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    de la revue La Semaine

     

    Citations et Proverbes 3:  Les 7 pensées de la semaine

     

    Citations et Proverbes 3:  Les 7 pensées de la semaine

     

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    12 photos difficile à comprendre !

     

     

    Ah les photos trompe l’oeil c’est ce que nous préférons. Vous savez ces fameuses photos ou le premier coup d’oeil nous laisse une drôle d’impression alors qu’en y regardant à deux fois l’on se rend compte que cette photo n’a rien d’exceptionnel si ce n’est l’angle de vue d’ou elle a été prise.

     

    Et bien aujourd’hui c’est 12 photos trompe l’oeil que nous allons vous faire découvrir. Saurez-vous trouver la supercherie ?

     

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    Insolite 3:  12 photos difficile à comprendre !

     

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    Top 24 des panneaux insolites en France

     

    J’avais déjà publié un ou deux billets sur les panneaux insolites. Cette fois je vous propose une compilation de 24 panneaux, que vous ne croiserez pas tous les jours !

    Que vous le croyez ou non, ces panneaux de signalisation sont bels et bien réels et sont visible en France !

    C’est au détour d’un site internet pour vendre sa voiture que j’ai trouver ces 24 perles, ces 24 panneaux hors du commun.

    VendezVotreVoiture nous propose de se distraire avant ou après la vente de notre véhicule, en découvrant les perles du code la route !

     

    Sans plus attendre je vous laisse découvrir la sélection des 24 panneaux signalétiques les plus insolites de France sélectionnés par VVV le site de rachat de voiture.

     

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    Insolite 3:  Top 24 des panneaux insolites en France

     

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    Martine Delvaux: l’amour filial au

    temps du féminisme

     

    Dans son livre Le monde est à toi, l’écrivaine féministe Martine Delvaux revient sur l’éducation – légitimement imparfaite et taillée dans l’amour – de sa fille de 13 ans.


    Caroline R. Paquette du magazine Châtelaine

     

    Livres à Lire 2:  Martine Delvaux: l’amour filial au temps du féminisme


    Photo: Valérie Lebrun


    Vous n’avez jamais empêché votre fille de porter des diadèmes et des robes de princesse. En quoi ce geste-là est-il foncièrement féministe pour vous?


    C’était son désir à elle; elle prenait plaisir à se costumer, à rêver. Les femmes doivent pouvoir faire leurs propres choix en ce qui concerne leur corps, et ça commence dès l’enfance. J’ai moi-même été une petite fille qui portait des voiles tout le temps. Ma mère m’a raconté que je voulais être «princesse-religieuse-infirmière». Quand j’ai vu que ma fille voulait porter des diadèmes, je me suis dit que c’était un peu la même chose. Ça ne me faisait pas peur.


    Aujourd’hui, je deviens folle quand j’entends que les filles ne peuvent pas porter de camisoles à fines bretelles dans les écoles secondaires, alors qu’il fait très chaud. Le problème, ce n’est pas la fille, ce sont les regards autour d’elle.

     

    Vous n’avez pas travaillé à faire de votre fille une féministe. Mais elle l’est quand même devenue: comment est-ce arrivé?


    C’est difficile de revenir sur les traces d’une éducation. Elle l’est sans doute devenue parce que j’ai essayé le plus possible de lui parler comme à un être humain qui a de la valeur. Je n’en ai pas fait un objet, je ne l’ai pas câlinée comme si c’était un chat. Le féminisme est là: dans le fait de donner une vraie place à son enfant. Si on se défend quand il nous dit qu’on a fait une connerie, on invalide sa vision du monde. Il faut accorder de la crédibilité à sa lecture des choses. C’est un exemple, mais je pense que ça s’est tricoté comme ça.

     

    Votre fille apprend de vous, et vous apprenez d’elle. Cette idée de transmission mutuelle est vraiment au cœur de votre récit…

     

    Absolument. Cet amour-là fait que c’est parfois elle, le guide. Elle m’a appris à avoir beaucoup d’humilité. Quand ma fille a commencé à lire, l’enseignante nous a donné une feuille avec des lettres toutes croches et nous a dit: c’est ce que vos enfants voient. Pour eux, c’est du charabia. Je n’ai jamais oublié ça. Dans cette capacité à se mettre à la place des autres, il y a du féminisme.

     

    Vous écrivez: Être une mère féministe, c’est aussi s’assurer de mal élever. Qu’est-ce que vous avez voulu dire?

     

    Le danger, quand on a des filles, c’est de verser dans tous les clichés qu’on leur colle à la peau. Je ne pense pas que j’exagère en affirmant qu’on s’attend encore à ce qu’elles soient polies, douces, souriantes. Or, si on insiste là-dessus, on les met dans une position de vulnérabilité, de prêtes-à-être-opprimées. C’est dangereux. On pouvait me le reprocher, mais je n’ai jamais obligé ma fille à faire un câlin à quelqu’un alors qu’elle ne le voulait pas. Je me disais: si je lui laisse entendre qu’elle doit le faire maintenant, qu’est-ce que ça va être quand elle aura 14, 18, 30 ans? On en demande beaucoup aux mères, mais aussi aux filles. Mal élever, c’est se dire: tu as le droit de hausser la voix, de péter les plombs, de te tromper, d’en échapper – d’être imparfaite.

     

    Vous insistez beaucoup sur le fait que ce livre n’est pas un guide, ni un manifeste. Pourquoi?

