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    Habitabilité : autour des naines rouges,

    les exoterres sont bien trop chaudes

     

     

    Autour des naines rouges, il ne suffit pas d’être dans la zone habitable pour être une planète habitable. Des simulations informatiques montrent en effet que les exoplanètes peuvent conserver une atmosphère étouffante, bien trop chaude pour l’eau à l’état liquide. Sauf si la taille est plus petite que la Terre…

     
     

    Kepler-186f, découverte en 2014, est une planète de taille et de masse comparable à celle de la Terre, située à la limite extérieure de la zone habitable de son étoile… une naine rouge. Est-elle vraiment habitable ? Peut-il y avoir de l’eau liquide à sa surface ? © Nasa Ames, Seti Institute, JPL-Caltech

    Kepler-186f, découverte en 2014, est une planète de taille et de masse comparable à celle de la Terre, située à la limite extérieure de la zone habitable de son étoile… une naine rouge. Est-elle vraiment habitable ? Peut-il y avoir de l’eau liquide à sa surface ? © Nasa Ames, Seti Institute, JPL-Caltech

     
     

    En ce mois de mai 2016, la récolte de nouvelles exoplanètes fut très bonne. En une seule prise, c’est pas moins de 1.284 planètes confirmées qui ont été ajoutées aux catalogues. Ce qui conduit à un total, à présent, de 3.412 planètes extrasolaires (voir l’encyclopédie Exoplanet.eu). Il y a à peine trois ans, on n’en connaissait pas encore 1.000… Les chercheurs peuvent remercier le satellite Kepler: en l’espace de quatre années (premier volet de sa mission) et la surveillance de quelque 150.000étoiles réparties dans une petite fenêtre du ciel, il a débusqué des milliers de candidats. Et la chasse est loin d’être terminée. Les investigations continuent, sur Terre et dans l’espace, et ses successeurs, comme Tess, sont en préparation.

     

    Parmi tous ces nouveaux venus, neuf figurent dans la zone habitable de leur étoile, c’est-à-dire que si l'atmosphère convient et s’ils possèdent de l’eau, il y a des chances pour qu’elle soit à l’état liquide à leur surface car il n'y fait ni trop chaud ni trop froid. Au total, 21 mondes potentiellement habitables sont connus actuellement.

     

    De par sa taille, sa position et aussi de par son Soleil, Kepler-452b est une des planètes connues qui ressemble le plus à la nôtre (on n’a toutefois pas encore vu sa surface). Beaucoup d’autres sont des superterres : plus grosses et plus massives (et donc plus faciles à détecter) que la Terre. Et leur étoile, pour la plupart, est une naine rouge. Ces étoiles sont plus petites et moins chaudes que le Soleil et représentent environ 75 % de la population stellaire de la Galaxie. Les petites étoiles sont donc beaucoup plus nombreuses que les grosses et il en est de même, d’après les recherches, pour les planètes. Cela fait des dizaines de milliards de boules rocheuses… dont une partie pourrait circuler dans la zone habitable de leur étoile (plus resserrée que dans le cas d’un soleil).

     

    Dans ce tableau figurent les 21 exoplanètes potentiellement habitables connues à ce jour. Celles qui ont été récemment validées sont orangées. Leurs tailles sont à comparer avec la Terre (Earth), Mars et Vénus. La bande verte marque la « zone habitable » relativement à la température de l’étoile-parent. Les naines rouges sont moins chaudes que le Soleil, lequel a une température en surface proche de 6.000 °C. © Nasa, Kepler
    Dans ce tableau figurent les 21 exoplanètes potentiellement habitables connues à ce jour. Celles qui ont été récemment validées sont orangées. Leurs tailles sont à comparer avec la Terre (Earth), Mars et Vénus. La bande verte marque la « zone habitable » relativement à la température de l’étoile-parent. Les naines rouges sont moins chaudes que le Soleil, lequel a une température en surface proche de 6.000 °C. © Nasa, Kepler

     

    Pas de terres habitables dans les zones habitables

    des naines rouges

     

    Cela en fait du monde... Un énorme gisement où rechercher d’éventuelles traces de vie. Oui, mais… rappelons que les naines rouges n’ont pas bonne réputation pour l’habitabilité. Même si elles peuvent paraître chétives, elles sont capables de redoutables colères qui peuvent déchirer l’atmosphère des planètes les plus proches. Quoique… pour certains, cela pourrait au contraire aider à amenuiser leurs enveloppes gazeuses (hydrogène et hélium à l’origine) et ainsi affaiblir un effet de serreétouffant. Or, il semble que cela ne fonctionne pas.

