• Survol des châteaux de la Loire

    L'Internaute Magazine vous invite à prendre de la hauteur et à découvrir les châteaux de la Loire sous un angle nouveau. Grâce aux photographies aériennes de Franck Lechenet, survolez 15 de ces demeures prestigieuses. Ceux qui ont lu le conte de Charles Perrault, "La Belle au bois dormant", reconnaîtront sûrement sur cette photographie la source d'inspiration de l'auteur : le château d'Ussé.
    ©  Franck Lechenet

    Le château aux jardins romantiques

    Derrière ses allures de forteresse médiévale, le château de Luynes abrite une riche collection de tapisseries, portraits et mobiliers. Il dissimule également de magnifiques jardins romantiques, offrant une vue impressionnante sur la Vallée de la Loire. Toujours propriété de la famille d'Albert de Luynes, il est possible de le visiter l'été.
    ©  Franck Lechenet

    Le palais enchanté

    Situé à proximité de Blois, le château de Cheverny se différencie par sa pierre d'une blancheur immaculée, ses proportions harmonieuses et parfaitement symétriques ainsi qu'un parterre de pelouses parfaitement entretenues. Son architecture, témoin du XVIIe siècle, concourt au classicisme parfait des lieux. Anne Marie Louise d'Orléans, duchesse de Montpensier, connue sous le nom de Grande Mademoiselle, lui a même donné le surnom de "Palais enchanté".
    ©  Franck Lechenet

    Un châteaufort aux allures de manoir

    Doté du plus ancien donjon roman de France, le château de Langeais mérite tout particulièrement le coup d'œil pour son intérieur qui vous plonge dans la vie quotidienne du Moyen Age et son musée de cire évoquant le mariage de Charles VIII et d'Anne de Bretagne.
    ©  Franck Lechenet

    Le château des Dames

    Katherine Briçonnet, Diane de Poitiers, Catherine de Médicis... Le château de Chenonceau doit beaucoup de sa splendeur à ses différentes propriétaires. Celui que l'on surnomme donc "le château des Dames", dispose d'un riche mobilier Renaissance, d'un important ensemble de tapisseries des XVIe et XVIIe siècles et de nombreux tableaux de peintres tels que le Corrège, Rubens et Van Loo.
    ©  Franck Lechenet

    Un château les pieds dans l'eau

    Situé à mi-chemin entre Saumur et Chinon, le château de Montsoreau est connu pour avoir servi de toile de fond aux intrigues, amours, histoires et complots du roman d'Alexandre Dumas, "La Dame de Montsoreau". Unique château ligérien construit "les pieds dans l'eau", il se visite d'avril à la mi-novembre.
    ©  Franck Lechenet

    Le plus occidental des châteaux de la Loire

    Situé à quelques kilomètres d'Angers, dans la commune de Saint-Georges sur Loire, le château de Serrant séduit les visiteurs par l'élégance et l'harmonie de son édifice de style Renaissance où le schiste brun contraste avec le tuffeau blanc. Propriété du Prince et de la Princesse de Merode, le plus occidental des châteaux de la Loire ouvre ses portes aux visiteurs entre juillet et mi-novembre.
    ©  Franck Lechenet

    Le château de Sully

    Jouxtant les rives de la Loire, non loin d'Orléans, le château de Sully-sur-Loire est un superbe exemple de forteresse médiévale. Avec ses hautes tours et ses douves profondes, les visiteurs peuvent venir découvrir tout au long de l'année ce château qui fût entre autre la demeure du duc de Sully, célèbre ministre d'Henri IV.
    ©  Franck Lechenet

    Le protecteur de Montrésor

    Dominant de son éperon rocheux la vallée de l'Indrois, le château de Montrésor est une des nombreuses forteresses construites par Foulque Nerra au XIe siècle. Les visiteurs peuvent admirer la vue imprenable sur les maisons de Loches et de Montrésor. Ceux qui le souhaitent peuvent s'y rendre tous les jours du 1er avril au 1er novembre. 
    ©  Franck Lechenet

