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    Images d'insectes prises de proche par le photographe Thomas Shahan

     

    Male Dimorphic Jumping Spider (Maevia inclemens). (Photo by Thomas Shahan; Source: Flickr)





     



    Male Walkingstick – Diapheromera. (Photo by Thomas Shahan; Source: Flickr)





     



    Damselfly Face. (Photo by Thomas Shahan; Source: Flickr)





     



    Portrait of an Adult Male Phidippus putnami Jumping Spider. (Photo by Thomas Shahan; Source:Flickr)





     



    Hummingbird Hawk Moth – Macroglossum stellatarum – Arezzo, Italy. (Photo by Thomas Shahan; Source: Flickr)





     



    Adult Male Jumping Spider at Sunset – Phidippus mystaceus. (Photo by Thomas Shahan; Source:Flickr)





     



    Robber Fly with Prey (Holcocephala fusca). (Photo by Thomas Shahan; Source: Flickr)





     



    Adult Female Jumping Spider – Phidippus mystaceus. (Photo by Thomas Shahan; Source: Flickr)





     



    Blue-faced Meadowhawk – Sympetrum ambiguum. (Photo by Thomas Shahan; Source: Flickr)





     



    Adult Male Thiodina puerpera Jumping Spider. (Photo by Thomas Shahan; Source: Flickr)





     



    Male Striped Horse Fly (Tabanus lineola). (Photo by Thomas Shahan; Source: Flickr)





     



    Small Black and Red Weevil (Madarellus undulatus). (Photo by Thomas Shahan; Source: Flickr)





     



    Robber Fly (Holcocephala fusca) Eating a Spider. (Photo by Thomas Shahan; Source: Flickr)





     



    Head of a Male Striped Horse Fly (Tabanus lineola). (Photo by Thomas Shahan; Source: Flickr)





     



    Damselfly. (Photo by Thomas Shahan; Source: Flickr)





     



    Adult Female Cardinal Jumper (Phidippus cardinalis). (Photo by Thomas Shahan; Source: Flickr)





     



    Female Striped Horse Fly (Tabanus lineola). (Photo by Thomas Shahan; Source: Flickr)
     
     
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    Mygale australienne . Atrax robustus

    Parmi les mygales, l’une des plus redoutables est sans aucun doute une mygale venimeuse d’Australie, Atrax robustus.
    Cette citadine qui apprécie beaucoup Sydney a fait plusieurs victimes dans ce pays. Atrax robustus est facilement reconnaissable car elle ne porte pas de poils.
    En Australie, cette mygale est particulièrement crainte car elle entre facilement dans les maisons, surtout par temps d’orage.

     

    Portrait d’Atrax robustus

    Cette mygale est de couleur noire brillante. Elle a un aspect trapu. Ses crochets sont massifs et peuvent transpercer un ongle.

    La femelle, plus grande que le mâle, mesure en moyenne 5 cm. Certains individus peuvent atteindre jusqu’à 7 cm.

    Atrax robustus

    Atrax robustus. By Tirin

    Elle vit dans le sud-est de l’Australie et particulièrement dans la région de Sydney. Elle apprécie les jardins et s’acclimate très bien aux régions suburbaines.

    Elle peut s’installer dans des orifices naturels ou creuser son propre terrier. Elle tisse des toiles nappidiformes, portant des retraites tubulaires.
    Elle se nourrit essentiellement d’insectes et d’autres araignées.

    Danger pour l’homme

    Cette araignée a un comportement souvent agressif, surtout pendant la période de reproduction.
    Cette mygale est devenue célèbre pour la virulence de son venin neurotoxique qui peut tuer un enfant ou un adulte fragilisé.

    Bizarrement, ce venin semble plus actif sur l’homme ou les singes que sur d’autres mammifères.
    Un sérum a été mis au point dans les années 1980.

