OLENA YAKOBCHUK/SHUTTERSTOCK

La vaccination est-elle un échec?

Le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec rapportait 47 cas de rougeole au Québec en 2019 contre 4 en 2018 et 0 en 2017. Le retour de la rougeole marque-t-il un échec de la vaccination?

Dr Karl Weiss, médecin à l’Hôpital général juif de Montréal et président de l’Association des médecins microbiologistes infectiologues du Québec.

Non, c’est un problème que je qualifierais de philosophique. La vaccination est une solution à un problème que les Canadiens ne voient pas. Comme vous ne côtoyez pas de personnes souffrant de la rougeole ou de la rubéole, à la garderie ou à l’école de quartier, vous croyez que ces maladies n’existent pas. Ce n’est pas vrai. Elles sont encore là, mais ne font pas de dommages observables. On avait pres­que éliminé la rougeole en Occident, mais certains individus ont remis en question la validité des vaccins à partir d’une fausse étude publiée en 1998 dans The Lancet associant la vaccination RRO (rougeole-rubéole-oreillons) à l’autisme. Cet article frauduleux a disparu depuis; impossible de le retrouver sur le site de la revue. Même l’auteur de l’étude a affirmé qu’il ne fallait pas tenir compte de ses résultats. Mais ça a fait beaucoup de dommages.

ISTOCK/ANDRESR

Les conséquences de l’arrêt de la vaccination

Verrait-on d’autres maladies contagieuses réapparaître si on cessait de vacciner la population?

Oui, c’est certain. Prenez la varicelle. On n’en voit pratiquement plus dans nos hôpitaux. Si demain on arrêtait la vaccination contre cette maladie, elle réapparaîtrait en un an ou deux. Il y a aussi la poliomyélite, une maladie plus inquiétante. Ça pourrait être une catastrophe si on arrêtait la vaccination. En fait, toutes ces maladies infantiles qui décimaient les jeunes au début du 20e siècle pourraient revenir. Mais nous n’en sommes pas là, heureusement. Les courants anti-vaccins sont encore marginaux.

REDPIXEL.PL/SHUTTERSTOCK

Pourquoi certains parents hésitent-ils à faire vacciner leurs enfants?

Je crois que la grande majorité des parents participent aux campagnes de vaccination parce qu’ils estiment que c’est dans l’intérêt de leurs enfants. Il y aura toujours une partie d’entre eux qui iront dans une autre direction; ils peuvent le faire car ils sont dans un État de droit. Mais il y a des sujets où les citoyens doivent faire confiance aux institutions. Si les avions Boeing 737 MAX sont cloués au sol actuellement, c’est que les organismes d’aviation civile chargés de la sécurité considèrent que ce modèle présente des risques pour les passagers. Si des gens voulaient prendre cet avion, ils ne le pourraient pas. Ça devrait être la même chose pour les vaccins, dont l’efficacité est documentée depuis longtemps.

SHUTTERSTOCK

L’État devrait-il interdire les sites anti-vaccins?

C’est une question de point de vue. Personnellement, je serais en faveur d’une telle mesure. On interdit bien la littérature haineuse ou antisémite ! Mais on s’aventure ici dans un champ complexe dominé par la liberté d’expression et les droits individuels.

SHUTTERSTOCK

Que peuvent faire les spécialistes de la prévention pour contrer cette tendance?

En parler le plus possible. Informer les gens. Mieux communiquer les bienfaits de la médecine préventive. N’oublions pas que la science a permis à l’humanité de repousser certaines maladies au cours des 100 dernières années. Prenez le Québec en 1900. L’espérance de vie était de 45 ans. Un enfant sur deux mourait avant d’atteindre l’âge de 18 ans. C’étaient des maladies infectieuses qui tuaient les gens: rougeole, rubéole, varicelle, méningite, pneumonie et autres infections bactériennes.

Trois choses ont véritablement amélioré l’espérance de vie au Canada depuis ce temps: les vaccins, les antibiotiques et l’amélioration de l’hygiène. Ce serait la catastrophe si on cessait de vacciner les gens et qu’en plus les antibiotiques ne venaient plus à bout des bactéries résistantes.

