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    Bretagne : les destinations idéales

    pour des vacances en famille

     

    Par Aurélie Tiercin
     

    Lieu privilégié pour des vacances, la Bretagne permet de nombreuses échappées belles en famille mariant toutes les richesses naturelles et variées qu’offre cette région.

     

    Les Côtes d'Armor : la nature comme terrain de jeu

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    La Côte de Granit Rose : une curiosité naturelle.

    La Côte de Granit Rose et ses rochers inimitables sont un vrai terrain de jeu pour les grands et les petits, qui s’amuseront des formes atypiques que le temps a su leur donner. Sur terre, en suivant les sentiers de douaniers, ou sur mer, lors d’une sortie en bateau à la découverte des 7 îles ou en kayak pour les plus sportifs, cette côte unique séduira toute la famille.

     

    Le Parc du Radôme allie loisirs et découvertes

    Le Parc du Radôme, situé à Pleumeur-Bodou, propose un parc de loisirs et de découvertes axé autour de 3 univers : la Cité des Télécoms, le Planétarium de Bretagne et le Village Gaulois. Chaque pôle propose de nombreuses activités, expositions et spectacles qui permettent d’apprendre tout en s’amusant. Un billet Pass offre des tarifs réduits pour accéder aux 3 sites.

     

    Lac de Guerlédan : baignades au cœur de la Bretagne

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    En centre Bretagne le Lac de Guerlédan, lac artificiel formé par la construction du barrage hydroélectrique, est parfait pour un tourisme vert. Des plages et des bases nautiques permettent de profiter du calme de ses eaux douces, en toute tranquillité. Point de départ de nombreuses randonnées, le lac permet également d’aller à la rencontre du patrimoine avec par exemple la visite des anciennes Forges des Salles.
     

    La Vélodyssée et ses pistes cyclables qui parcourent toute la Bretagne

    Une vingtaine de sentiers cyclistes serpentent autour du lac. Balisée et sécurisé, la Vélodyssée est une voie verte interdite aux véhicules motorisés qui permet de partir à la découverte des lieux en toute tranquillité, sur d’anciennes voies ferrées ou encore des chemins de halage.
    www.lavelodyssee.com

     

    Le Finistère : escapades entre mer et "montagnes"

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    Les Monts d'Arrée : montagnes légendaires.

    Les Monts d’Arrée, les montagnes bretonnes en plein cœur du Parc Naturel Régional d'Armorique, offrent des paysages hors-normes dans le centre de cette région au patrimoine religieux très riche. Aux alentours, de nombreux enclos paroissiaux et retables valent la visite, comme notamment la chapelle Saint-Michel-de-Braspart qui culmine à 381 m.

     

    L'Association Addès entraine petits et grands à la rencontre des korrigans

    L’association Addès (Arrée-Rando) propose de partir à la rencontre les secrets des Monts d’Arrée avec des sorties originales qui allient sensibilisation à l’environnement et imaginaire, accompagnées par des conteurs qui entraînent toute la famille dans des découvertes magiques.
    www.arree-randos.com

     

    La Cornouaille : au rythme de la pêche

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    Retour de pêche au port du Guilvinec

    De nombreux ports jalonnent la côte de la Cornouaille. Le ballet des départs et des retours de pêche rythme la vie locale avec comme point d’orgue les criées quotidiennes, pendant que les plus courageux parcourent, à marée basse, les environs pour une partie de pêche à pied. Et pour ceux qui souhaitent tout connaître de cette activité portuaire, de nombreux musées (le Musée de la pêche de Concarneau, le Port-Musée de Douarnenez ou encore la Cité de la pêche Haliotika du Guilvinec) permettent d’en apprendre plus sur ce métier et son histoire.

     

    A proximité : le Phare d'Eckmühl, sentinelle de la Cornouaille

    Au cœur du pays Bigouden, le Phare de d’Eckmühl offre une échappée belle à plus de 60 m de hauteur, ouvrant un panorama splendide sur la côte environnante. L’intérieur n’est pas en reste avec sa décoration luxueuse tout en plaques d’opaline. Juste à côté, l’ancien phare renferme quant à lui l’histoire des phares du Finistère et de nombreux documents d’archives.

