•  

    Top 10 des activités insolites à faire

    au Québec en hiver

     

     

    Corentin Vilsalmon
     
     

    Le Québec, cette contrée sauvage où, lorsque l'hiver est arrivé, la neige et le froid règnent. S'il est bien sûr important de savoir où se loger pour éviter d'attraper un gros coup de froid, il faut aussi songer à ce que l'on pourrait faire une fois là-bas. Heureusement, ce ne sont pas les activités qui manquent au pays des caribous : voici une petite sélection faite maison :

     

    1. Une excursion en traîneau à chiens

    Faire du traîneau tiré par des chiens, ça fait partie de mes petits rêves que j'aimerais bien accomplir un jour. Il est possible d'en faire à la pourvoirie du Cap au Leste, aux alentours du superbe Fjord du Saguenay.

     

    Il existe un forfait uniquement dédié à cette activité (+ nuit dans une chambre, repas du soir, petit déjeuner) qui vous permettra de passer une journée au milieu de la forêt, en compagnie des meilleurs amis de l'homme... Une expérience à essayer coûte que coûte !

    Plus d'infos ici: www.capauleste.com

     

    2. Un parcours en motoneige

    Amateurs de sensations fortes et de vitesse, ceci est pour vous ! La motoneige est une activité vraiment cool quand on sait piloter le bolide et qu'on ne pas pas trop vite (histoire de ne pas rentrer dans un arbre au détour d'un virage...). 

     

    L'entreprise Evasion-Sport propose justement de la location de motoneige pour partir en randonnée près du très beau lac Saint-Jean. Les points forts de cette activité sont que la randonnée peut durer plusieurs heures tout en profitant de très beaux paysages à travers plus de 3 000 kilomètres de sentiers ; on ne croise que très peu de personnes. ET : la motoneige est relativement puissante (180 km/h), de quoi s'éclater un peu !

    Plus d'infos ici : www.evasion-sport.com/fr

     

    3. La pêche blanche

    Pour ceux qui n'ont pas peur du froid ! La pêche blanche est un type de pêche sportif qui, comme ses autres appellations l'indiquent, consiste à pêcher différents poissons depuis la surface de lacs gelés. 

    Il est donc possible d'en faire aux abords du lac Saint-Jean, près de la ville de Saguenay. Là-bas, on peut également réserver plusieurs cabanes de pêcheurs pour y passer la nuit de façon tout à fait traditionnelle... Et pourquoi pas profiter des fruits de sa propre pêche ?

    Plus d'infos ici : www.pecheaventuressaguenay.com

     

    4. Une randonnée en raquettes au Monts-Valin

    Les vallées canadiennes enneigées sont les lieux propices pour faire de belles randonnées en raquettes vivifiantes. Notamment dans la superbe Vallée des Fantômes, située dans le Parc National des Monts-Valin.

    On peut y faire des randonnées courtes, moyennes ou longues (un sentier de 77 kilomètres est disponible, pour les habitués de la marche). Et si jamais vous avez eu les yeux plus gros que le ventre, sachez que tous les circuits de randonnée sont jalonnés de refuges, pour faire une petite halte et reprendre des forces. Il est aussi possible de faire du ski de fond sur certains de ces circuits.

    La location des raquettes est offerte (au centre de découverte et de services).

    Plus d'infos ici : www.sepaq.com

     

    5. Une excursion en ski de fond

    Comme je le disais juste au-dessus, il est possible de faire des excursions en ski de fond sur les pistes du Parc National des Monts-Valin. Il y a également d'autres endroits où il est possible d'en faire : à proximité de certaines villes, voire dans les villes elles-mêmes, dans d'autres parc naturels.

    Le parc de la Gatineau propose par exemple environ 200 kilomètres de pistes, de beaux reliefs de vallées, le tout dans les magnifiques paysages montagneux et sauvages.

    Tarifs : à partir de 11 $ pour les laisser-passer quotidiens (gratuit pour les enfants de moins de 12 ans).