    A mi-chemin entre gothique et Renaissance

    Situé à 10 km de Saumur, dans le village de Saint-Martin-de-la-Place, le château de Boumois se caractérise par son architecture, mélange d'éléments défensifs et de résidence d'agrément. Ouvert au public en juillet et en août, sa visite vous conduira du Grand Salon avec son mobilier d'époque à sa jolie chapelle flamboyante où l'on peut admirer une "Vierge à l'Enfant" de Salviati.
    ©  Franck Lechenet

    Dans la demeure de la marquise de Pompadour

    A 8 km au nord-est de Blois se trouve le château de Ménars. Cette demeure construite à la fin du XVIIe siècle dans un style classique fut entre autre le domaine de la marquise de Pompadour, favorite de Louis XV. Les nombreux jardins qui l'entourent offrent une vue sur la Loire et la campagne environnante.
    ©  Franck Lechenet

    L'élégance à la française

    Surgissant au détour d'un bois, sur la route menant vers Tours, le château d'Azay-le-Rideau évoque avec romantisme le luxe innocent et paisible d'un conte de princesse. Son élégante architecture Renaissance rayonne au cœur d'un grand parc bordé de bois et traversé par les eaux apaisées de l'Indre.
    ©  Franck Lechenet

    Un écrin de pierre pour la perle de l'Anjou

    Construit par les ducs d'Anjou au XIVe siècle, le château de Saumur fut tour à tour résidence des gouverneurs de la Ville, prison, caserne et musée. Ouvert du 1er avril au 30 septembre, il abrite également aujourd'hui un musée d'arts décoratifs et un musée du cheval.
    ©  Franck Lechenet

    Le château aux deux visages

    Le château de Meung est considéré comme étant le berceau des Capétiens. Il fut le témoin des grands événements qui marquèrent l'histoire de France. Parmi les hôtes illustres qu'il a accueilli en son sein, on trouve Jeanne d'Arc, Charles VII, Louis XI ou encore François Ier. Ouvert toute l'année, les visiteurs peuvent découvrir son histoire en déambulant à travers une trentaine de pièces.
    ©  Franck Lechenet

    La pagode de Chanteloup

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    <:FIGCAPTION>A deux pas d'Amboise, la pagode de Chanteloup trône au milieu d'un parc de 14 hectares. Cet impressionnant bâtiment est le seul vestige du château construit par le duc de Choiseul, le grand ministre de Louis XV. Il s'agit d'une folie élaborée selon la mode des chinoiseries.
    ©  Franck Lechenet

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    Songdo New City : la ville du 3e millénaire

    Construire la meilleure ville du monde... C'est le pari des architectes de Songdo New City. Cette ville nouvelle, en construction en Corée du Sud, sera entièrement gérée par l'informatique. Ecolo et ultra-moderne, elle doit être la ville type du 3e millénaire. 
    ©  New Songdo City Development

    Central Park : un air de déjà vu

    Pour aménager Songdo New City, ses concepteurs se sont inspirés des autres villes du monde. Un "Central Park" comme à New York y sera construit. La ville nouvelle comprendra également des canaux similaires à ceux de Venise ou encore un opéra qui ressemblera étrangement à celui de Sydney. 
    ©  New Songdo City Development

    600 hectares gagnés sur la mer

    La cité s'étendra au total sur 600 hectares, gagnés sur la mer. C'est le plus vaste projet de ville nouvelle dans le monde. Les travaux de Songdo New City, qui ont commencé en 2003, doivent être terminés pour 2020. 
    ©  New Songdo City Development

    Des gratte-ciel dans le quartier d'affaires

    Comme dans les grandes villes du monde, Songdo aura son "Business district" avec ses gratte-ciel. Ici, la Northeast Asia Trade Tower, en octobre 2008 à gauche, et telle qu'elle sera une fois achevée à droite.
    ©  New Songdo City Development

    La ville écolo du 3e millénaire

    Avec 40% de sa surface réservée aux espaces verts, Songdo veut être la meilleure ville écolo du monde. Pour chacun des 150 bâtiments, un bilan carbone a été effectué et tous ont obtenu la certification LEED, soit un haut niveau de qualité environnementale tant pour leur construction que pour leur fonctionnement.
    ©  New Songdo City Development

