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    Le kilomètre 239

     

     

    Paranormal:  Le kilomètre 239

     

    A la fin de l’été 1929, une nouvelle autoroute fut ouverte à la circulation entre Brême et son avant-port, Bremerhaven.

     

    En un an, plus de 100 automobilistes eurent un mystérieux accident sur cette route, et tous au kilomètre 239.

     

    Ce tronçon était pourtant une parfaite ligne droite.

     

    Interrogés par la police, les survivants déclaraient avoir éprouvé une formidable excitation au moment où leur véhicule atteignait la borne, senti une grande force s’en emparer et le dévier sur le bas-côté.

     

    Le 7 décembre 1930, 9 voitures furent accidentées à l’endroit fatidique.

     

    La police était intriguée mais un sourcier du pays, Carl Wehrs, avança que la force mystérieuse n’était qu’un puissant champ magnétique engendré par un courant souterrain.

     

    Pour tester sa théorie, il prit une baguette d’acier dans ses mains, et s’avança vers le kilomètre 239.

     

    Lorsqu’il arriva à environ 4 mètres de la borne, la baguette vola de ses mains, comme arrachée par une force invisible, et fut lancée de l’autre côté de la route, tandis que Wehrs faisait un demi-tour sur lui-même.

     

    Trouvant l’expérience concluante, Wehrs enterra un coffre de cuivre plein de petits morceaux de cuivre en forme d’étoiles, juste à la base de la borne.

     

    Le coffre resta enterré une semaine, durant laquelle on ne déplora aucun accident.

     

    Il fut retiré et les trois premières voitures qui passèrent furent accidentées. On remit alors le coffre en place et il n’y eut plus d’accidents à la hauteur du kilomètre 239.

     

    Il serait intéressant de savoir si ce coffre est toujours à la même place.

     

    V. Battaglia (11.2005)

     

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    Le sous-marin hanté

     

     

    Paranormal:  Le sous-marin hanté

     

    En 1916, l’Allemagne entreprit la construction d’une nouvelle flotte de sous-marins, à Bruges. Pendant la construction de l’un deux, le UB-65, deux accidents se produisirent.

     

    Une poutre glissa et écrasa deux hommes, puis un dégagement de gaz toxiques asphyxia trois ouvriers.

     

    Ce n’était qu’un début.

     

    Lors de sa première sortie en mer, un des hommes d’équipage se suicida. Peu de temps après, au cours d’un exercice d’immersion, les commandes se bloquèrent. Le sous-marin resta ainsi 12 heures au fond.

     

    Puis, subitement le navire répondit de nouveaux aux commandes ce qui permit à l’équipage de s’en sortir in extremis.

     

    Au cours d’un ravitaillement en vue de sa première croisière d’opérations, une torpille explosa, tuant 6 marins.

     

    Pendant les opérations, seuls quelques hommes restèrent à bord. C’est au cours d’un quart de surveillance que deux marins vinrent trouver l’officier de quart pour lui raconter qu’ils avaient vu le 2è lieutenant, décédé lors de l’explosion de la torpille, monter à bord et se diriger vers l’avant.

     

    Il s’était ensuite arrêté et s’était retourné, les bras croisés, pour les regarder fixement.

     

    Deux jours plus tard, le fantôme réapparu à l’avant du sous-marin. Le commandant vit lui aussi le spectre. Il envoya un rapport à l’amiral Schroeder qui ordonna une enquête.

     

    Il alla même jusqu’à faire exorciser le navire ce qui n’empêcha pas les apparitions de continuer jusqu’en 1918.

     

    Le commandant se fit muter et l’équipage fut changé.

     

    Le nouvel équipage embarqua en juin 1918 pour une mission dans la Manche. Le 10 juillet 1918, le commandant d’un sous-marin américain, le L-2, en patrouille, aperçut au périscope le sous-marin allemand en surface, immobile, sans signe de vie sur le pont.

     

    Il donna l’ordre de s’en approcher, pensant qu’il s’agissait d’une épave. Il vit alors la silhouette d’un homme, les bras croisés, à l’avant du bâtiment immatriculé UB-65.

     

    Il s’apprêtait à envoyer une torpille lorsque le UB-65 explosa soudain et coula. Il y avait à bord 34 officiers et hommes d’équipage.

     

    L’enquête se poursuivit après la guerre mais aucun nouvel élément ne put expliquer ce qui s’était passé.

