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    Kilimandjaro

    Montagne la plus haute d’Afrique, le Kilimandjaro ou kilimanjaro, également appelé pic Uhuru, est l’un des plus célèbres volcans au monde.
    Ce massif fait également partie d’un parc national. Le Kilimandjaro est un volcan de type stratovolcan qui est en sommeil depuis le Pléistocène.
    Le Kilimanjaro, situé dans le nord est de la Tanzanie, est auréolé par une épaisse couverture nuageuse qui empêche de voir sa cime éternellement enneigée.

     

     

    Structure du Kilimandjaro

    La formation du Kilimandjaro est associée à la zone est de la Rift Valley. Ce cône complexe, long de plus de 50 km, comprend trois volcans :

    • Le Shira à 3 962 mètres
    • Le Mawensi à 5 149 mètres
    • Le Kibo qui est le plus haut cône à 5 895 mètres. Ce cône est apparu entre les deux autres

    Le Kibo est couronné d’une caldeira couverte de glaciers et présentant un cratère intérieur, l’Ash Pit. La caldeira est large de 3,5 km.

    Kibo. Kilimandjaro

    Le Kibo. By Eric Gjerde . (CC BY-NC-ND 3.0)

    La montagne s’est formée principalement au Pléistocène, de 1,8 millions d’années à 10 000 ans. Cependant, il inclut un groupe de cratères sommitaux plus jeunes, nichés au sommet.

    Le Kilimandjaro couvre globalement une superficie de 388 500 hectares, ce qui en fait l’un des plus grands volcans du monde.

    Kilimandjaro

    Kilimandjaro perdu dans les nuages. © dinosoria.com

    Les dernières éruptions datent du Pléistocène. Cependant, on a pu observer une activité volcanique récente. Cette dernière est essentiellement limitée aux fumerolles autour du cratère du Kibo.
    La plupart des 250 cônes de lave et de cendre parsemant ses flancs font moins de 100 m de haut.

    L’histoire du Kilimandjaro

    C’est Johannes Rebmann qui, en 1848, se retrouva au pied d’un mont enneigé dressé sur le haut plateau de l’Afrique centrale, à 300 kilomètres à peine de l’équateur.
    Les Chagga, qui vivaient sur ses pentes, l’appelaient "Kilimandjaro" et pour eux il était sacré.

    Kilimandjaro

    Neiges éternelles du Kilimandjaro. By Harsh1.0 . (CC BY-NC-ND 3.0)

    Mais, le géologue allemand Hans Mayer, qui atteint le premier le sommet en 1889, le rebaptisa « Kaiser Wihelm Spitze » en hommage à son souverain.
    Bien des années plus tard, le gouvernement de la Tanzanie indépendante le renomma pic Uhuru, mot swahili signifiant « liberté ».

    Kilimandjaro

    Coucher de soleil sur le Kilimandjaro. © dinosoria.com

    Malgré tous ces noms, ce massif resta pour tout le monde le Kilimandjaro. L’origine du nom est d’ailleurs inconnue.
    Rebmann pensait qu’il signifiait « montagne de la grandeur » mais d’autres interprétèrent ce nom par « montagne blanche » ou « montagne de l’eau ».

    Fonte de la calotte glaciaire du Kilimandjaro

    Le sommet de cette montagne comporte l’une des rares zones englacées subsistant en Afrique. Malgré la proximité de l’équateur, une calotte de glace le couvre en partie.
    En 1912, elle s’étendait encore sur plus de 10 km². Depuis, elle a presque entièrement fondue ; il n’en reste que quelques fragments ainsi qu’un petit glacier à l’intérieur du cratère.

    Kilimandjaro

    Sommet du Kilimandjaro. By paulshaffner . (CC BY-SA 3.0)

    C’est le réchauffement de la planète qui en est responsable. A part le fait que cette fonte de la glace transforme la silhouette du massif, cela aura surtout des conséquences dramatiques pour les villages environnants qui dépendent de l’eau de fonte.

    Depuis 1912, 85% des glaciers de cette montagne ont disparu. Une nouvelle étude, réalisée en 2009, par Lonnie Thompson, de l’Université de l’Ohio, est plutôt alarmant.
    Depuis les derniers relevés effectués en 2000, les glaciers restants ont perdu 26% de leur surface.
    De plus, ils se sont amincis, perdants par endroit jusqu’à 50% d’épaisseur.

    Si cette fonte continue à ce rythme, le sommet du Kilimandjaro n’aura plus aucune neige en 2033.

    La réserve naturelle du Kilimandjaro

    Transformé en réserve naturelle par l’administration coloniale britannique en 1921, le parc national du Kilimandjaro couvre une superficie de 75 353 hectares.
    Ce parc est lui-même entouré d’une autre réserve forestière de 92 906 hectares.

    Kilimandjaro

    Eléphants du parc national du Kilimandjaro. © dinosoria.com

    Entre la Marangu Gate, à 1 830 mètres, où commence la zone protégée, et le sommet se succèdent cinq écosystèmes végétaux :

    • La forêt de montagne
    • La bruyère
    • La bruyère d’altitude
    • Le marais alpin
    • Le désert alpin

    A partir de 4 600 mètres, on ne rencontre que des mousses et des lichens.

    Plateau Shira

    Plateau du Shira. By Bihphotography . (CC BY-SA 3.0)

    En ce qui concerne la faune, le parc abrite de nombreux mammifères, parmi lesquels différentes antilopes, le buffle (Syncerus caffer), environ 220 éléphants, divers primates comme les galagos et les colobes.
    On peut également observer quelques léopards.
    Par contre, le rhinocéros noir a totalement disparu.

