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    Bigfoot : génétiquement, le yéti serait un

    ours

     

     

    Des chercheurs ont analysé une série d'échantillons de poils d'animaux attribués au yéti en provenance de plusieurs pays où la légende perdure. Résultat : une fois écartés les fibres de verre et les restes de vaches, de ratons laveurs ou même d'êtres humains, il reste deux génomes qui ressemblent à celui d'un ours polaire... fossile.

     

     
     

    Partout dans le monde, des légendes décrivent un être mi-homme mi-animal, couvert de poils hirsutes, marchant sur deux jambes et mesurant entre 1,50 et 3,75 m. Son nom varie selon les localités : yéti au Népal et au Tibet, Mande barung en Inde, Bigfoot aux États-Unis, Sasquatch au Canada, Almasty ou Kaptar dans le Caucase, Yowie en Australie, Mapinguari au Brésil, Sajarang gigi en Indonésie ou encore Basajaun au Pays basque. © Wanida.w, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0

    Partout dans le monde, des légendes décrivent un être mi-homme mi-animal, couvert de poils hirsutes, marchant sur deux jambes et mesurant entre 1,50 et 3,75 m. Son nom varie selon les localités : yéti au Népal et au Tibet, Mande barung en Inde, Bigfoot aux États-Unis, Sasquatch au Canada, Almasty ou Kaptar dans le Caucase, Yowie en Australie, Mapinguari au Brésil, Sajarang gigi en Indonésie ou encore Basajaun au Pays basque. © Wanida.w, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0

     
     

    L'abominable homme des neiges, l'autre nom donné au yéti, pourrait être un ours. C'est ce que concluent des chercheurs dans une sérieuse étude parue dans le journal Proceedings of The Royal Society B. Habitant de l'Himalaya, ce mystérieux animal résiderait aussi — ou alors serait-ce des cousins — dans d'autres régions du monde sous le nom de Bigfoot en Amérique du Nord et d’Almasty ou de Kaptar dans le Caucase. Les témoignages abondent un peu partout sur la planète, mais laissent les scientifiques de marbre : ce primate humanoïde énigmatique reste considéré comme un être légendaire devant le manque flagrant de preuve matérielle incontestable.

     

    Depuis 2012, Bryan Sykes, généticien à l'université d'Oxford au Royaume-Uni, et ses collègues se sont lancés dans l'analyse des échantillons de poils et de cheveux en provenance de différents pays du Globe. Les résultats confirment ce que nous avions annoncé en octobre 2013 : le génome du yéti serait celui d'un ours polaire. Parmi les 57 échantillons issus de musées et de collections privées, deux présentent une séquence génétique qui correspond « à 100 % à l'ADN d'un fossile d'ours polaire (Ursus maritimus) âgé de plus de 40.000 ans, mais pas avec des spécimens modernes de cette espèce », concluent-ils.

     

    Or, l'un de ces deux échantillons proviendrait d'un animal du Ladakh, en Inde, qui se serait montré particulièrement agressif et qui aurait été abattu par un chasseur expérimenté, il y a 40 ans. L'autre spécimen à qui appartiendraient les poils serait originaire d'une forêt de bambous, à 3.500 m d'altitude, dans une région du Bhoutan réputée pour être le nid d'un Migyhur, la version bhoutanaise du yéti.

     

    Le yéti, ours rocheux tibétain, logerait notamment sur l'Everest, montagne située dans la chaîne de l'Himalaya, à la frontière entre le Népal et le Tibet. Le naturaliste britannique B. H. Hodgson est le premier Européen à faire référence explicitement à la créature dans son récit Rencontre avec le yéti, paru en 1832 dans le Journal de la société asiatique du Bengale. © R. Hyland, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0
    Le yéti, ours rocheux tibétain, logerait notamment sur l'Everest, montagne située dans la chaîne de l'Himalaya, à la frontière entre le Népal et le Tibet. Le naturaliste britannique B. H. Hodgson est le premier Européen à faire référence explicitement à la créature dans son récit Rencontre avec le yéti, paru en 1832 dans le Journal de la société asiatique du Bengale. © R. Hyland, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0

     

    Il n'y aurait pas un, mais des yétis

     

    Pour les auteurs de l'article scientifique, les deux échantillons pourraient appartenir à une espèce d'ours inconnue jusqu'alors ou bien à un ours polaire qui aurait un pelage brun, ou encore à une espèce hybride d'ours polaire (Ursus maritimus) et d'ours brun (Ursus arctos). En prenant cette dernière hypothèse, les deux spécimens, bouthanais et indien, pourraient être les descendants d'une « souche apparue au tout début de la différenciation entre l'ours brun et l'ours polaire », supposent les chercheurs. Si elle était répandue et que le comportement agressif observé sur l'animal indien était représentatif de l'espèce, ce nouveau mammifère expliquerait la persistance de la légende du yéti. Avant toute conclusion, les chercheurs souhaitent poursuivre leurs investigations.

