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    Jeûner pour guérir

     


    Et si sauter des repas était le médicament par excellence ? Une solution efficace – et gratuite ! – pour endiguer les fléaux que sont l’obésité, le diabète de type 2, le cancer, l’Alzheimer ? De plus en plus de chercheurs dans le monde y croient. Et au moins un médecin canadien, qui ose prescrire à ses patients de ne pas manger…


    Marie-Hélène Proulx du magazine Châtelaine

     

    Santé 3:  Jeûner pour guérir


    Jason Fung m’avait dit au téléphone que ce qui se passe à sa clinique est « unique au monde », avec l’enthousiasme d’un Doc Brown expliquant le potentiel de sa machine à remonter le temps dans Back to the Future. Personne, me jurait-il, ne mène pareilles expériences avec ses patients. En plein les mots pour appâter une journaliste. Une valise plus tard, me voilà à Scarborough, district congestionné du grand Toronto qui, à défaut d’être pittoresque, couve peut-être une révolution médicale.


    J’arrive à l’heure de la confesse. Megan Ramos, qui assiste le néphrologue Jason Fung à la clinique Intensive Dietary Management, écoute les déboires alimentaires d’une demi-douzaine de patients bien portants assis en demi-cercle dans une pièce étroite. Au mur, une publicité de bas de contention ; sur l’étagère, une masse jaune en plastique représentant une livre de graisse humaine, mortifiant rappel que nous ne sommes pas faits de ouate à l’intérieur.


    « Je n’ai pas été un ange. J’ai craqué au restaurant et j’ai commandé des pâtes », avoue Laura*, une blonde plantureuse qui rentre de Floride. Elle a bon teint, mais les vacances lui ont fait prendre de l’expansion, elle en a bien peur. « Moi, j’ai vidé des sacs de chips, poursuit Cindy* en fixant d’un air piteux son café Starbucks format jumbo. C’est difficile le soir, j’ai des rages ! »


    Pour les encourager, Megan Ramos confie avoir mangé plus de spaghettis en 32 ans d’existence que la plupart des êtres humains n’en avaleront jamais. Mais c’était dans une autre vie, alors qu’elle pesait 80 livres de plus et s’enfilait pizzas et McCroquettes. Elle doit sa transformation prodigieuse à Jason Fung, à qui elle a servi de cobaye lorsqu’il a implanté son programme, en 2013.


    Après l’acte de contrition, chacun subit à la face du monde l’épreuve du pèse-personne, du tensiomètre et du galon à mesurer autour de la bedaine, à la manière Weight Watchers. Mais un Weight Watchers extrême. Ici, les gens jeûnent pour maigrir, sous stricte supervision médicale. Pendant 14 heures, trois jours, deux semaines… Tout dépend de leur condition physique. Et de leur volonté.

     

     

    Santé 3:  Jeûner pour guérir

     

    Sauver sa peau

    On ne cogne pas à la porte de Jason Fung dans l’espoir de se sculpter un corps à la Sports Illustrated Swimsuit. On y vient pour sauver sa peau, au coût de 500 $ par année. « Je n’ai plus le choix », me lance Maureen*, inquiète. Comme presque tous les patients du Dr Fung, cette comptable de 44 ans subit les ravages du diabète de type 2, un fléau affligeant plus de 3,4 millions de Canadiens et dont la croissance est hallucinante. Il affecte même des enfants, ce qui était rare il y a 20 ans.


    La maladie, qui peut rendre infirme, aveugle et cardiaque, se caractérise par un taux de sucre (glucose) trop élevé dans le sang. Le métabolisme de ceux qui en souffrent ne produit plus d’insuline, une hormone essentielle au contrôle du glucose, ce qui les oblige à s’en injecter sous une forme synthétique. Si ce dérèglement est en partie génétique, la piètre alimentation et la sédentarité sont aussi en cause. La plupart des diabétiques de type 2 ont dépassé leur poids idéal.


    En principe, ce trouble est irréversible. Mais Jason Fung n’y croit pas. Il mise donc sur une cure choc pour renverser le diagnostic de Maureen, qui affiche un surpoids modéré : 14 jours sans avaler une bouchée. « Bravo de ne pas être partie en courant quand je vous l’ai annoncé », dit-il pour la taquiner. Ensuite, il recommande un régime à faible teneur en glucides mais riche en gras, en légumes et en protéines – la combinaison idéale, selon le médecin, pour contrôler sa glycémie et continuer de fondre.


    Maureen vient ici en cachette de sa spécialiste habituelle, qui désapprouve les méthodes peu orthodoxes du Dr Fung, connu au Canada anglais depuis qu’il a publié deux livres sur les mérites du jeûne (son dernier vient de paraître en français aux Éditions du Trécarré, sous le titre Code obésité).


    Le néphrologue s’est mis à se préoccuper du sort des diabétiques parce qu’ils étaient nombreux à échouer dans son bureau, aux prises avec de graves problèmes rénaux. « Je n’en pouvais plus de les voir dépérir, je devais m’attaquer à la racine du mal », dit-il. Or, selon lui, leur prescrire des médicaments est aussi efficace que « mettre un pansement sur un cancer de la peau », puisqu’il s’agit avant tout d’un problème lié à l’alimentation. « Malheureusement, les médecins ne veulent pas ébranler leurs petites certitudes. »


    Du reste, il se fiche bien du scepticisme de ses pairs : les résultats sont là. Celui qui n’hésite pas à se qualifier de pionnier s’empresse d’ouvrir le cahier dans lequel il consigne les résultats des bilans sanguins et les mesures corporelles de ses patients. Il en a vu au-delà de mille jusqu’à ce jour, et la liste d’attente pour intégrer le programme est d’au moins un an.