     

    V.Battaglia (01.2005)

     

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    Auto-stoppeur fantôme

     

    Dans l’univers inexpliqué du paranormal, les auto-stoppeurs fantômes occupent une place de choix. Les cas d’apparitions d’auto-stoppeurs qui s’avèrent après coup être des fantômes sont si nombreux qu’il est impossible de tous les citer.

     

    Ces fantômes modernes semblent être liés à de tragiques accidents de la route. Le nombre très important de témoignages a amené certains spécialistes du paranormal à étudier ces apparitions spectrales.

     

    Ces fantômes semblent être selon les cas soit protecteurs, soit au contraire la cause d’accidents.

     

    Il faut croire que ces faits sont pris au sérieux par les autorités puisqu’en Norvège, des mesures ont été mises en place pour mettre en garde les automobilistes contre un fantôme maléfique.

     

    Cette auto-stoppeuse serait la messagère d’un terrible accident imminent. Pour prévenir de ses méfaits, des panneaux de signalisation ont été installés avec un triangle rouge contenant le dessin d’un fantôme.

     

    La Dame Blanche de la RN 90

     

    Paranormal:  Auto-stoppeur fantôme

     

    Une nuit du mois de mai 1982, Maurice D. roulait sur la RN 90, qui va de Grenoble à Chambéry, lorsque, tout à coup, sous la pluie battante, la lumière de ses phares accrocha une silhouette féminine au bord de la route, toute de blanc vêtue. L'inconnue ne portait qu'une robe légère, ses cheveux blonds tombaient en longues mèches détrempées sur ses frêles épaules nues. Maurice ralentit, et prit cette curieuse auto-stoppeuse à son bord. Elle dit rentrer chez elle, à Chapareillan, 3 km plus loin.

     

    Tout en conduisant, Maurice discutait avec sa charmante passagère, lorsque, soudain, la jeune fille l'avertit : « Attention, nous arrivons au virage du mont du Furet, c'est un endroit dangereux ! » 

     

    Maurice prenait cette route plusieurs fois par semaine, aussi tenta-t-il de rassurer sa passagère. Mais celle-ci, d'une voix brisée par la terreur, insista : « Il y a sept ans, une jeune fille a raté ce virage à moto et elle est morte ! ». 

     

    Ne voulant pas effrayer davantage la jeune femme, Maurice ralentit et tourna la tête pour rassurer sa passagère d'un sourire. À sa grande stupeur, le siège était vide ! 

     

    Incrédule, il s'arrêta pour fouiller la voiture, y compris le coffre, et retourna en arrière pour inspecter la route.

     

    Rien. Il n'était pourtant pas le premier à qui une telle aventure était arrivée.

     

    En 1975, une jeune fille s'était tuée sur le pont du Furet. Depuis, nombreux sont ceux qui ont pris à bord de leur véhicule celle que l'on appelle dans la région la Dame Blanche de la RN 90.

     

    Parmi eux, un médecin dont le témoignage est encore plus incroyable. En 1977, cette nuit-là, il pleuvait encore. Le médecin avait lui aussi pris en auto-stop une jeune fille sur la RN 90. Cette fois, sa passagère ne s’évapora pas et il l’a ramena jusqu’à son domicile.

     

    Il lui prêta son parapluie puis attendit qu'elle le lui rapporte. Comme elle ne revenait pas, il se décida à sonner à la porte de la maison où il l'avait déposée.

     

    Une vieille femme vint lui ouvrir, mais lui assura que sa fille unique était morte deux ans plus tôt, dans un accident de la route. Incrédule, l'homme insista et décrivit la jeune fille. La vieille dame lui montra alors une photo : c'était bien la jeune fille qu'il venait de quitter.

     

    Source : Alain Boulaire : « Fantômes, ces spectres qui nous hantent », in Le Nouveau Détective # 452 - FacteurX # 20

     

    La femme disparue

     

    Par une belle soirée de mars 1978, le brigadier Dawie van Jaarsveld roulait à moto sur la route de Barandas à Willowmore, près de Uniondale, Afrique du Sud.

     

    Il aperçut une jeune autostoppeuse brune et s'arrêta pour l'emmener. Quinze kilomètres plus loin, il sentit soudain une secousse. Regardant par-dessus son épaule, il s'aperçut que sa passagère avait disparu. Horrifié à l'idée qu'elle avait pu tomber, il fit aussitôt demi-tour. Il ne retrouva que le casque qu'il lui avait prêté, attaché au porte-bagages !