TOPTEN22PHOTO/SHUTTERSTOCK

Les piqûres n’ont pas la cote

Beaucoup de gens ont horreur des piqûres. N’y a-t-il pas d’autres façons d’administrer des vaccins?

L’injection demeure la meilleure méthode. Il y a eu un vaccin contre la rougeole qu’on pouvait administrer par la bouche, mais il a posé plus de problèmes qu’il n’en a résolu, car des personnes développaient des réactions immunitaires.

LORDN/SHUTTERSTOCK

Que reste-t-il à découvrir en matière de vaccination?

Beaucoup de choses. On rêve encore à un vaccin contre le sida. Cela pourrait diminuer de façon importante la mortalité dans le monde. 

GORODENKOFF / SHUTTERSTOCK

Vous y croyez?

Beaucoup de gens y travaillent actuellement, mais je ne crois pas qu’on y arrivera dans un avenir rapproché.

ISTOCK/KUPICOO

Tout d’abord, sachez que les taux de cancer du foie augmentent

Le cancer du foie est assez rare, mais, depuis 1990, son taux a quasi doublé en Amérique du Nord. Les symptômes du cancer du foie ne se manifestent généralement que lorsque le cancer a atteint un stade avancé, de sorte que des dépistages réguliers peuvent être essentiels aux taux de survie.

Bien que le dépistage ne soit pas recommandé pour les personnes à faible risque, le dépistage peut être utile chez les personnes à risque plus élevé. Cela pourrait inclure des personnes atteintes de cirrhose (cicatrisation due à des lésions hépatiques), d’hépatite B ou d’une affection appelée hémochromatose héréditaire, selon la Société américaine du cancer. Les dépistages peuvent inclure des tests sanguins et des échographies tous les six mois.

«Des dépistages réguliers permettent de freiner l’évolution de la maladie avant qu’elle n’atteigne d’autres organes», explique Ghassan Abou-Alfa, médecin-oncologue au Memorial Sloan Kettering Cancer Center.

Voici des facteurs de risque et des symptômes qui pourraient vous indiquer des signes de lésions hépatiques.

PEOPLEIMAGES/GETTY IMAGES

Vous ressentez une douleur abdominale inhabituelle

La plupart des gens souffrant d’un cancer du foie ressentent une douleur dans la partie supérieure de l’abdomen, observe le docteur Brawley, médecin associé à la Société américaine du cancer.

«Lorsque j’examine un patient asymptomatique, il me dit qu’il a mal quand je presse sur le foie», dit-il. Une douleur dans cette région n’indique pas nécessairement un cancer du foie — cela pourrait aussi être une hépatite, ou un problème de la rate ou du pancréas, continue-t-il.

JOHN D. BUFFINGTON/GETTY IMAGES

Vous perdez du poids sans avoir changé votre alimentation

«Une perte de poids ou d’appétit est un symptôme courant chez des personnes pouvant souffrir d’un tas de maladies différentes, dont certains cancers et virus», indique le docteur Brawley. Une baisse de poids soudaine n’indique pas forcément un cancer, mais assurez-vous quand même de demander à votre médecin si les autres symptômes que vous avez observés sont liés ou non à ce type de cancer.

ISTOCK/CHRISTA BRUNT

Votre appétit a diminué de façon considérable

Un excès de fluides dans le ventre peut provoquer un sentiment de satiété plus rapide qu’à l’habitude, dit le docteur Abou-Alfa. «Le cancer cause toujours une perte d’appétit.» Les problèmes d’indigestion, y compris les rots et les nausées, sont également courants, mais ce sont également des symptômes de nombreuses autres affections non cancéreuses.

SKAMAN306/GETTY IMAGES

Vos selles ont changé

La diarrhée est un symptôme courant du cancer du pancréas. La nourriture non digérée n’est pas bien absorbée et passe à travers le tube digestif, explique le Réseau américain d’action contre le cancer du pancréas.