     

    L'Ille-et-Vilaine : un voyage dans l'Histoire

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    Le château de Fougères : gardien de l'Histoire bretonne.

    Fougères, l’une des portes de Bretagne, et son château du XI° siècle permettent aux visiteurs de replonger au Moyen-Âge en quelques pas. Le vieux bourg qui ceint la forteresse et ses maisons à pans de bois, rappellent la richesse de l’artisanat de la ville. Les ruines du château expriment à elles seules la grandeur passée, à travers un parcours scénographique et ludique accessible aux plus jeunes.

     

    A proximité : le geocaching, de vraies chasses au trésor 

    Comme toute la région, le département d’Ille-et-Vilaine offre de nombreux sites de geocaching.  Cette chasse au trésor géante, qui utilise le géo-positionnement satellite, permet grâce à une application de résoudre des énigmes et d’accéder ainsi à une cache. Trésors de Haute-Bretagne met à la disposition des petits aventuriers 90 caches, dont une dans le château de Fougères et de nombreuses autres dans les environs.
    www.tresorsdehautebretagne.fr

     

    Saint-Malo : la cité aux mille passés

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    La ville de fortifiée de Saint-Malo est un site idéal pour profiter de la richesse historique de la ville tout en profitant des plages situées aux pieds des remparts. Les corsaires en herbe pourront conquérir les îlots de Grand Bé, Petit Bé ou encore du Fort National, accessibles uniquement à marée basse.
     

    A proximité : Cathédraloscope, le temps des bâtisseurs

    La ville de Dol-de-Bretagne offre une plongée dans le temps avec Cathédraloscope en partant à la découverte du travail des bâtisseurs qui durant des siècles ont œuvré sur des chantiers exceptionnels. La visite permet aux plus jeunes de suivre les traces des ouvriers tout en découvrant l’art gothique de façon ludique.

     

    Le Morbihan : l'aventure en plein air

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    Forêt de Brocéliande : à la rencontre des légendes.

    La Forêt de Brocéliande recèle de nombreuses légendes. Merlin, la fée Morgan, les chevaliers de la Table Ronde hantent encore ces lieux fascinants, peuplés de korrigans. Riches de ce passé fantasmagorique, des cités de caractères permettent de revenir à la réalité le temps de balades dans le temps comme avec La Gacilly, Josselin ou Malestroit.

     

    L'Auberge des Voyajoueurs, place aux jeux

    A l’orée de la forêt, à Monteneuf, l’Auberge des Voyajoueurs accueille toute la famille dans un cadre unique et ludique tourné autour du jeu. Jeux de plateau, jeux d’ambiance ou jeux en bois, on y joue seul ou en famille. L’auberge propose également une dizaine de chambre, le tout dans un cadre écoresponsable qui se marie à merveille avec les lieux environnants.

     

    Golfe du Morbihan : un écrin d'exception

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    Le Golfe du Morbihan est un site à découvrir de par son climat et son patrimoine d’exception. Les îles qui composent le Golfe sauront ravir les petits mousses, tout comme la proximité des sites mégalithiques de Carnac, une merveille pour les archéologues en herbe.

     

    Le Haras d'Hennebont, le musée vivant du cheval et de l'homme

    Le Haras National d’Hennebont est un haut lieu de l’histoire équestre bretonne. Une visite des écuries réhabilitées permet de partir à la rencontre des chevaux et de leur évolution auprès des hommes, et d’assister à de nombreuses animations tels que des spectacles ou encore des balades à poney.

     

    Voyager en Images 3: Bretagne : les destinations idéales pour des vacances en famille

     

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    Les plus belles photos d'Auvergne

    Par Luc Olivier et Clio Bayle
    Publié le 17/07/2015

    L'Auvergne offre un rare sentiment de liberté, une sorte de « tout est possible ». Laissez-vous emporter par ce diaporama des plus belles photos de la région Auvergne.

