• Innovations 

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    Cette paire d’écouteurs qui ne se mêle pas 

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    Ces lumières de stationnement qui indiquent les espaces libres 

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    Cette brosse à cheveux facile à nettoyer 

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    Cette machine distributrice de pizza fraîche 

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    Cette fontaine qui remplit les bouteilles d’eau 

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    Cette machine qui utilise les consignes pour payer le métro 

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    Ce feu de circulation qui indique le temps restant 

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    Cette tuile qui s’attache à n’importe quoi et qui se repère à l’aide d’un téléphone intelligent 

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    Ces piles rechargeables à l’aide d’un port USB 

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    Ces supports à vélo qui ne prennent pas de place 

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    Ce support pour croustilles Pringles 

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    Ce bolide Segway pour passer l’aspirateur 

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    Cet écran dans une toilette de cinéma pour ne pas manquer l’action 

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    Cette distributrice qui permet de faire sa propre caisse 

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    Ce chargeur qui charge les téléphones à l’aide de la chaleur ou le froid d’une boisson 

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    Et ce chargeur solaire 

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    Cette prise électrique qui inclut des ports USB 

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    Et celle-ci avec une veilleuse 

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    Mais la meilleure prise a aussi une rallonge intégrée au mur 

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    Ces cônes « plancher mouillé » amusants 

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    Cette barre d’alimentation modulaire qui s’adapte au besoin 

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    Ce stylo qui peut lire n’importe quelle couleur et la reproduire 

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    Ces escaliers avec des glissoires 

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    Cette tasse de café qui attrape tous les coulis 

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    Et pourquoi nous n’avions pas ça dans mon temps ? 

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    Ce ruban adhésif facile à enlever 

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    Cette salle de cinéma ultra-confortable 

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    Voilà comment motiver les gens à jeter leurs déchets 

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    Ce banc rotatif qui reste toujours sec 

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    Et finalement, ce porte-pizza 

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    En bref : découvrez les paysages de la

    Mongolie via Google Street View

     

    Street View, le service de navigation immersive de Google est allé promener ses caméras en Mongolie. De la steppe en passant par le désert de Gobi et la capitale Oulan-Bator, c’est l’occasion de découvrir les splendides paysages de la terre de « l’éternel ciel bleu ».

     

     

    Pour réaliser ses prises de vues à 360 degrés en Mongolie, Google a eu recours tantôt à des randonneurs portant les caméras sur le dos, tantôt à un traineau tiré par un cheval comme ici sur le lac Khosvgol. © Google

    Pour réaliser ses prises de vues à 360 degrés en Mongolie, Google a eu recours tantôt à des randonneurs portant les caméras sur le dos, tantôt à un traineau tiré par un cheval comme ici sur le lac Khosvgol. © Google

     
     

    Après avoir pris des clichés de milliers de villes autour du monde, le service Street View de Google a été lancé jeudi en Mongolie, vaste pays d’Asie très peu peuplé que la firme américaine a parcouru à cheval. Le géant américain a fixé ses caméras sur un traîneau tiré par un cheval pour parcourir des zones isolées comme les rives du lac Khosvgol, le deuxième plus grand du pays.

     

    En Mongolie, 80 % de la collecte des photos panoramiques Street View s’est faite sur des chemins, les opérateurs portant le matériel sur le dos. © Google
    En Mongolie, 80 % de la collecte des photos panoramiques Street View s’est faite sur des chemins, les opérateurs portant le matériel sur le dos. © Google

     

    Dans les reliefs accidentés voisins du désert de Gobi, un employé local de Google portait la caméra sur ses épaules, a précisé la firme californienne au lancement du service, en présence des autorités mongoles dans la capitale Oulan-Bator. Google a révélé les images de près de 5.500 kilomètres de route. « Google espère que l’arrivée de Street View en Mongolie fera connaître le pays comme une nouvelle destination pour les touristes du monde entier, et soutiendra la croissance économique du pays », a déclaré la représentante de Google, Susan Pointer.