     

    Deux ans auparavant, Anton Le Grenge l'avait rencontrée au même endroit. La jeune femme faisait du stop. En démarrant, il s'avisa qu'il ne lui avait pas demandé où elle allait. II tourna la tête et découvrit le siège vide. 

     

    Le Grenge raconta son histoire à la police d'Uniondale. Un officier de police retourna avec lui sur les lieux. Tous deux virent alors la portière de la voiture s'ouvrir, comme si quelqu'un d'invisible en sortait.

     

    Simultanément, ils entendirent un hurlement. Dawie van Jaarsveld et Anton Le Grenge identifièrent tous deux leur passagère comme étant Maria Roux, une jeune femme morte dans un tragique accident en avril 1968.

     

    Sources : L'Encyclopédie de l'astrologie - L'Inexpliqué, p. 235

     

    L'auto-stoppeur silencieux

     

    Un soir d'octobre 1979, Roy Fulton, un poseur de moquette, revenait chez lui après un match de fléchettes à Leighton Buzzard, en Angleterre. Comme il s'approchait du village de Stanbridge, il s'arrêta pour recueillir un jeune auto-stoppeur. Lorsque Fulton lui demanda où il se rendait, le jeune homme se contenta de montrer la route.

     

    Fulton pensa qu'il était peut-être sourd-muet et conduisit en silence. Après avoir roulé pendant 3 kilomètres, il se dit qu'une cigarette aiderait peut-être à briser la glace ; il se tourna pour en offrir une à son passager.

     

    Le siège était vide. Le jeune homme avait disparu d'un véhicule se déplaçant à une vitesse régulière de 60 kilomètres à l'heure et dont la porte n'avait à aucun moment été ouverte. Fulton se rendit directement jusqu'à son bar habituel, où il raconta son histoire. Le patron du bar et la police de Dunstable ont dit plus tard croire qu'il était arrivé quelque chose d'étrange à Fulton, et que son histoire était peut-être vraie.

     

    Source : Fortean Times, n° 34, hiver 1981.

     

    Étrange petit scout

     

    Le Dr Mike Barnes traversait le désert d'Arizona pour se rendre au lac Tahoe, lorsqu'il aperçut un petit garçon au bord de la route.

     

    Vêtu d'un uniforme de scout et d'une casquette de base-ball rouge, celui-ci agitait frénétiquement les bras. 

     

    Barnes s'arrêta et le garçon, visiblement en état de choc, le supplia : « S'il vous plaît, monsieur, pouvez-vous m'emmener ? »

     

    Barnes accepta et, après quelques kilomètres, le garçon lui demanda d'emprunter une piste, puis un chemin de montagne. II conduisit ainsi durant plusieurs kilomètres, le garçon devenant de plus en plus agité. 

     

    Près du sommet de la montagne, Barnes entendit des cris. Le petit garçon lui demanda de s'arrêter et pointa le doigt en direction du ravin. En se penchant, Barnes vit que les cris provenaient d'un car de ramassage scolaire qui avait fait une chute.

     

    Grâce à son téléphone de voiture, le Dr Barnes a pu appeler des secours. Laissant le petit garçon dans le véhicule, il descendit au fond du ravin pour prodiguer les premiers soins aux enfants en attendant les secours. Lorsqu'on a pu enfin les dégager, on découvrit qu’il y avait un seul mort : un petit garçon qui portait un uniforme de scout et une casquette de base-ball rouge.

     

    Source : L’Inexpliqué p. 164.165

     

    Une étrange victime

     

    L'un des fantômes les plus célèbres est celui d'une jeune femme qui hante la région de Blue Bell Hill, dans le Kent, en Angleterre. 

     

    En novembre 1992, un certain M. Sharpe raconta comment une jeune fille apparut soudainement au bord de la route et se précipita sur sa voiture. Elle le regarda droit dans les yeux au moment de l'impact et Sharpe fut certain de l'avoir tuée. 

     

    II s'arrêta et rechercha le corps, mais il n'y en avait pas la moindre trace. II inspecta les fourrés sur le bas-côté, au cas où le corps aurait été projeté, mais il ne trouva rien non plus. II finit par se rendre au commissariat de police le plus proche pour raconter ce qui s'était passé. Les policiers procédèrent aussi à de recherches, sans résultat, et, pour « rassurer » M. Sharpe, ils déclarèrent qu'il avait dû voir un fantôme.