     

    Dans une étude qui vient de paraître dans la revue Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, une équipe dirigée par le professeur James Owen, de l’Institute for Advanced Studies à Princeton, démontre à travers ses simulations informatiques, qu’il devrait être difficile de trouver des terres habitables dans les zones habitables des naines rouges.

     

    Pourquoi ? Parce qu’une planète de masse équivalente à la nôtre, ou supérieure, a de grandes chances de conserver tout au long de son évolution, à cause de sa gravité, une atmosphère épaisse. Celle-ci peut représenter un pour cent de la masse de l’astre (dans le cas de la Terre : un millionième). Aussi, dans ces conditions où l’effet de serre est énorme, la possibilité que de l’eau puisse demeurer à l’état liquide s’évapore ! Ce qui est doit être le cas de la plupart.

     

    Mais tout n’est pas perdu. Pour les chercheurs, les conditions seraient plus propices à la surface de mondes moins massifs que la Terre. Des exomars qui ne retiennent pas bien leur atmosphère, épaisse dans leur passé. Les rayonnements X et ultraviolets peuvent de surcroît les user. La bonne nouvelle est que ces petites boules rocheuses sont sans doute beaucoup plus nombreuses que les planètes plus grosses et plus massives.

     

    À découvrir en vidéo autour de ce sujet :


    Il pourrait y avoir au moins 100 milliards de planètes simplement dans notre galaxie. Difficile d’imaginer qu’aucune ne puisse abriter la vie. Le Cnes a interviewé Michel Viso, responsable des programmes d’exobiologie, afin qu’il nous parle des conditions d'apparition de la vie dans l'univers.

     

    Astronomie:  Habitabilité : autour des naines rouges, les exoterres sont bien trop chaudes + vidéo

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    DENISE SIMARD

     

    Art et Culture 2:  Denise Simard, Aquarelliste originaire d'Alma Lac St-Jean



    Aquarelliste originaire d'Alma Lac St-Jean


    " Transparence et luminosité "

    Art et Culture 2:  Denise Simard, Aquarelliste originaire d'Alma Lac St-Jean

    L 'artiste est une personne passionnée. N'ayant pas peur d'oser, elle utilise des couleurs vives. Ses toiles sont vivantes chaleureuses et contrastées. La parfaite maîtrise de son art lui permet de jongler avec les différents médiums.


    Depuis 1987, l'artiste affectionne tout particulièrement l'aquarelle qui est son médium préféré. Elle se perfectionne également en acrylique et collage. Elle participe à plusieurs ateliers et cours, avec des artistes canadiens et américains de renom : Hélène Brunet, Barbara Simmons, Yolaine Lefebvre, Jean-Paul Ladouceur, Lila Irving, Frank Webb, Nita Leland, Charles Gruppé et bien d'autres.

     

    Art et Culture 2:  Denise Simard, Aquarelliste originaire d'Alma Lac St-Jean


    L'artiste peint avec passion autant les paysages, les fleurs que les personnages. Elle explore la lumière et la transparence. Laissant libre cours à son intérieur, elle travaille avec l'imaginaire, créant ainsi des formes et des couleurs fascinantes et originales. Ses sources d'inspiration sont fréquemment tirées de ses voyages et ses oeuvres sont empreintes de luminosité et de spontanéité. C'est une expérience sans limite.


    Depuis plusieurs années, l'artiste utilise la technique de " marouflage " pour ses oeuvres peintes sur du papier " fait main ". Les oeuvres " marouflées sur toile " signées Denise Simard, sont le fruit de la démarche personnelle et unique de l'artiste.