     

    Avec ses trois millions d’habitants, la Mongolie est le pays à la densité de population la plus faible du monde. « C’était une vraie aventure », a déclaré un membre des équipes de capture, précisant qu’environ 80 % du voyage s’était fait sur des chemins.

     

     

     

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    TOUT CE QU'IL FAUT SAVOIR SUR

    WINDOWS 10 AVANT SA SORTIE

     


    L’arrivée de Windows 10 est imminente. Il reste en effet à peine plus d’une semaine avant que le téléchargement de la mise à jour ne soit disponible pour les utilisateurs. Depuis plusieurs mois, ceux qui le souhaitent ont pu tester en avant-première la dernière version du système d’exploitation de Microsoft, donner leur ressenti et remonter les bogues éventuels. Mais si vous n’avez suivi cela que de très loin, vous vous posez peut-être les questions suivantes : qu’est-ce que cela va changer pour moi ? Est-ce que cela sera payant ? Puis-je profiter de Windows 10 sur mon ordinateur ? Si oui, comment faire ? Toutes les réponses se trouvent dans les prochaines lignes.

     

    QU’EST-CE QUE WINDOWS 10 ?

     

    Windows 10 est le successeur de Windows 8.1. Il s’agit d’un système d’exploitation qui se veut dans la continuité de son prédécesseur et qui a comme ambition d’unifier les ordinateurs avec les smartphones et les tablettes qui tournent sous Windows Phone. Présenté le 30 septembre 2014 au public, Windows 10 doit corriger toutes les erreurs de la version précédente et séduire le public là ou Windows 8 et Windows 8.1 ont échoué. La date de sortie est connue depuis quelques semaines et a été arrêtée au 29 juillet prochain. Dès lors, les utilisateurs ont pu découvrir un petit icône Windows dans leur barre des tâches les invitant à s’inscrire pour profiter de Windows 10 dès sa sortie.

     

    Windows 10

    PUIS-JE PROFITER DE WINDOWS 10 ?

     

    Si votre ordinateur dispose de Windows 7, Windows 8 (en faisait la mise à jour 8.1) ou de Windows 8.1, vous pourrez passer à Windows 10. En effet, Microsoft souhaite faire oublier la mauvaise réception de Windows 8 et encourage les utilisateurs à passer à la toute dernière version de son système. En somme, si vous avez acheté un ordinateur équipé de Windows 7 ou Windows 8, la firme de Redmond vous encourage vivement à sauter le pas.

     

    WINDOWS 10 EST-IL GRATUIT ?

     

    Oui et non. Pour la première fois, Microsoft a décidé d’innover dans sa manière de faire. Comme dit juste au-dessus, si vous avez une licence Windows 7 ou Windows 8, vous allez pouvoir passer à Windows 10 et cela gratuitement. Oui, mais à condition de faire la mise à jour avant le 29 juillet 2016.

     

    En effet, Microsoft offre Windows 10 mais uniquement pendant la première année. Ensuite, il vous faudra l’acheter comme c’était le cas pour les anciennes versions. Si votre ordinateur est équipé d’une version de Windows XP ou Windows Vista ou que vous souhaitez franchir le cap après la fin de la première année, il vous faudra faire l’acquisition de Windows 10 en version boite pour la modique somme de 135€.

     

    Notez que si vous faîtes la mise à jour de Windows 10 à partir de Windows 7 ou Windows 8, Windows 10 sera relié à la machine sur laquelle vous l’installez et non pas à la licence. C’est-à-dire que si vous changez certains composants de l’ordinateur, Microsoft peut considérer qu’il s’agit d’un ordinateur différent, et donc vous demander d’acquérir une nouvelle licence.

     

    Windows 10

     

    QUELLE EST LA CONFIGURATION REQUISE

    POUR PROFITER DE WINDOWS 10 ?