MEDIAPRODUCTION/GETTY IMAGES

Vos yeux ou votre peau sont jaunes

Ces symptômes de jaunisse peuvent indiquer un cancer du foie, avertit le docteur Abou-Alfa. «Si vous avez des démangeaisons doublées d’une jaunisse, ce n’est pas bon signe», conclut le médecin.

La jaunisse est également un symptôme d’autres cancers, y compris le cancer du pancréas et de la vésicule biliaire. Cependant, il peut également survenir en raison de conditions non cancéreuses telles que les infections virales (telles que l’hépatite A, un type d’intoxication alimentaire), la consommation d’alcool ou d’autres troubles.

PIXEL_AWAY/GETTY IMAGES

Vous avez eu l’hépatite C

D’autres facteurs peuvent augmenter le risque d’un cancer du foie, notamment votre historique de santé. En outre, les personnes ayant souffert de l’hépatite C peuvent développer un cancer du foie dix ans après avoir reçu leur diagnostic. 

DRAGONIMAGES/GETTY IMAGES

Vous avez eu l’hépatite B (ou n’avez pas été vacciné)

Bien qu’elle ne soit pas liée à l’hépatite C, l’hépatite B peut également provoquer le cancer. Les enfants nord-américains sont vaccinés à la naissance, mais d’autres qui n’ont pas reçu le vaccin pourraient être à risque de cancer du foie, notamment les baby-boomers, explique le docteur Abou-Alfa.

«Toute personne souffrant d’une hépatite devrait être suivie par un médecin», ajoute-t-il. Il recommande de subir au moins un ultrason par an pour déterminer si vous souffrez d’un cancer ou d’un virus. Faire des tests pour détecter la présence d’alpha-foetoprotéine (AFP) dans le sang pourrait aussi aider à dépister ce cancer si d’autres tests n’ont rien montré, précise Abou-Alfa.

KARL TAPALES/GETTY IMAGES

Vous êtes obèse ou souffrez de diabète de type 2

«Le nouveau facteur du cancer du foie, c’est la stéatose hépatique non alcoolique, observe le docteur Abou-Alfa. La hausse des cancers du foie associés à l’obésité et au diabète est devenue le principal facteur depuis des années.» Mais le seul fait de souffrir d’embonpoint ne fait pas forcément de vous un candidat au cancer du foie, relève le médecin.

«Même s’il y a beaucoup de gens obèses en Amérique du Nord, le cancer de foie reste encore relativement rare», dit-il. Reste que, plus vous êtes à risque, plus vous devriez vous inquiéter et en parler à votre médecin.

JAY'S PHOTO/GETTY IMAGES

Vous abusez de la bouteille (ou en avez abusé)

Une consommation régulière et excessive d’alcool peut endommager les cellules du foie, qui sont remplacées par du tissu cicatriciel. Cette condition, connue sous le nom de cirrhose, peut alors conduire à un cancer du foie, selon la Société américaine du cancer.

Le foie est l’un des organes les plus importants du corps, voici les mauvaises habitudes à éliminer pour garder son foie en bonne santé.

SHUTTERSTOCK

Pruneaux

Les pruneaux frais contiennent 4873 antioxydants alors qu’une demi-tasse de leurs semblables séchés en contient 7291 selon WebMD.com.

SHUTTERSTOCK

Raisins secs

Même chose pour les raisins rouges qui obtiennent 2016 antioxydants par portion contrairement aux raisins secs qui contiennent 2490.

BRIAN A JACKSON/SHUTTERSTOCK

Bleuets

Les bleuets ont plus d’antioxydants — ces molécules magiques qui peuvent aider à prévenir une multitude de maladies — que 40 autres fruits et légumes. Manger une tasse de bleuets sauvages fournira 13 427 antioxydants soit environ 10 fois la recommandation de l’USDA. Les bleuets cultivés vous donneront 9 019 antioxydants par tasse.

SHUTTERSTOCK

Mûres

Les mûres sont riches en antioxydants, mais saviez-vous qu’elles sont également remplies de polyols, un des principaux composants des substituts du sucre (souvent accusés de causer des problèmes de santé abdominale)?