    Buffle d'Afrique

    Très puissant et capable d'encorner un lion, le buffle d'Afrique est pourtant généralement paisible. © dinosoria.com

    Bien que le parc soit protégé, l’activité humaine continue à faire des ravages car les moyens de protection sont insuffisants.
    On continue l’abattage d’espèces précieuses comme le camphre et le cèdre. Des incendies sont allumés volontairement pour produire du charbon de bois.

    Les dégâts sont si importants que l’on ne trouve plus de forêt de montagne intacte en dessous de 2 500 mètres.

    Fiche technique

    Situation : Extrémité sud de la branche est de la Rift Valley, dans le nord est de la Tanzanie
    Altitude : 5 895 mètres
    Type : Stratovolcan

    V.Battaglia (13.05.2005). M.à.J 01.2010

     

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  • Avalanche

    Une avalanche est un glissement de neige ou de glace en montagne. L’avalanche peut être provoquée par le dégel ou tout simplement un bruit soudain.
    La stabilité du manteau neigeux varie en fonction de son évolution. En effet, dès que la neige se dépose à la surface du sol, elle commence à se transformer selon une suite de phénomènes physiques en relation avec les conditions météorologiques. Le résultat est un manteau stratifié, composé de différentes couches de neige. Selon les caractéristiques de ces couches successives et leur évolution, le manteau neigeux peut devenir stable ou instable, ce qui peut dans ce dernier cas provoquer une avalanche ou faciliter son déclenchement.

    Avalanche : Danger

    Parfois mortelles, les avalanches ont des formes et des effets différents.

    On distingue trois types d'avalanche caractérisée chacune par le type de neige mise en cause dans le mouvement initial : l'avalanche de neige récente, l'avalanche de plaque dure, et l'avalanche de neige humide (ou de fonte).

    L'avalanche de neige récente ou avalanche en aérosol:

    Les avalanches spontanées se produisent pendant ou peu après les chutes de neige. Un skieur peut déclencher une avalanche sur ce type de neige.

    avalanche

    Avalanche photographiée aux Etats-Unis. © dinosoria.com

    Quand une avalanche dépasse 70 km/h, l'air s'incorpore aux particules de neige et crée un nuage de neige fine qui accélère l'avalanche qui peut alors déferler à une vitesse de 200 à 300 km/h et provoquer d’énormes dégâts.

    L'onde de souffle peut abattre des forêts entières.

    Video Avalanche


    L'avalanche de plaque dure :

    Les plaques dures sont très dangereuses pour les skieurs.
    La cassure, toujours très nette, se propage rapidement suivant une ligne brisée. L'instabilité de ces plaques tient essentiellement à la présence d'une sous-couche fragile sans cohésion. Leur équilibre précaire peut être rompu sous l'effet d'une faible surcharge.

    Dans ce cas là, la plaque supérieure glisse. L'avalanche peut atteindre 100 km/h et les victimes sont alors emportées et totalement ensevelies.

    avalanche

    Avalanche photographiée aux Etats-Unis. © dinosoria.com

    L'avalanche de neige humide (ou de fonte) :

    Ce type d'avalanche, également appelée avalanche de neige coulante, est directement lié à la présence d'eau liquide. Ces avalanches se produisent au cours de réchauffements importants lors d'un redoux hivernal par exemple, accompagnés ou non de pluie. Les plus typiques des avalanches de neige humide sont les avalanches de printemps.

    Leur écoulement s’effectue à une vitesse de 20 à 100 km/h. Malgré cette « lenteur », elles possèdent une grande puissance dévastatrice. Cette avalanche se comporte comme une coulée de lave ou de boue et emprunte les fonds de vallée ou les couloirs.

    Les avalanches les plus meurtrières dans le monde

    • 1618: Plurs en Italie, 1 500 morts
    • 1689: Saas en Suisse, 300 morts
    • 1916: Tyrol en Autriche, plus de 10 000 morts

    De 1950 à nos jours, on comptabilise 2 avalanches en Autriche qui ont fait 411 morts; 3 avalanches en Suisse avec 137 morts et 5 avalanches en France avec 78 morts.

    La montagne est considérée comme un espace de loisir mais il ne faut pas oublier que l'avalanche est le risque naturel qui fait, en moyenne, le plus de victimes en Europe.

    La montagne provoque en moyenne 30 morts par an. Les Alpes sont le massif français le plus dangereux.

    avalanche

    Avalanche photographiée aux Etats-Unis. © dinosoria.com

    Les statistiques démontrent qu'en cas d'ensevelissement, jusqu'à 15 mn, la victime à 90% de chance de survivre. Par contre, de 18 à 35 mn, le risque de mourir par asphyxie est très important. Au-delà de 35 mn, la survie n'est possible que s'il existe une poche d'air.

    Il est donc important que les secours interviennent le plus rapidement possible.

    L'échelle européenne des risques d'avalanche

    Degré 1 : faible
    Le manteau neigeux est en général bien stabilisé.

    Des déclenchements ne sont en général possibles que par forte surcharge sur de très rares pentes raides extrêmes.

    Degré 2 : Modéré
    Le manteau neigeux n'est que modérément stabilisé dans quelques pentes raides. Ailleurs, il est bien stabilisé.