     

    6. Le ski alpin

    Bien sûr, comment parler de ski de fond sans mentionner le ski alpin ? Forcément, le Canada (et donc le Québec) possède de nombreuses stations de sports d'hiver où il est possible de faire du ski (alpin, de fond), de la luge, du snowboard, etc.

    Il y en a notamment dans la région de Saguenay, de Duplessis, de Québec ou encore du Bas-Saint-Laurent. Il y a le choix !

    Plus d'infos ici : www.bonjourquebec.com/qc-fr/repertoire-attraits/centre-de-ski-alpin/

     

    7. Le Carnaval de Québec

    Le Carnaval de Québec est une sorte de parc d'attractions éphémère sur le thème de l'hiver, dont la mascotte cette année était Bonhomme, le célèbre bonhomme de neige.

    En bon festival qui se respecte, le Carnaval de Québec proposait en cette édition 2015 de nombreuses activités différentes comme les auto-tamponneuses sur glace, un musée de sculptures de glace... Et un bain de neige pour le jour de la Saint Valentin et pour les plus courageux (ça consiste à se baigner dans de la neige, en maillot de bain, pas à la portée de n'importe qui !).

    A l'occasion de ces festivités, certaines rues de la ville étaient donc réquisitionnées pour permettre aux visiteurs une expérience totale : commerces, défiles nocturnes, courses d'attelages de chevaux ou course en canot... Il y a vraiment de tout.

     

    8. L'instant spa nordique

    Envie d'un peu de relaxation après une longue journée de marche en raquettes ou de ski de fond ? Le Québec dispose également de stations de spa et relaxation pour se revivifier ! Parmi eux, le Nordique Spa du site de Mont Sainte-Anne, situé dans dans un domaine très étendu aux bords d'un petit lac privé.

    Pour ceux qui, comme moi avant, ne connaissent pas le concept de bain nordique, voici une petite explication. Une pratique qui permet d'éliminer presque toutes les toxines du corps d'une façon totalement saine et simple (attention aux coups de froid par contre).

    Plus d'infos ici : www.spamontsteanne.com/

     

    9. Le canot à glace

    Le canot à glace était à l'origine un moyen de transport très utilisé en hiver, qui permettait de rallier les deux rives du Saint-Laurent entre elles lorsque l'eau était gelée. De nos jours, le canot à glace désigne surtout une pratique sportive intense qu'il faut voir pour le croire !

    Il y a de nombreuses courses de canots à glace au cours de l'hiver et le principe est tout simple : être le premier à atteindre la ville de Lévis de l'autre côté du fleuve en courant et en pagayant. J'imagine qu'il est possible pour un visiteur lambda de s'essayer à cette pratique, mais si on n'est pas prêt psychologiquement, ça vaut sûrement mieux de regarder les pros le faire.

    Plus d'infos ici : www.canotaglace.com/

     

    10. Le hockey sur glace

    Impossible de parler du Québec sans parler du sport national qui passionne tout le Canada : le hockey sur glace. Il existe une fédération de hockey québécoise, qui propose, en plus de pouvoir assister à des matchs professionnels et amateurs de tous âges, des séances d'initiation pour les débutants qui veulent s'essayer à ce sport reconnu à l'internationale.

     


    Voilà donc un petit guide des activités à faire et/ou auxquelles assister au Québec en hiver. Certaines comme le hockey sur glace ne sont pas limitées à l'hiver, bien sûr. En tout cas, ce n'est pas les divertissements qui manquent là-bas ; il y a vraiment de tout : de l'évasion, de la relaxation, du sport, etc. Du coup j'ai très envie de refaire un traîneau à chiens, là maintenant.

     

    N'hésitez pas à me poser toutes vos questions concernant ces activités. J'ai eu le plaisir de toutes les tester. Enfin, je ne remercierai jamais assez Tourisme Quebec pour m'avoir permis de réaliser ce voyage et plus particulièrement à Yvonne et Cynthia pour leur gentilesse.

