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    Choléra : un vaccin oral enfin efficace

    sur le terrain

     

    Un vaccin oral, peu coûteux, confère une protection « significative » contre les formes graves du choléra, selon un essai réalisé dans les conditions de la vie habituelle au Bangladesh, où la maladie tue chaque année des milliers de personnes.

     
     

    Le choléra est une maladie intestinale causée par une infection par la bactérie Vibrio cholerae. Elle est à l'origine de diarrhées et peut devenir mortelle si elle n'est pas traitée. © Kirn et al., 2000

    Le choléra est une maladie intestinale causée par une infection par la bactérie Vibrio cholerae. Elle est à l'origine de diarrhées et peut devenir mortelle si elle n'est pas traitée. © Kirn et al., 2000

     
     

    Le choléra est une infection diarrhéique aiguë provoquée par l'ingestion d'aliments ou d'eau contaminés par la bactérie Vibrio cholerae et les mains porteuses du bacille. Il se propage facilement dans les zones dépourvues d'infrastructures de base – eau propre, toilettes,assainissement –, comme les bidonvilles ou les camps de réfugiés, souvent surpeuplés. Selon l'OMS, il y a 3 à 5 millions de cas de choléra, avec 100.000 à 120.000 morts, chaque année dans le monde.

     

    Une étude, publiée dans la revue médicale The Lancet, qui a porté sur près de 270.000 enfants et adultes des taudis de Mirpur à Dhaka à risque élevé de choléra, est la première à démontrer l'efficacité d'un vaccin oral utilisé sur place dans les conditions de vie habituelle en zone d'endémie, d'après les auteurs.

     

    Pour l'étude, 94.675 personnes ont reçu le vaccin et un nombre quasi équivalent (92.539) a, en plus, été enrôlé dans un programme de changement de comportements incluant le lavage des mains et la consommation d'eau potable. Un autre groupe (80.000) n'a rien eu.

     

    Le choléra a déjà fait de nombreuses victimes en Haïti.
    Le choléra a déjà fait de nombreuses victimes en Haïti. © Sokwanele - Zimbabwe, MSF, Flickr, CC by-nc-sa 2.0

     

    Un vaccin oral trois fois moins cher que le précédent

     

    Le vaccin oral Shanchol a été administré en deux doses, à 14 jours d'intervalle, par les services de santé publique habituels. Malgré une population très mobile, 65 % des personnes du groupe vaccin seul ont reçu les 2 doses et 66 % dans le groupe concerné en plus par le programme changement de comportements.

     

    Comparée aux non-vaccinés, l'incidence globale des cas de grave déshydratation a été réduite de 37 % dans le groupe ayant bénéficié du seul vaccin et de 45 % lorsque le vaccin s'accompagnait de la campagne en faveur des changements à titre préventif. Le vaccin a été bien toléré, sans effets indésirables graves signalés, selon les auteurs.

     

    « Nos résultats montrent que le programme de vaccination orale de routine contre le choléra dans les pays où il est endémique pourrait réduire considérablement le fardeau de la maladie et grandement contribuer aux efforts de la lutte anticholérique », commente l'auteure principale, le docteur Firdausi Qadri du Centre international de recherche sur les maladies diarrhéiques du Bangladesh à Dhaka. Mais, rappelle-t-elle, l'eau potable et l'assainissement – dont manquent la moitié des gens dans le monde en développement (environ 2,5 milliards de personnes) – sont en fin de compte le facteur clé de la lutte contre le choléra.

     

    Cette spécialiste souligne également que le Shanchol n'est « pas cher ». Deux doses valent 3,7 dollars (3,33 euros), soit environ un tiers du prix de l'autre vaccin oral commercialisé, le Dukoral.

    Santé 2:  Choléra : un vaccin oral enfin efficace sur le terrain

     

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    Cancer du sein : le dépistage réduit-il

    significativement les décès ?

