• Voyager en Images 2: Je suis parti à la Réunion pour finir à l'île Maurice, voici mon récap + vidéo

     

    Je suis parti à la Réunion pour finir à l'île

    Maurice, voici mon récap

     

     

    Brice

     
     

    Il y a quelques jours je faisais mes ma valise pour découvrir La Réunion et l’île Maurice via la compagnie Air Austral & les hôtels LUX* Resorts, destinations de rêve dans lesquelles je ne m’étais encore jamais rendue. Le temps m'étais compté, cinq jours intenses avec un objectif : découvrir un max de choses. 

     

    En partance de Paris, ce sont onze heures de vol qui m'attendaient, bien sagement. Pour ce voyage, c'est avec la compagnie Air Austral que j'ai eu la chance de partager mon siège, confortable qui plus est. Moi qui ne dors jamais en avion, autant vous dire que je n'ai pas regretté mon choix. Au passage, les plateaux repas sont extras, vous qui êtes une fine bouche. Quatre films plus tard, me voici fraichement débarqué à Saint-Denis, direction le LUX* de Sain-Gilles, un très bel hôtel 5 étoiles (une première pour moi) idéalement situé au bord de l'océan, Indien paraît-il. 

     

    Nous sommes lundi, il est 11 heures, le temps de prendre une douche rapidos et direction l'Héliagon pour un survol de l'île en bonne et due forme. Un moment de pur magie à la découverte de cirques majestueux (Mafate et Salazie) et l’impressionnant Trou de Fer avec sa cascade de 300 mètres. 

     

    @Marion Gruberfringeandfrange.com
     

    Un petit tour en hélico à la Réunion, ça donne ça :

     

    Quant à l'après-midi, elle fut ponctuée de cocktails sur la plage (mojitos papaye-framboise), de snorkeling dans le lagon, dans un superbe aquarium naturel (baignade interdite pour cause de requins bouledogues et tigres), pour finir par un dîner sur la plage (carry de poissons) sous la voûte étoilée. Manger sur le sable en compagnie d'un croissant de Lune surplombé par Vénus et Jupiter qui brillent de mille feux, ça n'a pas de prix. Les amateurs et passionnés d'astronomie apprécieront.

     

    J'ouvre une parenthèse. À table, nous avons parlé requins. Comme vous le savez, de récentes attaques ont endeuillé l'île, avec notamment le décès d'Elio, 13 ans, mordu par un squale alors qu'il surfait près du rivage. Mais malgré les attaques de plus en plus nombreuses, les locaux ne font pas la guerre aux requins. C'est ainsi que je l'ai ressenti en discutant du "problème" ici et là.

     

    Porteurs d'une bactérie il y a quelques années, les requins ont été interdit à la pêche. Ils ont alors proliféré. Aujourd'hui elle est de nouveau autorisée, et des règles strictes ont été mises en place concernant la baignade en mer. Il est notamment fortement déconseillé de se baigner très tôt le matin, à la tombée de la nuit (périodes de chasse), ou suite aux intempéries, quand l'eau est encore trouble. Selon les locaux, ces règles "les gens les connaissent, il doivent simplement les respecter". Fin de la parenthèse.

     

    Le lendemain matin, très tôt (6 heures), me voilà parti sur les traces du Piton de la Fournaise(qui a cru bon se calmer il ya environ deux semaines, moi qui voulais le voir cracher du feu ..). Une journée enrichissante accompagnée d'un guide soucieux de m'apprendre le créole réunionnais entre deux points de vue. Un passionné.

     

     
     

     

    Le piton de la Fournaise, c'est cette montagne qui culmine à 2 632 mètres d'altitude, active depuis 65 millions d'années. La bête compte parmi les volcans les plus actifs de la planète. C'est également l'un des plus surveillés. Une vraie soupape.

     

    Après deux heures de route les paysages deviennent lunaires, un panorama volcanique à couper le souffle. De la Plaine des Sables aux différentes coulées de lave qui ont ponctué l'histoire de l'île, c'est un véritable voyage dans le temps qui s'opère. Chaque nouvelle éruption a le pouvoir d'agrandir l'île de centaine d'hectares, une manière pour la Nature de nous faire comprendre qu'elle peut faire ce qu'elle veut, quand elle le veut.

     

    La grande éruption de 2007 aura d'ailleurs laissé des traces. Elle fut d'une rare intensité. Une fissure apparue à basse altitude aura permis le crachat de hautes fontaines de lave déversées dans l’océan avec un débit impressionnant (des millions de m3 de roches en fusion). Les habitants du village du Tremblet, situé à proximité, avaient alors payé le prix fort, essuyant retombées de cendres et de lapillis, diffusion de gaz soufrés et de vapeurs acides, et autres incendies de forêt. 

     

     
     
     
     

    Coulée de lave solidifiée, un bel exemple de nature figée dans le temps

    @Marion Gruberfringeandfrange.com
     

    Une journée d'excursion et l'histoire de la canne à sucre entièrement contée, direction le lit. Demain on va chez Maurice, un voisin sympa, paraît-il.