    La chaîne des Puys (Puy-de-Dôme)

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    Le Puy-en-Velay (Haute-Loire)

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    La chaine des Puys (Puy-de-Dôme)

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    Le lac de Guéry (Puy-de-Dôme)

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    La banne d'Ordanche (Puy-de-Dôme)

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    Le Puy-en-Velay (Haute-Loire)

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    Saint-Flour - Le grand séminaire  (Cantal)

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    Les hêtres tortueux de l'allée des géants près de Saint-Nicolas-des-Biefs (Allier)

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    Le Cézallier près de Montgreleix (Cantal)

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    La forêt de Tronçais (Allier)

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    Les paturages du Cézallier entre Allanche et Marcenat (Cantal)

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    Le site du moulin de Bivouac, près d'Arronnes (Allier)

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    La tourbière du plateau du plateau de la Verrerie (Loire et Allier)

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    Monts du cantal - Randonnée sur le Puy Mary (Cantal)

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    Le Cézallier au col du balladour près d'Allanche (Cantal)

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    Les gorges du Lignon près de Vivarais-Lignon (Haute-Loire)

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    Le Puy-en-Velay, une cité bâtie sur des pitons volcaniques (Haute-Loire)

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    Randonnée sur le cratère du Puy Pariou - Chaine des Puys (Puy-de-Dôme)

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    Vallée de l'Allier - Sainte-Marie-des-Chazes (Haute-Loire)

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    Du haut de ses pitons basaltiques, la forteresse d'Arlempdes domine la Loire (Haute-Loire)

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    Entre les flèches de la cathédrale de Clermont-Ferrand, le volcan du Puy de Dôme (Puy-de-Dôme)

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    Le Puy de Côme avec son double cratère et le Puy de Dôme en arrière plan - Chaine des Puys (Puy-de-Dôme)

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    Murat (Cantal)

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    La vallée de Chaudefour : le goût du secret

    Par Hughes Derouard
    source : Hors série - France sauvage
    Publié le 19/08/2015

    Au pied du puy de Sancy, 1886 mètres et point culminant du Massif central, se dissimule la plus secrète des vallées auvergnates. Elle constitue aussi la plus belle voie d’accès vers ce sommet prestigieux à la portée de tout randonneur. La vallée de Chaudefour est aussi une réserve naturelle où l’on a toutes les chances d’apercevoir marmottes, mouflons et chamois.

    la vallée de Chaudefour en été

    la crête de Coq et la Dent de la RancuneLe cirque glaciaire de la vallée de Chaudefour (Puy-de-Dôme) est le fruit de l’intense activité du stratovolcan de Sancy, suivie de plusieurs périodes de glaciation. Au creux de cette vallée en auge, les folies de la terre ont laissé dans le paysage d’insolites témoignages que les hommes ont baptisé : la Dent de la Rancune (filon de lave solidifié) et la crête du Coq (ancien dôme hérissé d’aiguilles) (en arrière-plan).

    Secrète, la vallée de Chaudefour l’est véritablement puisqu’une barrière rocheuse dissimule son accès aux regards. Nous sommes à une quarantaine de kilomètres au sud-ouest de Clermont-Ferrand, sur la route en 1 000 virages qui relie Besse-en-Chandesse à la station du Mont-Dore via le col de la Croix-Saint-Robert. La piste qui mène à la réserve naturelle de Chaudefour vous enfonce dans une solitude profonde. Au bout, on se croirait dans un cul-de-sac. Il faut vraiment savoir que le sentier qui s’élève au-dessus du chalet Sainte-Anne se faufile dans une chicane au milieu des parois pour déboucher dans une haute vallée que se partagent alpages et hêtraies. Le sentier est net : il représente la seule trace de la civilisation. Les contours de la vallée, entre 1 135 mètres (à la maison de la réserve naturelle) et 1 854 mètres (au puy Ferrand) sont les restes de deux cratères effondrés il y a 2,5 millions d’années. Ensuite, elle a été rabotée par les glaciers qui recouvraient l’ensemble des massifs. Pour apprécier ses plus spectaculaires panoramas, il faut prendre de la hauteur.