    Le "business hub" d'Asie

    Le "convention center" de la ville, au centre de la photo, accueille depuis octobre 2008 des expositions et des congrès internationaux. Ses créateurs veulent en faire un "business hub" : le  lieu incontournable pour faire des affaires en Asie.
    ©  New Songdo City Development

    Ecotarium : l'aquarium géant

    Au bord du Central Park, l'Ecotarium sortira bientôt de terre. Ce bâtiment au design novateur en "aquatecture" de 18 000 m² sera un des plus grands aquariums du monde.
    ©  New Songdo City Development

    Une ville gérée par informatique

    L'informatique, omniprésente, aidera les habitants. Avec le même badge, ils accèderont à différents services : payer le métro, ouvrir les portes, gérer ses informations médicales etc. depuis n'importe quel bâtiment. Des puces électroniques seront installées et permettront de déclencher les secours ou la police par exemple en cas d'incident.
    ©  New Songdo City Development

    First World Towers

    Premier projet en cours d'achèvement à Songdo, les trois "First World Towers" seront des tours résidentielles d'une superficie totale de 27 000 m². Elles sont placées près du centre d'affaires, accessibles à pied par une promenade plantée ou par le métro souterrain.
    ©  New Songdo City Development

    Accessible par un pont géant

    Construite à 60 kilomètre de la capitale Séoul, la ville sera accessible par l'aéroport international d'Incheon, à 11 km et par le pont suspendu d'Incheon, long de 12 km. 
    ©  New Songdo City Development

    La nouvelle destination du commerce international

    Située au centre de l'Asie du Sud Est, New Songdo City veut accueillir les plus grandes entreprises du monde dans son "International Business District". Cette zone franche disposera de 1,4 million de m² de bureaux. 
    ©  New Songdo City Development

    Une ville agréable avec ses équipements de loisirs

    Songdo ne sera pas seulement une ville d'affaires. Les équipements de loisirs seront nombreux comme ici, ce centre culturel qui sera construit au bord de la mer. Il possèdera une salle d'opéra et une salle de concert.
    ©  New Songdo City Development

    Un style de vie unique

    Les architectes veulent que les 250 000 futurs résidents aient accès à un style de vie inédit. Les 9000 logements créés donneront soit sur la mer soit sur des espaces verts. Un parcours de golf 18 trous est en construction aux abords de la ville (en haut à gauche sur l'image).
    ©  New Songdo City Development

    Un centre commercial pour Songdo

    Les habitants et les visiteurs pourront faire leur shopping dans un centre commercial de 200 000 m² où ils trouveront : boutiques à la mode, restaurants et équipements de loisirs. La construction du bâtiment a commencé en juin 2006.
    ©  New Songdo City Development

    International Plaza : le Rockfeller Center

    Copiant le Rockfeller Center de New York, Songdo aura son International Plaza. Ces cinq tours de bureaux seront entourées de magasins et de bâtiments résidentiels. Leur construction n'a pas encore débuté.
    ©  New Songdo City Development

    Les meilleures écoles et hôpitaux

    L'école internationale de Songdo veut dispenser les meilleurs cours et le meilleur enseignement possible avec un suivi quasi personnalisé des élèves. L'hôpital, ici sur l'image, aura également le même but : être parmi l'un des meilleurs du monde avec le personnel le plus qualifié.
    ©  New Songdo City Development

    Achevée pour 2020

    Songdo New City doit être achevée pour 2020. 500 000 personnes y travailleront et 250 000 y habiteront selon les prévisions des architectes.
    ©  New Songdo City Development
     

     
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    Superstar : la ville-étoile transportable

    The Superstar : la ville transportable

    Encore un projet fou d'architecte... L'agence chinoise MAD vient de présenter sa Superstar : une ville mobile, transportable d'un bout à l'autre de la planète. En forme d'étoile, elle serait l'avenir de l'urbanisme, toujours en pleine expansion.
    ©  MAD architects

    Pourquoi pas à Dubai ?