    Des déclenchements sont possibles surtout par forte surcharge et dans quelques pentes indiquées dans le bulletin.
    Des départs spontanés d'avalanches de grande ampleur ne sont pas à attendre.

    Peu de danger d'avalanches spontanées.

    avalanche

    Avalanche photographiée aux Etats-Unis. © dinosoria.com

    Degré 3 : Marqué
    Le manteau neigeux n'est que modérément à faiblement stabilisé dans de nombreuses pentes raides.

    Des déclenchements sont possibles parfois même par faible surcharge et surtout dans de nombreuses pentes indiquées dans le bulletin.
    Dans certaines situations, quelques départs spontanés d'avalanches de taille moyenne, et parfois assez grosse, sont possibles.

    L'appréciation du danger d'avalanche demande de l'expérience.
    Eviter autant que possible les pentes raides d'exposition et d'altitude indiquées dans les bulletins.

    Avalanche photographiée aux Etats-Unis. © dinosoria.com

    Degré 4 : fort
    Le manteau neigeux est faiblement stabilisé dans la plupart des pentes raides.

    Des déclenchements sont probables même par faible surcharge dans de nombreuses pentes raides.
    Dans certaines situations, de nombreux départs spontanés d'avalanches de taille moyenne, et parfois grosse, sont à attendre.

    Conditions défavorables.
    L'appréciation du danger d'avalanche demande beaucoup d'expérience. De ce fait, il est recommandé de ne pas skier, ni de partir en randonnée.

    avalanche

    Avalanche photographiée aux Etats-Unis. © dinosoria.com

    Degré 5 : très fort
    L'instabilité du manteau neigeux est généralisée.

    Spontanément, de nombreux départs de grosses avalanches sont à attendre y compris en terrain peu raide.

    Danger aigu. Toutes les mesures de sécurité sont à recommander.

    Conditions très défavorables. Il est fortement recommandé de ne pas skier, ni de partir en randonnée.

    Rappelons enfin que le ski hors piste est toujours déconseillé. Le temps peut être splendide et la montagne vous paraîtra paisible. Les risques sont pourtant bien réels. La plupart des accidents surviennent par manque de respect des consignes de sécurité.

    V.Battaglia (01.2005

     

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  • Tour du monde des plus belles sources d'eau

    Les plus belles sources d'eau

    17 sources de Pamukkale
    Les sources d'eau ont souvent été domestiquées par l'homme, mais nombre d'entre elles peuvent être observées à l'état naturel, comme le site naturel de Pamukkale, en Turquie, offre un paysage exceptionnel. 17 sources d'eau chaude jaillissent de la montagne et dévalent les vasques naturelles. Calcaire, l'eau forme de belles concrétions blanches qui recouvrent la montagne. Cette formation géologique est très rare.
    ©  krmk - Fotolia.com

    Les sources d'eau chaude de Nagano

    Les sources d'eau chaude de Nagano
    Au Japon, près de la ville de Nagano se trouvent ces étonnantes sources d'eau chaude cernées de neige où des macaques japonais viennent se baigner pour se réchauffer. Un spectacle surprenant que les touristes viennent voir.
    ©  davidevison - Fotolia.com

    Source sur la plage à marée basse

    Source sur la plage à marée basse
    Sur la plage de Coromandel en Nouvelle-Zélande, lorsque la marée est basse, il suffit de creuser le sable pour faire jaillir de l'eau chaude. Un plaisir que les baigneurs ne boudent pas.
    ©  davidevison - Fotolia.com

    Les fontaines pétrifiantes de La Sône

    La Sone
    La ville de La Sône, dans l'Isère, est réputée pour ses dizaines de sources d'eau pétrifiantes. Celles-ci sont mises en valeur dans un grand jardin créé par l'homme. Les sources, qui forment des cascades et des bassins, ont la capacité de recouvrir les roches et les végétaux d'une fine couche de pierre scintillante.
    ©  Bernard Sers

    Les thermes de Saturnia en Italie

    Les thermes de Saturnia en Italie
    Les thermes de Saturnia sont situés dans le sud de Florence. Dans ces bassins de l'eau à 37 degrés jaillit du sous-sol à raison de 800 litres par seconde. Un vrai moment de détente en plein coeur de la Toscane.
    ©  davidevison - Fotolia.com

    Les sources de Banjar à Bali

    Les sources de Banjar à Bali
    Situées dans le Temple dédié à Bouddha appelé "Wihara", ces sources d'eau chaude naturelle s'écoulent dans des fontaines magnifiques en plein coeur d'un jardin tropical.
    ©  davidevison - Fotolia.com

    La Source Bleue

    Source Bleue
    Située dans le Doubs, entre Malbuisson et le village de Chaudron, la Source Bleue est une jolie source dont la couleur bleue est due au cheminement de l'eau dans un massif karstique. La légende prétend qu'en réalité, il s'agit de la couleur des larmes d'une femme qui pleure son amant.
    ©  Anne-Marie Duffet

    Les plus belles sources d'eau

    Sources d'eau
    Les sources d'eau ont souvent été domestiquées par l'homme, mais nombre d'entre elles peuvent être observées à l'état naturel, comme la source de la Loue, dans le Doubs. Elle dévale en cascade les roches depuis une cavité dans la falaise. Paysage superbe en plein cirque rocheux, c'est un exemple de résurgence : les eaux " perdues " par la rivière du Doubs atterrissent ici.
    ©  Robert Wantz

