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    de la revue La Semaine

     

    Sciences 2:  La paresse du panda - une bénédiction + autres nouvelles (2 pages)

     

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    Le mystère du triangle des Bermudes

    enfin résolu ? (MAJ)

     

    Nathalie Mayer, Futura-Sciences

     

    L'affaire du triangle des Bermudes, une zone de l'océan Atlantique où des avions et des bateaux auraient disparu, tient la corde depuis plus de 40 ans. Du piège extraterrestre à un trou vers une autre dimension en passant par une pyramide de cristal, toutes les explications accessibles à des imaginations débridées ont, semble-t-il, été formulées. Aujourd’hui, des météorologues suggèrent que de curieuses formations nuageuses pourraient être responsables de disparitions mystérieuses enregistrées depuis plusieurs décennies.

     

    En moyenne, ce ne sont pas moins de 4 avions et 20 bateaux qui disparaissent littéralement des cartes chaque année, dans une zone de quelque 500.000 kilomètres carrés située entre la Floride, Porto Rico et l'archipel des Bermudes. Cette zone est connue sous le nom de triangle des Bermudes. Une équipe de météorologues de la Colorado State University partage aujourd'hui une théorie qui pourrait plausiblement expliquer ces phénomènes.

     

    Sur des images satellites de la zone maudite, les scientifiques ont en effet pu observer la présence de bien curieuses formations nuageuses en forme d'hexagones de 30 à 80 kilomètres de diamètre. Une forme tout à fait particulière, car, aux dires des météorologistes, la distribution des nuages dans le ciel est généralement aléatoire. Ce même type de formation nuageuse a pu être observé du côté du Royaume-Uni (observé et étudié grâce à des images radar prises en simultané).

     

    Les scientifiques ont ainsi découvert que ces nuages hexagonaux trahissent l'occurrence d'authentiques « bombes d'air », des microrafales de vents violents soufflant à plus de 270 kilomètres à l'heure. Ces nuages rencontrent brutalement la surface de la mer en créant des vagues pouvant aller jusqu'à 14 mètres de haut. De quoi faire s'abîmer bien des avions ou sombrer même des bateaux de taille respectable.

     

    L'hypothèse est cependant réfutée par un météorologiste britannique de NBC News, Kevin Corriveau, qui fait remarquer que la comparaison de structures atmopshériques entre la région des Bahamas, tropicale, et le Royaume-Uni, est hasardeuse. Selon lui, il est peu probable que ces hexagones génèrent des vents aussi catastrophiques. Le débat, donc, risque de se poursuivre...

     
    Les formations nuageuses hexagonales observées au-dessus du triangle des Bermudes pourraient être à l’origine du mythe. © Science Channel

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    Mise à jour du 16/10/2016, par Jean-Luc Goudet

    Malgré de multiples explications ou démentis, le mythe du triangle des Bermudes, mystérieuse zone où disparaîtraient des avions et des bateaux, continue de nourrir des fantasmes depuis les années 1970. Récemment, a resurgi l'hypothèse de la pyramide de cristal qui, tapie à 2.000 m sous la surface, serait la clé de l'énigme. Cette belle histoire aurait été révélée par Meyer Verlag, une scientifique inconnue et toujours introuvable. En témoignent un article de MailOnLine et d'autres.

     

    On peut renvoyer à une synthèse de la NOAA (National Oceanic Atmospheric Administration, États-Unis), qui rappelle que cette région de l'Atlantique est parcourue par de nombreux cyclones (comme Matthew en octobre 2016) et que l'on y observe bien une légère perturbation du champ magnétique terrestre. Par ailleurs, un autre argument, avancé dès les années 1970, est que les sociétés d'assurance ne réclament pas de primes plus importantes sur les lignes aériennes ou maritimes traversant ce triangle. Gens pragmatiques, les assureurs n'auraient pas manqué de le faire si les accidents étaient plus fréquents là qu'ailleurs, quelle que soit l'explication, fût-elle surnaturelle.

