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    Argile (bosse) 

     
     

    Argile (bosse) : Indications

    Appliquer de l'argile sur une bosse peut favoriser sa réduction.

    Argile (bosse) : Ingrédients

    De l'argile en poudre
    De l'eau

    Argile (bosse) : Préparation

    Prendre 2 poignées d'argile et y ajouter de l'eau. Mélanger jusqu'à obtenir une pâte.

    Argile (bosse) : Posologie

    Etaler la pâte sur la bosse et laisser sécher pendant 1 heure. Puis rincer abondamment jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien.

    Si les symptômes persistent, consultez un médecin.

     

    Santé:  Argile (bosse)

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    Minceur et santé : les amandes ont la côte !

     

     

    Ces dernières années, les amandes ont fait l’objet de nombreuses études. A la lumière de ces nouveaux éléments, elles sont de plus en plus intégrées dans les collations. Il faut dire, que leurs atouts nutritionnels sont nombreux et leur apport calorique pourtant élevé est finalement loin d’être un frein à la perte de poids. Les bénéfices sur la santé de ces fruits à coque sont incontestables à condition de les choisir entières non grillées et non salées.

     

    Une action rassasiante intéressante dans les régimes

     

    Riches en protéines et en bonnes graisses, les 170 calories d’une poignée** d’amandes ne doivent pas effrayer les personnes désireuses de perdre du poids. En effet, il s’agit de calories bien investies ! Au-delà du chiffre, il faut regarder le bénéfice d’une telle consommation. Une poignée d’amandes en milieu de matinée permet de limiter la consommation d’autres aliments dans la journée. Spontanément, les repas sont moins copieux et les grignotages réduits. La majoration calorique générée par cette collation est alors, au minimum, compensée (European Journal of Clinical Nutrition 2014 ; DOI 10.1007/s00394-014-0759-z).

     

    A cela, il faut ajouter qu’une étude a mis en évidence que toutes les calories des amandes ne sont pas assimilées. Ainsi, la valeur énergétique communément admise  de ces fruits à coque est en réalité 30 % moindre (Novotny JA, Gebauer SK, Baer DJ. Discrepancy between the Atwater factor predicted and empirically measured energy values of almonds in human diets. Am J Clin Nutr . 2012; 96(2):296-301.). 

     

    Un concentré de vitamines et de minéraux

     

    La vitamine E y est particulièrement bien représentée. Cette vitamine protège nos cellules du stress oxydatif. Une portion de 30 g soit environ 23 amandes, couvre 65 % de nos besoins quotidiens*. La présence de zinc permet de bénéficier d’une association intéressante pour aider à préserver la jeunesse de la peau.

     

    Les amandes sont aussi une excellente source de magnésium. Une poignée nous apporte près d’un quart des AJR*. Ce minéral est essentiel, on le retrouve aussi bien dans les os, les muscles, le système nerveux ou encore, le système immunitaire.

     

    Les amandes apportent également dans des proportions non négligeables des vitamines du groupe B, du calcium, du phosphore, du potassium ainsi qu’un peu de fer. 

     

    Prévention des maladies cardio-vasculaire et du diabète de type II.

     

    Fibres, acides gras mono-insaturés, phytostérols et vitamine E sont les éléments présents dans les amandes qui interviennent favorablement sur le bon cholestérol tout en participant à diminuer le mauvais. Elles sont donc conseillées dans la prévention des maladies cardio-vasculaires. On leur attribue également un rôle dans la régulation de la glycémie.

     

    Bien entendu, il s’agit d’une consommation modérée et associée à une alimentation adaptée de type régime méditerranéen.

     

    * : Apport journaliers recommandés calculés pour une femme adulte d’après ANC 2001. Apports nutritionnels conseillés. Paris : Tec et Doc. Lavoisier, 2001

      

    **Une poignée d’amandes représente environ 20 à 25 amandes entières

    Valeurs nutritionnelles sont issues de la collective des amandes de Californie. Almonds.fr

    Crédit image : Sea Wave - Fotolia.com

     

    Santé:  Minceur et santé : les amandes ont la côte !

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    Cancer : les clés pour le tenir à distance

     

     

    La maladie fait peur, mais il y a moyen de la déjouer selon le chercheur

    Richard Béliveau, qui vient de faire paraître un tout nouveau livre sur

    le sujet.

     

    Par Chantal Éthier de la revue Chatelaine

     

    livre-beliveau

    Prévenir, voilà le leitmotiv de Richard Béliveau. Directeur scientifique de la Chaire en prévention et traitement du cancer de l’UQAM, il est connu du grand public partout dans le monde depuis la sortie de son premier livre, Les aliments contre le cancer, dont 700 000 exemplaires ont été vendus dans 29 pays. Son sixième ouvrage, Prévenir le cancer – comment réduire les risques, fait le point sur les plus récentes découvertes sur le sujet. « C’est maintenant prouvé : les trois quarts des cancers sont causés par notre mode de vie. En changeant nos habitudes, on peut y échapper », affirme-t-il avec sa verve habituelle.

    Pourquoi publier un autre livre sur le même sujet ?