    La rivière du Landmannalaugar

    Landmannalaugar
    Dans la région volcanique du Landmannalaugar, en Islande, une rivière très appréciée des touristes a deux origines : une source brûlante tout droit sortie du volcan et une autre eau plus fraîche. Le mélange des deux donne une rivière tiède et provoque ce qu'il faut de brume pour embellir le paysage.
    ©  A. Karnholz - Fotolia.com

    Les onsen de Beppu

    Onsen de Beppu
    Avec plusieurs milliers de sources chaudes qui jaillissent sur son territoire, Beppu au Japon ne pouvait être qu'une ville thermale ! Ses onsen, des bassins issus de ces sources d'eau, sont très connus. Située dans une zone fortement géothermique, la ville est en permanence embrumée par les fumerolles.
    ©  Benoit Sarasin - Fotolia

    La source du Lison

    Source du Lison
    Le Lison est une rivière du Doubs qui prend sa source dans la ville de Nans-sous-Sainte-Anne. Très impressionnante, elle est aussi puissante qu'une large cascade lorsqu'il y a eu de l'orage. Sauvegardée par les habitants de la commune de l'exploitation industrielle, la source du Lison est l'un des premiers sites naturels protégés de France.
    ©  Bernadette Roger

    Le glacier de l'Huaytapallana

    Huaytapallana
    Le massif de l'Huaytapallana au Pérou est surmonté d'un gigantesque glacier. Celui-ci alimente une superbe lagune d'eau douce et potable. Les nombreux fleuves qui prennent leur source dans les Andes, ainsi que les lacs qui parsèment la montagne, tirent leur eau de la fonte des glaces de l'Huaytapallana.
    ©  Jérôme Dignac

    La source du Planey

    Source du Planey
    Cette grande vasque bleutée est la source du Planey, un cours d'eau qui traverse la Haute-Saône. Peu profonde, elle tire son eau des souterrains auxquels les spéléologues et les plongeurs peuvent accéder en passant par un entonnoir. On la trouve sur la commune d'Anjeux.
    ©  by-studio - Fotolia.com

    Les geysers de Yellowstone

    Geysers de Yellowstone
    Le parc national de Yellowstone, aux Etats-Unis, est un lieu connu pour ses nombreuses sources qui jaillissent sous forme de geyser. Plutôt que de couler et former un cours d'eau, les geysers sont des sources éruptives, situées dans des régions géothermiques.
    ©  Patrick Delevoy

    La Fontaine de Vaucluse

    Fontaine de Vaucluse
    La Fontaine de Vaucluse est la plus grande source de France, et la cinquième plus grande au monde, en raison de son important débit. On la trouve au sein de la ville qui porte son nom, dans le Vaucluse. Il s'agit du point de sortie d'un grand bassin souterrain, sous une grande falaise. La Fontaine de Vaucluse alimente la Sorgue, et donne son nom aux sources en forme de vasque, qu'on appelle "résurgences vauclusiennes".
    ©  Alain Paul André Picq

    A Yellowstone, trou d'eau claire

    A Yellowstone, trou d'eau claire
    Autre site dans le parc de Yellowstone, cette étonnante source d'eau chaude particulièrement claire... mais néanmoins fumante.
    ©  davidevison - Fotolia.com

    La résurgence du Groin

    Le Groin
    Le Groin est une source de type vauclusienne dont le niveau varie en fonction des conditions climatiques. On trouve cette vasque géologique près de la commune de Vieu, dans l'Ain. Cette source est typique des marmites de la région, avec sa couleur bleue garantie sans colorant !
    ©  Josette Grinand

    L'oasis d'El Oualdja

    Oasis d'El Oualdja
    En plein milieu du désert, s'il existe une oasis, elle est forcément autour d'une source d'eau plus ou moins visible. L'oasis d'El Oualdja se trouve près de Khenchela en Algérie. Au cœur des Aurès, un territoire montagneux désertique, elle offre une explosion de couleur et en son centre, une belle source d'eau naturelle.
    ©  Fethi Boutaba

    Les marmites de boue du Namafjall

    Namafjall
    Cette zone géothermique située en Islande regorge de sources d'eau chaude. Particulièrement étranges, les marmites de boue sont provoquées par un léger jaillissement de la source qui remue les sédiments et constitue une mare de boue toujours en mouvement.
    ©  Anna - Fotolia.com

    Les sources de la Semène

    La Semène
    La rivière Semène est un affluent de la Loire qui part du Mont Pilat en Haute-Loire. Plutôt abondante, la Semène grossit très vite grâce à l'apport de plusieurs sources près du col de la République.
    ©  Gregory Thery

    La source d'Ollantaytambo

    Source d'Ollantaytambo
    Ollantaytambo, au Pérou, est le vestige d'une ancienne ville Inca. Cette région est irriguée par de nombreuses sources très célèbres comme Agua Calientes, une source d'eau chaude. Un réseau hydraulique a été conçu dans la ville d'Ollantaytambo, mais l'origine de cette eau est restée secrète. Aujourd'hui, elle coule encore depuis les ruines.
    ©  kcullen - Fotolia.com

    Les sources de la Seine

    Source-Seine
    La bien-nommée commune de Source-Seine, en Bourgogne, abrite les sources du fleuve qui traverse la capitale de la France. Un espace a été aménagé autour de la source principale. On peut voir ici le tout premier pont à enjamber la Seine, au début du périple qui conduit l'eau jusqu'en Normandie.
    ©  Maryse Rozerot