    marmotte

    À l’entrée de la réserve, passez sur la rive droite du torrent et suivez le sentier qui s’élève dans la hêtraie et conduit au sommet du puy de Champgourdeix (1 570 mètres). Là-haut, en montant vers le puy Ferrand et le puy de Sancy, vous dominerez la vallée de Chaudefour comme depuis un avion. C’est un magnifique patchwork de vert et de gris que dessinent alpages, hêtraies et pentes rocheuses. On a identifié ici plus de 1 000 espèces végétales ! Quant à la faune, guettez sur les pentes parsemées de rochers le coup de sifflet caractéristique : une marmotte vous a vu. L’alerte est déclenchée, mais les charmantes bestioles se laissent admirer, et parfois même d’assez près. Il arrive aussi que l’on rencontre quelques mouflons ou des chamois, mais vous les verrez vraisemblablement, de plus loin.

    la vallée de Chaudefour en hiver

    Gravirez-vous le puy de Sancy ? Sachez qu’un téléphérique en facilite grandement l’accès depuis la station de ski du Sancy : la foule vous y donne donc rendez-vous pour un paysage moins beau que celui qui vous attend si, depuis le puy Ferrand, vous continuez en direction du puy de Cacadogne. Là, vous serez quasiment à la verticale de la vallée de Chaudefour, cernée de gigantesques aiguilles de roche sombre, comme plantées sur les pentes qui plongent vers elle. Ce sont des dykes, formations de lave provenant d’éruptions anciennes enterrées dans des sols meubles jusqu’à ce que l’érosion les mette à jour. Ceux-ci, qui s’élancent comme des menhirs géants ou se déploient en tronçons de muraille, sont impressionnants et contribuent à donner un sentiment de vertige sur ces pentes raides. En contrebas du puy de Cacadogne, un sentier qui se faufile entre les barres rocheuses vous ramène au fond de la vallée.

    Trois climats, une flore étendue

    la vallée de Chaudefour en automneLa flore de la vallée de Chaudefour est diversifiée grâce à trois influences climatologiques : océanique, puisque le massif du Sancy est directement exposé aux perturbations atlantiques qui traversent le golfe de Gascogne ; continentale, parce que la distance de la mer combinée à l’altitude conditionne des hivers rudes ; méditerranéenne, par sa latitude, déjà basse. Conséquence, on y trouve, par exemple, le pavot du Pays de Galles, l’orpin reprise (originaire de Sibérie) et le matricaire  discoïde (Balkans).

     

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  • Saint-Emilion, un patrimoine grand cru

    Par Dominique Roger
     

    Pampres, vrilles et raisins lui tressent une ceinture dorée qui font d’elle une « capitale » capiteuse du vin et l'un des plus beaux villages d'Aquitaine. Balade dans Saint-Émilion, bourg médiéval du Libournais juché sur les coteaux entre la Dordogne et l'Isle.

    Panorama

    Au sommet d'une colline calcaire, couverte de vignobles, Saint-Émilion, petite cité médiévale très harmonieuse, a conservé son enceinte, ses portes et une belle série de monuments archéologiques.

    Une trésor d'Aquitaine

    Si vous aimez vous approprier les lieux, laissez la cohue touristique passer et attendez la tranquillité vespérale revenue pour vous mettre en chemin. Le soleil déclinant pare les pierres de Gironde de teintes ocre, les tuiles canal virent au rosé, offrant un surcroît de sensualité aux « tertres » (le nom local des ruelles pavées pentues) et aux placettes qui, sous l’ombre des arbres, retrouvent la fraîcheur.

    Panorama

    Tout autour de la ville, les vignobles.

    Bâti au XIIe siècle, le village se fortifie rapidement d’une ligne de remparts, percée de six portes d’entrée, dont il ne subsiste réellement que la porte Brunet, à l’est. 