     

    Qu'en est-il des 55 autres échantillons ? Après avoir écarté ceux qui n'étaient pas de la matière organique animale — l'un d'eux était composé de fibres de verre —, l'équipe en a expertisé 34 autres. Vaches, chevaux, ratons laveurs, humains, cerfs, coyotes et même un tapir de Malaisie : les espèces à qui on a fait jouer le rôle de l'animal mystère étaient variées. Mais aucun des échantillons n'a révélé une nouvelle espèce de primate bipède.

     

    Ce résultat ne découragera pas les « pro-yéti » ou plutôt les « pro-Bigfoot », affirme le psychologue Rhettman Mullis, co-auteur de l'article scientifique... et qui en est un lui-même. Convaincu de la réalité de cet être communément connu sous le nom de Sasquatch ou de Bigfoot aux États-Unis et qu'il dit avoir croisé de nombreuses fois, il est aussi responsable du site Bigfootology consacré au phénomène Bigfoot. Pour lui, certes, le yéti décrit dans l'Himalaya est un ours mais l'étude ne démontre pas que Bigfoot n'existe pas...

     

     

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    Gorille

    Par Henri Michaud

     

    De nombreuses espèces animales et végétales se retrouvent sur la liste des animaux en danger, plus de 15 000 en fait. Destruction de leur habitat, chasse effrénée, braconnage, ont réduit les cohortes animales de façon drastique. Et parmi ces espèces, dix sont particulièrement menacées.

     

    1. Le grand requin

    Dans la gueule du requin
    En 15 ans, la population de requin a diminué de 80 %. Selon la World Wildlife Fund (WWF), plus de 100 millions de requins, provenant de 380 espèces différentes, sont tués chaque année. Les chasseurs prélèvent les ailerons (un mets prisé), mais aussi la chair, la peau et le cartilage, utilisé en médecine. La pollution des eaux, qui perturbe les cycles de reproduction,  est également responsable de la diminution de l’espèce. Le requin-baleine est aussi très menacé.

     

    2. Le Napoléon

    poisson Napoléon
    Restons dans l’eau. Le Napoléon, aussi appelé labre géant ou mara, fréquente les massifs de coraux du Pacifique et d’Asie. Chassé pour ses mâchoires — il possède une dentition impressionnante — il est aussi apprécié par les gastronomes. Sa chair est très recherchée et se vend jusqu’à 150 dollars le kilo. Les pêcheurs ont donc décimé cette espèce. Il ne resterait que 320 000 spécimens dans le monde, soit 3 à 4 individus par kilomètre carré.

     

    3. Le dauphin de l’Irrawaddy

    Dauphin de l'Irrwaddy
    Très populaire auprès des populations asiatiques, cette espèce de dauphin ressemble génétiquement à l’orque. On le retrouve dans le nord de l’Australie et sur les côtes du Sud-Est asiatique. Et ils sont très durs à apercevoir, car leur population était estimée à 1000 individus en 2004. Prises accidentelles (dans les filets de pêche), blessures graves subies lors d’opération de pêche à la dynamite, captures pour alimenter les zoos en font une espèce en voie d’extinction.

    D’autres espèces marines, dont la baleine à bosse (braconnage et activité humaine), la tortue de mer (érosion des berges), la salamandre géante, également une espèce amphibie (chasse), le phoque d’Hawaii (cause inconnue) sont aussi en danger.

     

    4. Le tigre du Bengale

    Tigre
    Revenons sur terre. Les tigres du Bengale et quatre sous-espèces (dont le tigre de Sibérie) comptent parmi les espèces les plus menacées. Au total, on en dénombre entre 3000 et 4500 individus. Leur fourrure est très recherchée, de même que certains organes, dont les os, les dents, les yeux et le sang. Cette quête, tant décorative que médicinale, aurait causé la disparition du tigre blanc et du tigre de Java, du moins à l’état sauvage.