     

    Pour Microsoft, Windows 10 est en mesure de fonctionner sur tous les ordinateurs pouvant faire tourner Windows 8 et Windows 8.1. Dans les détails, la configuration minimale requise est la suivante :

    Processeur : 1 Ghz ou plus rapide
    RAM : 1 Go pour la version 32 bits ou 2 Go pour la version 64 bits
    Espace disque disponible : au moins 16 Go
    Carte graphique : compatible avec Microsoft DirectX 9 avec pilote WDDM
    Nécessite un compte Microsoft ainsi qu’un accès internet

     

    J’AI WINDOWS 7 OU WINDOWS 8 SUR MON

    ORDINATEUR. COMMENT PASSER À WINDOWS 10 ?

     

    Installer Windows 10 ne pourra se faire qu’à partir du 29 juillet mais pas pour tout le monde. En effet, Microsoft va opter pour des mises à jour par vagues. Les premiers servis seront les bêta testeurs mais aussi ceux qui se seront inscrits par le biais de l’icône Windows qui se trouve dans la barre de tâches de votre ordinateur.

     

    Pour la première fois chez Microsoft, une mise à jour majeure se fera via Windows Update, le module qui installe tous les correctifs de sécurité de la firme de Redmond. Celle-ci sera téléchargée automatiquement et vous aurez une alerte dès que l’installation sera possible. Bien sûr, c’est à vous de choisir si vous voulez la lancer ou non.

     

    QUELLES SONT LES NOUVEAUTÉS APPORTÉES

    PAR WINDOWS 10 ?

     

    Pour savoir tout ce qui concerne les nouveautés de la dernière version du système d’exploitation de Microsoft, il vous faudra consulter notre test de Windows 10 qui sortira très prochainement.

     

    En attendant, si vous avez envie de tenter l'aventure, vous pouvez télécharger le fichier ISO pour installer Windows 10 Technical Preview sur votre ordinateur.

    Technologie:  TOUT CE QU'IL FAUT SAVOIR SUR WINDOWS 10 AVANT SA SORTIE

     

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    Les robots contrôlés par des bactéries,

    c'est possible...

     

    À l’aide de modèles mathématiques, des scientifiques du Virginia Tech (États-Unis) ont démontré que des bactéries pourraient induire le comportement d’un robot. Cette biologie de synthèse est susceptible de produire des retombées prometteuses dans les domaines de l’écologie, de l’agriculture et de la robotique.

     

     
     

    En prenant compte l'activité biochimique de bactéries Escherichia coli, des chercheurs du Virginia Tech (États-Unis) ont pu démontrer qu’il serait possible de commander un robot par un cerveau bactérien. © Phoebus87, Wikimedia Commons, CC by-sa 3.0

    En prenant compte l'activité biochimique de bactéries Escherichia coli, des chercheurs du Virginia Tech (États-Unis) ont pu démontrer qu’il serait possible de commander un robot par un cerveau bactérien. © Phoebus87, Wikimedia Commons, CC by-sa 3.0

     
     

    Une bactérie Escherichia coli (E. coli) modifiée pourrait un jour devenir le cerveau d'un robot et le commander. C’est ce qu’a démontré une équipe du Virginia Tech dans une étude qui vient de paraître dans la revue Scientific Reports. À partir de plusieurs modèles mathématiques, le professeur Warren Ruder et ses collaborateurs ont prouvé qu’il est possible d’implanter un microbiome dans un corps hôte non vivant et de s’en servir pour le contrôler. Ce projet s’appuie sur les travaux menés précédemment ayant démontré l’impact des bactéries sur le comportement d'accouplement de la mouche des fruits ainsi que sur des souris qui présentaient des signes de stress moins élevés après avoir reçu des probiotiques.

     

    Pour élaborer leurs modèles mathématiques, les scientifiques du Virginia Tech ont mesuré les niveaux d’expression génétique afin de pouvoir simuler les comportements de la bactérie E. coli sous forme d’équations. Ces équations ont ensuite été associées à des modèles de comportements robotiquespour créer une simulation montrant comment un robot doté d’un cerveau bactérien pouvait se déplacer. L’expérience était basée sur une configuration virtuelle dans laquelle un robot équipé de capteurs et d’un microscope miniature peut lire l’expression génétique de la bactérie qui se manifeste par une modification de couleur. Le changement de teinte et d’intensité du pigment détermine la direction et la vitesse du robot.

