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    Histoire Ancienne 2: Égypte - L'empire qui voulait être divin (2 pages)

     

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    Histoire Ancienne 2

     

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    Histoire Ancienne 2:  Égypte - Le long du fleuve sacré, l'éveil d'un monde...

     

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    461 av. J.-C.

    Périclès à la tête d'Athènes

     

    du site herodote.net

     

    Au Ve siècle av. J.-C., les bords de la mer Égée se partagent entre différentes cités grecques, belliqueuses et jalouses de leur indépendance. L'une d'elles, Athènes, va se distinguer par ses victoires sur les puissantes armées de l'empire perse, dans les guerres médiques.

    Sous l'impulsion d'un dirigeant exceptionnel, le stratège Périclès, elle consolide son avantage sur les autres cités et, en deux générations, va porter à son apogée la culture et la pensée grecques. Aussi parle-t-on aujourd'hui du Ve siècle comme du « Siècle de Périclès ».

    Yseline Homant


    La ligue de Délos

    Au début du Ve siècle av. J.-C., le puissant empire perse entre en guerre contre les petites cités grecques de la mer Égée. Contre toute attente, l'armée et la flotte perses sont battues à Marathon (490 av. J.-C.) et Salamine (480 av. J.-C.). Le principal mérite de ces victoires revient à Athènes, capitale de l'Attique.

    En 479 av. J.-C., les Grecs coalisés remportent une nouvelle victoire navale sur les Perses au cap Mycale, en face de l'île de Samos.

    Pour ne pas se trouver à nouveau démunis face à la menace perse, les dirigeants athéniens Thémistocle et Aristide convoquent un grand congrès des cités grecques en 476 av. J.-C. C'est ainsi que se constitue la Ligue de Délos, du nom d'une île des Cyclades qui abrite un sanctuaire d'Apollon. La nouvelle ligue regroupe environ 200 cités maritimes de la mer Égée et de l'Asie mineure. Parmi les principaux absents figure Sparte, la grande cité du Péloponnèse rivale d'Athènes.

    Le conseil fédéral de la Ligue, présidé par Athènes, arbitre les éventuels litiges entre ses membres. Il a surtout pour objectif de collecter les fonds destinés à l'entretien d'une flotte de guerre permanente de 200 navires et de 40.000 hommes d'équipage.

    Athènes ayant la flotte la plus importante, elle obtient le commandement de la flotte et donc gère le budget qui lui est destiné. De nombreuses cités n’avayant pas de bateaux de qualité suffisante à apporter à la Ligue, elles versent en compensation un tribut à Athènes. En attendant d'être utilisé, ce trésor est pieusement conservé sur l'île sacrée de Délos, où nul humain n'a le droit de s'établir. Mais il s'ensuit bientôt qu'à l'exception d'Athènes, seules trois autres cités s'acquittent de leur contribution en bateaux, Samos, Chios et Lesbos...

    La Ligue de Délos consacre ainsi la prépondérance d'Athènes et va contribuer à diffuser le modèle politique athénien.


    Avènement de Périclès

     

    Histoire Ancienne 2: 461 av. J.-C. -  Périclès à la tête d'Athènes

    Buste de Périclès portant l'inscription : Périclès, fils de Xanthippe, Athénien, marbre, copie romaine d'après un original grec de 430 av. J.-C. environ, musée Pio-Clementino, Rome.

     

    En 461 av. J.-C., les Athéniens élisent Périclès à la fonction de stratège (une sorte de Premier ministre).

    Âgé de moins de 30 ans, le nouveau chef de la cité est le fils de Xanthippe, l'un des vainqueurs du cap Mycale. Par sa mère, il se rattache au législateur Clisthène.

    Représentant du parti populaire (en dépit de la répugnance que lui inspire le peuple), il sera réélu sans discontinuer au poste de stratège jusqu'en 431 av. J.-C.

    Sitôt au pouvoir, Périclès consolide les institutions démocratiques de la cité et facilite l'accès de tous les citoyens aux responsabilités. Il limite les pouvoirs de l'Aréopage, ouvre l'accès à l'archontat aux citoyens de troisième classe (les zeugites) et généralise le tirage au sort.