     

    Une autre explication, plus scientifique et très originale, existe depuis des années : celle de puissantes bouffées de méthane, piégé au fond de l'océan dans des hydrates de gaz, ou clathrates, et libéré par des explosions sous-marines. Parvenant en surface, ces bulles formeraient subitement une mousse très peu dense dans laquelle un bateau ne pourrait plus flotter s'il se trouvait au mauvais endroit. L'explication avait été réamorcée en décembre 2015, comme nous le relations, avec la description de « pingos » sous-marins en mer de Kara.

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    Article initial de Nicolas Quenez paru le 28/06/2009 à 16:02

    Des chercheurs de la région de Tioumen ont une explication originale au mystère entourant le triangle des Bermudes. Leur idée vient d'être exposée lors d'une conférence au thème pourtant bien éloigné du sujet, intitulée Géologie et richesse en pétrole et en gaz du méga-bassin de Sibérie occidentale. Si des avions et des bateaux ont disparu, expliquent ces scientifiques, c'est qu'ils ont rencontré d'énormes dégagements d'hydrates de gaz...

     

    Dans le fond de l'Atlantique, dans la région des Bahamas, de la Floride et des îles Bermudes, sont concentrées d'énormes quantités d'hydrates de gaz, d'après Anatoli Nesterov, directeur adjoint de l'Institut de la cryosphère de la Terre, dépendant de la Section sibérienne de l'Académie des sciences russe. Lorsqu'il s'y produit des mouvements de terrain, des fractures tectoniques se forment et des hydrates de gaz commencent à se décomposer.

     

    Il se dégage alors de grandes quantités de gaz qui, mélangées à l'eau, en abaissent localement la densité. Si un navire entre dans ce milieu, poursuit le chercheur, il rencontre des eaux où la poussée d'Archimède est bien plus faible... et il coule. Le même effet destructeur survient lorsqu'un avion est pris dans un nuage de méthane, formé par le dégagement de ce gaz dans l'atmosphère. La portance des ailes est brutalement réduite et l'avion chute.

     
    Le célèbre triangle, au nord-est des Antilles, délimité par les Bermudes, la pointe sud de la Floride et Puerto Rico. © DR

    Une réserve inexploitée d'énergie fossile

    Cette hypothèse, convient Anatoli Nesterov, n'est pas prouvée scientifiquement. Mais la présence d'amas d'hydrates de gaz dans les eaux de l'Atlantique a été confirmée lors du programme américain de forage à de grandes profondeurs réalisé au milieu des années 1980. Les hydrates sont, rappelons-le, des combinaisons solides qui se forment à partir du méthane et de l'eau dans certaines conditions de température et de pression. Ils se rencontrent principalement dans les océans et les régions septentrionales de pergélisol. Ces dégagements d'hydrates de gaz pourraient d'ailleurs constituer une source de réchauffement brutal de l'atmosphère, le méthane étant un puissant gaz à effet de serre.

     

    Les hydrates naturels, qui contiennent du méthane, ont été découverts en URSS. En 1965, Youri Magakon, un jeune chercheur de l'université Goubine, avait fait état de la possibilité de l'existence de gisements d'hydrates de gaz à l'état naturel. Un an et demi après était découvert le gisement de Messoyarskoyé, au-delà du Cercle polaire. Jusqu'au milieu des années 1980, un programme d'étude des hydrates de gaz a été conduit en URSS. Les spécialistes estiment aujourd'hui que les réserves de gaz se trouvant dans les hydrates de gaz naturels sont supérieures d'au moins une centaine de fois à celles prospectées dans les gisements de gaz traditionnel. Plus de 220 gisements d'hydrates de gaz ont été découverts. Ils pourraient suppléer demain les réserves de gaz naturel.

     

    Replacée dans ce contexte de l'existence à l'état naturel, dans les océans, d'énormes quantités d'hydrates de gaz, l'hypothèse d'Anatoli Nesterov mérite d'être prise en considération.

     

    BE Russie numéro 21 (9/06/2009) - Ambassade de France en Russie / Adit - www.bulletins-electroniques.com/

     
    Time-lapse incroyable de trois ouragans filmés depuis l'ISS Trois ouragans observés de l’espace, depuis la Station spatiale internationale, le 30 août 2016. Lester et Madeleine se déploient au-dessus du Pacifique et se rapprochent d’Hawaï. Tandis que Gaston, né au large des Bermudes, se dirige vers les Açores.