    Il n’y a pas à redire, c’est convaincant. Cindy, par exemple – l’accro aux chips. Diabétique depuis 2005. Son pancréas a été amputé de moitié à cause d’un cancer. Quand elle a commencé le programme de jeûne, en novembre dernier, elle prenait 80 unités d’insuline par jour pour réguler sa glycémie (ce qui est très élevé). Mais depuis mars, fini les médicaments. « Et il y a des cas encore plus saisissants », renchérit le docteur, lunettes au bout du nez. Il a rencontré des patients qui s’injectaient 200 unités d’insuline au quotidien, et qui s’en sont débarrassés en un mois et demi. « Des gens qui souffraient de diabète depuis 20 ans ! Sur 10 qui respectent vraiment le protocole prescrit, 8 améliorent leur situation. Le jeûne est une arme d’une puissance redoutable. »


    Qui ne coûte pas un sou, en plus. Pas de pilule à prendre, pas de chirurgie à subir. Si ça fonctionne vraiment, le gouvernement épargnera des milliards en soins de santé. Et les promesses ne s’arrêtent pas là : à l’heure actuelle, des chercheurs à la tête de grands laboratoires se penchent sur d’autres vertus présumées du jeûne. Ralentir le vieillissement de nos carcasses de mortels, par exemple. Retarder l’apparition de l’Alzheimer. Éliminer la majorité des effets indésirables de la chimiothérapie. Soigner la dépression et l’anxiété. Bien que les études aient surtout porté sur des souris jusqu’à présent, des essais cliniques auprès d’humains sont en cours, et les résultats préliminaires permettent d’espérer des avancées majeures en médecine.

     

    Opération nettoyage

    D’après ces scientifiques, le jeûne tirerait son pouvoir de guérison du fait qu’en l’absence de nourriture, le corps se mange lui-même pour survivre. Comme il a de la jugeote, il épargne d’abord ses parties les plus précieuses, tels les muscles, pour se défaire plutôt des vidanges – cellules endommagées et bourrelets, par exemple. À long terme, cet autocannibalisme mène bien sûr à l’épuisement total des ressources, et on y laisse sa peau. Mais sur le coup, ça permet à l’organisme de se lancer dans des rénovations qu’il a rarement le temps de faire, occupé qu’il est à digérer les six repas par jour qu’on lui envoie, en moyenne, en comptant les collations, dont le nombre a bondi de façon spectaculaire depuis 40 ans.

     

    Santé 3:  Jeûner pour guérir

     

    Son hypothèse, c’est que le jeûne permet de se délivrer du diabète de type 2 grâce à l’amaigrissement rapide qu’il induit. Il n’est pas le seul à penser cela. Normand Mousseau, professeur de physique à l’Université de Montréal, a réussi à se défaire de cette maladie en ne consommant que 700 calories par jour – ce qui équivaut presque à jeûner, considérant les besoins énergétiques quotidiens d’un homme de 50 ans comme lui (entre 2 350 et 2 900 calories, selon le niveau d’activité physique). « Sur une période d’un an, j’ai suivi cette diète à trois reprises, chaque fois pendant 10 jours, raconte-t-il. Au bout de quoi, j’avais perdu 25 % de mon poids initial. Et ma glycémie était redevenue normale ! »


    Le physicien doit ce petit miracle aux travaux de Rob Taylor, un chercheur en médecine au Royaume-Uni qui a découvert, grâce à la résonance magnétique nucléaire, que la privation sévère de nourriture pendant quelques semaines provoque une chute remarquable du taux de glucose sanguin. Surtout, cela force le corps à se tourner vers le gras logé dans les organes internes pour continuer son train-train. Notamment dans le pancréas, où se trouve l’usine à insuline. En principe, chez les diabétiques, cette usine est fermée à vie pour cause d’usure majeure. Or, le dégraissage express redémarre la machinerie, tant et si bien que les activités de régulation de la glycémie reprennent leur cours. Et ces effets seraient durables, selon des études récentes de Taylor – même après l’abandon du régime sec.


    C’est le cas de Normand Mousseau, qui n’a pas revu le spectre du diabète depuis sa guérison, il y a trois ans. « Évidemment, j’ai une meilleure hygiène de vie qu’avant… Après tout, je ne m’étais pas rendu à 245 livres en mangeant du céleri ! Mais je préfère surveiller mon alimentation que mon taux de sucre. Surtout si ça peut m’éviter une amputation à cause du diabète. »

     

     

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    Une cure pour l’obésité ?