    Jean sans Terre instaura la jurade

    Ce cœur médiéval se ressent au gré des tertres, ruelles, venelles aux degrés pierreux qui « escaladent » le relief escarpé. La place du Marché rappelle qu’au XIIe siècle, Jean sans Terre, roi d’Angleterre, par la Charte de Falaise, confirma les privilèges accordés par Richard Cœur de Lion à la cité et instaura la jurade, délégation des pouvoirs politiques, économiques et judicaires à une assemblée de notables Saint-Émilionnais (54 jurats) en échange de la pleine jouissance du « privilège des vins de Saint-Émilion ».

    Vielle ville

    La jurade avait l’obligation d’apposer le sceau du vinetier (label qualité) sur toutes les barriques à destination de l’Angleterre. Une organisation qui prévalut jusqu’à la Révolution et qui renaîtra en 1948. Aujourd’hui, cette confrérie, ambassadrice des vins de Saint-Émilion, se réunit en grande tenue d’apparat pour le Jugement du vin nouveau, en juin, et le Ban des vendanges, en septembre. 

    Une église créusée dans le calcaire

    Moment attendu du parcours découverte, l’église monolithe. Unique en Europe, elle a été creusée et modelée entre les XIe et XIIIe siècles dans le calcaire par des moines, autour de l’ermitage du moine breton Émilian, saint fondateur de la cité au VIIIe siècle. Le portail, qui a succédé à une entrée très étroite, est orné d’un tympan figurant le Jugement dernier qui ne laisse pas deviner les dimensions intérieures du sanctuaire : 38 mètres de long sur 20 mètres de large et autant pour sa partie la plus haute.

    Eglise monolithe

    L'église monolithe est un lieu de passage obligé lorsque l'on visite Saint-Émilion, village inscrit au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO.

    Mais l’une des surprises du patrimoine troglodytique de Saint-Émilion se trouve sous vos pieds. Des kilomètres de galeries excavés dans le calcaire abritent des catacombes avec des enfeus creusés dans les parois de l’époque romane, une grotte où vécut saint Émilian et des chais à barriques souterrains.

    Cloître de l'église

    Élevé au XIVe siècle, le cloître de l’église collégiale (tous deux monuments historiques depuis 1840) est formé de quatre galeries non voûtées à arcades semi-ogivales. 

    Offrez-vous une vue panoramique

    Des entrailles de la terre, montez au ciel en grimpant au sommet de l’église, une ascension de 54 mètres qui vous offrira une vue à 360° sur le village. De l’autre côté de la place des Créneaux se dresse l’église collégiale (XIIe-XIVe siècles), où sont conservées les reliques de saint Émilian.

    Place principale

    Zoom sur les tuiles canal réchauffées par le soleil du Midi : sur la place principale de Saint-Émilion on distingue, à droite, la chapelle de la Trinité.

    Au registre du patrimoine architectural religieux, voyez également la chapelle de la Trinité, érigée au-dessus de l’Ermitage (où coule une source miraculeuse) ; le couvent des Jacobins ; le couvent des Cordeliers (chapelle du XVe siècle et cloître).

    Château du Roy

    Se dresse ici le château du Roul , un massif donjon-citadelle roman.

    À deux pas des couvents, la rue Guadet abrite, aux côtés de demeures médiévales plus modestes, une belle maison gothique du XIVe siècle, improprement appelée maison des Templiers. Dans la partie sud du bourg médiéval se trouve le château du Roy, dont subsiste un massif donjon-citadelle roman quadrangulaire haut de 32 mètres.

    Vigne

    On ne présente plus les vins de Saint-Émilion, faits d'assemblage de merlot, de cabernet franc et cabernet sauvignon. Au total plus de 5200 hectares de vignes sur les huit communes de l'appelation.

