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    Une nouvelle branche sur l'arbre

    généalogique des Européens

     

    L'influence relative de chacun des trois groupes ancestraux... (Photos.com)

     

    L'influence relative de chacun des trois groupes ancestraux varie selon les populations.

     

    VÉRONIQUE MARTINACHE

    Agence France-Presse
    PARIS
     

    L'origine génétique des Européens modernes pourrait être plus complexe qu'on ne l'imaginait : les Européens d'aujourd'hui descendraient d'au moins trois grandes branches ancestrales, selon une étude publiée mercredi par la revue Nature.

     

    L'histoire se passe il y a environ 7500 ans. Les premiers agriculteurs arrivés du Proche-Orient entrent en contact avec des chasseurs-cueilleurs vivant en Europe depuis déjà des dizaines de milliers d'années.

     

    Les travaux de recherche en génétique et en archéologie de ces dix dernières années ont révélé que presque tous les Européens modernes descendraient du mélange de ces deux populations.

     

    Mais l'histoire n'est pas finie. Une équipe internationale de plus d'une centaine de chercheurs, menée par David Reich (Faculté de médecine de l'Université Harvard, Boston, États-Unis) et Johannes Krause (Université de Tübingen, Allemagne) a mis en évidence, «sans équivoque», assure-t-elle, une troisième contribution ancestrale, celle des Eurasiens du Nord, venus d'une bande allant d'une grande partie de l'actuelle Russie jusqu'à l'Asie du Nord.

     

    «Il y a au moins trois grandes populations, hautement différenciées, qui ont contribué de manière substantielle à l'ascendance de presque chaque individu qui a aujourd'hui une origine européenne», a déclaré David Reich. «Ce sont les chasseurs-cueilleurs d'Europe occidentale, les premiers agriculteurs qui ont apporté l'agriculture en Europe depuis le Proche-Orient, et un groupe nouvellement identifié d'anciens Eurasiens du Nord qui sont arrivés en Europe peu de temps après l'introduction de l'agriculture», a-t-il précisé.

     

     

    Lever le voile de 8000 ans d'histoire

     

    Pour remonter le temps à la recherche des origines des Européens, les chercheurs ont dû soulever «le voile» déposé par 8000 ans d'histoire.

     

    Ils ont séquencé l'ADN de plus de 2300 personnes à travers le monde et celui de neuf squelettes d'hommes anciens, 8 chasseurs-cueilleurs qui vivaient il y a environ 8000 ans, avant l'arrivée de l'agriculture en Europe, et celui d'un agriculteur d'il y a environ 7000 ans. Les chercheurs ont également eu accès à des données génétiques d'autres hommes anciens de la même période.

     

    «Presque tous les Européens ont une ascendance venant des trois groupes ancestraux», a déclaré Iosif Lazaridis, un des auteurs de l'étude. «L'ascendance des anciens Eurasiens du Nord est proportionnellement le plus petit composant partout en Europe - jamais plus de 20% -, mais nous l'avons trouvé dans presque chaque groupe européen que nous avons étudié, et aussi dans des populations du Caucase et du Proche-Orient», a-t-il précisé.

     

    L'influence relative de chacun des trois groupes ancestraux varie selon les populations. L'ascendance des chasseurs-cueilleurs est plus marquée chez les Européens du Nord : jusqu'à 50% chez les Lituaniens. Tandis que chez les Européens du Sud, c'est l'influence génétique des agriculteurs qui prédomine.

     

    En revanche, l'ADN des anciens Eurasiens du Nord n'a été trouvé ni chez les chasseurs-cueilleurs indigènes, ni chez les premiers agriculteurs arrivés plus tard.

     

     

    «Cela veut dire qu'il y a eu d'importants mouvements de personnes en Europe plus tard qu'on ne le pensait», a souligné David Reich.

     

    «Ces résultats expliquent aussi la connexion génétique établie récemment entre les Européens et les Amérindiens», a-t-il ajouté. Les Eurasiens du Nord auraient franchi le détroit de Béring il y a environ 15 000 ans, à la faveur d'une glaciation.

     

    Mais l'histoire n'est peut-être pas encore tout à fait terminée.

     

    Car le scénario d'une triple ascendance fonctionne pour la plupart des Européens, mais n'est pas suffisant pour tous.

     

    David Reich pense ainsi que d'autres groupes ancestraux ont contribué au profil génétique des Européens d'aujourd'hui.