    Toutes ces histoires intriguent le cardiologue Martin Juneau, directeur de la prévention à l’Institut de cardiologie de Montréal. Il a lu les livres de Jason Fung, ainsi qu’un paquet d’études rigoureuses sur le jeûne, et ce qu’il a appris lui donne envie de le proposer à des patients dans le cadre d’un projet de recherche. « Même si, au Québec, les gens croient que c’est une affaire de charlatan ! Peut-être à cause de notre passé catholique – ça nous rappelle trop le carême. Le jeûne provoque des réactions moins viscérales en Europe. »


    Si cette approche l’interpelle, c’est qu’il tâche depuis 31 ans de faire maigrir des gens souffrant de maladies du cœur ou qui sont à risque d’en développer. Et comme tant d’autres, il constate l’échec cuisant du combo classique diète-exercice. « Ce n’est pas faute de volonté : mes patients suivent leur régime assidûment, parfois jusqu’à la torture ! Mais suffit qu’ils s’accordent une courte pause pour qu’ils reprennent le poids perdu. C’est très, très dur. Surtout quand ils n’en sont pas à leur première tentative – c’est comme si le corps résistait. »


    L’un des ennemis jurés des régimes traditionnels est le ralentissement du métabolisme. Voyant qu’on met moins de gaz dans le moteur que d’habitude, le corps s’adapte en diminuant sa vitesse de croisière. Et l’ordre d’y aller mollo dure longtemps ! D’où l’incroyable facilité avec laquelle on engraisse à nouveau dès qu’on craque pour quelques douceurs. Et ce qui n’arrange rien, diminuer l’apport calorique sème la panique chez les hormones responsables de la faim. Non seulement l’appétit augmente, mais on ne se sent jamais plein. Bref, des forces obscures s’organisent pour qu’on reste dodu.


    Le jeûne arriverait toutefois à les défier, selon des études citées par Jason Fung, car l’absence de nourriture n’engendre pas les mêmes changements physiologiques qu’un régime hypocalorique. D’abord, le métabolisme s’active plutôt que de mettre les freins, à cause de tout l’arsenal hormonal déployé pour traverser l’épisode de disette. Ensuite, la faim disparaît. C’est que l’hormone stimulant l’appétit, la ghréline, se tanne de crier dans le vide au bout de deux ou trois jours sans manger.


    « Au début, par contre, c’est horrible », admet Sonya Anvar, une étudiante en biologie de Sherbrooke qui a tenu le coup pendant deux semaines dans l’espoir d’évincer un parasite intestinal (et ça a marché !). Elle a aussi supervisé le jeûne d’environ 300 personnes à l’époque où elle était naturopathe. « Une fois que le corps a consumé son stock de glucose et se met à puiser dans le gras en banque, ce n’est plus souffrant. Sauf que ça reste un gros défi sur le plan psychologique. On vit dans une telle culture d’abondance ! »

     

    Santé 3:  Jeûner pour guérir

     

    C’est d’ailleurs l’une des préoccupations du cardiologue Martin Juneau, qui cherche une solution viable pour ses patients devant maigrir. Vont-ils vraiment trouver plus facile de se priver totalement que de couper un peu les portions ? « Prendre un repas est aussi un acte social. C’est plate de jeûner pendant que toute la famille est à table. Il faut voir comment intégrer ça au quotidien », réfléchit-il.


    Tabou, mais pas partout

    La clinique de Jason Fung est un peu moins « unique au monde » que le croit son fondateur. En Russie et en Allemagne, le jeûne est un soin relativement commun dans les établissements de santé. À l’Hôpital universitaire de la Charité de Berlin, par exemple, ça fait 20 ans que les spécialistes y ont recours pour guérir ou soulager certains maux, tels que le diabète, l’arthrite rhumatoïde, la fibromyalgie et le syndrome métabolique. « Environ 1 000 patients par an s’y soumettent, et le succès est au rendez-vous », affirme par courriel le Dr Andreas Michalsen, qui dirige une chaire de recherche au sein de cet hôpital. « Je m’explique mal que ce ne soit pas plus répandu sur la planète. »


    Mais ce n’est pas demain la veille que le traitement se banalisera chez nous. « Il faudra patienter encore au moins 15 ans pour que l’idée fasse son chemin », avance le néphrologue ontarien Jason Fung. Il l’a bien compris quand il a tenté de faire paraître ce qu’on appelle, en jargon médical, une « analyse rétrospective de dossiers » : en gros, il s’agissait de présenter, données à l’appui, les effets du jeûne sur ses patients. Il faut l’autorisation d’un comité d’éthique de la recherche pour publier ce type de document. Une pure formalité, la plupart du temps. Or, on lui a dit non deux fois. « Apparemment, c’est trop nouveau ! Ils craignent que des gens me croient et l’essaient… Mais n’est-ce pas le but de la recherche que de repousser les frontières ? Je ne propose quand même pas de leur administrer du cyanure ! »


    Un espoir pour le cancer ?

    Le jeûne pour contrer les effets indésirables de la chimiothérapie ? C’est pourtant efficace, observe Michel Lallement, un médecin français ayant troqué la chirurgie contre une « prise en charge plus globale des maladies ». Joint à son bureau de Valbonne, dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, le cancérologue soutient que la « très grande majorité » de ses patients l’ayant essayé – une quarantaine – en ont apprécié les bienfaits. En gros, il s’agit de jeûner la veille, le jour et le lendemain du traitement. Les patients signalent beaucoup moins de fatigue et de problèmes digestifs, si bien qu’ils reprennent plus vite du poil de la bête.


    Les médecins sont toutefois peu nombreux à le proposer. « La plupart le déconseillent, dit-il. Mais sur absolument aucune base… » Lui se fie aux travaux du gérontologue Valter Longo, de l’Institut de longévité de l’Université de la Californie du Sud, qui s’intéresse depuis longtemps aux réactions du corps privé de nourriture. Ce chercheur s’est rendu compte que les cellules saines en état de disette avaient l’heureux réflexe de se protéger quand débarque le cocktail chimique de la chimio… mais pas les cellules cancéreuses. Ce sont donc surtout elles qui prennent une raclée. En plus, le jeûne ferait augmenter le nombre de cellules immunitaires spécialisées dans l’extermination des tumeurs. Le gérontologue, qui avait d’abord remarqué ces phénomènes chez les souris, a mené plusieurs études concluantes auprès de malades et s’apprête à en publier une autre en septembre.