     

    Deux études, parues simultanément cette semaine aux États-Unis et en Grande-Bretagne, remettent en cause l’intérêt du dépistage pour prévenir le cancer du sein. Elles viennent ainsi alimenter un débat qui prend de plus en plus d'ampleur entre spécialistes du monde entier.

     
     

    La mammographie consiste en une radiographie du sein. © National Cancer Institute, Wikipédia, DP

    La mammographie consiste en une radiographie du sein. © National Cancer Institute, Wikipédia, DP

     
     

    Une étude, menée par le professeur Philippe Autier de l'Institut of Global Public Health, en collaboration avec le professeur Peter Boyle de l’université de Strathclyde (Royaume-Uni) et l’Institut de Recherche et de Prévention International de Lyon, a été publiée dans le Journal of the Royal Society of Medicine.

     

    Lui et son équipe ont repris les résultats d’une célèbre étude, réalisée en Suède dans les années 1960 et 1970, qui avait servi de base aux mises en place des politiques de dépistage du cancer du sein dans plusieurs pays, dont l’Angleterre. Ces essais mettaient en évidence que l’on pouvait, grâce au dépistage, éviter 20 à 25 % des décès par cancer du sein.

     


    Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme : une femme sur 8 risque d'être atteinte au cours de sa vie. Le taux de guérison est aujourd'hui de l'ordre de 90 % pour les cancers du sein précoces, grâce aux progrès de la médecine et aux campagnes systématiques de dépistage. Dans ce film, nous suivons le parcours d'une femme atteinte d'un cancer du sein précoce, depuis la phase de diagnostic jusqu'à la phase de guérison, en présentant les différents traitements. © Hopitaux universitaires de Genève

     

    Des politiques de prévention à revoir

     

    Après analyse, les scientifiques ont déclaré qu’ils avaient trouvé des erreurs fondamentales dans l’analyse statistique. En fait, les essais montrent que l’avantage du dépistage était faible, moins de 10 %, très loin des 20 à 25 % annoncés. De fait, ils conseillent aujourd'hui aux pays qui s’étaient basés sur ces résultats de repenser leur politique de prévention en matière de dépistage du cancer du sein.

     

    Une prise de position qui, outre-Manche, n’a pas été partagée par tous. Notamment par le professeur Julietta Patnick, directrice des programmes de dépistage du cancer au sein du NHS (National Health Service, la Sécurité sociale britannique), qui a rappelé les résultats d'une étude de 2012 menée au Royaume-Uni. Elle avait mis en évidence que le dépistage chez des femmes de 50 à 70 ans avait réduit la mortalité de 20 %, épargnant ainsi 1.300 vies.

     

    Seize millions de femmes suivies

     

    La seconde étude a été menée par le professeur Richard Wilson de l’université Harvard à Cambridge (États-Unis). Avec son équipe, ils ont analysé les données sur le cancer issues du SEER (Surveillance, Epidemiology and End Results), impliquant plus de 16 millions de femmes âgées de 40 ans suivies de 2000 à 2010 dans 547 comtés des États-Unis.

     

    Les résultats, publiés dans la revue Jama Internal Medicine, confirment ceux de la première étude. « Une augmentation de 10 % des dépistages a été associée à une augmentation de 16 % des diagnostics des cancers du sein, analyse le professeur Wilson. Cependant, aucun lien entre dépistage et réduction du taux de décès dus au cancer n’a été trouvé. »

     

    Néanmoins, la prudence s’impose. En effet, si le débat s’anime entre les partisans du dépistage et les sceptiques, le nombre d’études penchant pour l'efficacité du dépistage est toujours supérieur.

     

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    Cancer : trois pesticides sur la sellette

     

    Le Centre international de Recherche sur le Cancer vient de rendre publique une analyse de la cancérogénicité de deux insecticides, le lindane et le DDT, et d’un herbicide (le 2,4-D). Les deux premiers ne sont plus utilisés aujourd’hui mais ils n’en restent pas moins présents dans notre environnement. Les trois se montrent potentiellement dangereux, de « cancérogène » à « peut-être cancérogène ».