SHUTTERSTOCK

Fraises

Comme les bleuets et les framboises, les fraises sont riches en antioxydants qui protègent les cellules saines de nombreux cancers.

SHUTTERSTOCK

Framboises

Une étude publiée dans le Journal de la nutrition Journal of Nutrition a montré que l’acide éllagique trouvé dans les framboises, les grenades, les noix et les canneberges améliore la capacité de la quercétine — un autre type d’antioxydant trouvé dans les pommes, les raisins, les oignons et le sarrasin — de tuer les cellules cancéreuses.

SHUTTERSTOCK

Prunes

Choisissez les prunes noires qui vous donnent 4873 antioxydants par portion. Les prunes séchées (les pruneaux) en offrent encore plus! 

SHUTTERSTOCK

Orange

Les oranges, ainsi que les mangues, les pêches et le melon d’eau, sont riches en bêta-cryptoxanthine, un antioxydant, et l’un des deux composés qui ont abaissé le risque d’arthrite de 20 à 40 % selon une étude britannique réalisée avec 25 000 personnes.

SHUTTERSTOCK

Raisins rouges

Profitez de cette collation saine et à faible teneur en calories : vous pouvez manger 20 raisins rouges sans pépins et consommer seulement 100 calories.

SHUTTERSTOCK

Cerises

Les cerises de Montmorency (ou griottes) juteuses et sucrées sont une excellente source de mélatonine antioxydante. D’autres cerises le sont aussi, mais cette variété en contient le plus. La mélatonine protège la peau contre les rayons ultraviolets. Les chercheurs ont découvert que ce petit nutriment puissant aide également à réparer la peau brûlée par le soleil, car elle stimule la croissance des cellules de la peau. Les cerises sont également remplies de vitamine C qui est nécessaire pour construire le collagène… votre source naturelle d’antirides!

SHUTTERSTOCK

Kale

Riche en antioxydants et en vitamines anti-cancériques, le kale est également une bonne source de bêta-carotène et offre un excellent combo de lutéine et de zéaxanthine.

DIONISVERA/SHUTTERSTOCK

Épinards

Les épinards sont remplis de caroténoïdes qui favorisent la bonne santé des yeux et contribuent à prévenir la dégénérescence maculaire, principale cause de cécité chez les personnes âgées.

SHUTTERSTOCK/RUSLAN MITIN

Choux de Bruxelles

Ces cousins ​​du brocoli contiennent des sulforaphanes ainsi que des composés appelés isothiocyanates qui détoxifient les substances cancérogènes dans le corps avant que celles-ci aient le temps de faire leur sale travail de propagation. Selon une étude néerlandaise, les hommes qui mangeaient des choux de Bruxelles quotidiennement pendant trois semaines présentaient 28 % moins de dommages génétiques (ceux-ci sont une cause de cancer) que ceux qui n’en mangeaient pas.

SHUTTERSTOCK

Pousses de luzerne

Cette minuscule pousse ultrapuissante est riche en bêta-carotène, un antioxydant, qui protège contre le cancer du poumon. Aussi, le bêta-carotène aide à maintenir la peau, les cheveux, les ongles, les gencives, les glandes, les os et les dents en bonne santé. Les pousses de luzerne sont également une bonne source de vitamine E ce qui peut aider à prévenir les crises cardiaques et les maladies du cœur en plus de réduire le risque de décès dû au cancer de la vessie.

SHUTTERSTOCK

Brocoli

Le brocoli est rempli d’antioxydants anti-cancer. Une étude a révélé que les hommes qui mangeaient 5 portions ou plus par semaine de légumes crucifères, comme le brocoli, étaient 50 % moins susceptibles de développer des cancers de la vessie sur une période de 10 ans que les hommes qui en mangeaient rarement.

SHUTTERSTOCK

Betteraves

Les betteraves débordent de nutriments sains, comme cinq des vitamines les plus essentielles, du calcium, du fer, du potassium et des protéines.