    Cette fois, il a soumis 200 patients à un « faux jeûne » de son invention, baptisé ProLon. Cette diète de cinq jours, composée notamment d’olives, d’huile d’algues et de biscottes au chou vert, a le pouvoir de provoquer la même réaction métabolique que le jeûne, tout en permettant de manger. Si ça fonctionne, le cancer n’a qu’à bien se tenir. Et pas que le cancer, d’ailleurs : l’équipe de Longo étudie présentement le potentiel de cette cure pour la sclérose en plaques, l’Alzheimer et le diabète. Même les gens en bonne santé peuvent s’y mettre à titre préventif – il s’agit de commander le kit de repas pour la somme de 299 $US. Ce prix comprend une consultation (obligatoire) avec un médecin ou une nutritionniste. Des démarches de réglementation sont en cours auprès de Santé Canada.

     

    Santé 3:  Jeûner pour guérir

     

    Sans danger… mais rebutant

    La clé se situe peut-être du côté des formes plus courtes de jeûne, dont les effets métaboliques seraient comparables à ceux de l’abstinence complète pendant 24 heures et plus. Peu pratiquées ici, elles font pourtant un malheur en Europe depuis quelques années, en particulier en Angleterre. Parmi les plus populaires : l’alimentation restreinte dans le temps, qui permet de se nourrir autant qu’on le désire, mais à l’intérieur d’une fenêtre de six à huit heures consécutives dans la journée, de préférence à partir du matin ; le « 5-2 », qui comprend deux jours à 500 calories pendant la semaine, alors qu’on poursuit son régime habituel le reste du temps ; et le jeûne un jour sur deux, où on alterne une journée à 500 calories avec une journée « à volonté », sans restriction aucune (oui, on peut même se taper une poutine).


    Reste à voir si ces méthodes fonctionnent et sont sécuritaires. C’est ce que s’affaire à tester Krista Varady, une sommité mondiale en matière de jeûne intermittent. Jusqu’à maintenant, la chercheuse en nutrition de l’Université de l’Illinois à Chicago a soumis près de 600 obèses à diverses expériences diététiques, en particulier la disette un jour sur deux. Pour bon nombre des participants, ça a été un succès. Leur perte de poids, parfois considérable, s’est maintenue au bout d’un an, tandis que leur mauvais cholestérol, leur pression artérielle et leur taux de sucre ont chuté.


    Parmi ses étonnantes découvertes : les gens ne s’empiffrent pas pendant les journées « lousses » – seuls 10 % mangent plus que d’habitude. « Ça les surprend eux-mêmes, raconte-t-elle en entrevue. Après une journée à 500 calories, beaucoup se couchent en rêvant au copieux déjeuner du lendemain, sauf qu’une fois devant leur assiette, ils n’ont pas le goût de la finir. La restriction sévère les fait renouer peu à peu avec les signaux de satiété. Ils rapportent se sentir plus vite rassasiés, comme si leur estomac avait rapetissé. »


    Dans les faits, c’est plutôt que jeûner ralentirait le tempo de l’appareil digestif. Lorsqu’on se réalimente, la nourriture reste plus longtemps dans les boyaux, ce qui, bien sûr, prolonge la sensation
    de réplétion.

     

    Santé 3:  Jeûner pour guérir

     

    Aussi, contrairement à la croyance populaire, sauter des repas n’entraînerait pas de carence en minéraux ou en micronutriments. À moins que l’alimentation laisse à désirer, dans lequel cas la nutritionniste préconise des suppléments de vitamines. Et ça n’amène pas de troubles alimentaires non plus. « On l’a testé, et il semble qu’au contraire, les comportements face à la nourriture deviennent plus sains. Cela dit, les gens souffrant d’hyperphagie [compulsion face à la bouffe] sont exclus de mes études. »


    Bref, selon elle, le jeûne intermittent est une option sûre – même pas besoin de consulter un docteur si on est en bonne santé. Jason Fung abonde dans le même sens, sauf qu’il le déconseille totalement à ceux dont l’indice de masse corporelle est en dessous de 20, ainsi qu’aux enfants, aux ados et aux femmes enceintes ou qui allaitent.


    Pas d’illusions, toutefois : même en version « moumoune », faire carême reste un immense défi pour la plupart. « Environ 40 % de mes patients ne s’en sentent pas capables psychologiquement », observe Jason Fung. La chercheuse Krista Varady est encore moins généreuse : d’après elle, seule une personne sur cinq peut le faire sans difficulté. « Beaucoup abandonnent parce qu’ils se sentent indisposés physiquement, ou trop irritables », note-t-elle.


    En fait, ça convient surtout à ceux qui rechignent à compter les petits pois dans leur assiette. Se priver de manger leur permet de mincir tout en se libérant de la vigilance quotidienne qu’engendrent les diètes usuelles. Cependant, au final, ils ne maigrissent pas davantage – la perte de poids équivaut à peu près à celle obtenue lors d’un régime hypocalorique modéré, selon une étude récente.


    Autre bémol : jeûner n’éduque pas à la saine alimentation, remarque le cardiologue Martin Juneau, qui craint que certains se mettent à vivre d’amour et d’eau fraîche quelques fois par semaine pour mieux se ruer sur la malbouffe le reste du temps.