     

     

    Dans certaines cultures, les pesticides sont épandus massivement. La technique n'a rien de nouveau et déjà par le passé, certains produits ont été utilisés à foison, ce qui explique que certains composés, interdits depuis des années, sont encore présents dans le sol. © tpmartins, Flickr, cc by nc sa 2.0

    Dans certaines cultures, les pesticides sont épandus massivement. La technique n'a rien de nouveau et déjà par le passé, certains produits ont été utilisés à foison, ce qui explique que certains composés, interdits depuis des années, sont encore présents dans le sol. © tpmartins, Flickr, cc by nc sa 2.0

     
     

    Les 26 experts venus de 13 pays différents ont passé en revue la littérature scientifique la plus récente, diffusée par le CIRC (Centre international de Recherche sur le Cancer, une agence de l'OMS) dans le cadre de ses Monographies sur l'effet de pesticides sur l'apparition de cancers. Ils se sont tout d’abord penchés sur le cas du lindane, largement utilisé pour lutter contre les insectes, y compris dans l’agriculture. Ce dernier était également présent dans les traitements contre les poux et la gale. Aujourd’hui toutefois, son usage est interdit ou limité dans la plupart des pays, dont la France depuis 1998.

     

    Selon les chercheurs, pas d’équivoque : le lindane est classé comme cancérogène pour l’Homme, précisément dans le cas du lymphome non hodgkinien (LNH). « De grandes études épidémiologiques sur les expositions en milieu agricole aux États-Unis et au Canada ont montré une augmentation du risque de 60 % de LNH chez les personnes exposées au lindane » rapporte le communiqué du CIRC.

     

    Indispensables à l'agriculture à fort rendement, les produits pesticides doivent être évalués quant à leurs effets sur la santé humaine et sur l'environnement. © IRRI Images CC
    Indispensables à l'agriculture à fort rendement, les produits pesticides doivent être évalués quant à leurs effets sur la santé humaine et sur l'environnement. © IRRI Images CC

     

    L'exposition au DDT existe toujours

     

    Autre produit passé au crible par le CIRC : le célèbre DDT, alias dichlorodiphényltrichloroéthane. Cet insecticide a été utilisé pour lutter contre les maladies vectorielles au cours de la Seconde guerre mondiale et a été plus tard largement appliqué dans l’agriculture. Bien que la plupart de ses utilisations aient été interdites dans les années 1970, le DDT et ses produits de dégradation sont très persistants et peuvent se retrouver dans l’environnement et dans les tissus animaux et humains dans le monde entier. L’exposition au DDT existe toujours, principalement par le biais de l’alimentation.

     

    Selon les chercheurs, le DDT est classé comme probablement cancérogène pour l’Homme. « Les études épidémiologiques mettent en évidence des associations positives entre l’exposition au DDT et le lymphome non hodgkinien, le cancer des testicules et le cancer du foie, expliquent-ils. La substance peut aussi affaiblir le système immunitaire et perturber les hormones sexuelles. »

     

    Dernière analyse, celle concernant l’herbicide 2,4-D. Largement utilisé pour lutter contre les mauvaises herbes, il a reçu la classification « peut-être cancérogène pour l’Homme » dans la mesure où il induirait un stress oxydatif et pourrait provoquer une immunodépression (un soupçon venu d'études in vivo et in vitro). À noter que ce travail ne précise pas le niveau de risque associé à l’exposition. En outre, les auteurs parlent de « risques », même si ils sont très limités.

     

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    Les fumeurs auraient des maladies

    non diagnostiquées

     

     

    Plus de la moitié des fumeurs et anciens fumeurs considérés sains après avoir passé avec succès un test de capacité respiratoire souffriraient en réalité de maladies pulmonaires chroniques. C'est ce que révèlent d'autres examens plus approfondis réalisés à l'aide d'un scanner.

