sport: le corps élimine beaucoup d'eau et de sels minéraux par la sueur. Il est alors important de boire régulièrement avant, pendant et après l'effort au moins un litre supplémentaire. Buvez de préférence par petites gorgées toutes les 20 minutes.

    Attention: en favorisant leur élimination, certains médicaments comme les diurétiques ou laxatifs provoquent un déséquilibre en sels minéraux... et c'est la crampe.

    Les aliments anti-crampes

    Buvez de l'eau riche en magnésium (Hépar...) qui participe à la relaxation des muscles. Vous le retrouvez aussi en bonne quantité dans les lentilles, légumes verts et secs, céréales complètes, chocolat noir.

    Pensez aussi aux jus de fruits [6] frais qui facilitent l'élimination des toxines dans l'organisme, surtout si vous faites du sport.

    Mangez du miel riche en sels minéraux à raison de 3 c. à soupe/jour sous la forme qui vous convient (tartines...).

    Pensez à tous les produits laitiers, aux fruits secs riches en calcium et potassium (abricots...) et consommez 1 banane/jour*.

    A consommer avec modération: les viandes rouges, les abats et les charcuteries riches en azote, des toxines difficiles à éliminer par l'organisme.

    * fruit riche en potassium

    A faire quand on fait du sport

    Etirez-vous avant et après l'effort 10min avec des rotations du tronc, en levant les jambes [7] et en pliant les genoux.

    Boire régulièrement avant, pendant et après l'effort par petites gorgées toutes les 20min.

    N'allez pas au-delà de vos capacités physiques. Si vous sentez que votre corps ne suit plus, cessez l'entraînement.

    Bien choisir son matériel et sa tenue de sport. Une selle trop basse sur un vélo, une raquette avec un manche trop petit entraînent un mauvais positionnement et des crampes. Des baskets mal compensées, des chaussures de marche trop serrées... ont le même effet. Sans oublier qu'une tenue de sport doit être protectrice face au froid et à l'humidité. Couvrez-vous au moins pendant l'échauffement.

    Homéopathie: ce qui marche

    Pour prévenir: Si vous avez tendance à avoir des crampes régulièrement, le traitement de fond en homéopathie [8] est: Cuprum metallicum 15CH et Magnesia phosphorica 7CH. 5 granules de chaque matin et soir pendant au moins 3 mois.

    Au moment de la crampe: Prendre 5 granules de Cuprum metallicum 5CH toutes les 10 minutes la première heure puis 5 granules 3 fois/jour pendant 2 ou 3 jours.

    Un conseil: en cas de crampes fréquentes, une consultation médicale s'impose.

    Les gestes à tenir en cas de crampes

    Arrêtez tout effort. Asseyez ou allongez vous.

    Etirez le muscle contracté: allongez-vous, attrapez vos orteils et tirez votre jambe (avec le muscle contracté) vers vous. Poussez le pied vers le haut. Vous pouvez utiliser une serviette pour le faire.

    Cet étirement doit être lent, progressif, doux et maintenu quelques minutes. A recommencer jusqu'à la disparition de la crampe.

    Massez avec douceur le muscle. Vous pouvez compléter ce geste avec un baume comme Décontractil® ou Algipan® ou de l'huile d'arnica.

    Buvez de l'eau [9] minéralisée (Hépar par exemple riche en magnésium) et sucrée.

    Appliquez des compresses chaudes sur le muscle contracté.

    Pourquoi des crampes la nuit?

    Au repos, les toxines accumulées dans le sang stagnent et peuvent déclencher une crampe au niveau du mollet ou du pied.

    Elles seraient provoquées par une insuffisance veineuse [10], une grossesse, des rhumatismes, un manque de calcium, potassium et magnésium, un diabète [11]...

    En prévention: relevez le bas de votre lit en y glissant un coussin. Buvez suffisamment d'eau avant de vous coucher. Prenez 5 granules au coucher de Cuprum metallicum 5CH pendant 3 mois.

    Remède de grand-mère: placez et laissez un savon de Marseille au fond du lit. Les scientifiques ne savent pas vraiment pourquoi, mais ça marche! Une hypothèse serait que le savon de Marseille est élaboré à base de potasse et qu'il y aurait un échange d'ions de potassium avec la peau.

    Les personnes âgées très touchées

    Les personnes âgées sont plus facilement sujettes aux crampes. Elles peuvent survenir de jour comme de nuit sans raison évidente.