    Parce que la recherche progresse. Quand mon premier livre a été publié, en 2005, on commençait tout juste à parler de prévention. Mais depuis, le World Cancer Research Fund International, une autorité mondiale en la matière, a compilé 500 000 études sur les différentes façons d’éviter cette maladie. Vous savez, on n’attrape pas le cancer. Le corps humain, même en santé, produit un million de cellules précancéreuses par jour. Mais une bonne hygiène de vie bloque leur développement.

    Nous vivons tout de même dans un environnement cancérigène, non ?

    Je ne dis pas que la pollution n’est pas un problème. Mais la pollution de l’air arrive au 14e rang parmi les causes de maladies, après le tabagisme, le surpoids, l’inactivité physique, l’alimentation pauvre en fruits et légumes, les abus de sel et d’alcool. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est l’Organisation mondiale de la santé !  Même chose pour les pesticides : aucune étude n’a pu mettre en évidence une hausse du cancer qui leur soit liée. Bref, l’environnement représente un risque beaucoup plus faible que nos habitudes de vie.

    L’hérédité n’a-t-elle pas un rôle à jouer ?

    Oui, mais très modeste. Une étude parue dans le New England Journal of Medicine a examiné le taux de cancer chez les enfants adoptés. Quand leurs parents biologiques développent un cancer avant 50 ans, la probabilité que les enfants en soient atteints est de 20 %. Si ce sont leurs parents adoptifs – qui n’ont pas de lien héréditaire avec eux mais leur ont transmis leurs habitudes de vie – qui souffrent de cette maladie, leur risque grimpe à 500 % !

    Vous doutez que le stress ou la dépression puissent y contribuer ?

    Aucune recherche n’a réussi à le démontrer. On a suivi des gens dont l’enfant avait été gravement malade, de même que des survivants de camps de concentration, et ils ne sont pas plus touchés que le reste de la population. Des études menées auprès de grands déprimés n’ont pas permis de découvrir de lien. Par contre, si votre stress et votre dépression vous portent à fumer ou à abuser de l’alcool, c’est peut-être une autre histoire…

    Certains bémols (scientifiques) ont été apportés quant au rôle protecteur des fruits et des légumes…

    Saviez-vous que la moitié des médicaments utilisés en chimiothérapie sont d’origine végétale ? Ce n’est pas pour rien ! Tout cela pour dire que les données restent les mêmes : cinq portions par jour de n’importe quels fruits et légumes diminuent le taux de cancer de 8 %. C’est déjà bien. Par contre, certains végétaux sont plus performants : le chou, l’ail, les tomates, les agrumes, les petits fruits, le thé vert, les noix, les graines de lin, le curcuma… Consommer du chou trois fois par semaine abaisse de moitié le risque de cancer de la vessie. Trois tasses de thé vert par jour diminuent de 57 % le risque de cancer du côlon. Une seule portion de bleuets par semaine réduit du tiers le risque de cancer du sein non hormonodépendant.

    On nous répète que 30 minutes d’exercice par jour ont un effet protecteur. De quelle façon ?

    D’abord, l’exercice comporte un effet anti-inflammatoire. Or, l’inflammation chronique favorise le cancer. L’activité physique augmente aussi l’efficacité du système immunitaire, qui défend l’organisme contre les cellules cancéreuses. Selon des données récentes, l’exercice réduit de 20 à 30 % les risques de cancers de l’endomètre, du sein, du côlon et du poumon. Nous devons lutter contre la sédentarité. Passer des heures en position assise augmente de 66 % le risque de cancer de l’endomètre et de 21 % celui de cancer du poumon.

    Et que penser de l’alcool ?

    C’est un des chapitres pour lesquels j’ai bien pesé mes mots. D’abord, sur la quantité. Si vous n’en consommez pas du tout, vous courez un plus grand risque de mourir prématurément que si vous en prenez un ou deux verres par jour – pas plus d’un verre pour les femmes. Mais aussitôt que vous dépassez cette quantité, attention ! Par contre, les risques de certains cancers, comme ceux de la thyroïde, du rectum, du rein et du côlon, ainsi que les lymphomes, diminuent de 10 à 30 % avec une consommation modérée d’alcool. Chez les femmes, prendre un verre augmente de 10 % le risque de cancer du sein, mais réduit le taux de maladies coronariennes de 30 %. Or, après 50 ans, elles sont plus touchées par cette deuxième cause de mortalité.

    Tous les alcools ont-ils le même effet sur l’organisme ?

    Eh bien non. Le vin rouge semble avoir une longueur d’avance en matière de santé. Alors que les buveurs de bière et de spiritueux sont plus vulnérables aux cancers du foie, de la bouche, du poumon et du côlon, ce n’est pas le cas pour ceux qui privilégient le vin rouge. Au contraire, le vin protégerait même de ces deux derniers types de cancers.

    Les suppléments de vitamines et de minéraux ne seraient pas sans danger…

    D’après une revue de 288 études, le bêtacarotène et la vitamine E accroissent de 16 % le risque de cancer du poumon. La prise de suppléments pendant et après un traitement de radiothérapie en réduit l’efficacité et augmente le nombre de récidives.