     

    Parce que je ne voulais pas qu’on m’accuse de tenir des propos idéologiques ou dogmatiques. Ce que je décris n’est pas un mode de vie mû par le désir de transmettre à ma fille une définition très précise de ce qu’est le féminisme. Ma démarche était plus sensible, plus poétique que ça.

     

    Livres à Lire 2:  Martine Delvaux: l’amour filial au temps du féminisme

    Le monde est à toi, Martine Delvaux, Héliotrope, Montréal, 2017, 152 pages

     

    Livres à Lire 2:  Martine Delvaux: l’amour filial au temps du féminisme

     

     

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    Le buisson qui ne s'aimait pas

     

    Contes et Légendes 2:  Le buisson qui ne s'aimait pas d'Antoine Lang


    Dans la haie d'un jardin, il était une fois un buisson.

     


    Autour de lui, régnait calme et harmonie. Le jardin était divisé en plusieurs parties.

     


    La plus grande était la pelouse, un gazon bien tondu, frais et doux sous les pieds. On y avait placé, à l'ombre d'un chêne centenaire une table et des chaises où les adultes venaient papoter en se désaltérant. On y avait installé aussi une balançoire grâce à laquelle les enfants, heureux, pouvaient pour quelques instants défier les lois de la nature et s'élever dans les airs comme des oiseaux. Et, lorsque lassés de leur vol ils désiraient découvrir le monde, ils allaient au bord de la rivière qui longeait la pelouse, admirer les libellules ou surprendre quelque truite.

     


    Du côté de la maison, il y avait le potager dans lequel s'activait en permanence un jardinier dont les gestes mesurés, emprunts de respect et de savoir-faire expliquaient à eux seuls la netteté du lieu. Tout y poussait à foison dans de belles allées régulières, tout y poussait dru et généreux pour le régal des yeux et des palais.

     

    Plus loin, on trouvait le verger, des arbres fruitiers aux troncs épais, aux couronnes touffues, alignés comme pour la parade et portant des fruits magnifiques. On venait souvent pique-niquer à leur ombre et, tard le soir, sur l'herbe moelleuse, on dansait à la lueur d'un grand feu.

     

    Le long de la route, on avait planté une haie de troènes protégeant des regards indiscrets et étouffant les bruits, les deux côtés restants étaient plantés de massifs divers : sapins nains, framboisiers, rosiers,...

     

    Notre buisson était là, dans l'angle de ces deux côtés, au coin comme les cancres et ses regards se promenaient dans tout le jardin.

     

    Ah, il paraissait bien triste dans ce jardin merveilleux.

     

    Il voyait les massifs de fleurs autour desquels chacun venait s'emplir les regards de couleurs douces, vers lesquels chacun se penchait pour en sentir les parfums délicats, dans lesquels venaient butiner des cohortes d'abeilles, et lui, ne portait aucune fleur.

     

    Il voyait les arbres d'ornement se couvrir au printemps de délicates feuilles, jouant, selon les espèces, sur toutes les nuances des verts ; les résineux couverts tout au long de l'année de fines aiguilles toujours colorées, et lui, il ne portait aucune feuille.

     

    Il voyait les arbres fruitiers vers lesquels on allait quand les fruits étaient mûrs, se gaver de sucre et de jus; le potager généreux qui offrait tout au long de l'année de quoi rassasier les appétits les plus féroces, et lui, il ne portait aucun fruit.

     

    Il n'était qu'un écheveau de tiges entrelacées et couvertes d'épines, des piquants acérés dans lesquels il n'y avait rien à voir, rien à sentir, rien à cueillir. On l'évitait de peur de se déchirer les doigts, de peur de faire des accrocs à ses habits.

     

    Alors, seul et inutile, il pleura longtemps...longtemps.

     

    Des sanglots si profonds qu'une taupe sortit d'entre ses racines, le considéra, le comprit et lui dit : "Il fait si bon vivre à ton refuge, je creuse et j'étale mes galeries à tes pieds et crois moi, nul mieux que toi ne sait retenir la terre, ni le vent, ni la pluie n'auront raison de ma demeure. Aussi, ne pleure plus, j'ai bien trop besoin de toi."

     

    Des soupirs si déchirants qu'un oiseau dans ses rameaux s'éveilla, l'écouta, le comprit et lui dit : "Il est si rassurant de séjourner entre tes bras, dans ta houppe j'ai construit mon nid et crois moi, nul mieux que toi ne sait protéger mes petits, ni l'épervier, ni le chat ne viendront les dérober. Aussi, ne te lamente plus, j'ai bien trop besoin de toi."

     

    Et depuis ce jour, le buisson vit dans l'angle du jardin, humble mais heureux.

     

    Que lui importe de n'être pas une vedette ? Que lui importe de ne pas attirer les regards depuis les quatre coins du jardin ? Que lui importe de ne pas bénéficier sans cesse de soins attentifs ? Il n'est ni beau à nos yeux, ni riche à nos estomacs : Dieu ne l'a pas fait pour cela.

     

    Son trésor est bien plus grand après tout, il est là pour protéger la vie : à chacun son aspect, à chacun son utilité.


    Antoine Lang

     

    Merci spécial à Antoine de partager avec moi sur

    mon blog ce conte

    Vous pouvez le visiter sur son site:

    https://fleurs-et-arbres.000webhostapp.com/

     

    Contes et Légendes 2:  Le buisson qui ne s'aimait pas d'Antoine Lang

     

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