    Ce concept de ville pourrait être transportable partout dans le monde : comme ici à Dubai, posé sur l'île The Palm Jumeirah.
    ©  MAD architects

    15 000 habitants dans l'étoile géante

    Chaque étoile géante accueillerait 15 000 habitants avec tout ce qu'il faut pour vivre : logements, commerces, espaces de loisirs et de santé, complexes sportifs, lacs artificiels...
    ©  MAD architects

    Autosuffisante en énergie

    Les habitants de Superstar produiraient eux-mêmes leur nourriture. La ville serait autonome en énergie et recyclerait tous ses déchets.
    ©  MAD architects

    Créer une communauté

    Les architectes du cabinet MAD veulent que les habitants de Superstar forme une communauté de vie avec ses propres règles.
    ©  MAD architects

    Une réponse aux dérives de l'urbanisme

    Le projet futuriste Superstar se veut être une réponse aux excès et dérives de l'urbanisme en Chine. Plutôt que l'expansion tous azimuts, les architectes proposent une ville compacte et en hauteur. 
    ©  MAD architects

    Présenté à la Biennale de Venise

    S'il paraît fantasiste, ce projet architectural a été présenté à la 11e Biennale d'Architecture de Venise, qui s'est tenue à l'été 2008.
    ©  MAD architects

    A la périphérie de Rome

    Sur cette photo, la ville futuriste serait installée à la périphérie de Rome.
    ©  MAD architects

    Une ville éternelle

    Dubai, Rome, New-York... Et pourquoi pas Paris ? Ses créateurs veulent faire voyager leur étoile, une ville inattendue, "entre l'éternel et le passé". 
    ©  MAD architects

    Pour l'instant une utopie

    Même si la ville étoile est une utopie, elle a le mérite de nous interroger sur l'avenir des villes au XXIe siècle. Les architectes chinois, très critiques du modèle d'expansion actuel dans leur pays, proposent ainsi un contre-modèle.
    ©  MAD architects

     

     

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    Achgabat : la capitale complètement mégalo du Turkménistan

    Turkménistan : le paradis de l'architecture mégalo

    C'est une ville digne des "Cités Libres" de la série Game of Thrones. Achgabat, la capitale du Turkménistan, se couvre d'immeubles flamboyants et de statues en or. Avec environ 1 million d'habitants, elle est la principale ville d'un pays désertique, à peine plus petit que la France, mais qui ne compte que 5 millions d'habitants.
    ©  Velirina - Fotolia.com

    Le Palais du Bonheur

    Voici le "Palais du bonheur" (Bagt Koshgi), inauguré au sud-ouest de la ville pour les 20 ans du régime. Cet édifice vaste de 60 000 mètres carrés accueille fêtes et mariages. A l'intérieur, des salles de réception, des magasins de robe de mariés, des salons de beauté...
    ©  Velirina - Fotolia.com

    Présidents bâtisseurs

    Le renouveau architectural de Achgabat est le fruit de la volonté de Saparmyrat Niazov (dit "Turkmenbachi", chef des Türkmènes), premier président de la République du Turkmenistan, après l'explosion de l'Union soviétique. A sa mort, le président Gurbanguly Berdimuhamedow, surnommé Arkadag ("le protecteur") a repris les grands projets.
    ©  Velirina - Fotolia.com

    Le quatrième plus grand mât du monde

    C'est l'un des plus grands drapeaux du monde. Le mât, dominant Ashgabat, s'élève à 133 mètres de hauteur. Le drapeau du Turkménistan a été choisi en 2001. Le croissant de lune est accompagné par cinq étoiles, symbolisant les cinq provinces du pays. Des motifs inspirés par les tapis représentent les cinq principales tribus du Turkménistan.
    ©  Velirina - Fotolia.com

    La grande roue de l'univers

    D'une hauteur proche de 50 mètres, le centre culturel et de divertissement Alem ("L'Univers") est l'un des monuments les plus spectaculaires de la ville. A l'intérieur de ce bâtiment s'élève une grande roue. Selon le Guinness Book des records, c'est désormais la plus rapide du monde dans un espace fermé.
    ©  STR/AFP