     

    5. L’éléphant d’Asie

    éléphants d'asie
    La situation de l’éléphant d’Asie est particulièrement difficile. La disparition de son habitat naturel — quelque 75 % des forêts naturelles sont disparues en moins de 110 ans — la chasse et la domestication de l’espèce sont responsables de la baisse de population. En fait, il ne resterait que 50 000 individus, dont une partie est domestiquée et utilisée comme bêtes de somme. En outre, l’ivoire de leurs défenses est très recherchée et incite au braconnage.

     

    6. Le gorille

    Gorille
    Plusieurs sous-espèces de gorilles africains, dont le gorille de montagne, sont véritablement menacées par la déforestation et le braconnage. Et leur diminution est en lien direct avec la forte demande pour les téléphones mobiles et/ou intelligents. En fait, l’exploitation du coltan, un minerai qui entre dans la fabrication des puces pour téléphones, a réduit leur habitat comme peau de chagrin. Il ne resterait que 110 000 gorilles en tout, dont 700 gorilles de montagne.

     

    7. Le panda géant

    Panda géant

    Ils ne sont plus que 1750, principalement au Tibet et en Chine. Très populaires pour leur allure espiègle, ces gros « nounours » sont victimes de la déforestation et de l’exploitation massive du bambou, leur principale source d’alimentation. Ils sont aussi recherchés pour leur fourrure. Or, ses populations diminuent d’année en année. Dans la seule réserve du Wanglang, décrite comme le paradis du panda, 176 individus ont disparu en 21 ans. Il n’en reste que 20 sur un territoire de 32 000 hectares.  Et il est très difficile de le reproduire en captivité.

     

    8. La tortue à nez de cochon

    Tortue à nez de cochon

    Cette tortue d’eau géante, qui vit en Chine, en Nouvelle-Guinée, en Australie et en Indonésie, est très prisée des amateurs. On la recherche pour sa chair et comme animal de compagnie. En fait, entre 1,5 et 2 millions d’œufs sont prélevés chaque année. Elles fournissent de petites tortues qui sont vendues environ 8 $ pièce dans les rues des principales villes d’Asie.

     

    9. Le gecko à queue feuillue

    Gecko

    Habitant des îles de l’océan Indien, le gecko à queue feuillue, de la famille des reptiles, demeure une espèce méconnue. Toutefois, quelque 2000 individus sont capturés ou tués chaque année. Ils sont particulièrement recherchés comme animal de compagnie exotique, notamment aux États-Unis. En raison de sa queue particulière, large en plate, il suscite la convoitise des amateurs de reptiles.

    D’autres espèces terrestres, dont le dragon du Komodo (perte d’habitat et braconnage), l’indri de Madagascar (perte d’habitat), le diable de Tasmanie (cancer), le zèbre de Grévy (perte d’habitat), le chien sauvage d’Afrique (perte d’habitat), le rhinocéros noir (braconnage) et le rhinocéros de Java (braconnage), le gavial du Gange (perte d’habitat et chasse), le léopard de l’amour (perte d’habitat et pollution), le saola (perte d’habitat), le tamarin pinché (perte d’habitat), le lémur de Madagascar et le lémur nordique (perte d’habitat et braconnage), le cheval de Przewalski (perte d’habitat) et l’ours polaire (perte d’habitat en raison du réchauffement climatique) sont aussi sur la liste rouge des espèces en danger.

     

    10. Le cacatoès à huppe jaune

    cacatoès à huppe jaune
    La population de dépasse pas 1000 individus en milieu sauvage. Il vit au Timor oriental, à Hong Kong  et en Indonésie. La déforestation de leur habitat naturel et la domestication — ce volatil est très recherché — ont pesé très lourds sur l’espèce. Il utilise sa crête pour communiquer ou attirer l’attention. Il est toutefois considéré comme nuisible par les populations locales. Il a la fâcheuse tendance à s’attaquer aux récoltes de céréales et de fruits, aux abris de jardin et aux maisons.

    Mais il n’est pas le seul volatile en danger. Dans la liste, on retrouve le percnoptère d’Égypte (présence humaine), le busard de la Réunion (perte d’habitat), le pic-bois ivoire (perte d’habitat), le petit dodo (perte d’habitat et braconnage) et l’albatros des Galapagos (tourisme).

     

    Si rien n’est fait, nous devrons, dans quelques années, admirer ces animaux uniquement sur des photos. Il est temps de faire quelque chose pour les protéger, pendant qu’il en reste.

