• Histoire...Libération de Paris

    Libération de Paris

    "Paris brisé, Paris martyrisé, mais Paris libéré !"

    Le 14 juin 1940, l'armée nazie s'empare de Paris. Pendant 4 ans, la capitale est sous domination allemande. Après s'être soustrait au STO, André Gandner s'est caché à Paris et a photographié la ville sous toutes les coutures, de l'Occupation à la Libération. Ici, il a saisi sur le vif les combattants des Forces françaises de l'intérieur (FFI) alors qu'ils étaient postés sur le portail de l'Hôtel de ville. 
    ©  Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris, Musée Jean Moulin (Ville de Paris)

    Paris occupé par les Allemands

    En 4 ans, le paysage parisien est transformé par l'occupant. Les hôtels de la rue de Rivoli sont réquisitionnés par les Allemands et les drapeaux du IIIe Reich flottent sur la capitale.
    ©  Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris, Musée Jean Moulin (Ville de Paris)

    Les FFI à la Préfecture de police

    Le 19 août 1944, l'ordre général d'insurrection nationale est donné. Les patrouilles parisiennes occupent les bâtiments publics, les gares et les usines. Sur les ordres de Rol Tanguy, 2 000 policiers se réunissent à la Préfecture et endossent les brassards des FFI.
    ©  Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris, Musée Jean Moulin (Ville de Paris)

    Détachement de la 2e Division Blindée

    La 2e Division Blindée, créée en 1943 au Maroc, s'est illustrée sous le commandement du Maréchal Leclerc. Sur cette photo, prise le 25 août 1944, on peut voir quelques éléments de la 2e DB qui a pénétré dans la capitale avant les Alliés américains, stationnés en Normandie.
    ©  Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris, Musée Jean Moulin (Ville de Paris)

    Les barricades à Notre-Dame

    Les rues de la capitale sont un labyrinthe que les Parisiens connaissent bien. Paris offre aux résistants les facilités d'une grande ville. A chaque recoin, sa planque,  à chaque rue étroite, sa barricade. Ici, deux résistants qui protègent l'île de la Cité, guettent l'ennemi face à Notre-Dame.
    ©  Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris, Musée Jean Moulin (Ville de Paris)

    Cinéma réservé aux Allemands

    Pendant 4 ans, Paris a été à l'heure allemande. Peu à peu, les administrations, ministères et divertissements du IIIe Reich s'y sont installés. Les services de la propagande, dirigés par Goebbels, ont étroitement contrôler la presse et la culture française. A Paris, les soldats allemands avaient même le droit à leurs propres cinémas.
    ©  Arthur Gandner / Musée Jean Moulin

    Combat sur le boulevard Sébastopol

    "Tous au combat !", lancent le 10 août les FTP (Francs-tireurs et partisans ). La libération de Paris est l'affaire de tous : on coupe les arbres, dépave les rues, arrache les grilles. En construisant les barricades, les Parisiens "se libèrent eux-mêmes".
    ©  Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris, Musée Jean Moulin (Ville de Paris)

    La nationalisation des chars

    Les véhicules et chars allemands sont réquisitionnés par les patrouilles FFI qui ont pour mission de s'attaquer aux Allemands isolés et aux détachements légers. Ils cherchent à créer un état  d'insécurité permanent chez l'ennemi.
    ©  Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris, Musée Jean Moulin (Ville de Paris)

    Combat de l'Hôtel de Ville

    Le 20 août 1944, plus de 1 000 combattants se retranchent dans l'Hôtel de Ville qui a été pris d'assaut à l'aube, sur les ordres de Léo Hamon, vice-président du Comité parisien de Libération. Aux fenêtres, ils se défendent contre l'ennemi allemand.
    ©  Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris, Musée Jean Moulin (Ville de Paris)

    La libération du Palais du Luxembourg

    Alors que l'insurrection parisienne bat son plein, le commandant allemand, Dietrich Von Choltitz, fait miner les ponts et certains édifices comme le Palais du Luxembourg. Le bâtiment est déjà très endommagé quand la 2e DB vient le libérer avec les troupes du Colonel Fabien.
    ©  Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris, Musée Jean Moulin (Ville de Paris)

    Le "Cri du peuple"

    En 1944, une foule de badauds découvrent la fermeture définitive du siège du Cri du peuple. Ce quotidien a été créé en 1940 par Jacques Doriot et le Parti populaire français, parti fasciste et collaborationniste. Il a cessé d'être publié à la Libération.
    ©  Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris, Musée Jean Moulin (Ville de Paris)

    Les barrages anti-char

    Si les barricades ralentissent les chars allemands, elles n'arrêtent pas les Parisiens qui font la queue avec leurs tickets de rationnement devant la boulangerie "Pierrot Gourmand", rue des Archives.
    ©  Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris, Musée Jean Moulin (Ville de Paris)

    Vers le front de Normandie

    Les pancartes allemandes "Zur Normandie" ("Vers le front de Normandie") surgissent partout dans Paris et alentours à l'été 1944. Au même moment, le Général Leclerc débarque à Utah Beach (dans le Contentin), et prononce sa célèbre phrase : "Français, voici l'heure tant attendue. [...] Nous voulons battre le boche, l'ennemi maudit".
    ©  Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris, Musée Jean Moulin (Ville de Paris)

    Des coureurs cyclistes

    Quelques jours avant la libération de Paris, la vie suit son cours. Ici, des coureurs cyclistes sont encadrés par des Allemands sur les boulevards extérieurs.
    ©  Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris, Musée Jean Moulin (Ville de Paris)

    Les brancadières sur le front

    Les brancardiers, médecins et infirmières ont accompli un travail exemplaire pendant l'insurrection parisienne et ont été nombreux à le payer de leur vie. En août 1944, des postes de secours de la Croix-Rouge sont dressés un peu partout dans Paris pour secourir les blessés et les évacuer vers les hôpitaux.  
    ©  Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris, Musée Jean Moulin (Ville de Paris)

    Le siège de la milice française

    Créé en 1943 par le gouvernement de Vichy, la milice française était une unité paramilitaire alliée à la Gestapo et destinée à lutter contre la Résistance. A la Libération, le siège est abandonné et les derniers miliciens s'exilent en Allemagne.
    ©  Arthur Gandner / Musée Jean Moulin

    Les barricades de Notre-Dame

    Le 24 août, Albert Camus écrit à la une du quotidien Combat : "Paris fait feu de toutes ses balles dans la nuit d'août. Dans cet immense décor de pierres et d'eaux, tout autour de ce fleuve aux flots lourds d'Histoire, les barricades de la liberté. Une fois de plus, la liberté doit s'acheter avec le sang des hommes".
    ©  Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris, Musée Jean Moulin (Ville de Paris)

    Une alliée place de l'Opéra

    Le 26 août, Paris est libre et le peuple acclame le général De Gaulle. Trois jours plus tard, les troupes américaines défilent sur les Champs-Elysées. Enfin, Paris revit : les rues se remplissent, les Américains profitent des joies retrouvés de la capitale et les drapeaux de la victoire sont vendus un peu partout, comme ici, place de l'Opéra.
    ©  Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris, Musée Jean Moulin (Ville de Paris)

    Une femme tondue à la Libération

    Les combats de la Libération se sont accompagnés de scènes violentes. Des collaborateurs sont lynchés publiquement et des femmes, accusées à tort ou à raison d'avoir fréquenté des Allemands, sont humiliées, tondues ou parfois tatouées de croix gammées.
    ©  Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris, Musée Jean Moulin (Ville de Paris)
      

      

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