    Les possibles causes: un manque d'hydratation car elles ont tendance à 'oublier' de boire, ou une mauvaise alimentation (manque de sels minéraux, notamment potassium, calcium, magnésium).

    Un problème médical. En cas de crampes répétées, il est préférable de s'assurer qu'il ne s'agit pas d'une raison de santé, comme une hypokaliémie (perte de potassium en excès) fréquente avec l'âge, une importante insuffisance veineuse, une artérite des membres inférieurs, des problèmes rhumatismaux, un diabète [12]...

    Sources

    Remerciements au Docteur Patrick BACQUAERT, Médecin Chef de l’IRBMS
    Institut régional du bien-être, de la médecine et du sport [13]

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    9 antibiotiques naturels ! [1]

    Les médecins se tournent de plus en plus vers les antibiotiques naturels, sans risque de résistance, ni effets secondaires. Ils pourraient, comme les antibiotiques classiques, neutraliser les bactéries et faire office d’antiviraux contre la grippe, le rhume, l’otite, l’angine et même les infections urinaires !

    Canneberge : contre les infections urinaires

    D’où viennent les propriétés de la canneberge ? Une substance contenue dans la baie (proanthocyanidine) empêcherait les bactéries de se fixer dans la muqueuse. En 1994, une étude américaine de l’école médicale de Harvard a montré que la consommation régulière de cette plante réduirait les infections urinaires chez les femmes.
    Consommation : 1 gélule/jour le matin avec un verre d’eau pendant le repas en prévention. A vie si nécessaire pour celles qui ont des cystites à répétition. A la place, on peut aussi prendre un verre de jus de canneberge ou 250g de baies (même posologie). Si la répétition des infections persiste, consultez.
    Attention : pendant l’infection, la consultation chez un médecin et la prise d’antibiotiques sont fortement conseillées

    Pépins de pamplemousse contre le Candida

    L’extrait de pépins de pamplemousse serait un antibiotique naturel, un antiviral, un fongicide et un antiparasitaire. Il combattrait 800 souches de bactéries et virus, et 100 champignons et autres parasites ! Il serait recommandé dans le traitement du Candida (champignon à l’origine de ballonnements, fatigue, migraines, douleurs articulaires...).
    D’où viennent les propriétés des pépins de pamplemousse ?
    De leur richesse en bioflavonoïdes.
    Consommation (sur prescription d’un spécialiste) : 3 à 18 gouttes une fois/jour dans un verre d’eau la première semaine. Puis 2 fois/jour la deuxième, et 3 fois/jour la troisième pendant les repas. Il est conseillé de revoir un spécialiste après la cure. En magasins bios ou pharmacies.

    Ail : contre les pneumonies...

    Des études ont montré que les composés de l’ail peuvent tuer 60 espèces de champignons et plus de 20 types de bactéries, dont le pneumocoque responsable de la pneumonie ou le staphylocoque doré...
    D’où viennent les propriétés de l’ail ? L’allicine, substance contenue dans le condiment, est un puissant antimicrobien. Son action au niveau des poumons est particulièrement forte car ce composé volatil s’élimine par cette voie, tuant bactéries et virus au passage.
    Consommation : 1 à 2 gousses d’ail crues hachées par jour pendant les repas, en prévention à vie. Malade, 4 à 6 gousses par jour jusqu’à guérison.

    Vinaigre de cidre : contre les maux de l'oreille

    Bon pour la tension, contre l’ostéoporose... Le vinaigre de cidre est aussi un antimicrobien efficace contre les infections du conduit auditif.
    D’où viennent ses propriétés ? Selon une étude sud-africaine (1998), l’acide acétique qu’il contient serait un puissant antibactérien, notamment sur les staphylocoques à l’origine de maux d’oreilles.
    Consommation :
    En cas d’infection, faites un bain d’oreille avec un mélange moitié vinaigre de cidre - moitié eau chaude, 2 à 3 fois/jour, jusqu’à ce que la douleur et la fièvre disparaissent.
    Attention : consultez systématiquement votre médecin pour vérifier que le tympan n’est pas perforé (paracentèse spontanée) et éliminer tout risque de méningite.

    Arbre à thé : anti infections ORL...

    Antifongique, antivirale et bactéricide à large spectre, l’huile essentielle de Melaleuca Alternifolia (arbre à thé) est actif contre le streptocoque (bactérie responsable de l’angine ou des infections urinaires ou intestinales, par exemple).
    D’où viennent ses propriétés ? "Son efficacité est indéniable mais on ne connaît pas les raisons de son action", explique le Dr Line Martin, médecin et naturothérapeute. Consommation (sur prescription d’un spécialiste) : 3 à 4 gouttes par jour* en 3 prises avec 1 cuil. de miel, jusqu’à guérison. Prix : huile essentielle d’arbre à thé 6€ (10ml) en pharmacies spécialisées ou magasins bios.
    * Les HE ne sont pas dénuées de risques. Cessez les prises au moindre effet secondaire et consultez si cela venait à s’aggraver.