    Pour encourager les citoyens les plus pauvres à exercer les magistratures, il accorde des indemnités aux membres du conseil des Cinq-Cents, aux archontes, aux juges du tribunal des héliastes et aux stratèges.

    L'historien Thucydide (470 à 395 av. J.-C.), auteur de La guerre du Péloponnèse, lui attribue une belle définition de la démocratie : « L'État démocratique doit s'appliquer à servir le plus grand nombre ; procurer l'égalité de tous devant la loi ; faire découler la liberté des citoyens de la liberté publique. Il doit venir en aide à la faiblesse et appeler au premier rang le mérite. L'harmonieux équilibre entre l'intérêt de l'État et les intérêts des individus qui le composent assure l'essor politique, économique, intellectuel et artistique de la cité, en protégeant l'État contre l'égoïsme individuel et l'individu, grâce à la Constitution, contre l'arbitraire de l'État ».

    Reste que la citoyenneté est très limitée. Alors qu'elle ne concernait qu'un petit tiers de la population, Périclès en restreint l'accès aux personnes nées de deux parents eux-mêmes déjà citoyens.


    Périclès victime de lui-même !

    Périclès, qui a perdu ses enfants nés d'un premier mariage avec une Athénienne, est rattrapé par la loi qu'il a lui-même fait voter et qui réserve la citoyenneté aux hommes nés de deux parents athéniens : il ne peut faire accorder la citoyenneté à son dernier fils, né de son deuxième mariage avec une étrangère de Milet, une courtisane célèbre du nom d'Aspasie.


    Hégémonie d'Athènes

    Vis-à-vis des autres cités grecques et des ennemis lointains, Périclès redouble d'initiatives qui vont asseoir la domination d'Athènes sur la plus grande partie de la Grèce.

    En 465 av. J.-C., le roi des Perses Xerxès Ier est assassiné par son ministre Artaban et les Égyptiens en profitent pour se soulever.

    Périclès veut profiter de l'occasion pour affaiblir les Perses. En 454 av. J.-C., il envoie sa flotte au secours des Égyptiens mais elle doit rebrousser chemin et son échec met la Ligue de Délos au bord de la ruine. La même année, sans plus de succès, Périclès conduit personnellement une campagne dans le golfe de Corinthe pour raisonner des cités rebelles.

    Guère affecté par ces échecs personnels, il prend prétexte du péril perse pour faire transporter de Délos à Athènes le trésor de la Ligue. De façon inattendue, il va s'en servir pour reconstruire avec une splendeur inégalée l'Acropole, qui avait été ravagé par les Perses en 480 av. J.-C.

    Aux Grecs qui protestent, Périclès répond qu’Athènes est libre de disposer de ces fonds dès lors qu'elle garantit la sécurité de toutes les cités dans la mer Égée. Il n'hésite pas à exercer une répression sanglante sur les cités qui cherchent à sortir de la ligue et se défaire de leurs engagements.

    Sur sa lancée, il remplace le conseil fédéral de la Ligue par l'assemblée du peuple d'Athènes. Cette dernière ne dissimule plus désormais sa volonté d'hégémonie sur l'ensemble des cités de la Ligue.


    Vers la lutte finale

    Artaxerxès Ier, qui a succédé à son père Xerxès à la tête de la Perse, après avoir fait exécuter Artaban, conclut enfin un traité avec Périclès en 449 av. J.-C. Il s'engage à ne plus intervenir dans la mer Égée. De leur côté, les Athéniens s'engagent à ne plus intervenir en Asie.

    Cette paix est dite paix de Cimon (ou paix de Callias ou Kallias), du nom de Cimon, fils du général Miltiade, le vainqueur de Marathon, qui l'a préparée avant sa mort. Elle écarte pour longtemps la menace perse et consacre le triomphe d'Athènes et de Périclès.