     

    Le même incident se produisit sur la même route. Un certain M. Goodenough conduisait sa voiture quand il heurta quelqu'un, mais, cette fois, il trouva le corps de la personne qu'il avait renversée. II le recouvrit d'une couverture et appela la police. Lorsque les policiers arrivèrent, il n'y avait plus de corps sous la couverture ni de traces de sang.

     

    Source : L’Inexpliqué p. 169

     

    V.Battaglia (04.10.2006)

     

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    Poltergeist

     

    « Cruels, inutiles et malveillants », tels sont les adjectifs utilisés par le chasseur de fantômes Harry Price pour décrire le phénomène paranormal le plus terrifiant, celui des esprits frappeurs.

     

    Le mot poltergeist « esprit frappeur » vient de l’allemand et signifie littéralement « esprit bruyant ». Mais, le poltergeist n’est pas seulement bruyant, il est également destructeur et la force qu’il déploie est souvent d’une rare violence.

     

    L’activité des poltergeists est attestée depuis les temps les plus reculés. Autrefois, on pensait que Satan se manifestait à travers ces phénomènes.

     

    Aujourd’hui, on classe ces phénomènes « paranormaux » dans la catégorie des phénomènes psychiques.

     

    Il ne s’agit donc plus d’une intervention de l’au-delà ou d’un esprit satanique, mais bel et bien d’une manifestation psychique humaine non contrôlée.

     

    La clinique d’Arcachon

     

    De mystérieux jets de pierre se produisirent pendant l’été de 1963 dans la clinique orthopédique d’Arcachon (France).

     

    Pendant cette période, les patients immobilisés reçurent environ 200 à 300 cailloux de tout calibre à toute heure du jour ou de la nuit.

     

    Curieusement, aucun malade ne fut jamais touché.

     

    Les phénomènes commencèrent quand le bruit courut de la mise en vente de la clinique.

     

    Un soir d’août, un agent de police, vit une pierre sortir d’une pièce désaffectée du deuxième étage. Quand on fouilla l’étage, on trouva les portes fermées à clé.

     

    Ces manifestations cessèrent brusquement sans qu’aucun coupable ne fût trouvé.

     

    Chute de pierres brûlantes

     

    Les jets de pierres sont très fréquents dans les cas d’esprits frappeurs. Ces pierres sont souvent brûlantes ou au moins tièdes.

     

    Une rue de Birmingham, en Angleterre, fut soumise à des chutes de pierres continues pendant plusieurs années.

     

    Les maisons des environs subissaient de tels dégâts que la police dut intervenir. Elle monta une opération pour tenter de découvrir la clef du mystère. Mais, malgré tout le matériel sophistiqué, une équipe d’officiers expérimentés et des milliers d’heures de travail, les chutes de pierres continuaient toujours.

     

    On ne trouva aucune empreinte sur les pierres, ni aucune trace de terre ou de fibre. On aurait pu penser que les pierres avaient été lavées.

     

    Paranormal:  Poltergeist

    Une petite fille photographiée alors qu'elle est lancée à travers une pièce par une force inconnue (Photo © l'Inexpliqué, Ed. Laffont)

     

    En 1960, au Brésil, une pluie de pierres venues de nulle part s’abattit sur un groupe de gens qui se tenait sur le bas-côté d’une route. 

     

    Ils allèrent au commissariat et lorsque le policier arriva sur les lieux, il fut accueillit par une nouvelle pluie de pierres chaudes.

     

    Désordres électriques et explosions

     

    En 1966, en Allemagne, des policiers furent appelés dans un cabinet d’avocats à cause de graves désordres électriques.

     

    Des experts découvrirent que les phénomènes étaient liés à la présence d’une jeune fille de 19 ans, Anne-Marie Schneider.

     

    Ils virent des lampes se balancer sur son passage. Les problèmes continuèrent avec des coupures d’électricité, des ampoules qui éclataient, des tableaux qui tombaient ou des tiroirs qui s’ouvraient tout seuls.

     

    Pendant les vacances de Noël, les phénomènes s’arrêtèrent. Ils reprirent dès qu’Anne-Marie revint travailler.

     

    Les employés recevaient de fortes décharges électriques et une lourde commode en chêne se déplaça toute seule.

     

    Paranormal:  Poltergeist

    Un oreiller filmé alors qu'il se déplace dans une pièce (Photo © l'Inexpliqué, Ed. Laffont)

     

    La jeune fille fut congédiée et tout redevint normal.

     

    Malheureusement pour elle, les phénomènes se reproduisirent chez ses nouveaux employeurs et elle dut quitter tous ses emplois les uns après les autres.