    Atrax robustus

    Atrax robustus. By Stephentrepreneur

    Sa morsure provoque une vive douleur. Cette morsure n’est pas obligatoirement suivie d’effets.
    En cas d’évolution, il y a apparition de vomissements, de salivations et de difficultés respiratoires.

    Le venin neurotoxique perturbe le fonctionnement du système nerveux. Les décès sont quand même assez rares.

    Classification: Arthropoda . Arachnida. Araneae. Hexathelidae. Atrax

    V.Battaglia (14.06.2007)

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    Nephila pilipes

    Nephila maculata est une araignée qui a la particularité de tisser des toiles particulièrement grandes et très résistantes.
    C’est pour cette raison qu’un chercheur japonais a utilisé les fils de soie de Nephila pilipes pour fabriquer des cordes de violon.

     

    Cette araignée est présente en Asie, en Inde, à Madagascar et des Philippines à l'Australie. Le dimorphisme sexuel est très prononcé.
    La femelle est beaucoup plus grande que le mâle et c’est elle qui tisse les grandes toiles qui peuvent s’étendre sur 2 m de large et jusqu’à 6 m de haut.
    La femelle Nephila pilipes possède un corps de 40 mm en moyenne mais sa longueur peut atteindre 20 cm.
    En comparaison, le mâle semble minuscule avec ses 20 mm de long.

    Shigeyoshi Osaki, professeur de chimie, à l'Université médicale de Nara a utilisé la soie de 300 araignées femelles pour fabriquer ce nouveau prototype de violon.
    Ce violon émet des sons, selon lui, plus doux et plus profonds.

    Nephila pilipes

    Nephila maculata femelle. By mnlamberson

    Cette expérience a pour but de prouver que les fils de soie des araignées peuvent être utilisés dans de nombreux domaines dont notamment le domaine médical.

    Il est vrai que la toile de cette araignée est d’une exceptionnelle résistance et peut s’étirer sans casser.

    M. Osaki a d’ailleurs déclaré qu’il avait briqué une corde capable de supporter une charge de 600 kilogrammes.

    V. Battaglia (09.03.2012)

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    Mue de la mygale

    La mygale mue environ une fois par an. Cette mue est précédée de signes annonciateurs. Le développement des mygales est direct c’est-à-dire que les nouveau-nés ressemblent aux parents. Leur croissance s’effectue par des mues successives.
    Chaque fois qu’une mygale mue, elle se défait de son enveloppe appelée exuvie. C’est son ancienne peau.

    Avant la mue

    Avant la mue, la mygale cesse de s’alimenter. Cet arrêt peut durer quelques jours à plusieurs mois. Vous ne constaterez pas pour autant un amaigrissement significatif de votre locataire.
    L’araignée conserve son bon état de santé.
    Si votre mygale maigrit ou  semble moins alerte que d’habitude, n’ayez aucune crainte, cela n’a pas d’incidence sur le processus de la mue.

    Mygale. Brachypelma smithi

    Mygale mexicaine. By Raindog

    Les jeunes mygales muent selon un cycle plus rapproché tandis que les adultes muent généralement chaque année mais peuvent également ne pas muer plusieurs années consécutives.
    Cette croissance est lente et se poursuit toute la vie.

    En fait, les jeunes mygales muent même avant leur naissance alors qu’elles sont encore dans leur cocon.
    Les mâles adultes ne muent plus contrairement aux femelles et vivent beaucoup moins longtemps. Alors qu’une femelle a une espérance de vie de 20 ans, le mâle dépasse très rarement sa cinquième année.

    Mue d'une mygale

    Première mue de la mygale. L'exuvie, à gauche, et la nouvelle peau à droite. By Raindog

    La mygale se déplace moins et son abdomen (zone nue) devient clair. Toutes les mygales ne perdent pas de poils à cet endroit précis. C’est surtout fréquent chez les espèces du continent américain.

    Votre mygale, d’une manière générale, va devenir plus terne, plus immobile et va surtout cloîtrer son terrier avec une toile afin de s’y installer confortablement.