     

    Art et Culture 2:  Denise Simard, Aquarelliste originaire d'Alma Lac St-Jean


    Étant très active dans son milieu, l'artiste a participé depuis 1987 à de nombreuses expositions solos et de groupe. En plusieurs occasions elle a enseigné l'aquarelle. On retrouve ses oeuvres tant au Québec qu'aux États-Unis.


    PRIX ET MENTIONS ( avec jury) :


    - Mention Honorifique ¨ Toutes Catégories¨ Expo Concours AAPARS novembre, 2015
    - Mention Honorifique ¨ Toutes Catégories¨ Expo Concours AAPARS novembre, 2014
    - Mention Spéciale du jury Expo Concours Ville de La Prairie, 2004
    - 3e Prix Artistes Peintres Expo Concours Ville de La Prairie, 2003
    - Prix ¨ Artiste de La Prairie ¨ Expo Concours Ville de La Prairie, 2001
    - Prix ¨ Artiste de La Prairie ¨ Expo Concours Ville de La Prairie, 1998

     

     

    Art et Culture 2:  Denise Simard, Aquarelliste originaire d'Alma Lac St-Jean

     

     

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    Expression du Jour 3:

     

    Expression du Jour 3:  Rester (être) le bec dans l'eau (3 pages)

     

    Expression du Jour 3:  Rester (être) le bec dans l'eau (3 pages)

     

    Expression du Jour 3:  Rester (être) le bec dans l'eau (3 pages)

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    Seattle et ses alentours : un trip unique

    entre ville et grande nature

     

    Flora 
     

    A l'occasion des 100 ans d’existence du système des parcs nationaux aux Etats-Unis, je suis partie explorer une partie de l’État de Washington, l'une des plus belles régions de ce gigantesque pays. C'est un peu le Pays Basque des Etats-Unis, puisqu'en plus d'être frontalier avec le Canada, c'est le seul état à concentrer tant de diversités naturelles sur son territoire : l'océan, la montagne, la forêt, le désert,… passant d'un climat à un autre en quelques minutes. Sans oublier les villages pittoresques jusqu'aux grandes villes comme la célèbre Seattle.

     

     

    Seattle

    C'est ici que j'ai attéri après une dizaine d'heures de vol avec la très bonne compagnie Delta Airlines. Sérieusement, de tous les vols que j'ai pris, je n'ai jamais vu autant de bons films disponibles dans autant de langues ! Après avoir survolé la banquise du Groenland (s'installer près d'un hublot est obligatoire dans ce contexte) j'ai pu apercevoir la chaîne de montagne qui s'observe depuis à peu près partout à Seattle : la châine des Cascades.  

     

     

    Je n'ai jamais été branchée grande ville, privilégiant les campagnes où j'ai la sensation d'être au coeur du pays que je visite. Mais Seattle, pour un premier pied aux USA, m'a tout de suite conquise. Il y avait bien sur un air de déjà vu du aux nombreux films et séries télé que l'on y tourne, Grey's anatomy et 50 nuance de Grey pour en citer rapidement. Pourquoi Grey ? Je ne sais pas, Seattle est loin d'être grise. Les avenues sont larges et la circulation est moindre. Je comprends rapidement qu'avoir une voiture n'est pas indispensable dans la capitale économique de l'état de Washington.

     

    J'ai eu la chance de loger au sein du prestigieux Fairmont Hotel, une ancienne université de Seattle transformé en un magnifique établissement de luxe. 

     

    Alors qu'y a t'il à voir et à faire à Seattle ? La vieille ville ! Qui a gardé son charme d’antan, avec ses boutiques rétro, ses pubs hype, et son gigantesque marché couvert où l'on trouve de nombreux produits frais et bios. Juste en face, le tout premier Starbuck créé en 1971, je ne vous explique pas l'histoire du succès de la marque depuis son lancement, vous la connaissez. Seattle abrite quelques géants comme Microsoft ou Amazon, qui siègent fièrement dans les buildings un peu plus haut. Mais je ne me suis pas attardée puisque je trépignais d'impatience à l'idée de rejoindre la péninsule Olympique.