     
     

     

     

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    Mais pourquoi s'embrasse-t-on sur les joues pour se saluer ?

     

     

     

    En France, s'embrasser sur les joues pour saluer une personne est un geste anodin. Dans d'autres pays, cette tradition est souvent mal comprise. Mais pourquoi ? Des experts nous expliquent la portée de ce geste routinier.

     

    C’est un geste tellement routinier qu’il en devient presque anodin. Pourtant, on ne fait pas la bise de la même manière partout. Dans la Sarthe, par exemple, on se fait la bise quatre fois. Alors que dans le Finistère, un bisou sur la joue suffit, selon le vote des internautes du site Combiendebises.

     

    Outre le nombre de bisous, il y a aussi l’ordre des joues. Dans la partie nord de la France, on a tendance à tendre la joue droite avant la gauche. Tout l’inverse de l’Alsace et la région niçoise. Des différentes versions de la bise existent donc en fonction des régions. Néanmoins, une chose est certaine : la bise est une tradition française. Mais pourquoi ?

     

    "Il y a une démocratisation du baiser"

    "C'est d'abord un signe d'égalité : on se fait face", explique le philosophe Gérald Cahen, cité par L’Express. "Ce qui est frappant aujourd'hui, c'est que tout le monde embrasse tout le monde. A la génération de nos parents ou de nos grands-parents, on n'embrassait pas un adulte à la fin du premier repas pris ensemble. Il y a une démocratisation du baiser, dans une société où on a besoin de recréer des contacts qui manquent", poursuit Gérald Cahen.

     

    Pour David Breton, spécialiste d’anthropologie, il ne faut pas chercher midi à quatorze heures. "La bise est l'occasion de montrer son affection, son amitié ou encore son respect", estime-t-il. Tout simplement. Néanmoins, la bise est plus prisée chez les jeunes. "Les enfants sont l'objet d'innombrables baisers de la part de tous", précise le sociologue. Dans le monde adulte, le rituel est moins fréquent. Notamment en raison du monde professionnel : il est plus fréquent de se serrer la main dans les entreprises.

     

    "Je ne te connais pas, mais vivement qu'on se connaisse"

    Au caractère sociologique de la question s’ajoute un phénomène physique. Faire la bise, c’est aussi une opportunité rare de toucher le visage d’autrui. "Ce qui est intéressant avec la bise c'est qu'elle prend pour support le visage, généralement peu touché par les interactions entre individus. Et la joue, partie du corps sans grand intérêt, devient le siège visible du sentiment", analyse David Breton.

     

    Difficile de trouver des ondes négatives en faisant la bise. Suzanne Lallemand, anthropologue au CNRS spécialiste des familles, estime que c'est le moyen de faire connaissance, surtout entre adolescents où la socialisation fait parfois peur. "Elle (la bise, ndlr) signifie : 'Je ne te connais pas, mais vivement qu'on se connaisse'''.

     

    Pour ceux qui pensent que la bise est seulement adressée à une femme, détrompez-vous. La tradition grandit de plus en plus entre les hommes, depuis les années 1960-1970 et l'époque dorée des féministes.

     

    "Ce sont ces trentenaires qui ont le plus intégré les transformations issues des luttes féministes des années 1960-1970", indique, dans Le Parisien, la psychosociologue Dominique Picard. "Depuis que les femmes ont obtenu plus d’égalité socioprofessionnelle, les hommes ont moins besoin d’afficher leurs différences. Ils peuvent s’épiler ou se mettre de l’anti-cernes sans tomber de leur trône", poursuit-elle. 

     

    Une tradition qui remonterait à la Bible

    "Jusqu’à récemment, il ne me serait pas venu à l’esprit d’embrasser mes amis", avoue Gérald Cahen, auteur de Le Baiser - Premières leçons d’amour. "Je ne fais la bise à un ami de 60 ans que depuis quelques années ! On se sentait bêtes avec notre poignée de main désuète", s'amuse l'écrivain dans Le Parisien.

     

    La bise ne date pas de la dernière pluie. Cette façon de se saluer remonterait en réalité à la Bible. "Dès que Laban eut entendu parler de Jacob, fils de sa sœur, il courut au-devant de lui, il l'embrassa et le baisa, et il le fit venir dans sa maison", peut-on lire dans La Genèse, chapitre 29 verset 13.