    Les Mammoth Hot Springs de Yellowstone

    Mammoth Hot Springs
    Parmi les geysers et les fumerolles du parc national de Yellowstone, aux Etats-Unis, on trouve aussi les "sources du mammouth". L'eau de source forme des vasques calcaires en terrasse et des bassins dans lesquels se baignent parfois les animaux.
    ©  ALCE - Fotolia.com

    La reculée de Ladoye-sur-Seille

    La Seille
    La Seille est une rivière du Jura qui débute au cœur de la reculée de Ladoye-sur-Seille, une sorte de vallée creusée par l'eau. Depuis Baume-les-Messieurs, on peut observer le spectacle magnifique des nombreuses reculées qui ont été formées par les sources de la Seille.
    ©  Jean-Claude Decoin

    La source du Jaur

    Le Jaur
    La ville de Saint-Pons-de-Thomières dans l'Hérault accueille la source de la rivière Jaur. La vaste cavité creusée dans une falaise est aménagée tout autour pour le public, mais la source s'écoule au naturel un peu plus loin.
    ©  Celine Vidal

    Les sources de Guelma

    Sources de Guelma
    La ville thermale de Guelma, en Algérie, est réputée pour ses formations géologiques issues des sources d'eau de la région. La cascade de Hammam Challala est un exemple fascinant de ces chutes d'eau qui semblent figées sur la pierre.
    ©  Mehdi Briki

    La fontaine pétrifiante de Réotier

    Fontaine de Réotier
    La source qui sort au sein de la commune de Réotier, dans les Hautes-Alpes françaises, a pour particularité d'être pétrifiante, ce qui explique les formes étranges du rocher. La région est très riche en sources d'eau, notamment chaudes, en raison de la présence de la faille de la Durance.
    ©  Monique Eyraud

    Le Lac Ontario, source du Saint-Laurent

    Lac Ontario
    Le Saint-Laurent traverse le Canada après avoir pris sa source dans le lac Ontario. En Amérique du Nord, nombre de grands fleuves ont pour origine un lac plutôt qu'une source provenant des nappes phréatiques. Les lacs du nord des Etats-Unis les alimentent grâce à leur taille immense, vestige de l'époque où ils faisaient partie d'une mer.
    ©  Claude Levesque

    La source de la Buèges

    La Buèges
    Le spectacle du jaillissement de la source de la Buèges est très impressionnant. On voit une étendue d'eau turquoise qui tient son origine d'un rocher. La Buèges est un petit affluent de l'Hérault réputé pour les paysages qu'elle a creusés dans la roche.
    ©  Louis Guilleminot

    Les gorges de la Langouette

    Langouette
    La rivière de la Saine, dans le Jura, tient sa source du Mont Bayard. Une eau limpide sort à Foncine-le-Haut, et dévale les gorges de la Langouette, le lieu où il est possible de l'observer le plus facilement. Par la suite, la Saine rejoindra l'Ain.
    ©  Jean-Claude Decoin

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    Les secrets de la mystérieuse Ile de Pâques

    fascinante ile de pâques
    Fascinante Ile de Pâques © Gérard RABASSE

    Une nouvelle Atlantide

    L'île de Pâques est l'un des points les plus isolés du monde. Elle se situe à plus de 3 000 km des côtes chiliennes.

    Découverte en 1687 par le flibustier Edward Davis, c'est le Hollandais Jacob Roggeveen qui l'accosta le premier en 1722, le jour de Pâques (d'où le nom de l'île).

    L'île était alors déjà habitée depuis plusieurs millénaires. Il semblerait que les Polynésiens y soient arrivés depuis les îles Marquises 3 000 ans avec J-C. Ils naviguaient dans de petites embarcations équipées de flotteurs.

    Régulièrement visitée par des explorateurs, des médecins et autres scientifiques, elle restera pendant des siècles une terre lointaine, difficilement abordable.

    Le monde a rendez-vous

    une curiosité qui attire touristes et voyageurs
    Une curiosité qui attire touristes et voyageurs © Monique POILPRE

    L'ouverture au tourisme

    En 1965, les Américains débutent la construction d'un aéroport international qui devient en 1986, une vaste piste d'atterrissage d'urgence pour leurs navettes spatiales. Scindant le sud de l'île en deux, elle a permis de développer les activités touristiques.

    Aujourd'hui, l'île de Pâques se situe à 5h30 de vol de Santiago du Chili, mais on peut également y accéder depuis Tahiti (dans les deux cas, depuis la France, le trajet sera long et cher.)

    Aujourd'hui, près de 50 000 voyageurs curieux visitent l'île chaque année, pour environ 3 500 habitants (dont 51% de Chiliens.)

    L'étrange regard blanc des Moaïs

    pourquoi et comment les statues ont-elles été dressées ?
    Pourquoi et comment les statues ont-elles été dressées ? © Yvan Mirochnikoff

    Pourquoi ? Comment ?

    Ces hautes idoles (jusqu'à 10 mètres de hauteur et 82 tonnes) taillées dans le basalte ; perdues au milieu de l'océan ont fasciné des générations de voyageurs et de rêveurs.

    Les raisons qui ont poussé les Rapanuis à les édifier, à partir du Xe siècle, restent inconnues. Sans doute s'agissait-il d'honorer ou d'implorer les Anciens lors de cérémonies spirituelles.

    Plusieurs théories tentent d'expliquer comment ces colosses furent dressés. A priori, ils furent déplacés au moyen de cordes, de rondins de bois et de pics.