     

    Anne-Marie n’était pas directement responsable de ces phénomènes. Les enquêteurs en conclurent qu’elle faisait de la psychokinèse en réponse à des problèmes émotionnels.

     

    Poltergeist malfaisant

     

    En 1972, une famille brésilienne qui vivait près de Sao Paulo devint la victime d’un esprit frappeur.

     

    Outre les bruits étranges et les meubles qui volaient à travers les pièces, un réservoir d’eau très lourd se retrouva dans le jardin.

     

    Puis, l’esprit devint plus agressif. La mère reçut une brique sur le visage et une des filles fut ébouillantée par une bouilloire arrachée de ses mains.

     

    La famille partit vivre chez des parents mais l’esprit les suivit. En désespoir de cause, ils finirent par quitter la région.

     

    Un poltergeist humide

     

    En octobre 1963, la famille Martin du Massachusetts, remarqua une tache humide dans le salon. Quelques instants plus tard, il y eut un bruit de bouchon et l’eau se mit à couler du mur.

     

    Après quelques jours, la maison était si humide que les Martin déménagèrent chez une parente.

     

    Mais, le poltergeist qui aimait tant l’eau les suivit. Peu de temps après, les cinq pièces se trouvèrent détrempées.

     

    Les pompiers ne trouvèrent aucune fuite.

     

    Paranormal:  Poltergeist

    En 1985, un esprit frappeur s'amuse avec des tasses dans une maison anglaise (Photo © l'Inexpliqué, Ed. Laffont)

     

    Alors que le shérif Mains se trouvait sur les lieux, un jet d’eau jaillit d’une cloison.

     

    Francis Martin décida de retourner chez lui avec sa femme et sa fille et coupa l’arrivée d’eau. Cette mesure ne dérangea nullement le lutin aquatique et la maison fut de nouveau invivable car complètement inondée.

     

    Sans raison, les phénomènes diminuèrent puis s’arrêtèrent complètement.

     

    Les poltergeists et la psychokinèse

     

    Les phénomènes liés aux esprits frappeurs sont presque toujours en relation avec la présence d’un enfant ou d’un adolescent dans la maison. Dans les autres cas qui s’avèrent ne pas être des plaisanteries, on ne connaît pas la source du phénomène.

     

    En général, ces phénomènes ne durent pas plus de deux mois mais il y a de nombreuses exceptions à cette règle.

     

    Les chercheurs en parapsychologie ont émis l’hypothèse que la psychokinèse, l’aptitude à agir sur les objets par la seule force de l’esprit, pouvait expliquer les manifestations.

     

    Paranormal:  Poltergeist

    Une cuisine ravagée par un poltergeist (Photo © l'Inexpliqué, Ed. Laffont)

     

    Jusqu’à présent, les cas plus ou moins étudiés de psychokinèse sont beaucoup moins spectaculaires. Certaines personnes, comme la Russe Nina Kulagina, pouvaient déplacer de petits objets sur de très courtes distances (cas non étudié de manière vraiment scientifique dans les années 1960).

     

    Ces démonstrations restent à vérifier sous contrôle scientifique car Uri Geller, célèbre dans les années 1970, s’est avéré n’être qu’un habile prestidigitateur, pris en flagrant délit de tricherie.

     

    Certains chercheurs ont imaginé que les poltergeists utilisaient une source d’énergie mais on ne sait pas laquelle.

     

    Si ces phénomènes n’ont rien de paranormaux, ils conservent cependant pour l’instant tout leur mystère. Ce mystère est, de mon point de vue, certainement lié aux capacités inconnues de notre cerveau.

     

    Le jour où les scientifiques perceront tous les mystères du cerveau humain, nous saurons comment faire bouger des objets à distance.

     

    Ces facultés ne semblent pas conscientes dans les cas étudiés et se manifestent principalement sous une forte émotion ou perturbation émotionnelle.

     

    Il nous reste à savoir ce qui régit, dans notre cerveau, cette faculté, afin de pouvoir la maîtriser.

     

    V.Battaglia (28.06.2006)

     

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    Tragique fin du plus grand dirigeable du monde

     

    Le 4 octobre 1930, le R 101 qui est le plus grand dirigeable du monde, est prêt à décoller de Cardington en direction des Indes. A 2 h 10 du matin, l’effroyable catastrophe aérienne se produit au dessus de la Picardie.