     

    «Nous commençons seulement à comprendre la relation génétique complexe entre nos ancêtres», a commenté Johannes Krause. «Seules des données génétiques supplémentaires d'hommes anciens nous permettront de démêler notre passé préhistorique», a-t-il ajouté.

    Sciences:  Une nouvelle branche sur l'arbre généalogique des Européens

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    En vidéo : les lasers ont investi nos vies

     

    Le laser, inventé il y a un demi-siècle, est devenu un objet courant, et même miniaturisé dans les diodes d’un prix dérisoire. Il imprime, il taille, il transporte notre voix ou des pages Web et devient un outil aux mains des médecins. Daniel Hennequin, physicien et habile vulgarisateur, nous raconte en personne cet objet devenu banal. À suivre ici même à 17 h 00.

     
     

    Pour sa septième semaine, « Quidquam ? Eureka ! » en est aux technologies de notre quotidien. Et elles sont nombreuses ! De l’éclairage au chauffage en passant par les robots ménagers de la cuisine et les moyens de télécommunications, nous utilisons des outils complexes, souvent basés sur des savoir-faire, voire des connaissances scientifiques, qui n’existaient pas il y a 100 ans. Ce MOOC (massive open online course, cours ouvert et massif en ligne) étant consacré à la culture générale, le sujet devait être abordé !

     


    Daniel Hennequin prend la parole sur les lasers ici à 17 h 00. © Unisciel

    Pour l’illustrer, Daniel Hennequin, physicien du CNRS travaillant à l’université Lille 1, vient parler du laser et de ses applications au quotidien. L’homme est aussi l’un des créateurs de « Quidquam ? Eureka ! » et un fervent vulgarisateur, multipliant les conférences. Il vient d’ailleurs, ce mardi 8 avril, de se voir décerner le prix Jean Perrin de la popularisation des sciences par la SFP (Société française de physique).

    Où trouve-t-on aujourd’hui le laser dans notre quotidien ? Dans les imprimantes « à laser », bien sûr, mais aussi dans les lecteurs de CD,DVD et autres Blu-Ray. Plus discrètement, il circule dans les fibres optiques qui transportent les communications téléphoniques et les échanges Internet ou la télévision. Au supermarché, ils servent à lire les codes à barres. Les diodes à laser, miniaturisées et bon marché, ont en effet permis d’en multiplier les applications. Des modèles plus puissants intéressent la médecine qui en use abondamment, notamment en dermatologie, en ophtalmologie ou pour traiter des tumeurs.

     

    Le laser, une idée d’Einstein au départ

    Les lasers existent depuis 1960 et sont nés d’une découverte d’Albert Einstein, en 1917. Le grand physicien, découvrant l’effet photoélectrique, a compris que les électrons, en changeant d’orbite autour du noyau de l’atome, peuvent libérer une certaine quantité d’énergie sous la forme d’un photon. Sous l’effet d’une stimulation, une petite quantité de matière peut ainsi émettre en même temps des photons identiques, de longueurs d’onde strictement égales et tous en phase : c’est une émission stimulée et cohérente.

    Dans les années 1950, des chercheurs, en Union soviétique et aux États-Unis, s’attachent à en tirer profit. Une première version, émettant non de la lumière mais des micro-ondes, commence à fonctionner en 1953 avec du gaz (de l’ammoniac). L’engin sera ensuite baptisé Maser, pour microwave amplification by stimulated emission of radiation, soit amplification de micro-ondes par émission stimulée de rayonnement (car le principe est basé sur une amplification, le rayonnement sortant étant réinjecté). En 1960, un physicien californien, Theodore Maiman, parviendra à émettre ainsi une lumière visible avec un cristal de rubis. Le « M » du maser laissera définitivement la place au « L » du laser.

    Les rayons laser, souvent cachés (heureusement pour nos yeux), sont nombreux autour de nous et parcourent des milliers de kilomètres dans les fibres optiques. Un tour d'horizon de ces rayonnements stimulés permet de mieux comprendre quelques miracles technologiques de notre quotidien. © DR

    Les rayons laser, souvent cachés (heureusement pour nos yeux), sont nombreux autour de nous et parcourent des milliers de kilomètres dans les fibres optiques. Un tour d'horizon de ces rayonnements stimulés permet de mieux comprendre quelques miracles technologiques de notre quotidien. © DR

     

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