    A l'origine, leurs yeux étaient faits de coraux blancs, les iris étaient rouges ou noirs.

    Ce culte pris fin brutalement après une période d'édification frénétique.

    Comment découvrir l'île ?

    une île isolée à l'atmosphère étrange
    Une île isolée à l'atmosphère étrange © Monique POILPRE

    Plus petite que l'île d'Oléron, il faut environ 3 à 4 jours de marche pour faire le tour de l'île de Pâques.

    Une semaine suffit amplement à saisir l'incommensurable beauté de l'endroit. En général, les voyageurs profitent d'un voyage à travers le Chili, pour inclure une excursion d'une semaine au pays des Maoïs.

    L'île de Pâques se prête parfaitement à un trek tranquille mais attention le camping sauvage est interdit suite aux négligences répétées des touristes. Il est conseillé de réserver son emplacement avant le départ.

    Pour plus de confort, vous trouverez également des pensions de type B&B, des logements chez l'habitant et des hôtels.

     

    Le village abandonné d'Orongo

    les maisons circulaires et basses du village abandonné d'orongo
    Les maisons circulaires et basses du village abandonné d'Orongo © Emmanuel BONIFAIT

    Vous croiserez un peu partout, et souvent sans même les chercher, les vestiges de l'histoire de l'Ile de Pâques. Voici quelques sites essentiels :

    Dans le sud : Le site d'Orongo, au cœur du parc national du même nom est l'un des plus importants et des plus riches.

    Au milieu d'une jungle de roseaux se trouvent un village abandonné composé d'une cinquantaire de maisons de basalte. Circulaires, elles sont équipées de petites portes basses.

    On y trouve également des pétroglyphes témoins du culte de l'homme-oiseau qui succéda à celui des Moaïs.

    La présence du volcan Rana Koa a proximité du site ajoute encore à l'atmosphère particulière du village d'Orongo.

    L'homme-oiseau et l'île Moto Nui

    les trois îlots au large de la côte sud.
    Les trois îlots au large de la côte sud. © Gérard RABASSE

    La performance divine

    Pour une raison encore inconnue, le culte lié aux moais pris fin juste avant l'arrivée des missionnaires.

    Les géants de pierre furent abattus par les habitants de l'île et le culte de l'homme-oiseau prit leurs places.

    Tous les ans, avec l'arrivée du printemps se déroulait la cérémonie de tangata-mani ("l'homme-oiseau"). Il fallait ramener de l'îlot Moto Nui un oeuf de sterne. Le gagnant devenait le chef pour une année.

    On estime que la dernière cérémonie a du se dérouler en 1867.

    Les trois îles peuvent être observées depuis le village d'Orongo.

    Les pentes sacrées du Rana Kao

    le cratère du volcan rana koa
    Le cratère du volcan Rana Koa ©  Emmanuel BONIFAIT

    Sous le signe de l'abondance

    L'île de Pâques héberge plusieurs volcans parmi lesquels le Rana Kao (ce qui signifierait "les yeux qui regardent le ciel"). Il est situé à l'extrême sud de l'île face à l'océan.

    Son cratère abrite aujourd'hui un lac d'eau douce où poussent des roseaux et joncs dans un camaïeu unique de verts soulignés de brun. Un château d'eau a d'ailleurs été installé pour alimenter les habitations voisines.

    Ses pentes intérieures bénéficient d'un microclimat et les habitants y ont fait pousser des arbres fruitiers, vous y trouverez entre autres figuiers et bananiers.

    Attention, la descente est raide !

    Hanga Roa, village de pêcheurs

    le village de hanga roa est le seul endroit où se ravitailler.
    Le village de Hanga Roa est le seul endroit où se ravitailler. © Isa PAR

    La petite capitale

    Hanga Roa a beau être la ville la plus importante de l'île, elle n'en reste pas moins un village comptant environs 3 500 habitants.

    Située non loin de l'aéroport, elle abrite la plupart des hôtels, des restaurants et des magasins. C'est le point incontournable pour tout ravitaillement avant un départ en randonnée. Vous y trouverez également une église et son cimetière, un marché où il est possible de trouver des fruits frais.

    A quelques centaines de mètres de la ville, vous trouverez le site de Tahai. Particulièrement riche, les moais y sont répartis sur trois sites. Certaines statues ont été restaurées et ont retrouvées leur regard blanc d'origine.

     

    La grotte Ana Kai Tangata

    l'entrée de la grotte au niveau de la mer
    L'entrée de la grotte au niveau de la mer © Gérard RABASSE

    Sur les murs

    A l'écart de la ville se trouve également la grotte d'Ana Kai Tangata. Son entrée est située au niveau de la mer, mais un passage à sec est possible.

    A l'intérieur, vous trouverez l'un des plus beaux vestiges du culte de l'homme-oiseau : une fresque rupestre haute en couleurs. Mêlant le blanc, le rouge et le noir, elle figure un homme ailé. Elle aurait été peinte il y a plus de trois siècles, mais la nature friable de la roche a déjà commencé à entamer le dessin.

    Il est possible de visiter les sites d'Orongo, de Tahai et la grotte Ana Kai Tangata à pied. Ils sont tous relativement proches les uns des autres.

    Pour une excursion dans le centre ou le nord, un moyen de transport est recommandé.

    Les Moaïs inversés

    l'exception qui confirme la règle ?
    L'exception qui confirme la règle ? © Gérard REINERT

    Au centre

    Le site d'Ahu Akivi se trouve dans le nord-ouest de l'île à l'écart des villages. Les moais qu'il abrite ont été restaurés et redressés dans les années 60. Leurs regards dominent une plaine agréable et calme.