    Trois ans plus tard, en 446 av. J.-C., Périclès promeut un projet d’union panhellénique et convoque un congrès à cet effet mais Sparte refuse d'y participer, ne voulant pas avaliser la suprématie d'Athènes sur la péninsule. Qu'à cela ne tienne, Athènes conclut une trêve de Trente Ans avec sa rivale. Mais cette trêve est bientôt compromise par l'arrogance d'Athènes et la poursuite de ses offensives impérialistes. Il va s'ensuivre en 431 le début du long conflit dont Thucydide a tracé l'histoire, La guerre du Péloponnèse. Pour l'historien, c’est bien « l’essor d’Athènes et la crainte qu’elle a instillé à Sparte qui ont rendu la guerre inévitable ».

    Périclès ne verra que le début du conflit. Désavoué en 431, il est réélu deux ans plus tard par ses concitoyens à la charge de stratège mais presque aussitôt emporté par une épidémie de typhus.

     

     

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    Le Pont du Gard

    Le génie romain à l'oeuvre

     

    du site Herodote.net

     

    Le «Pont du Gard» est situé en plein garrigue, à une trentaine de kilomètres de Nîmes, au débouché des gorges du Verdon.

     

    Histoire Ancienne 2:  Le Pont du Gard

     

    C'est en fait la partie la plus visible d'un long aqueduc, totalisant près de 50 kilomètres entre Uzès et Nîmes.

    Lorsque les Romains s'établirent à Nemausus (aujourd'hui Nîmes), peu avant notre ère, la cité gauloise ne tarda pas à grandir.

    La fontaine qui l'alimentait depuis sa naissance, plusieurs siècles plus tôt, s'avéra vite insuffisante.

    Au 1er siècle de notre ère, on décida donc de pourvoir Nîmes d'une adduction d'eau mais la seule source disponible toute l'année et d'un débit suffisant était la source d'Eure, à Uzès, à une trentaine de kilomètres au nord ! C'est donc pour capter ses eaux que l'on construisit un aqueduc d'Uzès à Nîmes.

    Malgré la faible distance reliant ces deux villes, l'aqueduc totalise près de 50 kilomètres car il doit franchir divers obstacles divers (vallées, fossés, montagnes) en conservant une faible dénivellation (71 mètres au départ et 60 mètres à Nîmes).

    Rien n'arrêta le génie romain, pas même la profonde vallée du Gardon, qui fut franchie, grâce à la pièce maîtresse de l'aqueduc : le Pont du Gard !

     

    Histoire Ancienne 2:  Le Pont du Gard

     

    À Nîmes, l'aqueduc terminait sa course au «Castellum Divisorium», un bassin de répartition vers les différents points de la ville (aujourd'hui rue de la Lampèze, au nord de la ville).

    Il aura fallu 10 à 15 ans pour la construction de l'aqueduc dont 5 ans pour la seule construction du Pont du Gard.

    Celui-ci mesure un peu moins de 50 mètres, sur trois étages, dont le dernier renfermait le canal proprement dit, d'une largeur de 1,20 mètre et d'une hauteur de 1,80 mètre pour une longueur de 275 mètres. Il est aujourd'hui condamné.

     

    Histoire Ancienne 2:  Le Pont du Gard

     

    L'eau coulait à raison de 400 litres par seconde et il lui fallait un peu plus d'une journée pour parcourir la distance.

    L'aqueduc fonctionna de 50 après JC jusqu'au début du VIe siècle ; après quoi, il fut victime de pillages car il représentait une source de matériaux de construction. Une première restauration fut entreprise au début du XVIIIe siècle.

     

     

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    Alexandre à la bataille de Gaugamèles

    (1er octobre 331 av JC)

     

    Batailles mémorables de l’Histoire de l’Europe. Deuxième partie

     
     
    Alexandre à la bataille de Gaugamèles (1er octobre 331 av JC)

    Jan Brueghel l’Ancien, La Bataille de Gaugamèles, 1602. Coll. Musée Du Louvre. Domaine public.

     

    Fils du célèbre Philippe de Macédoine, Alexandre hérite de ce dernier un royaume qui avait vaincu tant ses ennemis du nord, les Thraces, que ceux du sud, les cités-États helléniques, y compris les puissantes cités d’Athènes et de Thèbes battues à la bataille de Chéronée (338 av JC).