    Bon voyage à tous !

     

    Insolite 2:  Top 10 des activités insolites à faire au Québec en hiver

    Pin It

  •  

    Quelques-uns des plus beaux regards

    du règne animal

     

     

    Lancelot 
     

    "Les yeux sont les miroirs de l'âme". Cette citation attribuée à d'innombrables personnages historiques révèle ici tout son sens. Les regards en disent long; ils reflètent nos émotions, nos sentiments, communiquent les vérités et ne trichent pas.

     

    Voici quelques-uns des plus beaux regards du règne animal. Prenez un moment pour les regarder dans les yeux ...

     

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

     

    Photos sur les Animaux -2:  Quelques-uns des plus beaux regards du règne animal

     

    Pin It

  •  

    Citation de John Watson

    Pin It

  •  

    Citation de Galilée

     

    Pin It

  • 10 février 1763

    La France renonce à Québec

     

     

    Le 10 février 1763, par le traité de Paris, la France met fin à la guerre de Sept Ans avec l'Angleterre, l'Espagne et le Portugal.

    Camille Vignolle

    La France évincée de l'outre-mer

    Le traité est négocié au nom du roi Louis XV par le Premier ministre, le duc Étienne de Choiseul. Il se solde par la quasi-disparition du premier empire colonial français.

     Perte de la Nouvelle-France

    La présence française en Amérique du Nord avait commencé de se racornir avec le traité d'Utrecht de 1713 et la cession de l'Acadie à l'Angleterre ; cette colonie nord-américaine allait plus tard donner naissance aux provinces de Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick. Lors du traité d'Utrecht, la France avait perdu aussi ses bases de pêche de Terre-Neuve et les territoires de la baie d'Hudson, très riches en fourrures, malgré les exploits réalisés par le Canadien Pierre Le Moyne d'Iberville et ses frères pour conserver ces territoires à la France.

    Avec le traité de Paris de 1763, la France cède cette fois à son ennemie la Nouvelle-France, principale implantation française en Amérique du Nord. Le roi George III la débaptise par la Proclamation royale du 7 octobre 1763 et elle devient officiellement « The Province of Quebec ». La France ne conserve dans le golfe du Saint-Laurent que le petit archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon, dédié à la pêche à la morue.

    Le sacrifice de Montcalm devant la ville de Québec est passé par pertes et profits.

    – Perte de la Louisiane

    Un an avant le traité de Paris, la France avait secrètement cédé à l'Espagne la Louisiane occidentale, c'est-à-dire la rive droite du Mississippi (jusqu'aux Montagnes Rocheuses) ainsi que La Nouvelle-Orléans. Il s'agissait pour Paris d'offrir une compensation à son alliée malencontreusement entraînée dans la guerre de Sept Ans.

    Par le traité de Paris, la France cède à l'Angleterre ce qui lui reste de la Louisiane, autrement dit la rive gauche du Mississippi. Elle ne conserve plus dès lors en Amérique du nord que le petit archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon.

    Notons que l'Espagne restituera la Louisiane occidentale à la France en 1800. Trois ans plus tard, ce vaste territoire fera l'objet du « Louisiana Purchase » entre Napoléon Bonaparte et Thomas Jefferson. Il est maintenant recouvert par treize États des États-Unis.

    – Les Indes orientales

    Aux Indes, la France cède à l'Angleterre la quasi-totalité de ses possessions. Elle conserve tout juste cinq comptoirs qui feront rêver des générations d'écoliers : Pondichéry, Chandernagor, Yanaon, Karikal et Mahé. Triste épilogue de la brillante entreprise diplomatique de Dupleix.

    – Îles et comptoirs

    La France récupère Belle-Île ainsi que la Martinique, la Guadeloupe et ses comptoirs d'Afrique (Saint-Louis du Sénégal, Fort-Dauphin de Madagascar...).