    Larges avenues

    Le plan des rues, largement défini à l'époque soviétique, laisse une place essentielle a la circulation automobile. Ici, la vue depuis le toit du Palais présidentiel. A droite de l'image se succèdent les ministères et les hôtels de luxe.
    ©  Velirina - Fotolia.com

    Palais présidentiel

    Le Palais présidentiel est l'un des bâtiments les plus spectaculaires d'Ashgabat. Il mélange influences antiques et modernisme. Les accès sont en granit et en marbre. Il a été construit par la firme française de BTP Bouygues.
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    Hôtel de luxe

    Encore une fierté du régime. Le Yyldyz oteli (Hôtel de l'étoile, en Turkmène) domine la "skyline" de la ville, avec une hauteur de plus de 100 mètres. Après avoir franchi l'entrée, couverte de tapis précieux, on accède à un restaurant de luxe. L'incontournable portrait de Gurbanguly Berdimuhamedow accueille les visiteurs. Là aussi, c'est le groupe Bouygues qui a réalisé ce bâtiment.
    ©  STR/AFP

    Corne d'abondance

    Le centre-ville moderne est constellé de fontaines, qui représentent notamment des cornes d'abondance. Ce sont les immenses réserves de gaz du pays (4e dans le monde, avec 24000 milliards de mètres cubes) qui financent ces chantiers spectaculaires.
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    Le lion d'Asie centrale

    En 2017, la ville accueillera les Jeux asiatiques en intérieur et d'arts martiaux. Un site olympique ultra-moderne de 150 hectares va être construit tout près de la ville. Coût annoncé : cinq milliards de dollars. 
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    Résidences luxueuses

    Le long des avenues, des résidences de luxe abritent les cadres du régime.
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    Ashgabat de nuit

    Les immeubles ont été en grande partie construits par l'entreprise turque Polimeks.
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    Le monument de l'indépendance

    Haut de 118 mètres, le monument de l'indépendance turkmène est placé sur une hauteur, gardée par 27 héros nationaux. Son architecture a été inspirée par les tentes traditionnelles des nomades du pays. A l'intérieur, le visiteur peut découvrir un musée sur l'histoire nationale.
    ©  Velirina - Fotolia.com

    Monument aux chevaux

    Ce monument célèbre lui aussi l'indépendance turkmène, en mettant en scène l'Akhal-Teke, race de chevaux d'Asie centrale. Le président Gurbanguly Berdimuhamedow, lui-même cavalier, avait fait interdire en 2013 une vidéo où on le voit chuter d'un cheval.
    ©  Velirina - Fotolia.com

    Flamme

    Une flamme brûle, à quelques encablures du palais présidentiel. Amnesty International déplore de nombreuses atteintes aux droits de l'homme dans le pays.
    ©  Velirina - Fotolia.com

    L'arche de la neutralité

    La ville se détruit aussi vite qu'elle se construit. L'arche de la neutralité, bâtie il y a 15 ans a peine a été démolie fin 2013. Ce monument en forme de fusée mesurait 75 mètres de haut. Il était surmonté d'une statue rotative en or du président Niyazov. Elle était conçue pour que le président regarde toujours en direction du soleil.
    ©  Velirina - Fotolia.com

     

     

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    Spectaculaire procession de la Sanch à Perpignan

    Art et Culture:  Spectaculaire procession de la Sanch à Perpignan

    La procession de la Sanch se déroule chaque année, le vendredi saint, dans les rue de Perpignan et ce depuis 1461. Une tradition séculaire majestueuse et saisissante qu'il faut voir au moins une fois dans sa vie. 
    ©  Service photo de la ville de Perpignan
     

    "MISTERIS", SYMBOLES DE LA PASSION DU CHRIST

    Cortège de misteris
    Symbole de la passion du Christ, le cortège des "misteris" défile dans les ruelles. Représentant les différentes scènes de la passion du Christ, ils sont parés des plus belles fleurs et portés par des pénitents noirs et des femmes à mantille. 
    ©  Service photo de la ville de Perpignan
     