     

    Contexte et personnage

    Après l’assassinat de Philippe à l’été 336, Alexandre monte sur le trône et, dès l’année suivante, entreprend les dix années de campagne qui lui permettront de conquérir un gigantesque empire. Commençant par achever la pacification de la Grèce (Thèbes, la rebelle, est rasée définitivement à l’automne 335), Alexandre se tourne à partir de 334 vers le véritable but de ses ambitions, la conquête de la Perse, déjà projetée par son père. Selon ses biographes, on peut penser que ses motivations étaient tant de venger les invasions du Ve siècle que de vaincre une civilisation perse considérée comme un ennemi héréditaire, incarnant l’exact opposé de la civilisation hellénique en termes d’attachement à la liberté des peuples ; bref, il s’agissait de renverser l’empire achéménide pour garantir définitivement les libertés des Grecs.

     

    Au printemps 334, après avoir traversé le Bosphore et être passé par le site de Troie afin d’honorer les héros homériques (dont il fut éminemment inspiré par son précepteur, Aristote), il commence par remporter la victoire du Granique, petit cours d’eau situé non loin de la côte derrière lequel s’étaient retranchées les troupes perses. Pacifiant ensuite toute l’Asie mineure (siège des cités portuaires de Milet et d’Halicarnasse), Alexandre bat l’armée perse commandée par le roi Darius en personne, à la bataille d’Issos. Dès lors, maître d’une bonne moitié de l’Empire, Alexandre profite des deux années qui suivent pour anéantir la puissance navale perse en Méditerranée et conquérir la Judée, puis la lointaine Égypte. En 331, de retour d’Égypte, il décide de supplanter définitivement Darius en allant le vaincre au cœur même de son royaume, en Mésopotamie. La rencontre décisive des deux armées a lieu juste à l’est de la ville actuelle de Mossoul, sur une plaine découverte que l’on dénomme Gaugamèles.

     

    À l’époque de cette bataille, Alexandre a déjà atteint et même dépassé les ambitions que nourrissait son père. Doté d’une éducation princière (instruction dans les disciplines de la musique, de la poésie, de la chasse, de l’équitation et de l’art oratoire), élevé par son précepteur Aristote dans l’imaginaire des poèmes homériques et instruit des disciplines intellectuelles de son époque (géométrie, rhétorique…), Alexandre a démontré très tôt une aptitude certaine au commandement. Ainsi à la bataille de Chéronée, il commande la cavalerie et mène, sur le flanc gauche de l’armée macédonienne, une charge victorieuse contre l’armée coalisée des cités de Thèbes et d’Athènes. L’histoire le décrit par ailleurs comme un jeune homme à l’esprit et au physique avantageux, doté d’un caractère impétueux, fougueux et impatient, toutes qualités qui prédestinent celui qui se disait fils de Zeus à vivre l’un des destins les plus glorieux de l’histoire européenne.

     

    La bataille

    À Gaugamèles, le rapport de force s’établit largement en faveur de Darius, qui rassemble environ cinq fois plus de combattants qu’Alexandre. « Roi des rois », il dispose notamment d’une infanterie d’élite composée de mercenaires grecs, de chars équipés aux roues de longues faux tournantes, d’une quinzaine d’éléphants de guerre et d’une cavalerie à la fois lourde (cavaliers perses équipés de cottes de maille) et légère (cavaliers des steppes scythes et bactriens, habitués à vivre à cheval). En outre, parvenu sur place en premier, Darius a veillé à préparer le terrain à son avantage, allant jusqu’à faire enlever les broussailles et autres obstacles pouvant freiner les charges de sa cavalerie.

     

    Bataille de Gaugamèles

    Bataille de Gaugamèles et fuite de Darius, gravure de la fin du XVIIe siècle. Domaine public.