     
     

    La France compte près de 16 millions de fumeurs. La dépendance au tabac est très forte et aucune solution miracle n’existe pour le moment. Une mutation génétique pourrait expliquer pourquoi certaines personnes ont tendance à fumer davantage que les autres. © Tiffa Day, Flickr, CC by 2.0

    La France compte près de 16 millions de fumeurs. La dépendance au tabac est très forte et aucune solution miracle n’existe pour le moment. Une mutation génétique pourrait expliquer pourquoi certaines personnes ont tendance à fumer davantage que les autres. © Tiffa Day, Flickr, CC by 2.0

     
     

    « Les effets du tabagisme chronique sur les poumons et la santé en général sont nettement sous-estimés », explique le docteur James Crapo, professeur de médecine au National Jewish Health (NJH) de Denver (Colorado). « Les maladies des poumons sont fréquentes chez les fumeurs dont les tests de capacités pulmonaires sont dans la norme », commente-t-il à propos d'une étude parue dans la revue américaine JAMA Internal Medicine.

     

    En prenant en considération d'autres critères cliniques liés à certaines fonctions physiques, des symptômes respiratoires et des examens comme ceux réalisés à l'aide d'un scanner, les auteurs ont déterminé que 55 % des participants de l'étude déclarés sains souffraient de certaines formes de maladies pulmonaires chroniques. L'étude a porté sur 8.872 sujets âgés de 45 à 80 ans qui ont fumé au moins un paquet de cigarettes par jour durant dix ans. La plupart d'entre eux avaient fumé pendant 35 voire 50 ans.

     

    Certaines estimations considèrent qu'un fumeur sur trois voudrait arrêter de fumer, mais les deux tiers qui tentent le sevrage n'y parviennent pas.
    Certaines estimations considèrent qu'un fumeur sur trois voudrait arrêter de fumer, mais les deux tiers qui tentent le sevrage n'y parviennent pas. © Tomasz Sienicki, Wikipédia, CC by-sa 3.0

     

    Le mythe du fumeur en bonne santé

    Parmi les participants dont les poumons ont été déclarés sains avec le test de capacité respiratoire, le scanner a déterminé que 42 % avaient de l'emphysème ou un épaississement de leurs voies respiratoires. Quelque 23 % souffraient d'un essoufflement marqué à l'effort comparativement à 3,7 % chez des personnes n'ayant jamais fumé. Plus généralement, les fumeurs et anciens fumeurs avaient une qualité de vie nettement moins bonne que ceux n'ayant jamais fumé.

     

    Un grand nombre de ces personnes en sont probablement aux premiers stades d'une maladie pulmonaire obstructive chronique comme l'emphysème et la bronchite chronique, qui sont la troisième cause de mortalité aux États-Unis, estiment ces chercheurs. Ces pathologies incurables apparaissent rarement chez des personnes de moins de 55 ans.

     

    De récentes recherches ont montré que soumettre à un scanner des personnes qui ont fumé un paquet de cigarettes pendant au moins 30 ans peut clairement permettre une détection plus précoce d'un cancer du poumon et réduire la mortalité de 20 %. Un dépistage plus précoce des maladies pulmonaires chroniques peut aussi permettre d'améliorer les symptômes et la qualité de vie, soulignent ces chercheurs.

     

    « Nous espérons que cette étude va aider à discréditer le mythe du fumeur en bonne santé et convaincre de l'importance de la prévention du tabagisme », a confié Elisabeth Regan, professeur-adjointe de médecine au NJH.

     

    Santé 2:  Les fumeurs auraient des maladies non diagnostiquées

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    Science décalée : les vidéos de chats,

    c'est bon pour le moral

     

     

    Une étude de l’université d’Indiana s’est intéressée au phénomène des vidéos de chats qui font le buzz sur Internet. D’après l’enquête qui a touché 7.000 personnes, ces vidéos apporteraient plus d’émotions positives, comme un regain d’énergie, que négatives, telles que la culpabilité d’avoir regardé une vidéo sur son temps de travail.