    En quittant Saint-Émilion pour quelques incursions bachiques dans le triangle d’or des Saint-Émilion-grands-crus – château-cheval- blanc, château-ausone, château-pavie... – pensez à cette phrase de l’écrivain et amoureux des bordeaux Pierre-Jean Remy, elle semble avoir été écrite pour ce village : « Les bordeaux de toujours ont gardé leur même place : la première. Comme un poème de Baudelaire, une mélodie de Duparc ou de Fauré, le soulier rouge de la duchesse de Guermantes, l’odeur de Venise pour Aschenbach agonisant ou le masque de l’inconnue de la Seine : la première place, toujours. »

     

    voyager en images 3....Saint-Emilion, un patrimoine grand cru

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  • Biarritz, porte du Pays basque

    Par Joël Chaboureau et Emmanuelle Saporta
     

    De la plage d’Ilbarritz à la pointe Saint-Martin, Biarritz propose une balade côtière remarquable, tour à tour linéaire et déchiquetée, iodée et sportive, scandée d’instructives haltes marines.

    Villa

    Une des perles de cette côte qui attire tous les ans un nombre toujours accru d’afficionados, attirés par le mariage réussi d’une côte aux multiples facettes et d’une montagne toute proche, est la villa Belza, juchée sur son éperon rocheux.

    5 bonnes raisons de partir prendre l'air à Biarritz

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    Des soirées fastueuses à la Villa Belza

    Villa

    On ne peut pas la manquer sur son promontoire proche d’une Vierge au blanc immaculé. Son histoire commence en 1882, donjon et tourelle sont ajoutés en 1889. En 1923, elle devient un cabaret restaurant où de folles soirées sont données, fastueuses et excentriques. 1940 la voit réquisitionnée. Après 1974, elle décline faute d’entretien et manque de disparaître… C’est aujourd’hui une adresse prestigieuse, privée, où vivent quelques privilégiés.

    Selon l’angle sous lequel on la regarde, elle apparaît massivement cossue ou finement tourmentée, avec une tourelle d’angle en poivrière qui l’étire vers le haut, l’extirpe du rocher Cachaous sur lequel elle a été installée. Son donjon coiffé d’un toit pointu lui donne un air médiéval. Sa situation en avancée sur l’eau lui offre un aspect fantastique.

    Les meilleurs spots de Biarritz

    banc depuis le phare de Biarritz

    Au pied du phare de Biarritz, prenez place sur l'un des bancs - attention les places sont chères ! - et vous profiterez d'une vue imprenable sur la grande plage.

    Paysage

    L'église, le phare ou encore l'aquarium de Biarritz, vous avez tant à découvrir en plus des paysages de rêve.

    Summum du kitsch ou symbole de dévotion ?

    A proximité, le rocher de la Vierge est un souvenir de Napoléon III qui fit percer le rocher et installer la statue de la Vierge en 1865. Son but n’était pas d’en faire un site de promenade hors du commun, mais d’établir un port de refuge pour les bateaux ne pouvant passer la barre de l’Adour voisine par gros temps.

    La vierge

    Perchée sur son roché, la Vierge a vue sur toute la baie. Le rocher dit "rocher de Curculon" un lieu emblématique de Biarritz, où en 1865 la Vierge y fut installée.

    L'ouvrage ne fut jamais terminé, la digue fut détruite aux deux tiers par une tempête en 1868. La passerelle qui y mène (à éviter absolument si l'océan est indocile) est une construction attribuée à l'atelier de Gustave Eiffel.

    L’héritage de Napoléon III

    hotel du Palais à Biarritz

    En 1854, Napoléon III offre à Eugénie une résidence digne du faste du Second Empire : la Villa Eugénie qu’elle conservera jusqu’en 1880. En 1893, la Villa est transformée en hôtel, reconstruit en 1905, dans lequel les grands de ce monde continuent de se croiser.

    L'église orthodoxe 

    eglise orthodoxe de Biarritz

    Un peu plus loin, l’église orthodoxe Saint-Alexandre-Nevsky-et-de-la-Protection-de-la-Mère-de-Dieu construite en 1892 dans un style byzantin par un architecte biarrot rappelle que les Russes fortunés étaient nombreux à passer l’hiver à Biarritz et que le lieu de culte aménagé à leur intention dans la Villa Eugénie n’était plus assez grand...

     

     

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