     

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    15 Photos sur les animaux

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    15 adorables photos d'animaux avec des

    parapluies naturels

     

    Brice
     
     
    Lorsqu'il pleut, vous et moi nous servons d'un parapluie, mais les animaux n'ont pas cette chance. Chacun fait alors face avec ses propres moyens.

    Une feuille, une fleur ou un champignon feront alors de parfaits abris pour insectes et grenouilles. Certains iront se loger sous les arbres, les rochers, ou dans le creux d'une falaise. Les orangs-outans et d'autres grands singes sont aussi connus pour utiliser de grandes feuilles de bananiers, comme nous utilisons des parasols. Même les poissons se sentent parfois gênés par la pluie. Ils plongeront alors plus profondément dans les lacs et étangs pour échapper aux gouttes de pluie.

    Voici quelques-uns des plus beaux parapluies naturels : 

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Source :Boredpanda.com

     

    Photos sur les animaux 2:  15 adorables photos d'animaux avec des parapluies naturels

     

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  • Des animaux aux couleurs incroyables    

    1

    L’homme n’a rien inventé et a puisé toutes ses idées dans la nature, le véritable artiste qui a peint d’incontestables chef d’oeuvres! En images et en couleurs, ces animaux magnifiques utilisent leurs couleurs pour se protéger, se défendre, amadouer leur proie ou charmer leur partenaire…

     

    Ara perroquet:

    couleur Perroquet

    Cet oiseau aux magnifiques couleurs est un beau parleur, ainsi qu’un bon mangeur. Il aime être cajolé et regardé. Il existe différentes espèces de perroquet Ara telles que l’Ara Bleu, le Grand Ara Bleu, l’ Ara de Spix, l’Ara militaire, l’Ara rouge et bien d’autres. Ou se trouve-t-il? Regions tropicales, Jamaique, Amérique.

     

    Le fou à pattes bleues:

    animaux colorés

    source: NH53 via FlickR

    Durant la saison des amours, le fou à pattes bleues d’Amérique du Sud se dandine en exhibant ses pattes turquoise, déploie son plumage et siffle longuement en pointant son bec vers le ciel. Le mâle est toujours plus petit que la femelle. le fou à pattes bleues se sert de ses pattes pour couver ses oeufs.
    Ou se trouve-t-il? Mexique, Panama, Galapagos

     

    L’ Ibis rouge:

    bel oiseau rouge

    source: Pintnsshootgall via FlickR

    Les Ibis rouges vivent en colonie et aiment se poser à la cime des arbres. Ils n’aiment pas voyager. Leur bec crochu leur permet de fouiller la vase des marais pour en extraire les insectes dont ils sont friands. Le bout de leurs ailes est tout noir.
    Ou se trouve-t-il? Amérique du Sud

     

    Le Flamant rose:

    Flamant rose

    source: David Galliez via FlickR

    Les flamants roses doivent leurs couleurs aux pigments présents dans les crustacés qu’ils consomment (notament les crevettes). Très attentionés, ils nourrissent leurs petits à tour de role, leur donnat la becquée (crevettes et vermisseaux prédigérés). Dans le même temps, ils gardent un oeil sur les goélands, toujours prêts à dévorer les jeunes flamants.
    Ou se trouve-t-il? Europe (Espagne, France, Italie, Turquie, Chypre), Asie du Sud-Est, Amérique centrale

    Le Caméléon de Parson:

    couleur caméléon

    source: Francois Dorothé via FlickR

    Le Caméléon de Parson, le plus grand des reptiles malgaches, mesure près de 60cm. Installé sur les hautes branches des arbres, il se nourrit de gros insectes et parfois de petits oiseaux. On dit que le Caméléon de Parson regarde à la fois vers le passé et vers l’avenir car ses yeux bougent indépendamment l’un de l’autre.
    Ou se trouve-t-il? Afrique ( Egypte principalement), Turquie

    Le Boa Arc-en-ciel:

    couleur Boa

    source: BSmith4815 via FlickR

    Ce reptile de taille moyenne (environ 2 mètres) aime la chaleur et l’humidité. Le Boa arc-en-ciel est l’un des boa les plus élevés en captivité car son habitat naturel est très menacé. Gourmand et peu difficile, il se nourrit de toutes sortes de petits animaux et rongeurs.
    Ou se trouve-t-il? Colombie, Vénézuéla, Pérou, Brésil, Bolivie, Argentine, Paraguay, Guyane.

     

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