    Malgré tout, le spécialiste juge que cette méthode mérite d’être envisagée comme outil thérapeutique. Même si ça ébranle bien des croyances – dont celle qu’il faut absolument prendre trois repas par jour pour être en santé. « Je donne toujours l’exemple du gastro-entérologue australien, qui a découvert que l’ulcère d’estomac était causé par une bactérie. Quand il a dit ça, les gens l’ont traité de fou. Il était barré partout. Il a failli perdre son permis de pratique ! Vingt ans plus tard, il recevait le prix Nobel de médecine. Je préfère aborder les avenues nouvelles avec ouverture, surtout quand les recherches semblent aussi solides. »

    * Les prénoms ont été changés à la demande des patientes.

     

    Santé 3:  Jeûner pour guérir

     

    À bas les snacks

    Se contenter de trois repas par jour ? Tellement pas 2017… Aujourd’hui, la grande tendance, c’est de grignoter. Une étude américaine a démontré que les gens mangent plus souvent qu’il y a 40 ans, et presque à toute heure, sauf entre 1 h et 6 h le matin. Selon le Dr Fung, cette habitude perturberait la production d’insuline, l’hormone responsable de gérer les nouveaux arrivages de glucose dans le sang. « Nos grands-mères avaient raison de nous interdire de manger entre les repas ! » dit-il. Pour garder la ligne et éloigner les maladies, il suggère de couper les pauses Kit Kat et de laisser s’écouler au moins 12 heures entre le souper et le petit-déjeuner. L’endocrinologue Dominique Garrel, professeur titulaire à l’Université de Montréal, estime pour sa part qu’il faut surtout examiner la composition des collations. « Le seul nutriment dont la courbe de consommation est parfaitement parallèle à celle de la montée de l’obésité, c’est le sucre. Ça a décollé en même temps, au début des années 1980. » À l’époque, non seulement le gras était accusé de tous les maux, mais en plus, l’industrie alimentaire avait trouvé le moyen d’extraire le sucre du maïs à peu de frais. « Les compagnies se sont mises à en mettre partout comme substitut aux matières grasses, explique-t-il. D’où l’abondance actuelle d’aliments qui sont à la fois très riches en calories et pas chers. Résultat : on se retrouve avec un grand nombre de personnes obèses qui souffrent de carences vitaminiques. »

     

     

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    La cannelle peut-elle faire baisser le taux de

    cholestérol? Enquête sur les propriétés de cette

    épice sucrée.

     

    La cannelle aurait plusieurs vertus, mais sont-elles toutes éprouvées? De nombreuses études nous donne l’heure juste.


    Par Chatelaine

     

    Des données suggèrent que la cannelle aiderait à contrôler le taux de sucre dans le sang. Mais attention, d’autres études sont nécessaires pour corroborer cette affirmation.

    La cannelle a si souvent été utilisée dans la préparation de recettes pas très bonnes pour la santé qu’on l’associe presque à de la malbouffe. Certains affirment plutôt qu’elle peut aider à réguler la glycémie, combattre l’inflammation, réduire le taux de cholestérol, prévenir les infections à levures et la maladie d’Alzheimer. Nous avons écumé les recherches afin de démêler le vrai du faux.

     

     

    Santé 3:  La cannelle peut-elle faire baisser le taux de cholestérol?

    Photo: iStock


    La cannelle abaisse-t-elle le taux de sucre dans le sang?

    «Certaines preuves intéressantes tendent à le confirmer, mais les avis sont encore partagés, » affirme Brooke Bulloch, une diététicienne professionnelle de Saskatoon. En 2012, une revue systématique Cochrane — un réseau mondial indépendant de chercheurs intéressés par les questions de santé — a analysé 10 essais cliniques aléatoires. Résultat? Dans l’ensemble, la cannelle ne contrôlait pas mieux la glycémie des diabétiques qu’un placebo. Une revue Cochrane datant de 2013 était plus positive, statuant que la cannelle faisait bel et bien baisser la teneur du sang en glucose. Par contre, la dose à consommer et la durée idéale du traitement restaient à clarifier. En somme, ça veut dire quoi? Qu’il n’y a pas encore assez de preuves pour tirer des conclusions.


    La cannelle prévient-elle la maladie d’Alzheimer?

    Deux études à court terme avancent que la cannelle aurait modifié des molécules associées à la maladie d’Alzheimer chez des rats atteints du diabète de type 2. Le mot clé ici est «rats». «On ne peut pas nécessairement se baser sur la réaction des rats pour prédire celle des humains », souligne Bulloch. De plus amples recherches doivent être conduites chez l’humain.


    La cannelle réduit-elle le taux de cholestérol?

    «La recherche est prometteuse», dit Bulloch. Une méta-analyse de 2013 a prouvé que la cannelle réduisait le taux de cholestérol et de triglycérides, une sorte de lipides contenus dans le sang. Elle abaisse également le taux de cholestérol LDL (le mauvais cholestérol) et augmente le taux de cholestérol HDL (le bon cholestérol). Or, cette étude présente quelques limites. Premièrement, elle n’a été menée que sur des personnes atteintes de diabète. Deuxièmement, la dose de cannelle ingérée et la durée de consommation étaient très variables. Plusieurs études ont par contre établi que certains changements dans nos habitudes de vie — comme perdre du poids et manger moins de gras trans — peuvent faire diminuer le taux de cholestérol.


    La cannelle peut-elle combattre l’inflammation?