     

    Une expérience assez similaire a été menée il y a déjà plusieurs années de cela. À l’époque, une moisissure (Physarum polycephalum) avait été utilisée pour commander les mouvements d’un robot à six pattes. Mais l’équipe du Virginia Tech est allée plus loin encore… Les chercheurs se sont aperçus qu’en augmentant la complexité du programme biochimique du microbiome, le comportement du robot évoluait en conséquence vers des actions plus élaborées. Par exemple, en permettant au robot de communiquer avec la bactérie, les cellules se sont mises à réagir à l’approche d’une source d’alimentation en marquant une pause puis en accélérant. Un comportement prédateur typique de certains animaux.

     

    Grâce à leurs modèles mathématiques, les chercheurs du Virginia Tech ont pu simuler le comportement d’un robot contrôlé par un « cerveau bactérien ». Ils ont notamment découvert qu’ils pouvaient jouer sur la programmation biochimique de la bactérie pour obtenir des réactions plus élaborées de la part du robot. © Virginia Tech
    Grâce à leurs modèles mathématiques, les chercheurs du Virginia Tech ont pu simuler le comportement d’un robot contrôlé par un « cerveau bactérien ». Ils ont notamment découvert qu’ils pouvaient jouer sur la programmation biochimique de la bactérie pour obtenir des réactions plus élaborées de la part du robot. © Virginia Tech

     

    Prochaine étape : la fabrication d’un bioréacteur

     

    La prochaine étape est de passer de la simulation à la pratique en concevant un bioréacteur puis de l’installer dans un robot équipé d’un microscope à fluorescence qui lira les niveaux d’expression génétique de ces bactéries et agira en conséquence. Le Virginia Tech envisage diverses applications concrètes qui toucheraient l’agriculture, la santé et la robotique. Par exemple, un robot doté d’un « cerveau bactérien » pourrait servir à étudier la relation entre le bétail et les bactéries du sol. « Dans le domaine de la santé, une meilleure compréhension du rôle des bactéries dans le contrôle de la physiologie des intestins pourrait conduire à des traitements à base de bactéries pour soigner des maladies mentales et physiques », peut-on lire dans le communiqué de presse de l’université.

     

    Il est également question de drones qui pourraient lutter contre les pollutions par hydrocarburesen libérant des bactéries. Les chercheurs espèrent également que leur modèle mathématique puisse contribuer à démocratiser la biologie de synthèse pour les étudiants et les scientifiques. « À l’avenir, des robots rudimentaires et l’E. coli, qui sont déjà couramment utilisés séparément dans des classes, pourraient être associés grâce à ce modèle afin d’enseigner les relations des bactéries avec d’autres organismes aux étudiants du niveau élémentaire jusqu’au doctorat », conclut le professeur Ruder.

    Technologie:  Les robots contrôlés par des bactéries, c'est possible...

     

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    IBM annonce de futurs processeurs à

    7 nanomètres

     

    Associé des partenaires, IBM Research annonce avoir mis au point une technique de gravure à seulement 7 nanomètres, soit trois de moins que dans les processeurs promis pour 2016. Un exploit technologique qui repose sur de la lithographie en extrême ultraviolet et sur des transistors faits d’un alliage de silicium-germanium. Ces puces à 7 nm devraient apparaître, au plus tôt, à l’horizon 2017-2018.

     

     
     

    Voici le processeur gravé à 7 nanomètres qu’IBM a conçu avec ses partenaires (université d’État de New York, Samsung et GlobalFoundries). Une telle puce pourrait contenir jusqu’à 20 milliards de transistors et offrir une puissance 50 % supérieure à celle des processeurs actuels gravés en 10 nm. © IBM Research

    Voici le processeur gravé à 7 nanomètres qu’IBM a conçu avec ses partenaires (université d’État de New York, Samsung et GlobalFoundries). Une telle puce pourrait contenir jusqu’à 20 milliards de transistors et offrir une puissance 50 % supérieure à celle des processeurs actuels gravés en 10 nm. © IBM Research

     
     

    IBM Research a réussi à repousser les limites physiques pour la gravure des processeurs en atteignant une finesse de 7 nanomètres (nm). À titre de comparaison, le diamètre d’un brin d’ADNest de 2,5 nm et selon Big Blue, il serait possible de fabriquer des puces contenant 20 milliards de transistors ! En performances et en puissance, le gain serait d’environ 50 % par rapport à la dernière génération de processeurs qui sont gravés à 10 nm. Ce succès s’inscrit dans le cadre d’un programme de recherche et développement qu’IBM Research a lancé l’année dernière.