    Elle conserve surtout Saint-Domingue (aujourd'hui Haïti). C'est la seule colonie à laquelle tiennent les bourgeois de l'époque, y compris les « philosophes », en raison des riches plantations de sucre où travaillent les esclaves (l'île deviendra indépendante 40 ans plus tard).

    Commentaires hasardeux

    À propos du traité, Voltaire écrit au ministre Choiseul : « Je suis comme le public : j'aime mieux la paix que le Canada et je crois que la France peut être heureuse sans Québec ». Avec beaucoup de mépris et bien peu de clairvoyance, l'illustre « philosophe » évoquera plus tard dans Candide ces « quelques arpents de neige vers le Canada ».

    Le ministre, qui devait s'illustrer par la suite en achetant la Corse, affiche une opinion similaire et pense « ...qu'une colonie ne vaut que pour le gain qu'elle procure à la métropole ».

    Jean-Jacques Rousseau, quant à lui, écrit dans une lettre adressée à son ami Diderot : « Il est regrettable que nous n'ayons pu continuer de vivre en communauté avec ces sauvages, car sans doute nous eussent-ils enseigné ces vertus que j'ai vainement recherchées auprès de ceux que les conventions et l'usage me contraignent de nommer des hommes civilisés. »

    Le traité de Hubertsbourg

    Le 15 février 1763, c'est au tour de la Prusse et de l'Autriche de signer la paix à Hubertsbourg, en Saxe. Le traité reconnaît au roi de Prusse Frédéric II la possession définitive de la Silésie (cela en violation de toutes les règles antérieures de la diplomatie européenne, le roi n'ayant aucun droit dynastique sur la province).

    À l'issue de la guerre de Sept Ans, dont on peut dire qu'elle est la première guerre mondiale car elle s'est déroulée sur tous les continents, la Prusse devient ainsi le principal État allemand et l'Angleterre la première puissance coloniale. Les traités de 1763 dessinent pour un siècle et demi le paysage de l'Europe.

    L'âge d'or de la Marine royale

    Le recul colonial de la France au XVIIIe siècle a tenu à l'affaiblissement progressif de sa marine. Vers 1680, la France de Louis XIV pouvait aligner, grâce à Colbert et son fils Seigneulay, une flotte de guerre d'environ 200 navires, sans compter la flotte marchande. Ce fut l'âge d'or de la « Royale ». Elle faisait la loi sur les océans et les mers avoisinant son territoire et soutenait un empire colonial qui se développait régulièrement.

    Cinquante ans plus tard, la France ne dispose déjà plus que d'une flotte de guerre de 50 à 80 navires tandis que la Navy britannique compte 200 unités. C'est le résultat du désintérêt porté à la guerre maritime et du recentrage de l'effort militaire sur la guerre continentale. C'est aussi le résultat du traité de La Haye avec l'Angleterre négocié par l'abbé Dubois en 1718, sous la Régence. Cette politique pacifiste a été poursuivie à la majorité du roi Louis XV par son Premier ministre, le cardinal Fleury.

    Sur mer, en l'absence de guerre déclarée, la rivalité franco-anglaise se traduit par la guerre de course, mais les corsaires français, à l'exception de figures légendaires comme René Duguay-Trouin, sont bien en peine de suppléer aux insuffisances de la « Royale ».

    Lorsqu'éclate la guerre de Sept Ans, la Grande-Bretagne compense ses faiblesses militaires en tirant parti de sa supériorité navale. Celle-ci lui permet d'envoyer au Canada des troupes relativement nombreuses pour attaquer les unités françaises. C'est ainsi que survient le désastreux traité de Paris. Dans les années qui suivent, les responsables de la marine française tentent de se ressaisir, notamment avec le plan de réforme de 1763 du comte Charles-Henri d'Estaing. Sous les ordres de l'amiral de Grasse, la « Royale » allait s'illustrer vingt ans plus tard dans le soutien aux insurgés américains. Leur indépendance apparaît comme une revanche sur le traité de Paris.

     

    Pin It