     

    D'origine volcanique, l'île s'est formée il y a environ 15 millions d'années. Mais elle n'est plus active. Un peu plus d'un million d'âmes y vivent, la plupart sont d'origine indienne ou créole. On y cultive la canne à sucre, le thé ou la vanille, et une barrière de corail entourant l'île protége les lagons et les plages bordées de cocotiers et de filaos. Vous savez, le genre de choses que l'on ne voit que sur les cartes postales... 

     

    Le lendemain matin direction l'île Maurice donc, toujours en campagnie d'Air Austral. Une petite heure de vol aura suffi pour rejoindre la voisine. Une fois débarqué, direction le LUX* Le Morne, situé au pied du Morne Braban (d'où son petit nom), une montagne du sud-ouest de l'île classée à l'UNESCO depuis 2008. La première chose que je me suis dite en arrivant ? Que Google image ne m'avait pas menti.

     

     
     
     
     
     
     
     
     

     

    Le temps de poser ma valise, de manger un morceau et direction le lagon pour profiter un peu de l'eau turquoise. Le soir, visite express de l'hôtel et dîner sur la plage avant une courte nuit de sommeil. Demain j'irai nager avec les dauphins.

     

    Levé 5 heures, le temps d'avaler quelque chose et direction le petit port situé à quelques kilomètres. Un bateau m'attendait, avec à son bord un capitaine mauricien aux rastas longues jusqu'au bas du dos. Sourire aux lèvres, il m'invite à bord, c'est parti pour l'une des plus belles expériences de toute ma vie.

     

     
     
    Marion Gruberfringeandfrange.com
     

    Passionné du monde animal et marin, je ne tenais plus en place. Après quelques minutes en bateau, deux ailerons sortent enfin de l'eau au crépuscule. Murphy (le cap'tain) décide alors de les laisser tranquille et d'aller voir ailleurs. Une quinzaine de minutes plus tard, c'est un tout autre spectacle qui m'attendait : une trentaine de dauphins (long bec) viennent alors se prélasser près de la barrière de corail après une nuit de chasse bien agitée. Ils sont habitués, ils viennent ici tous les matins. Et là, les yeux qui brillent :

     

    Marion Gruberfringeandfrange.com
     
     
    Marion Gruberfringeandfrange.com

     

    Bateau arrêté, un masque, un tuba et deux plames plus tard, Murphy me fait signe. C'est le moment de sauter à l'eau : 

     
     

     

    Malgré quelques méduses esquivées, le temps s'est littéralement arrêté. Admirer et écouter le chant des dauphins au levé du soleil, c'est le genre d'instant qui remet tous tes problèmes en perspective, du moins l'espace de quelques minutes. Je ne penserai qu'à ça pour le reste de la journée.

    Dernier jour à Maurice, et le plus éprouvant. Levé 6 heures pour escalader notre petit rocher situé derrière l'hôtel. Une pierre de 575 mètres de haut dominant la baie toute entière. Nous gravirons 525 mètres.  

     

    Le Morne Brabant, classé au Patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 2008

     

     

    Le Morne Brabant se mérite. J'ai été accueilli chaleureusement par Yann et Henri, deux guides passionnés. Le panorama qui s'offre à vous au fur et à mesure de la randonnée est spectaculaire. Un moment magique entre vous et la nature. Il est cependant préférable pour le randonneur d'avoir une bonne condition physique, et pourquoi pas ne pas avoir le vertige (ça aide, vraiment). Pour ma part ce fut une expérience éprouvante mais incroyable, un véritable dépassement de moi même.

     

    Sommet du Morne Brabant

     
     

    Que demande le peuple ?

     

    Pas grand chose, finalement

     

    Le lendemain matin je reprenais la route de l'aéroport. Epuisé, mais avec des souvenirs plein la tête. 

     

    À la Réunion, la nature semble exploser de tous les côtés, que l’on soit au bord d’une falaise de lave noire comme du charbon, au pied d’un piton aiguisé et verdoyant, face à une chute d’eau de 300 mètres, perdu dans un cirque sauvage. Le tour en hélico fut une expérience incroyable, une manière de découvrir l'île sous ses plus beaux angles depuis les airs, et d'accéder aux plus beaux paysages quasi inaccessibles par les terres. 

     

    Quant à l'île Maurice, les mots me manquent, une véritable arme de séduction massive. Plages, cocotiers, eaux turquoises, et un accueil des plus chaleureux. À l'île Maurice, tout se passe dans les yeux. Mon plus beau souvenir restera ma rencontre avec les dauphins. Encore une fois, les delphinariums ne valent pas le coup. 

     

    En espérant vous avoir transporté l'espace de quelques minutes. Quoi qu'il arrive, que vous soyez en réunion ou chez Maurice, vous trouverez rapidement votre bonheur, je vous le garantis.

    Voyager en Images 2:  Je suis parti à la Réunion pour finir à l'île Maurice, voici mon récap + vidéo

     

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