     

    Cette tragédie aurait pu alourdir la longue liste des catastrophes. Cependant, une troublante manifestation paranormale ne va pas tarder à apparaître. Ces messages d’agonisants qui accusent les responsables du drame doivent-ils être versés au dossier de la « vie après la mort » ?

     

    La construction du R 101

     

    Depuis la guerre de 1914-1918, on croit à l’avenir de la navigation aérienne. L’Atlantique a déjà été plusieurs fois traversé. Il y a notamment eu l’exploit, en 1927, de Charles Lindbergh qui a réussi cet exploit en solitaire sur Spirit of Saint Louis.

     

    Malgré tout, on ne croit pas encore à l’avion. Sur terre comme sur mer, la mode est aux trains de luxe et aux grands paquebots.

     

    On rêve donc d’un ballon dirigeable géant et somptueux. Le zeppelin a déjà fait ses preuves et sur de longues distances.

     

    En 1924, les Britanniques décident de mettre en chantier une véritable flotte de dirigeables. Normalement, les prototypes seront les plus grands dirigeables jamais construits, pouvant transporter une centaine de passagers, à la vitesse de 100 km/h.

     

    Le gouvernement travailliste, soumis à des pressions, commande deux dirigeables. L’un à une société privée (Vickers), l’autre à une entreprise d’Etat.

     

    L’équipe de Vickers s’installe dans le Yorkshire, tandis que l’équipe gouvernementale remet en état la base aérienne de Cardington.

     

    Les deux équipes ne tardent pas à entrer en compétition. Au lieu de travailler en commun, chacune garde ses petits « secrets » de fabrication.

     

    Au lieu de résoudre les problèmes ensemble, chaque équipe commet des erreurs et refuse de partager les solutions.

     

    Alors que le dirigeable de Vickers s’est montré opérationnel lors des essais, celui de l’équipe gouvernementale a vu son enveloppe s’ouvrir sur plus de 30 m.

     

    C’est humiliant et même menaçant pour le gouvernement. En effet, on a déjà annoncé que seul le plus performant serait retenu.

     

     

    Paranormal:  Tragique fin du plus grand dirigeable du monde

    Le R 101 lors d'un essai de vol ( © Mary Evans Picture Library)

     

    La première destination sera les Indes et l’on imagine déjà un voyage triomphal. D’autant plus que le ministre de l’Air, Lord Thomson, intrigue pour devenir vice-roi des Indes.

     

    Il doit impérativement être à Londres à la mi-octobre. Il est donc obligatoire que le dirigeable prenne l’air tout début octobre.

     

    L’engin est pourtant loin d’être opérationnel. Peu importe, le 4 octobre 1930, à 18 h 30, il est prêt à partir.

     

    Il s’arrache à grand-peine du mât d’amarrage et une heure et demi plus tard, il survole Londres.

     

    A 21 h 30, il pénètre dans l’espace aérien français. Personne, à bord, ne semble avoir remarqué la basse altitude de l’appareil. Quand il arrive près de Beauvais, il n’est qu’à 90 m du sol et le drame ne va pas tarder à arriver.

     

    Il n’y aura que 6 survivants. Lord Thomson est mort dans l’accident ainsi que tous les passagers.

     

    Les 6 survivants sont des membres de l’équipage dont le témoignage ne sera pas d’une grande utilité. Aucun ne saura expliquer les causes du drame.

     

    Le dernier voyage du plus grand dirigeable du monde

     

    Dans cette nuit du 5 octobre 1930, il pleut sur la région de Beauvais, dans le nord de la France. Un braconnier, qui est en train de poser des collets, entend soudain de curieux bruits dans le ciel.

     

    En levant la tête, il aperçoit un grand objet, brillamment éclairé, qui tombe lentement. L’objet se rapproche de lui, tandis qu’un vacarme de moteurs lui déchire les oreilles.

     

    Eugène Rabouille voit enfin le géant du ciel piquer du nez, tenter de se redresser et finir par percuter une colline.

     

    En un instant, la colline s’embrase et il est projeté au sol par l’explosion. Quand il se relève, il entend de sinistres hurlements à travers les flammes.

     

    Il voit des silhouettes se débattre pour tenter d’échapper au brasier.

     

     

    Paranormal:  Tragique fin du plus grand dirigeable du monde

    Des curieux devant les poutrelles calcinées du R 101 qui était long de 240 m ( © Popperfoto)

     

    Le dirigeable britannique R 101 avec ses 48 passagers et hommes d’équipage, vient de disparaître.