    Les moais d'Ahu Akivi possèdent la particularité d'être tournés vers la côte ou vers le ciel contrairement à toutes les autres statues de l'île qui tournent le dos à l'océan (en regardant les villages qu'elles protègent).

    La légende veut que ce soit parce les géants d'Ahi Akivi représentent les premiers colons arrivés sur l'île.

    Une autre explication met en cause l'exactitude de la restauration du site.

    Rano Raraku : la pouponnière des Dieux

    depuis plusieurs siècles, ces moaïs attendent la fin de leur édification.
    Depuis plusieurs siècles, ces Moaïs attendent la fin de leur édification. © Emmanuel BONIFAIT

    Sur les pentes du volcan

    Rano Raraku est le nom de l'un des volcans de l'île mais c'est aussi la carrière qui permit l'édification de la plupart des moais.

    Les pentes du Rano Raraku sont encore parsemées de plus 400 colosses de basalte à différents stades de leur construction. Certains sont achevés et attendent encore qu'on les achemine vers leur Panthéon.

    Plusieurs découvertes ont été faites à cet endroit, à commencer par les outils qui permettaient aux habitants de tailler les moais dans la pierre volcanique.

    Vous observerez également différents moais originaux comme Tukututi. C'est le seul qui ait été retrouvé avec des jambes.

     

    Les rivages de l'île de Pâques

    un petit tour à la plage entre deux découvertes culturelles
    Un petit tour à la plage entre deux découvertes culturelles © CPT

    Pour se rafraîchir

    L'île de Pâques n'est pas une destination balnéaire, néanmoins il est possible de se baigner.

    Il existe trois plages, la première est aussi la plus petite, elle se trouve près d'Hanga Roa. Des bateaux y sont amarrés mais il est possible de surfer un peu.

    "La" plage de l'Ile de Pâques est celle d'Anakena (en photo), assez fréquentée, elle reste un endroit charmant et agréable où se rafraîchir sous l'oeil des moais.

    Non loin ne manquez pas le fameux "nombril du monde" sur la baie d'Hanga Hoonu (ou Lapérouse). Il s'agit d'un cercle de pierres qui aurait été considéré comme le centre du monde.

    Il y a également la plage d'Ohaye, connue pour son sable de couleur rose.

     

    Le cratère du volcan de Poike

    sur la presqu'île de poike, le volcan du même nom
    Sur la presqu'île de Poike, le volcan du même nom © CPT

    I love giants

    Le volcan Poike est situé sur la pointe est de l'île sur une péninsule qui porte le même nom.

    Comme le Rana Koa, un lac d'eau douce a élu domicile dans son cratère. Pas très haut, il offre néanmoins un beau point de vue sur les environs et sur les différents phénomènes volcaniques qui ont marqué l'endroit.

    Depuis son sommet, vous observerez également quelques moais. Les seuls a avoir été taillés dans une autre pierre que le basalte du Rano Raraku. Il s'agit d'une pierre plus blanche et plus dure.

     

    Paysage aride, un désastre écologique ?

    aucun arbre à l'horizon...
    Aucun arbre à l'horizon... © Gérard RABASSE

    Mais où sont les arbres ?

    Si actuellement la silhouette de l'île frappe par son aridité et l'absence de végétation haute, il semble que cela n'a pas toujours été le cas. Les premiers découvreurs signalent dans leurs carnets de voyage la présence de palmiers, de cocotiers ou encore de bananiers. Plusieurs espèces auraient  disparus au XVIIe siècle.

    L'une des hypothèses expliquant ce phénomène ? L'Île aurait été frappée pendant plusieurs années par la sécheresse. La double influence du climat et de l'action de l'homme aurait précipité le désastre écologique, mais aussi la chute de cette civilisation.

    Le culte de l'homme-oiseau prit la suite...

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    Parfums d'aventure en Patagonie chilienne

    La Patagonie chilienne
    Etendue sur 900 000 km², la Patagonie est majoritairement argentine. Mais sur le versan ouest de la cordillère des Andes, coincée entre les montagnes et les courants puissants et froids du Pacifique sud, la Patagonie chilienne est un concentré d'immensité qui s'offre aux amoureux de nature, de trek et d'aventure. Ici, les trois piliers de granit emblèmes du parc Torres del Paine.
    ©  Fabien MOREL

    Sous un ciel menaçant

    Sous un ciel menaçant
    Comme souvent dans cette région extrême, le temps change très vite et le ciel dicte sa loi.
    ©  Jacques CHEVRON

    Au pied des pics

    Au pied des pics
    A quelques centaines de kilomètres de la Terre de feu, le Parc national Torres del Paine est un des lieux sacrés du trek et des randonnées extrêmes. Entre ses lacs remplis par l'eau turquoise des glaciers et ses pics vertigineux ("torres", tours en espagnol), l'endroit est féerique, magistral et effrayant à la fois.
    ©  Véronique VALATX

    Terre sombre, ciel obscur et rivière d'encre

    Terre sombre, ciel obscur et rivière d'encre
    L'eau est comme de l'encre entre les reliefs sombre de la Patagonie chilienne. Sur des centaines de kilomètres à la ronde, l'eau des glaciers et les vagues du Pacifique donnent l'impression de livrer un combat interminable contre le granit des montagnes de ce bout du monde.
    ©  Vincent BEUFE