    Huile essentielle de thym à thymol contre la bronchite…

    Immunostimulante, antiseptique, antibiotique, antiparasitaire, fongicide, l’huile essentielle de thym à thymol est efficace contre les infections bronchopulmonaires (bronchite) et des voies respiratoires (angine, sinusite).
    D’où viennent ses propriétés ?
    "Le thym à thymol rend la membrane de la bactérie perméable. Elle se disloque ce qui la tue", explique le Dr Line Martin, médecin généraliste, naturopathe.
    Consommation (sur prescription d’un spécialiste) :
    2 gouttes 3 fois par jour* sur un comprimé neutre ou un sucre jusqu’à guérison. Prix : HE de thym à thymol 10€ (10ml) en pharmacies spécialisées ou magasins bios.
    * Les HE ne sont pas dénuées de risques. Cessez les prises au moindre effet secondaire et consultez si cela venait à s’aggraver.

    Propolis : contre les angines

    La propolis est une résine récoltée par les abeilles, dont elles se servent pour calfeutrer et aseptiser leur ruche. En 1989, des chercheurs polonais constatent qu’elle réduit la durée des symptômes du rhume plus rapidement qu’un placebo.
    D’où viennent les propriétés de la propolis ?
    Grâce à la forte présence de flavonoïdes (antioxydants), elle accélère le processus de destruction des virus et bactéries en améliorant la capacité des macrophages (globules blancs éboueurs) à les neutraliser.
    Consommation : "Utilisez un spray buccal à la propolis en solution hydro-alcoolique. 15 à 20 giclées/jour ou diluées dans un peu d’eau. A avaler en cas de rhume et/ou d’inflammations de la gorge", explique Dr Line Martin. En pharmacies et magasins diététiques.

    Ginseng contre le rhume

    Une étude canadienne en 2005 a montré que la prise régulière de ginseng protègerait du rhume. Les chercheurs ont observé que cette racine réduirait également la durée des symptômes.
    D’où viennent les propriétés du ginseng ?
    Ce serait un stimulant du système immunitaire.
    Consommation :
    100 à 200mg de ginseng sibérien, en gélules 3 fois/jour, en cure de 3 semaines maximum par mois sur au moins 3 mois. Pour plus d’efficacité, un dosage du cortisol sanguin permet de savoir si la prise a une utilité. Prix : 10€ les 90 gélules en pharmacies et magasins bios.

    L’echinacea purpurea contre la grippe

    Cette jolie marguerite pourpre aurait des effets préventifs sur le rhume et la grippe, selon l’OMS et l’ESCOP (groupe de scientifiques européens en phytothérapie).
    D’où viennent les propriétés de l’échinacée ?
    "Elle rend les globules blancs plus mobiles et augmente la capacité des macrophages (globules blancs éboueurs) à neutraliser les bactéries… et virus", explique le Dr Line Martin, médecin généraliste, naturopathe. "Elle contient aussi de l’échinacoside, aux propriétés antibiotiques."
    Consommation :
    10 à 100 gouttes/jour (la quantité dépend de la corpulence et des symptômes) de teinture mère réparties en 2 ou 3 prises avec un verre d’eau - sur prescription d’un spécialiste. Prix : 19€ les 100ml en magasins bios ou pharmacies.

    -Sources

    Remerciements au Dr Line Martin, médecin généraliste et naturothérapeute à Caen, auteur de l’ouvrage Guide des antibiotiques naturels, éd. Equilibre.
    - Etude de l’école médicale de Havard sur la canneberge et sa prévention sur les infections urinaires. 1994 - Thorp MA, Kruger J, et al.
    - The antibacterial activity of acetic acid and Burow’s solution as topical otological preparations. J Laryngol Otol octobre 1998.
    - Szmeja Z, Kulczynski B, et al. Therapeutic value of flavonoids in rhinovirus infections. Etude polonaise de 1989.
    - Predy GN, Goel V, Lovlin R, et al. Efficacy of an extract of North American ginseng containing poly-furanosyl-saccharides for preventing upper respiratory tract infections : a randomized controlled trial. Octobre 2005

     

     

     

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