     

    Cet accident fera perdre aux Anglais la foi dans l’avenir de ce mode de transport. Il sera également l’occasion de très curieuses manifestations paranormales.

     

    La commission d’enquête rendra les conclusions suivantes : »La cause exacte de l’accident serait une soudaine perte de gaz dans un des sacs avant. Le R 101 n’aurait pas dû entreprendre ce voyage vers les Indes et il ne l’a fait que pour des raisons politiques. »

     

    Mais, la commission a délibérément choisi d’ignorer un témoignage peu ordinaire. C’est le témoignage du capitaine du R 101, H. Carmichael Irwin, lui-même décédé dans l’accident.

     

    Les morts parlent

     

    Le lendemain de l’accident, quatre personnes se retrouvent pour une séance de spiritisme. L’organisateur et financeur est Harry Price, un riche chercheur passionné de phénomènes inexpliqués.

     

    Il a invité le célèbre médium Eileen Garret et un journaliste australien, Ian Coster ainsi qu’un ami.

     

    Une dactylographe assiste à la séance au cas où des esprits se manifesteraient.

     

    Harry Price a décidé d’entrer en relation avec Sir Arthur Conan Doyle, mort depuis quelques mois, et qu’il connaissait très bien.

     

    Seulement, la médium est en proie à une vive agitation et épelle un nom »Irving » ou « Irwin ».

     

    Le capitaine du R 101 commence alors à parler par l’intermédiaire du médium :

     

    « La masse totale du dirigeable était bien trop importante pour la capacité des moteurs. Les moteurs étaient trop lourds. »

     

    Un flot de vocabulaire technique sort de la bouche du médium :

     

    « La force ascensionnelle totale a été mal calculée. Il faut en informer le jury……Et cette idée de gouvernails nouveaux est complètement folle………Gouvernail enrayé. Conduites d’huile bouchées. Ce système extravagant de carbone et d’hydrogène est totalement stupide….. »

     

    « N’a jamais atteint l’altitude de croisière……Essais bien trop courts. Mauvaise injection du carburant. La pompe à air n’a pas tenu. Mauvais temps pour un long vol. L’eau stagne au-dessus. On penche vers l’avant. Impossible de redresser. Impossible de s’élever. On a failli toucher les toits à Achy. Plus tard, quand on fera une enquête, on s’apercevra que la structure supérieure de l’enveloppe n’avait pas d’élasticité.

     

    J’ai dû m’y reprendre à cinq fois pour partir. »

     

    Trois semaines après l’accident, à la veille du début des travaux de la commission d’enquête, cette étrange séance connaîtra une suite.

     

    Dialogue avec les morts

     

    Le major Villiers connaissait plusieurs des victimes. Un soir, dans sa chambre, il a l’impression qu’Irwin, est présent et cherche à lui parler.

     

    Le lendemain, il parle de son histoire à un ami, adepte du spiritisme, qui le met en relation avec Eileen Garett et Harry Price.

     

    De nombreuses séances vont avoir lieu et un dialogue, selon les témoins, va s’établir avec plusieurs victimes de la catastrophe.

     

    Villiers pose des questions au capitaine Irwin par l’intermédiaire du médium. En voici quelques extraits, pris en note par la dactylographe.

     

    _ Racontez-moi ce qui s’est passé samedi et dimanche.

     

    _ Le dirigeable était trop lourd. Plusieurs tonnes de trop. L’enveloppe et les poutrelles n’étaient pas assez solides.

     

    _ Commençons au début

    _ Avant le départ, je me suis aperçu qu’il y avait une fuite de gaz….Impossible de l’arrêter avant le départ. Les sacs à hydrogène étaient trop poreux. Le mouvement constant de ces sacs provoque une augmentation de la pression intérieure des gaz, ce qui entraîne des fuites… Je suis allé trouver l’ingénieur en chef et j’ai compris alors que nous étions condamnés. A cause des ennuis de gaz, nous savions que notre seule chance était de partir à l’heure prévue. Les prévisions météorologiques n’étaient pas bonnes.

     

    Nous avons décidé de traverser la Manche et de nous amarrer au Bourget avant l’arrivée du mauvais temps.

     

    Harry Price et le major Villiers décidèrent de soumettre leurs « preuves » à la commission d’enquête.

     

    Bien sûr, ni elle, ni le ministère de l’Air n’accepteront de les retenir au dossier.