    Quelques semaines avant le début de la mue, la zone de l’abdomen dénudée vire au brun très foncé.
    Le liquide « exuvial » occupe alors l’espace entre l’ancienne peau et la nouvelle peau.

    Comparatif de mues d'une mygale

    Comparatif entre la 1er mue et la 6e mue. By Raindog

    Dans son environnement naturel, la mue est une période pendant laquelle elle est très vulnérable. Elle doit donc se protéger des prédateurs.

    Elle se couche alors sur le dos, pattes bien écartées, dans une attitude qui rappelle le touriste dans son hamac.

    Processus de la mue

    La mygale est totalement immobile et semble inerte. C’est la phase la plus vulnérable de son existence qui dure quelques heures.

    Puis, elle commence à détendre ses membres.

    Le dessus du céphalothorax se détache comme la boite d’un couvercle.

    Les nouveaux membres sortent lentement de l’ancienne enveloppe.

    Animation mue d'une mygale

    Animation du processus de la mue. (Montage effectué à partir de photos de Raindog

    Pour la mygale, c’est un processus pénible. Elle doit petit à petit sortir de son exuvie.

    A sa sortie, les crochets sont blancs et mous. L’ancienne peau paraît bien terne par rapport aux flamboyantes couleurs de la nouvelle peau.

    Parfois après la mue, la mygale reste quelques jours sans beaucoup bouger, pattes bien étalées sur le sol.
    Il faut un peu de temps pour que les crochets durcissent.

    Trois mues d'une mygale

    Trois mues successives de la mygale. By Raindog

    L’exuvie abandonnée permet d’effectuer des mesures tout au long de la vie de la mygale. Si vous souhaitez les conserver, il faut les mettre dans un récipient très humide pour qu’elles retrouvent leur souplesse.
    En effet, l’exuvie sèche rapidement et se brise si vous la manipulez.

    Après la mue

    La mygale retrouve son tonus et surtout son appétit. C’est du moins généralement ce qui se passe.

    Mygale après une mue

    Notre mygale mexicaine après une mue. By Raindog

    En effet, cette fringale alimentaire n’est pas systématique en cas de mues rapprochées.

    V. Battaglia (21.06.2009

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    Mouche tsé-tsé

    Le nom générique de mouche tsé-tsé désigne plusieurs redoutables mouches du genre Glossina qui transmettent des maladies à l’homme et au bétail.
    Parmi ces maladies, la plus connue est la maladie du sommeil qui continue à faire des ravages en Afrique.

    Ces mouches ne sont présentes que sur le continent africain. En Europe ou en Amérique du Nord, les espèces les plus répandues sont la mouche domestique et les mouches qui font partie de la famille des Calliphoridae comprenant notamment les mouches bleues et vertes.

     

    Portrait de la mouche tsé-tsé

    Tsé-tsé nous vient d’un dialecte bantou de l’Afrique équatoriale. Cette région est le cœur végétal de l’Afrique, arrosée par le Congo et ses affluents. C’est le berceau humide des tiques, moustiques et autres animaux peu sympathiques.

    La mouche fait partie de l’ordre des Diptères qui regroupent 122 000 espèces d’insectes.
    Si les Diptères sont d’indispensables pollinisateurs et prédateurs, beaucoup s’attaquent aux cultures. Parmi eux, Glossina morsitans, ou mouche tsé-tsé, est l’une des vectrices du trypanosome causant la maladie du sommeil.

    Il existe plusieurs espèces de mouches qui peuvent transmettre de redoutables maladies. Ce sont des mouches suceuses de sang, chez lesquelles les pièces buccales sont transformées en trompe piquante.

    Ces diptères bruns ou gris transmettent également le « nagana » aux animaux.

    Mouche tse-tse

    Mouche tsé-tsé. Glossina sp. By Omeuceu

    Comme beaucoup de mouches, les tsé-tsé pondent des œufs isolés. Les larves (ou asticots) s’enfoncent dans le sol et il leur suffit de quelques heures pour se transformer en nymphes à l’intérieur d’un fin tonnelet brun.
    L’adulte émerge au bout de quatre semaines et peut s’envoler.