     
     

    Quand Grumpy Cat, à gauche, célèbre pour sa moue, rencontre Lil Bub. © Adam Rifkin, Flickr, cc by 2.0

    Quand Grumpy Cat, à gauche, célèbre pour sa moue, rencontre Lil Bub. © Adam Rifkin, Flickr, cc by 2.0

     
     

    Connaissez-vous Lil Bub et Grumpy Cat, deux chats stars internationales du web ? Difficile d’échapper à la mode des vidéos de chats sur Internet quand pas moins de deux millions de ces films ont été postés sur YouTube en 2014. Ces deux chats comptent des millions d’amis sur Facebook.

     

    Un tel phénomène de société a même fait l’objet d’une très sérieuse recherche publiée dans la revue Computers in Human Behavior. Jessica Gall Myrick, auteur de l’article, justifie ainsi ces travaux : « Certaines personnes pourraient penser que regarder des vidéos de chats en ligne n’est pas un sujet suffisamment sérieux pour une recherche académique, mais le fait est que c’est un des usages les plus populaires d’Internet aujourd’hui. »

     

    La chercheuse voulait connaître les motivations des adeptes de ces vidéos et les effets qu’elles avaient sur eux. En effet, elle se demandait si le fait de visionner ces vidéos pouvait avoir le même effet qu’une « pet therapy » ou thérapie par l’animal. Elle voulait aussi savoir si les personnes qui regardent des vidéos de chats se sentent mal à l’aise ensuite parce qu’elles ont perdu du temps en faisant cela, en repoussant leurs tâches du moment. 7.000 personnes ont participé à l’enquête que le propriétaire du chat Lil Bub, Mike Bridavsky, a aidé à diffuser dans les réseaux sociaux. Pour chaque participant de l’étude, 10 cents ont été versés à la Fondation Lil Bub qui récolte des fonds pour la cause animale.

     

    Lil Bub, un chat né avec une maladie des os, est une star sur Internet. © Kyle Matteson, Flickr, cc by nc nd 2.0
    Lil Bub, un chat né avec une maladie des os, est une star sur Internet. © Kyle Matteson, Flickr, cc by nc nd 2.0

     

    Un divertissement qui redonne de l’énergie

     

    L’étude montre que les sites les plus populaires pour regarder des vidéos de chat sont FacebookYouTube, Buzzfeed et I Can Has Cheezburger. Quand on interrogeait les participants sur leurs préférences vis-à-vis des animaux de compagnie, 36 % étaient « plutôt chat » et 60 % aimaient à la fois les chats et les chiens. Les participants regardaient souvent ces vidéos au travail ou pendant qu’ils étaient censés étudier. Les propriétaires de chats et ceux qui avaient certains traits de personnalité, comme de la timidité, étaient plus susceptibles de regarder ces vidéos.

     

    Après avoir visionné des vidéos de chat, les participants confiaient se sentir plus énergiques et avoir moins d’émotions négatives comme de l’anxiété, de l’ennui, de la tristesse. Le plaisir qu’ils ressentaient à regarder ces vidéos dépassait la culpabilité qu’ils pouvaient ressentir à procrastiner, c’est-à-dire à repousser les tâches qu’ils auraient dû accomplir pendant ce temps.

     

     

    Globalement le fait de regarder des vidéos de chat était positif pour le moral, comme l’explique la chercheuse : « Même s’ils regardaient des vidéos de chat sur YouTube pour procrastiner ou pendant qu’ils devraient travailler, l’avantage émotionnel pourrait vraiment aider les gens à prendre des tâches difficiles ensuite. »

     

    Santé 2:  les vidéos de chats, c'est bon pour le moral

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