     

    Tout laisse présager une victoire perse

    Pourtant, au matin de la bataille, Alexandre, vêtu d’une simple tunique de lin blanc, épée à son flanc et casque à plumes blanches sur la tête, enfourche Bucéphale, son noir destrier, pour passer en revue le front de ses troupes et aller se placer sur son aile droite avec ses Compagnons, cavalerie d’élite dont les membres, issus de l’aristocratie macédonienne, lui sont attachés par un serment de fidélité personnelle. Le plan de Darius est à l’évidence de compter sur le caractère beaucoup plus étendu de sa ligne de troupes, comparé à celle des Macédoniens, pour déborder ces derniers sur leurs ailes et les prendre à revers. Il est donc vital que les ailes du dispositif grec tiennent bon et que le centre ne soit pas enfoncé par les chars, les éléphants perses ou plus sûrement par les bataillons de mercenaires grecs.

     

    Les chars comme les éléphants s’avèrent inefficaces pour rompre la ligne macédonienne, notamment parce que, grâce à leur grande discipline, les rangs grecs s’ouvrent pour laisser passer leurs ennemis non sans avoir criblé, au passage, les équipages des uns et des autres de flèches et javelines.

     

    Puis les troupes macédoniennes commencent à avancer dans un silence parfait qu’Alexandre leur a imposé afin de mieux entendre ses ordres tandis que, comme prévu, la cavalerie perse entame sa charge aux extrémités. À partir de ce moment, les versions divergent quelque peu sur le déroulement exact de la bataille. Selon certaines sources, c’est en exploitant une brèche ouverte dans le dispositif perse par la charge de leur cavalerie, qu’Alexandre peut s’y engouffrer, provoquant une rupture fatale des lignes ennemies. Pour d’autres, Alexandre mène, depuis son aile droite, une charge selon une trajectoire oblique qui prend Darius complètement au dépourvu. Motivé par le sens tactique d’Alexandre mais aussi par la nécessité de venir secourir son aile gauche malmenée, cette charge, menée à bride abattue à l’image de celles qui avaient apporté la victoire à l’armée macédonienne dans les précédentes batailles, permet à Alexandre de se rapprocher du char de Darius, reconnaissable à son étendard impérial. Il n’en faut pas davantage pour que le monarque achéménide fasse faire demi-tour à ses chevaux et s’enfuie dans la plus totale confusion. Darius ne doit en effet sa sauvegarde qu’à la situation critique des troupes grecques dont la situation, au centre, nécessite qu’Alexandre revienne desserrer l’étau dans lequel son infanterie s’est retrouvée. Cette survie ne sera toutefois que de courte durée puisque Darius mourra assassiné dix mois plus tard.

     

    Darius ne doit en effet sa sauvegarde qu’à la situation critique des troupes grecques dont la situation, au centre, nécessite qu’Alexandre revienne desserrer l’étau dans lequel son infanterie s’est retrouvée. Cette survie ne sera toutefois que de courte durée puisque Darius mourra assassiné dix mois plus tard.

    Relief en ivoire représentant la bataille de Gaugamèles (fuite de Darius, détail). Travail du début du XVIIIe siècle. Coll. Museo Arqueológico Nacional, Madrid. Source : Wikimedia (cc)

     

    Ce qu’il faut retenir

    Cette victoire sans appel, doit autant au génie tactique d’Alexandre qu’à son audace et à son courage.

     

    Lors de la bataille de Gaugamèles, Alexandre se révèle à nouveau comme un grand chef de guerre. Face au risque d’enveloppement auquel l’infériorité numérique de son armée l’expose, il décide cette imprévisible charge de cavalerie par laquelle il prend définitivement l’initiative sur ses adversaires acculés à réagir plus qu’à profiter de leur surnombre.

     

    Mais Alexandre s’illustre aussi par sa manière de conduire ses troupes sur le champ de bataille.

     

    Ainsi, pour saisir les opportunités comme celle qu’il exploite à la bataille de Gaugamèles, Alexandre se doit d’être au plus fort des combats, à l’endroit où se font les choix décisifs.

     

    C’est aussi pourquoi, au mépris du danger que cela lui fait courir (et qui lui vaudra quelques blessures assez sérieuses), il s’efforce toujours d’être bien visible de ses troupes et porte à cet effet casque à cimier blanc et armure rutilante.

     

    Nicolas L. — Promotion Marc Aurèle

     

    Histoire Ancienne 2:  Alexandre à la bataille de Gaugamèles (1er octobre 331 av JC)

     

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