    Dans une boîte de Petri, oui. Chez les hamsters et les souris? Peut-être. Chez les humains? On l’ignore. Des chercheurs pensent qu’il y aurait un lien entre l’inflammation chronique et les maladies cardiaques, le cancer et l’arthrite. Combattre l’inflammation en général est donc une bonne chose. Malheureusement, les effets de l’alimentation sur l’inflammation ne sont pas clairs. « On sait que la cannelle contient des antioxydants, mais on ne sait pas exactement quel rôle elle joue contre l’inflammation, explique Bulloch. Fait-elle une grande différence? Je n’en ai aucune idée. »


    La cannelle peut-elle combattre les infections à levures?

    Une recherche en laboratoire a montré que la cannelle était antifongique. Cette étude s’est concentrée sur les huiles essentielles de cannelle et a prouvé que les huiles combattaient les champignons qui poussaient sur du bois en décomposition. Mais aucune recherche n’a été faite sur des êtres vivants. «On ne peut donc pas en tirer de conclusion», affirme Bulloch.


    Cet article est une adaptation tirée du site Chatelaine.

     

    Santé 3:  La cannelle peut-elle faire baisser le taux de cholestérol?

     

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    Science décalée : l'oxygène de l'air

    serait cancérogène

     

    Par Marie-Céline Jacquier, Futura

    L'oxygène de l'air, pourtant indispensable à la vie, pourrait favoriser le cancer du poumon. La raison évoquée : l'oxygène favorise la formation de radicaux libres qui causent des dommages aux cellules et à l’ADN.

     

    Le cancer du poumon touche surtout des fumeurs, mais 10 à 15 % des cas concernent des non-fumeurs. D'autres facteurs peuvent en effet expliquer ces cas : prédispositions génétiques, exposition à des produits cancérogènes (particules fines, amiante...). En France, en 2010, il y a eu 37.000 nouveaux cas de cancers du poumon et 28.700 décès.

    L'air que nous respirons contient majoritairement du diazote et du dioxygène. Celui-ci, indispensable à la vie, conduit à la formation de radicaux libres dans l'organisme. Ces derniers causent des dommages aux structures cellulaires et à l'ADN. On peut donc se demander si cet oxygène est nocif à la santé. En effet, il a été constaté une augmentation des cas de cancers chez des enfants complémentés en oxygène lors de la période néonatale.

     

    Moins de cancer du poumon en altitude

    Pour savoir si l'oxygène est cancérogène, il est possible de comparer la santé de populations vivant à différentes altitudes, puisque l'oxygène se raréfie à haute altitude. Par rapport à la pression observée au niveau de la mer, l'oxygène est réduit à 88,7 % à 1.000 m, 78,5 % à 2.000 m et 69,2 % à 3.000 m.

    Dans un article paru dans la revue PeerJ, deux chercheurs des universités de Pennsylvanie et de Californie à San Francisco ont comparé les taux de cancer dans 250 comtés des États-Unis. Ils ont utilisé les données provenant du National Cancer Institute entre 2005 et 2009.

     
    Répartition des cancers du poumon aux États-Unis. © CDC, Wikimedia Commons, DP

    Les scientifiques ont observé que l'incidence du cancer du poumon diminuait de 7,23 cas pour 100.000 personnes pour 1.000 m d'élévation en altitude. L'association inverse entre l'altitude et le cancer du poumon était forte. Le rayonnement solaire et la pollution ont tous deux été pris en compte, puisque ces paramètres varient en fonction de l'altitude.

    Des radicaux libres à l'origine de mutations

    Cependant, les chercheurs n'ont pas observé le même lien avec le cancer du sein, de la prostate ou de l'intestin : ceci suggère un rôle joué par le processus d'inhalation. Un produit cancérogène inhalé, moins présent en altitude, pourrait expliquer cette association, ce qui fait de l'oxygène un coupable possible. L'hypothèse émise par les chercheurs est que l'oxygène favorise la production de radicaux libres, ce qui peut stimuler le cancer.

    D'après les deux chercheurs, si toute la population des États-Unis vivait dans le comté de San Juan à 3.470 m d'altitude, il y aurait 65.496 cas de cancer du poumon en moins chaque année.

     

    Santé 3:  l'oxygène de l'air serait cancérogène

     

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    On a testé: des ateliers de masturbation pratiques

     


    Châtelaine a testé OMGYes (Oh my God Yes), un site qui enseigne des techniques de masturbation. Verdict? Elles sont assez efficaces, merci.


    Louise Gendron de la revue Châtelaine

     

     

    Santé 3:  On a testé: des ateliers de masturbation pratiques


    Photo: Sonja Lekovic/Stocksy

     

    Un cours de masturbation féminine, pas porno, pas nunuche ? En ligne, multilingue et super bien fait ? J’avais entendu l’actrice et ambassadrice de bonne volonté d’ONU Femmes Emma Watson vanter ce site (à la grande féministe Gloria Steinem – on a vu pire comme référence). Je suis allée voir. Il m’a fallu cinq minutes sur le site OMGYes (pro­noncer Oh my God Yes) pour tomber en bas de ma chaise.

    Puis, erreur fatale, j’en ai parlé à ma boss. Qui, j’aurais dû m’en douter, a voulu que je teste. Ce qui suit est donc le fruit de cette expérience combinée à mon professionnalisme exemplaire.

    Bien sûr, je savais jouer du clitoris. Mais par oreille. La masturbation, ça ne s’enseigne pas à l’école. Et je n’ai jamais trouvé de manuel de l’utilisatrice digne de ce nom. Alors, comme tout le monde, j’ai appris par tâtonnements.