CHUAH CHIEW SEE/SHUTTERSTOCK

Poivron rouge

Un poivron moyen contient peu de calories (seulement 32!), mais beaucoup de vitamine C (150 % de la valeur quotidienne recommandée!) qui empêche l’athérosclérose qui peut entraîner une maladie cardiaque.

SHUTTERSTOCK

Oignons

Vous obtiendrez le meilleur parti des antioxydants anti-inflammatoires de ce légume en le mangeant cru. La cuisson des oignons à haute température réduit considérablement les bénéfices des produits phytochimiques qui protègent contre le cancer du poumon et celui de la prostate.

SHUTTERSTOCK

Maïs

Une étude dans le Journal of Agricultural Food and Chemistry a révélé plus le maïs a cuit longtemps, plus son niveau d’antioxydants comme la lutéine — qui combat la cécité chez les personnes âgées — est élevé. 

SHUTTERSTOCK

Aubergine

Tous les types d’aubergines sont riches en acide chlorogénique qui protège contre l’accumulation de plaque cardiaque dans les parois des artères et combat aussi le cancer : c’est ce que disent les scientifiques de l’USDA à Beltsville, dans le Maryland. Dans les études faites en laboratoire, l’aubergine a abaissé le cholestérol et a aidé les parois des artères à se détendre ce qui peut réduire le risque d’hypertension artérielle.

MOVING MOMENT / SHUTTERSTOCK

Nº 5 : Noix de cajou

Il existe beaucoup de bonnes raisons de manger des noix! Mais certaines sont meilleures pour la santé que d’autres. Commençons par la noix de cajou. Bien qu’elle appartienne, étonnamment, à la même famille que le sumac vénéneux, la noix de cajou est une collation aussi saine que délicieuse. Elle contient des phytates aux propriétés anti-inflammatoires, ainsi que des minéraux essentiels tels que le phosphore, le magnésium, le cuivre et le manganèse. Une recherche récente a révélé que les hommes et les femmes dont le taux de mauvais cholestérol (LDL) était modérément élevé sont parvenus à l’abaisser après un mois où ils avaient consommé entre 16 et 36 noix de cajou par jour. Et si une étude publiée dans la Molecular Nutrition and Food Research est la seule pour l’instant à avoir relié la consommation de noix de cajou à une amélioration des taux de lipides dans le sang, la revue Molecular Nutrition and Food Research parle d’une autre étude portant sur un composé de cette noix – l’acide anacardique – qui pourrait améliorer la façon dont les cellules absorbent le glucose, ce qui laisse entrevoir un avantage potentiel pour les diabétiques.

E SOMMAI / SHUTTERSTOCK

Nº 4 : Noix de macadamia

Surnommée la «reine des noix», la noix de macadamia est originaire d’Australie. Ses bienfaits pour le cœur et la diminution du cholestérol LDL ont été rapportés dans le Journal of Nutrition. Il a suffi de remplacer de simples collations par une quinzaine de noix de macadamia (soit un nombre égal de calories) pour que les taux de cholestérol total et de LDL s’améliorent. Ces améliorations, observées chez les adultes qui présentaient déjà une hyperlipidémie (taux élevés de gras dans le sang), prouvent que grignoter une petite quantité de noix de macadamia au lieu d’autres collations se traduirait par l’adoption d’un mode de vie plus sain. Une autre étude, portant sur les lipides, indiquait une réduction des biomarqueurs de l’inflammation et du stress oxydatif chez des personnes qui consommaient 15 % de leurs calories sous forme de noix de macadamia, ce qui signifie que ces noix pourraient combattre la coronaropathie. Les noix de macadamia sont également de bonnes sources de thiamine et de manganèse. En bref: ces noix sont excellentes pour le cœur ; alors qu’attendez-vous pour les intégrer à une saine alimentation quotidienne ?