    Les glossines sont des mouches strictement africaines. Elles ont besoin de chaleur (25 - 30 °C) d’humidité et d’ombre (arbres et fourrés).

    Il existe plusieurs espèces :

    Dans la zone Ouest: glossines du groupe G. palpalis (G. palpalis, G. tachinoïdes, G. fuscipes), elles vivent en forêt, sont surtout anthropophiles : elles transmettent T. (b) gambiense

    Dans la zone Est: glossines du groupe G. morsitans (G. morsitans, G. pallipides, G. swynnertoni), elles vivent en savane (arbustes et hautes herbes, gibier abondant) : elles transmettent T. (b) rhodesiense

    La maladie du sommeil

    Les mouches de la famille des Glossines sont des agents transmetteurs de divers trypanosomes, tous parasites du sang.
    Ces organismes unicellulaires, microscopiques, sont les vrais auteurs des maladies dites « de la tsé-tsé », de la dourine chez les équidés (cheval, âne, zèbre), aussi bien que de la maladie du sommeil chez l’homme.
    Cette maladie est due à des parasites appartenant au genre Trypanosoma : Trypanosoma gambiense ou Trypanosoma rhodiesense.

    Mouche tse-tse

    Glossina. sp. © dinosoria.com

    L'incubation de la maladie est silencieuse et de durée variable (de quelques semaines à plusieurs mois ou années). Elle s'accompagne parfois quelques jours après la piqûre d'une lésion ressemblant à un furoncle.

    Les symptômes de la maladie du sommeil sont nombreux : forte fièvre, des troubles nerveux, amaigrissement, crampes, névralgies, dépression, apathie, inversion du nycthémère (d'où le nom de maladie du sommeil), impuissance, frigidité.

    En l'absence de traitement, le malade sombre dans le coma.
    Les mouches tsé-tsé ne sont que les vecteurs aériens de ces protozoaires déclencheurs d’épidémies.
    On peut les qualifier d’insectes bombardiers.

    Le pouvoir d’acclimatation de ces mouches et leur rayon d’action sont tels qu’elles ont contaminé une grande partie de l’Afrique.
    Ces insectes sont l’un des pires fléaux de l’Afrique noire.

    Un espoir en Afrique

    Cela fait plus de six ans que la mouche tsé-tsé a disparu de Zanzibar. C’est un scientifique canadien qui a vaincu la mouche tsé-tsé dans cette région
    En conséquence, la production de lait a triplé et la production locale de boeuf a doublé.

    M. Dyck a utilisé la technique de stérilisation des insectes. Cette technique interrompt le cycle de reproduction des insectes en stérilisant les mâles par radiation, puis en les relâchant dans les régions touchées.
    Il aimerait maintenant appliquer la technique de stérilisation des insectes dans d'autres régions africaines touchées par la mouche tsé-tsé.

    Mouche tse-tse

    Mouche tsé-tsé. © dinosoria.com

    En effet, en Afrique subsaharienne, la trypanosomiase ou "maladie du sommeil" ou nagana, reste très répandue. D'après l'Organisation mondiale de la santé (OMS), environ 60 millions de personnes sont menacées par cette maladie, et 500 000 environ ont déjà été contaminées.

    Dans la région qui s'étend du sud du Soudan à l'Angola et comprend la République démocratique du Congo, la maladie du sommeil est, d'après l'OMS, la principale cause de décès, devant le VIH/sida. Bien qu'un patient atteint de trypanosomiase ait de grandes chances de se rétablir si la maladie est diagnostiquée rapidement, 80 % des personnes contaminées finissent par en mourir, faute de dépistage et de soins, et 3 millions d'animaux d'élevage succombent également tous les ans.

    V.Battaglia (22.05.2005

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