    Bon, je me débrouillais pas mal. Mais l’autochatouille, c’est comme la pâtisserie : y a toujours moyen de s’améliorer. À condition de trouver les bons profs. Ou, mieux, les bonnes profs. OMGYes en propose une douzaine pour 39 $. Une aubaine.

    Et de la qualité. OMGYes n’est pas un cours d’anatomie, non plus qu’une introduction aux meilleures méthodes de séduction. Pas d’illustrations bébêtes, pas de photos de nymphettes immergées dans un océan de bulles de savon.

    Non. Du simple et du sérieux, résultat de la collaboration de sexologues, de cinéastes, d’ingénieurs, de pédagogues. Toute une équipe décidée à utiliser la technologie, leur motivation et un brin de courage (c’est leur site qui le dit) pour briser le tabou qui existe toujours autour du plaisir féminin. Et pour, une bonne fois, passer par-dessus le cliché selon lequel l’orgasme des femmes est si complexe qu’il en devient impossible à décrire et à expliquer.

     

    Utile et… plaisant

    On est dans le concret. Douze techniques présentées sans détour. Pour chacune, le témoignage vidéo d’une ou plusieurs femmes qui l’apprécient. Puis, sur vidéo toujours, une démonstration faite par la même femme, avec gros plan de sa main caressant sa vulve. Pas d’enrobage, pas de musique ni de dentelle.

    Curieusement, ce n’est ni cru ni glauque. Juste simple et clair. Convivial même.

    Et puis il y a le plus étonnant : l’atelier pratique. À l’écran, devenu tactile, un très gros plan de la vulve qui réagit sous nos doigts. On peut ainsi pratiquer le mouvement sur l’écran en suivant les indications et les commentaires de la dame en question. « Oui, c’est bon. » « Un peu plus de pression s’il vous plaît. » « Ouch, pas directement sur le clitoris, c’est trop sensible. » Un peu déstabilisant au départ, mais diablement pédagogique et efficace.

    Ce n’est pas un gadget. Les statistiques et la théorie présentées par OMGYes s’appuient sur des recherches quantitatives (de l’Institut Kinsey) et qualitatives (plus de 2 000 entrevues détaillées avec des Américaines âgées de 18 à 95 ans, de tous horizons, menées en collaboration avec l’Université de l’Indiana). Le site propose plusieurs langues, dont le français.

     

    Santé 3:  On a testé: des ateliers de masturbation pratiques

    masturbation.omgyes.applications.article

     

    Le plaisir, c’est de l’ouvrage

    Douze techniques à expérimenter, c’est du boulot. J’ai mis mon chum dehors pour la journée, me suis assurée que ma pile de téléphone était chargée puis attelée à la tâche.

    Bonne élève, j’ai commencé par la théorie, ai regardé tous les témoignages. Bon. J’ai une conscience professionnelle qui m’honore. Mais veux, veux pas, à un moment donné, une fille n’est pas en bois. Disons qu’il était temps de me mettre aux travaux pratiques. Et de baisser un peu le chauffage.

    Première leçon : L’orbite. Qu’on pourrait aussi appeler le tournage autour du pot. Je connaissais, bien sûr. Mais le 8 autour des pots ? Avec modulation de la pression ? La preuve qu’il n’est jamais trop tard pour apprendre.

    La pratique virtuelle m’a fait de l’effet. Caresser un clitoris qui n’est pas le sien, ça n’arrive pas tous les jours (en tout cas pas à moi). Et même quand je chatouille le mien, j’ai rarement une vue gros plan sur l’action en cours. Alors explorer une vulve qui occupe tout l’écran de mon téléphone, la voir réagir sous mes doigts… Je suis allée boire un verre d’eau.

    J’ai tâté de toutes les techniques. Jolies découvertes là-dedans. Même si celle baptisée La constance (répéter le même geste avec exactement la même pression, exactement dans le même sens et exactement au même rythme) a fini par me lasser. Et même si La surprise (une caresse arythmique et spontanée) m’aurait sûrement plu davantage prodiguée par d’autres doigts que les miens. Ce que j’ai préféré ? Vous ne croyez tout de même pas que je vais répondre à ça ?

    Ma note finale à OMGYes : wow ! Et j’attends avec impatience la deuxième saison.


    OMGYes fonctionne sur Android (4.2 ou +), Chrome pour Android (34 et +) Apple : iOS 6 (ou +) fonctionnant sur iPhone 5 (ou +) ou iPad3 (ou +) Windows : Chrome 34 (ou +), Firefox 25 (ou +)

     

     

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  • Arbre à thé : une huile essentielle miraculeuse

      

    Aphte, mal de gorge, verrue…  Antibactérienne, l’huile essentielle d’arbre à thé (Tea Tree) soigne un grand nombre de maux. Mode d'emploi de cette huile miraculeuse disponible en pharmacies, parapharmacies et dans les magasins bio.

     
     
     

    Fini les aphtes !

    Les aphtes [3] sont souvent douloureuses. Quelques gouttes d’huile essentielle d’arbre à thé et le tour est joué ! Ses propriétés antibactériennes et antiparasitaires désintègrent le microbe en quelques jours.
    En pratique : Verser 2 gouttes d’huile essentielle d’arbre à thé et 4 gouttes d’huile d’olive sur un coton. En massant légèrement, appliquer le coton sur l'aphte. Renouveler 2 fois par jour jusqu’à guérison.
    Attention : Si les symptômes persistent, consultez un médecin.
    A noter : Ce remède peut aussi être utilisé en cas de mycoses de la bouche.
    Contre-indication : L'huile essentielle d'arbre à thé est déconseillée aux femmes enceintes, allaitantes et aux enfants de moins de 3 ans.