     

    Société 2:  Mais pourquoi s'embrasse-t-on sur les joues pour se saluer ?

     

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    Suis-je prisonnière de l’algorithme de Facebook?

     

     

    «J’ai l’impression de vivre dans une bulle, un univers parallèle où tout le monde pense pareil et dit la même chose.» Geneviève Pettersen se demande si l’algorithme de Facebook n’est pas en train de modifier notre manière de comprendre le monde.

     


    Geneviève Pettersen du magazine Châtelaine

     

     

    Si comme moi vous naviguez sur les médias sociaux, vous devez savoir que ce qui gouverne cette mer agitée est une petite bête intelligente, calculatrice et, surtout, contrôlante. Son nom: algorithme. C’est l’algorithme qui régit, filtre et oriente tout ce que vous voyez sur les médias sociaux. En clair, c’est lui qui décide que vous allez lire le statut d’un chroniqueur influent avant celui de matante Gertrude. Et il est bien là, le problème.

     

     

    Société 2:  Suis-je prisonnière de l’algorithme de Facebook?


    Photo: iStock

     

    L’algorithme est calculé d’une façon «simple». Grossièrement, la visibilité des publications tient compte de 4 facteurs principaux :

    – le créateur: l’intérêt qu’engendre l’utilisateur (profil ou page Facebook) qui publie le contenu;
    – le post: la performance de la publication, c’est-à-dire l’engagement;
    – le type: la publication préférée de l’utilisateur (statut, photographie, liens, vidéo);
    – la récence: le degré de « fraîcheur » de la publication en termes de date.

    Source: Siècle digital


    En dehors de ces critères, point de salut. C’est la faute de ce calcul si vous avez l’impression que ce sont toujours les mêmes personnes qui s’expriment ou partagent du contenu sur les médias sociaux.


    J’ai l’impression de vivre dans une bulle, un univers parallèle où tout le monde pense pareil et dit la même chose. Il est rare que défilent sur ma page Facebook des opinions divergentes de la mienne ou de mon cercle d’amis virtuel. Toujours juste un côté de la médaille. À cause de ce satané algorithme, tout le monde a les mêmes opinions et s’exprime sur les mêmes affaires, aime les mêmes choses et condamne les mêmes réalités. Ce sont les mêmes articles, chroniques et vidéos qui circulent, comme aimantés les uns aux autres. Et ce sont ces contenus mis de l’avant par l’algorithme qui finissent par former une mégaboule de neige qui écrase tout sur son passage.


    C’est ma faute, vous allez me dire. J’ai juste à moins aller sur Facebook, à devenir amie avec des gens de la CAQ ou à liker la fanpage de Richard Martineau. Certes. Mais le problème est plus sournois que ça. J’ai vu défiler la semaine dernière bon nombre d’interventions où on remettait en question l’information qui circule sur les médias sociaux, lesquels sont devenus parmi les premières, sinon les seules source d’info pour une grande partie de la population.


    Moi-même, je lis chaque matin les articles qui défilent sur mon mur. Je vérifie la source et m’assure que les textes que je consomme proviennent de médias «crédibles», mais ce n’est pas le cas de tout le monde. Ce n’est tellement pas le cas de la majorité que, lors du dernier droit de la campagne électorale américaine, beaucoup de gens ont cru – à tort – que le pape François appuyait Donald Trump. Tout ça parce qu’un article émanant d’un site de fausses nouvelles a été partagé des millions de fois et que l’algorithme s’en est de ce fait emparé.


    Je pense à ça, et ça m’étouffe. Est-ce que mon existence, mes opinions et la façon dont j’appréhende le monde sont désormais régies par l’algorithme de Facebook? Peut-être aussi que j’écoute un peu trop la série Black Mirror, qui explore les côtés sombres de la technologie et ses effets sur la société. N’empêche qu’il y a quelque chose d’inquiétant dans ce bruit de fond uniforme dans lequel on se vautre à la journée longue.

     

    Société 2:  Suis-je prisonnière de l’algorithme de Facebook?

     

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