     

     

    La Péninsule Olympique

    Un chouette nom pour un bout de territoire qui mériterait bien des médailles s'il existait un concours de beautés naturelles : forêts pluviales millénaires, lacs miroitants, sources d'eau chaude, volcan, océan pacifique, plages à perte de vue, montagnes enneigées… j'ai été charmée comme rarement. Mais son nom vient du proche Mont Olympus qui trône à 2400 mètres d'altitude. On peut observer son sommet enneigé tout en profitant de la chaleur du bord de mer à Seattle.

     

     

    Mon premier stop s'est fait à Port Angeles, une petite cité côtière dont l'économie est toujours basée sur la traite du bois depuis aussi loin que les colons britanniques s'y établirent. Les natifs qui vivaient là ont trois réserves sur la péninsule où ils résident actuellement. J'ai dormi au Redlion Hotel et, comme vous pouvez le constater sur la photo ci-dessous, la détente était au rendez-vous avec une vue particulièrement agréable depuis le lit de la chambre. 

     

     

    Non loin de là, j'ai rencontré John, un photographe passionné par sa région et sa nature millénaire. Il y a contribué, en réalisant un film, à la destruction d'un barrage qui avait tant perturbé la faune et la flore qu'il avait dénaturé les environs. Aujourd'hui grâce à son engagement et celui des habitants, la rivière a retrouvé son lit naturel et ses eaux profitent à tous.

     

     

    J'ai été agréablement surprise par l'intérêt commun concernant la préservation de l'environnement. Les Américains sont clairement en avance sur la France au vu de toutes les petites poubelles de tris dans les rues, des voitures hybrides, des espaces protégés… Nous avons une vision des Américains un peu recentrés sur eux-mêmes, mais j'ai mieux compris en y faisant quelques pas, qu'ils avaient déjà tant à faire sur cet immense territoire où tout semble être au bout du monde, vu les distances.

     

    J'ai eu l'occasion inestimée de longer la côte de la péninsule Olympique, ces plages à pertes de vues sont aussi d'une propreté remarquable, mais c'est peut-être grâce au travail d'un autre Jonh (oui, peut-être qu'une majorité d'américains s'appellent Jonh). Ce personnage ramasse tous les déchets qu'il trouve sur la plage depuis plus de 25 ans ! Il en a fait un drôle de musée, le Jonh's beachcombing museum, que vous pouvez visiter à Forks, ville de la célèbre histoire de Twilight.

     

     

    Depuis la sortie de la trilogie Twilight, la petite ville se voit régulièrement envahie par des touristes fans de la saga. Si l'histoire s'est déroulé ici à Forks, c'est parce que l'auteur cherchait l'endroit le plus pluvieux des états-unis afin de garantir à ses vampires qu'ils ne soient pas trop exposés au soleil. A en croire la carte où chaque visiteur punaise l'endroit d'où il vient, on imagine bien que la renommée du village n'a pas freiné les frileux.

     

     


    Il me faut bien plus de lignes pour vous parler de la forêt pluviale que je m'apprêtais ensuite à visiter. Puis du Mont Rainier, ce volcan actif qui fait rêver les aventuriers... à très vite pour la suite de ce voyage dans l'état de Washington. 

    Vous aussi vous rêvez de vous envoler pour l'état de Washington ? C'est par ici : www.seattle-tourisme.fr

     

    Voyager en Images 2:  Seattle et ses alentours : un trip unique entre ville et grande nature

     

     

     

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    Voleurs de poules, les renards n'ont pas la meilleure des réputation (c'est toujours mieux que les loups, remarquez). Mais voir ces adorables clichés de renardeaux espiègles et mignons devrait pouvoir faire changer d'avis même les plus réfractaires.

     

    Ça donne même envie d'en adopter un. Mais ils sont bien mieux à l'état sauvage !

     
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      © https://www.flickr.com/photos/wendaatkin/1433883537/
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    Photos sur les animaux 2:  20 adorables photos de renardeaux espiègles, votre dose mignonne du jour

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