     

    Soigner un mal de gorge

    Vous avez la gorge irritée [4] et douloureuse ? Ne tardez pas, utilisez de l’huile essentielle d'arbre à thé. Elle n’a peut-être pas un goût agréable, mais en gargarisme elle peut désintégrer les bactéries responsables de l’infection.
    En pratique : Mélanger 2 gouttes d’huile essentielle d’arbre à thé (ou meleuluca ) dans un peu de miel. Utiliser en gargarisme pendant 1 minute 3 fois par jour et cracher.
    Attention : Si les symptômes persistent, consultez un médecin.
    Contre-indication : L'huile essentielle d'arbre à thé est déconseillée aux femmes enceintes, allaitantes et aux enfants de moins de 3 ans.

     

    Pour se débarrasser des mycoses de la peau


    Les mycoses [5] cutanées c’est la panacée ! Non seulement ce n’est pas esthétique mais en plus, elles brûlent et démangent. Rassurez-vous, l’huile essentielle d’arbre à thé est un véritable concentré antibactérien qui tue les microbes en quelques gouttes.
    En pratique : Choisir une crème qui contient au moins 5 % d’huile essentielle d’arbre à thé (ou melaleuca ) disponible en pharmacie. L’appliquer sur la mycose 2 fois par jour jusqu’à disparition.
    Attention : Si les symptômes persistent, consultez un médecin.
    Contre-indication : L'huile essentielle d'arbre à thé est déconseillée aux femmes enceintes, allaitantes et aux enfants de moins de 3 ans.

     

    Pour tuer une verrue !

    Le frottement des vêtements et l’humidité favorisent souvent l’apparition de verrues [6]. Mais pas de panique ! En désintégrant la bactérie grâce à ses effets antiparasitaires, l’huile essentielle d’arbre à thé peut les faire disparaître et éviter la propagation.
    En pratique : Mettre 2 gouttes d’huile essentielle d’arbre à thé sur un coton et frotter sur la verrue. Renouveler l’opération une à deux fois par jour jusqu’à disparition de la verrue.
    Attention : Si les symptômes persistent, consultez un médecin.
    Contre-indication : L'huile essentielle d'arbre à thé est déconseillée aux femmes enceintes, allaitantes et aux enfants de moins de 3 ans.

     

    Pour éviter une rage de dent

    Si une carie [7] se forme, c’est parce que le tissu dentaire s’est dégradé. L’important est de minimiser rapidement sa propagation pour éviter une rage de dent. Grâce à ses propriétés antibactériennes, l’huile essentielle d’arbre à thé peut éliminer les microbes et restaurer la flore buccale.
    En pratique : Mélanger 2 gouttes d’huile essentielle d’arbre à thé dans une huile végétale. Garder en bouche pendant 1 minute, 3 fois par jour puis cracher.
    Attention : Si les symptômes persistent, consultez un médecin.
    Contre-indication : L'huile essentielle d'arbre à thé est déconseillée aux femmes enceintes, allaitantes et aux enfants de moins de 3 ans.

    Retrouver une haleine fraîche

    Le problème avec la mauvaise haleine [8] c’est qu’on s’en rend compte le plus souvent après une réflexion. Pour éviter ce genre de mésaventure, on peut utiliser l’huile essentielle d’arbre à thé en complément de son dentifrice pour une haleine garantie 100% fraîche.
    En pratique : Sur une brosse à dent, déposer 1 goutte d’huile essentielle d’arbre à thé et y ajouter du dentifrice. Se brosser les dents avec.
    Attention : Si votre mauvaise haleine persiste, consulter votre médecin pour définir sa cause.
    Contre-indication : L'huile essentielle d'arbre à thé est déconseillée aux femmes enceintes, allaitantes et aux enfants de moins de 3 ans.

     

    Un massage contre les infections urinaires

    Une infection urinaire [9] est le résultat d’un microbe qui infecte les voies urinaires. Comme elle est antibactérienne, l'huile essentielle d’arbre à thé peut, en complément d’un traitement médicamenteux classique, soulager les symptômes rapidement.
    En pratique : En plus d’un traitement oral classique. Diluer 2 gouttes d’huile essentielle d’arbre à thé dans une demi-cuillère à café d’huile végétale. Verser le tout dans le creux de la main et masser le bas ventre doucement pour faire pénétrer. Renouveler 3 fois par jour pendant 5 jours.
    Attention : Si les symptômes persistent, consultez un médecin.
    Contre-indication : L'huile essentielle d'arbre à thé est déconseillée aux femmes enceintes, allaitantes et aux enfants de moins de 3 ans.

     

    Pour assainir la bouche

    Des gencives [10] rouges et douloureuses sont souvent le résultat d’une accumulation de microbes et de saletés au niveau de la bouche. Grâce aux vertus antibactériennes de l’huile essentielle d’arbre à thé, la muqueuse est assainie et la douleur est soulagée.
    En pratique : Verser 1 goutte d’huile essentielle [11]d’arbre à thé sur un coton tige. L’appliquer localement 2 fois par jour jusqu’à amélioration.
    Attention : Si votre infection perdure toujours au bout de 4 à 6 jours, consultez votre médecin pour vérifier qu’elle n’est pas causée par une maladie plus grave.
    Contre-indication : L'huile essentielle d'arbre à thé est déconseillée aux femmes enceintes, allaitantes et aux enfants de moins de 3 ans

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