    Face au vent

    Face au vent
    Sur un ponton qui s'avance au-dessus de l'eau pure et glacée de la Laguna azul, on découvre les "torres" de roche qui émergent de la terre.
    ©  Patricia BRAULT

    Toujours plus au sud

    Toujours plus au sud
    En route vers le sud, à l'approche de la ville de Puerto Natales.
    ©  Patricia BRAULT

    Dent de roche

    Dent de roche
    Bien qu'elles ne s'élèvent qu'entre 1 500 et 3 000 mètres d'altitude, ces dents rocheuses sont connues pour être parmi les plus difficiles et les plus dangereuses du monde pour les alpinistes.
    ©  Laurent DAUDE

    Le guanaco, poils au vent

    Le guanaco, poils au vent
    Et voilà que, sur le bord de la piste, un lama fait son apparition. Il s'agit plus précisément d'un guanaco, un lama non domestiqué typique de cette région d'Amérique du sud.
    ©  Patricia BRAULT

    Les lacs de l'île Navarino

    Les lacs de l'île Navarino
    Au sud de la Terre de Feu, juste avant l'île et le cap Horn, l'île Navarino est une des dernières terres du continent américain. Sauvage et tourmentée, l'île est légèrement boisée et accueille quelques lacs aux eaux de saphir. Ici, c'est comme si l'homme n'avait jamais posé le pied. 
    ©  Marie-Françoise RIGAUDIERE

    Les reflets bleus du glacier

    Les reflets bleus du glacier
    La Patagonie est une des régions du monde qui comptent le plus de glaciers. Au bout de cette langue de glace, l'eau cristallisée depuis des années termine enfin sa lente descente et émet une lumière bleue fascinante.
    ©  Guy BRISSET

    Lac et volcan

    Lac et volcan
    Entouré par la forêt et dominé par le volcan Llaima, le lac Conguillo s'étire délicatement au coeur de l'Araucanie, au nord de la Patagonie
    ©  Patricia BRAULT

    Les plaines nues de Patagonie

    Les plaines nues de Patagonie
    Sur le bord d'une route, seule au monde, la petite maison d'un éleveur de mouton surgit subitement. Face à l'horizon sauvage et nu, on oublie parfois qu'ici vivent aussi depuis plusieurs siècles des hommes et des femmes.
    ©  Fabien MOREL

    Infrastructure patagonienne

    Infrastructure patagonienne
    Ceux qui décident de sillonner la région à bord d'un 4x4 auront sûrement la chance de découvrir les stations services ultramodernes de Patagonie... Et comme il est indiqué sur le panneau, arrêtez le moteur et ne fumez pas, c'est plus prudent.
    ©  Vincent BEUFE

    Eoliennes de poche

    Eoliennes de poche
    Depuis quelques années, le tourisme s'est fortement développé au Chili et notamment en Patagonie. Venus du monde entier, les adeptes de treks et de randonnées sportives n'hésitent plus à braver la rudesse de l'extrême sud. Ceux-là ont pensé à apporter leur éolienne portable. Astucieux.
    ©  Miguel THAUBY

    Última Esperanza, dernier espoir

    Última Esperanza, dernier espoir
    Au coeur de la province d'Última esperanza, on ressent (comme son nom l'indique) à quel point ses côtes et ses plaines ont dû constituer pour les colons du XIXe siècle le "dernier espoir", le dernier refuge avant le bout du monde : la Terre de Feu et le cap Horn.
    ©  Jacques CHEVRON

    Juste avant le bout du monde

    Juste avant le bout du monde
    Située au bord du détroit de Magellan, Punta Arenas est la ville la plus peuplée de toute la Patagonie chilienne. Avant le XXe siècle et la construction du canal de Panamá, elle était un port de première importance pour les navires qui reliaient le Pacifique à l'Atlantique.
    ©  Jacques CHEVRON

    Les fantômes du détroit de Magellan

    Les fantômes du détroit de Magellan
    Pendant des siècles passage obligé avec le cap Horn pour relier les deux océans, le détroit de Magellan a été le théâtre de nombreux naufrages causés par les conditions climatiques extrêmes et l'étroitesse du passage.
    ©  Jacques CHEVRON

    Les canons des premiers colons

    Les canons des premiers colons
    En 1843, le fort Bulnes est devenu la première colonie de la région après la prise de possession du détroit de Magellan par le Chili. Cinq ans plus tard, la ville de Punta Arenas est née.
    ©  Jacques CHEVRON

    Regarder passer le vent

    Regarder passer le vent
    Sur la partie chilienne de la Terre de Feu, des randonnées equestres peuvent être l'occasion de découvrir autrement les grands espaces de cette île balayée par les vents.
    ©  Lionel BERCIS

    A travers l'immensité

    A travers l'immensité
    Avec moins d'un habitant au kilomètre carré, la Patagonie est une des régions les plus préservées de la planète. Filant vers l'horizon, les pistes tracent d'immenses lignes droites à travers des paysages sans arbres.
    ©  Patricia BRAULT

    Le cap des tempêtes, terminus

    Le cap des tempêtes, terminus
    Le cap Horn, mythique rocher connu de tous les marins du monde est souvent surnommé le "cap des tempêtes". Entre les forts courants naissant de la rencontre de deux océans, la présence d'icebergs remontant de l'Antarctique et les vents puissants, le cap a longtemps représenté le plus fou des espoirs mais a également mis fin à la vie de nombreux marins.
    ©  Michel PORTAIT

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