     

    Doté d’un budget de 3 milliards de dollars, il vise, d’une part, à repousser les limites physiques de la technologie sur silicium et, d’autre part, à trouver des alternatives à ce matériau en explorant d’autres possibilités : les nanotubes de carbone, le graphène, la photonique, l’informatique quantique, les puces neurosynaptiques ou les transistors à effet de champ à grille isolée (Mosfet).

     

    Voici à quoi ressemblent des transistors de 7 nanomètres. Pour obtenir une telle finesse de gravure, IBM a eu recours à la lithographie en extrême ultraviolet (EUV) dont la longueur d’onde est comprise entre 10 et 15 nm. © IBM Research
    Voici à quoi ressemblent des transistors de 7 nanomètres. Pour obtenir une telle finesse de gravure, IBM a eu recours à la lithographie en extrême ultraviolet (EUV) dont la longueur d’onde est comprise entre 10 et 15 nm. © IBM Research

     

    Du germanium-silicium pour augmenter la mobilité

    des électrons

     

    Pour développer ce procédé de gravure à 7 nm, IBM Research a travaillé conjointement avec leCollege of Nanoscale Science and Engineering de l’université d’État de New York, Samsung et le fondeur GlobalFoundries. La technique repose sur deux innovations clé. Il y a tout d’abord le remplacement du silicium par un alliage de silicium-germanium (GeSi) pour la fabrication du canal des transistors de type FinFET. Sous le seuil des 10 nm, la conductivité du silicium n’est pas suffisante. L’adjonction du germanium a permis d’augmenter la mobilité des électrons et d’obtenir une circulation adéquate du courant électrique. En démontrant que cette solution est techniquement viable, IBM et ses partenaires ont tracé un chemin que d’autres acteurs de l’industrie des semiconducteurs pourraient suivre, à commencer par Intel.

     

    La deuxième innovation importante introduite avec ce processeur concerne le procédé de gravure. Il s’agit de la lithographie en extrême ultraviolet (EUV) dont la longueur d’onde est très petite, comprise entre 10 et 15 nanomètres. Actuellement, la lithographie la plus performante pour la gravure des puces sur silicium en 14 nm est celle utilisant un laser à fluorure d’argon (ArF) dont la longueur d’onde est de 193 nm.

     

    Si le passage à la lithographie EUV s’avère prometteur pour de la gravure à moins de 10 nm, sa mise en œuvre au sein d’un processus de fabrication industrielle est délicate et coûteuse. Le temps d’exposition durant la gravure EUV est plus élevé et il n’est pas certain que cela soit compatible avec une fabrication à haute vitesse. En effet, la plus infime vibration peut fausser la précision des systèmes optiques qui dirigent le rayon pour graver des lignes à une échelle proche de celle de l’atome. De lourds investissements seront nécessaires pour concevoir des lignes de production à même d’utiliser cette technologie.

     

    IBM ne s’est pas avancé sur une date pour une mise en production de processeurs gravés à 7 nm. Le fondeur TSMC (Taiwan Semiconductor Manufacturing Company) a, lui, annoncé qu’il comptait entamer des essais de production courant 2017. Intel travaille également sur le 7 nanomètres, mais n’a pas indiqué de date pour l’arrivée de cette génération de processeurs. Les puces qui sont actuellement commercialisées sont gravées en 14 nm et les modèles en 10 nm arriveront courant 2016. Ce qui laisse penser que les processeurs 7 nm n’arriveront pas au plus tôt avant deux à trois ans.

     

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