DON PABLO / SHUTTERSTOCK

Nº 3 : Pistaches

Les bienfaits des pistaches pour la santé sont variés. Elles sont manifestement excellentes pour les personnes atteintes de diabète et de prédiabète ainsi que pour celles qui cherchent à perdre du poids. Les pistaches contiennent du resvératrol, un antioxydant associé à une meilleure glycémie chez les diabétiques. Une étude publiée dans Metabolism a montré une amélioration significative du taux de cholestérol et de triglycérides chez les adultes diabétiques qui consommaient des pistaches tous les jours pendant un mois. Un autre groupe de chercheurs a découvert que la consommation de pistaches pendant quatre mois améliorait le contrôle de la glycémie chez les adultes prédiabétiques en réduisant leur résistance à l’insuline et la présence de marqueurs inflammatoires. Les vertus anti-inflammatoires de la pistache proviennent peut-être des composés phytochimiques qu’elle contient, comme les phénols, les proanthocyanidines et les flavonoïdes. La consommation de pistaches améliorerait aussi le tour de taille et la glycémie à jeun, selon une étude publiée dans Nutrition. Les pistaches sont également une riche source de potassium.

YULIA FURMAN / SHUTTERSTOCK

Nº 2 : Amandes

Étrangement, l’amande fait partie de la même famille que la pêche. On la connaît depuis l’époque biblique, tout comme ses bienfaits pour la santé. Le Journal of Nutrition a publié une recherche sur la réduction du poids corporel, des graisses abdominales et de la tension artérielle chez les personnes obèses après que celles-ci aient consommé 15 % de leurs calories sous forme d’amandes pendant 12 semaines. Les amandes pourraient aussi améliorer la mémoire, comme le montre une étude pakistanaise de 2016, publiée dans Brain Research Bulletin. Une autre recherche parue dans Metabolic Syndrome and Related Disorders a montré que des adultes souffrant de diabète et qui mangeaient des amandes pendant seulement trois semaines amélioraient le contrôle de leur glycémie et leurs niveaux de triglycérides et de cholestérol tout en réduisant leur tour de taille. Les amandes sont une excellente source de vitamine E, de calcium, de magnésium et de folates, ce qui en fait l’une des meilleures noix pour la santé. Les amandes sont très appréciées pour la collation et on les trouve également dans le beurre d’amande, la farine d’amande et le lait d’amande.

VOVA SHEVCHUK / SHUTTERSTOCK

Nº 1 : Noix de Grenoble

Les noix de Grenoble sont les seules noix à contenir des acides gras oméga-3, dont on connaît les vertus anti-inflammatoires. Cela en fait un aliment de premier choix pour lutter contre l’inflammation. L’American Journal of Clinical Nutrition nous apprend plus précisément que les noix de Grenoble sont riches en acide alpha-linoléique, un acide gras oméga-3 associé à l’amélioration de la santé osseuse et à la prévention des maladies cardiovasculaires et du diabète. Selon le Journal of the American Heart Association, des femmes obèses auraient réduit leur taux de cholestérol total et de cholestérol LDL après avoir suivi un régime alimentaire riche en noix de Grenoble pendant un an. La santé de votre cœur peut aussi bénéficier d’un régime riche en noix. Une étude parue dans le Journal of Nutritional Biochemistry a montré que les femmes qui consommaient environ 60 grammes (20 moitiés) de noix de Grenoble chaque jour amélioraient leur fonction microvasculaire (c’est-à-dire la circulation dans les minuscules vaisseaux sanguins). Dotées de puissantes qualités antioxydantes, les protéines des noix combattent les cellules cancéreuses du colon et du sein, comme le montre une étude publiée dans la revue Plant Foods for Human Nutrition. Le Journal of Nutrition rapporte encore que ces noix sont parvenues à inhiber le développement de tumeurs du sein, du côlon, de la prostate et des reins chez la souris. Une autre étude portant sur les animaux parue dans Nutrients a observé l’arrêt de la croissance de cellules cancéreuses du côlon. Les noix de Grenoble semblent avoir de nombreux avantages pour la santé, en plus d’être riches en composés phytochimiques, en particulier les phénols, les phytates et les phytostérols, ce qui en fait l’un des meilleurs fruits à coques à intégrer à votre alimentation.