     

    Quand le paranormal se heurte à la politique

     

    Les « preuves » issues du paranormal étaient suffisamment détaillées pour aider la commission à mieux comprendre cette catastrophe et à établir avec certitude les responsabilités.

     

    Mais, peut-être ne tenait-on pas justement à ce que toute la lumière soit faite.

     

    D’une certaine manière, peut importe comment Price et Villiers ont obtenu les détails de la tragédie. Ce qui est important c’est que l’on aurait pu juger les responsables. Or, la commission n’a rendu aucune conclusion incriminant qui que ce soit.

     

    « Le dirigeable n’aurait pas dû entreprendre ce vol ». C’est plutôt vague. Les conclusions de cette commission sont pleines de réserves et d’incertitudes.

     

    On sait à l’époque qu’il y a trop d’intérêts en jeu et trop de réputations à préserver.

     

    Les messages reçus de « l’esprit » du capitaine Irwin donnent des informations étonnantes. Mais, peut-on vraiment les considérer comme des messages venus de l’au-delà ?

     

    Il y a-t-il eu fraude de la part d’Eileen Garret, le médium ? Bien sûr, on peut s’étonner qu’une femme, surtout à l’époque, ait de telles connaissances en aéronautique.

     

    Il y a-t-il alors complicité avec Harry Price ? Lui non plus n’était pas spécialiste en mécanique aéronautique ou en pilotage de dirigeable.

     

    Et comment auraient-il pu connaître certains détails que seul Irwin connaissait ? Par exemple, le médium a donné une information sur l’incapacité de l’engin à atteindre sa vitesse et son altitude de croisière. « La structure était entièrement imbibée d’eau et le nez de l’appareil pointait vers le bas ».

     

    Enquête sur l’affaire du R 101

     

    Il y a eut une littérature abondante sur cette tragédie et surtout les phénomènes paranormaux s’y rattachant. 

     

    Certains ont prétendu que ces messages pouvaient être le fruit de perceptions télépathiques.

     

    Il faut également souligner que la transcription des « messages » d’Irwin a été déclarée conforme aux rapports écrits par le capitaine.

     

    Seulement l’ingénieur qui a fait cette déclaration était un spirite convaincu et non un véritable expert ce qui rend ses conclusions plus douteuses.

     

     

    Paranormal:  Tragique fin du plus grand dirigeable du monde

    Les restes calcinés du R 101 ( © Syndication International)

     

    Au cours des années 60, deux experts, des vrais cette fois, accepteront de se pencher sur cette histoire. Il s’agit du commandant Booth, un des pilotes du R 100 (le rival heureux du R 101), et le commandant Cave-Brown-Cave, associé de près à la construction du R 101.

     

    Les conclusions des deux hommes sont formelles : ces messages ne peuvent en aucune manière provenir d’Irwin.

     

    Pourquoi ?

     

    Booth fait remarquer plusieurs incohérences :

     

    L’ »esprit » d’Irwin remet en cause le dispositif de régulation des gaz, qui lui aurait indiqué qu’il y avait des fuites. Or, il n’existait rien de tel à bord du R 101

     

    Les dispositions d’esprit des officiers du R 101 avant le départ. Comment des navigateurs de cette valeur auraient accepté de prendre le départ en sachant que l’appareil n’était qu’une mauvaise ferraille, mettant ainsi en péril la vie de leurs passagers ?

     

    « Irwin » parle de s’amarrer au Bourget. A l’époque, il n’existait que quatre aéroports pouvant accueillir un dirigeable de cette importance. Le Bourget n’en faisait pas partie.

     

    Il existe de nombreuses autres incohérences.

     

    On pourrait également faire remarquer que ce médium s’intéressait beaucoup aux accidents d’avion. 10 jours avant le drame, elle avait eu la vision d’une catastrophe imminente.

     

    Au cours des mois qui ont précédé le drame, la presse a abondamment commenté tous les détails de l’opération, en donnant de nombreuses informations techniques.

     

    Tout cela a très bien pu s’imprimer dans l’inconscient du médium.

     

    On peut donc se demander si ces « messages » ne proviennent pas en réalité du subconscient d’Eileen Garret.

     

    Le mystère de la tragédie du R 101 n’a jamais été vraiment résolu et les manifestations paranormales n’ont fait que brouiller les pistes.

     

    Même si la participation d’un « esprit » peut laisser sceptique, une chose est certaine : il s’est bien passé quelque chose et des responsabilités n’ont pas été établies.

     

    V.Battaglia (12.05.2006)

     

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