    AUX ORIGINES DE LA PROCESSION

    Aux origines de la procession
    La Confrérie de la Sanch, "précieux sang du seigneur", a été fondée en 1416 par le dominicain Vincens Ferrer en l'église Saint-Jacques à Perpignan. Interdite à de nombreuses reprises par l'église au cours des siècles, elle est aujourd'hui la plus ancienne tradition du Roussillon. 
    ©  Mairie de Perpignan
     

    PÉNITENTS NOIRS DE LA SANCH

    Pénitents noirs
    La marche des pénitents de la Sanch, appelés caparutxes du nom de leur coiffe conique et de leur tenue, est ouverte par un personnage vêtu de rouge, porteur d'une cloche de fer qui rythme la marche du cortège. Lui succèdent les pénitents noirs, portant les "misteris". 
    ©  Annick Marcassoli
     

    PARCOURS IMMUABLE

    Parcours immuable
    Dans l'ancienne ville des rois de Majorque, le parcours de la procession est immuable et réglé avec minutie depuis six siècles. Chaque vendredi saint, le cortège débute à 15h en l'église Saint-Jacques et se termine à 18h au jardin de la Miranda. 
    ©  Service photo de la ville de Perpignan
     

    PASSAGE DE LA SANCH DEVANT LA CASTILLET

    Passage devant la Castillet
    Si l'aspect spirituel de la procession de la Sanch demeure, elle est également très ancrée dans la tradition et attire chaque année de nombreux spectateurs. Tout comme le Castillet devant lequel les pénitents défilent, la procession fait désormais partie du patrimoine catalan. 
    ©  Michèle Roure-Costa
     

    LA TENUE DU PÉNITENT

    La tenue du pénitent
    Pendant six siècles, la tradition a perduré et les costumes des pénitents restent inchangés. La Caperutxa désigne la coiffe conique portée lors de la procession, elle est traditionnellement rouge pour le regidor, celui qui ouvre la marche du cortège, et noire pour le pénitent. 
    ©  Photo gauche Jacqueline Joly/Photo droite Richard Bantegny
     

    LA CONFRÉRIE DE LA SANCH

    Confrérie de la Sanch
    Fondée au XVe siècle en l'église Saint-Jacques de Perpignan, la confrérie de la Sanch avait pour mission d'accompagner les condamnés à mort au lieu de supplice et de recueillir leurs dépouilles pour leur assurer une sépulture chrétienne. 
    ©  Service photo de la ville de Perpignan
     

    MATER DOLOROSA DE LA SANCH

    Mater dolorosa
    Depuis le XVIIIe, les Vierges de douleur, vêtues de robes noires et portant un cœur d'argent traversé de glaives, font partie intégrante de la procession. On y distingue la Soledat, vierge seule au pied de la croix et la Mater dolorosa, tenant le Christ mort dans ses bras. 
    ©  Annick Marcassoli
     

    CHANTS ET TAMBOURS

    Chants et tambours
    C'est au son des tambours voilés de crêpe noir que la procession défile dans le centre historique de Perpignan. Accompagnés de cantiques dédiés aux défunts, les chants participent à la dramaturgie de la cérémonie. 
    ©  Service photo de la ville de Perpignan
     

    EN SAVOIR PLUS

    Une procession où se mêlent profane et sacré

    Aussi émouvante que spectaculaire, la procession de la Sanch à Perpignan le vendredi saint est un événement profondémentancré dans les traditions catalanes. Les curieux y voient une étrange fête folklorique, les initiés se laissent prendre par cet instant de piété, mais aucun ne peut rester insensible à l'émotion qui se dégage de ce saisissant cortège.

    Maintes fois interdite au cours des siècles car jugée trop baroque par l'église, la procession revit depuis les années 1950 avec ce même souci d'authenticité. Outre Perpignan, on assiste encore à ce type de procession à Arles-sur-Tech, Couilloure ou Gérone.  Au delà de son aspect religieux, les catalans y voient avec fierté le symbole de leur culture et de leur identité.

     

     

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