    Vous faites cependant une exception pour la vitamine D.

    Là-dessus, les spécialistes s’entendent. Une quinzaine de cancers sont associés au manque d’exposition au soleil, particulièrement ceux du côlon, du sein et de la prostate. Une carence en vitamine D fait même gonfler de 73 % le nombre de décès liés au cancer du sein. Comme nous vivons dans une région nordique, la Société canadienne du cancer recommande un apport quotidien de 1 000 unités de vitamine D durant l’automne et l’hiver.

    Vous suivez toujours les conseils que vous donnez dans vos livres?

    Ce ne sont pas mes conseils, mais les recommandations des grandes agences de santé publique ! Oui, je les suis, car le cancer n’est pas une belle maladie, et les traitements sont pénibles. Aucune excuse n’est valable pour qui que ce soit : même si vous avez hérité d’un gène BRCA1 ou BRCA2, en cause dans certains cancers du sein, de bonnes habitudes de vie vont minimiser vos risques. Même constat si vous avez déjà souffert d’un cancer : par exemple, l’exercice diminue de moitié les récidives du cancer du sein. Alors, si on sait ce qu’il faut faire, pourquoi ne pas commencer tout de suite ?

    Julien Faugère

    Photo: Julien Faugère

     

    Les habitudes gagnantes

    1. Cesser de fumer.
    2. Demeurer aussi mince que possible.
    3. Réduire sa consommation de viande rouge à 500 g par semaine.
    4. Faire en sorte que fruits, légumes, légumineuses et grains entiers constituent les deux tiers de son assiette.
    5. Être actif physiquement au moins 30 minutes par jour.
    6. Limiter sa consommation d’alcool à un verre par jour si on est une femme et à deux si on est un homme.
    7. Restreindre sa consommation d’aliments très salés.
    8. Éviter l’exposition inutile au soleil.
    9. Laisser tomber les suppléments de vitamines et de minéraux, sauf la vitamine D.

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    Le bisphénol A présente un risque bien réel, selon l’Anses

     

    Présent dans les boîtes de conserve, les fontaines à eau ou les tickets de carte bleue, le bisphénol A a envahi les objets du quotidien. Les risques associés à ce composé seraient modérés mais bien réels pour la santé. De nouvelles mesures devraient cependant limiter les risques pour les utilisateurs.

     
     

    Selon l’Anses, les produits conditionnés en boîtes de conserve représentent 50% de l'exposition alimentaire au bisphénol A. © Serge Ouachée, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0

     

    Selon l’Anses, les produits conditionnés en boîtes de conserve représentent 50% de l'exposition alimentaire au bisphénol A. © Serge Ouachée, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0

     
     
     

    Difficile d'y échapper : le bisphénol A (BPA) est partout, ou presque. Ce composé fabriqué artificiellement est principalement utilisé comme polycarbonate pour la conception des lunettes, bouteilles en plastique et biberons. Il peut également être employé en association avec d'autres substances, comme les résines époxy pour la fabrication des plastiques et résines des revêtements ou des canettes.

    Selon l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation de l'environnement et du travail (Anses), l'alimentation contribuerait à plus de 80 % à l'exposition de la population. Ses principales sources sont les produits conditionnés en boîtes de conserve, qui représentent à eux seuls 50 % de l'exposition alimentaire totale, et l'eau distribuée en bonbonnes de polycarbonate. Le rapport de l’Anses sur les risques sanitaires associés au BPA, rendu le 8 avril, confirme que le risque est modéré mais bien réel pour la santé, notamment pour le fœtus.

     

    Le bisphénol A a pour formule brute C15H16O2. Il tient son nom des deux cycles phénol qui le composent.
    Le bisphénol A a pour formule brute C15H16O2. Il tient son nom des deux cycles phénol qui le composent. © Edgar181, Wikipédia, DP

     

    Une protection renforcée et des étiquettes plus explicites

    En 2010, une première loi a interdit l’utilisation du BPA pour la fabrication de biberons des enfants de moins de trois ans. Elle a alors été suivie d'une directive adoptée par la Commission européenne en janvier 2011, qui est entrée en vigueur le 1er janvier 2013. Une nouvelle interdiction du BPA dans les contenants alimentaires devrait s’appliquer en France à partir du 1erjanvier 2015. Elle prévoit la suspension de la fabrication, de l'importation, de l'exportation et de la mise sur le marché de tout conditionnement à vocation alimentaire contenant du BPA. Aucun substitut idéal n'a pour le moment été trouvé par les industriels.

    D’autre part, un décret piloté par la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) est en préparation pour rendre obligatoire l'étiquetage des contenants alimentaires fabriqués à partir de ce matériau. En attendant, il reste très complexe à déchiffrer sur les emballages alimentaires. Certains fabricants apposent un petit triangle de recyclage en dessous de leurs produits, au milieu duquel figure un chiffre. Ainsi, le 7 est à éviter, surtout s'il est écrit « PC » en dessous, pour polycarbonates. Mieux vaut privilégier les bocaux en verre et éviter de réchauffer les aliments dans un emballage en plastique.

     

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