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    Anis (brûlures d'estomac) 

     
    © Vladyslav Bashutskyy - Fotolia.com 
     

    Anis (brûlures d'estomac) : Indications

    L'anis est recommandé en cas d'aigreurs d'estomac.

     

    Anis (brûlures d'estomac) : Ingrédients

    Graines d'anis

     

    Anis (brûlures d'estomac) : Préparation

    Mettre deux cuillères à café de graines d'anis dans une tasse d'eau bouillante. Laisser infuser 10 minutes. Filtrer.

     

    Anis (brûlures d'estomac) : Posologie

    Boire la tisane dès l'arrivée des symptômes.

    En cas de persistance des symptômes, consulter un médecin.

    Attention
    : les plantes ne sont pas des remèdes anodins. Ne jamais dépasser les doses indiquées.
       
     

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    Cancer des os : les symptômes 

     

     

    Même s'il existe des formes primitives, les cancers des os sont le plus souvent des métastases osseuses provenant d'autres cancers. Découverte des symptômes avec le Dr Marie-Hélène Vieillard, rhumatologue au CHRU et au Centre Oscar Lambret de Lille.

     

    Un cancer souvent secondaire

     

    Les tumeurs osseuses secondaires appelées "métastases  osseuses" sont fréquentes. Elles proviennent de la dissémination de certains cancers dits "ostéophyles" : sein, prostate, poumon*, rein et thyroïde le plus souvent. Mais d'autres cancers peuvent en être responsables.
     Pourquoi : "La fréquence des cancers du sein , de la prostate et du poumon  ainsi que leur propension à métastaser à l’os explique la fréquence importante des métastases osseuses. Celle-ci est plus élevée que celle des tumeurs osseuses dites « primitives »" explique le Dr Hélène Vieillard, rhumatologue.


    Tous les os peuvent être touchés par les métastases osseuses, même si elles ont tendance à se développer particulièrement au niveau de la colonne vertébrale et du bassin.  

     

    * Les cancers du sein, de la prostate et du poumon sont les trois cancers les plus fréquents en France et sont responsables de 80 % des métastases osseuses. Les métastases osseuses surviennent par exemple dans environ 70 % des cancers du sein avancés.

     

    Une douleur osseuse qui dure et qui devient nocturne

     

     

    La douleur est en général présente au niveau de l'endroit où se trouve la tumeur, et ne peut pas être calmée par la prise d'antalgiques simples. Les douleurs sont souvent plus importantes la nuit et ne sont pas calmées par le repos.


    Pourquoi : "Les douleurs secondaires à une métastase osseuse sont expliquées par plusieurs mécanismes : une réaction inflammatoire de l'os, une augmentation de la pression dans l'os due au développement de la métastase, une compression des terminaisons nerveuses intra-osseuses, et la présence de micro-fractures ou de fractures entraînées par la fragilisation de l'os", explique le Dr Vieillard.   


    Sachez-le : une tumeur au niveau d'une côte peut se manifester par des douleurs respiratoires, parfois associées à un épanchement dans la plèvre*.

    * la présence d'un liquide dans la cavité pleurale.

     

    Des difficultés de mouvement de la région où se trouve la tumeur

     

     

    La douleur ou l'affaiblissement de l'os dus au développement de la métastase osseuse peut finir par gêner les mouvements.


    Pourquoi : "Cela peut être provoqué soit par la destruction d'une partie de l'os, soit par la compression d'un nerf ou de la moelle épinière. Ces compressions des structures nerveuses sont responsables de troubles comme une perte de force musculaire, une diminution de la sensibilité, des troubles de la miction ou de la défécation, voire une paralysie. L'apparition de tels signes doit amener à consulter en urgence afin d'éviter la paralysie définitive", explique le Dr Vieillard.

     

    Des fractures spontanées

     

     

    La tumeur finit par fragiliser l'os, entraînant parfois des fractures spontanées ou suite à de légers traumatismes.


    Pourquoi : "Les cellules cancéreuses affaiblissent le tissu osseux en favorisant la destruction de l'os et son remplacement par un tissu tumoral mou. L'os est alors plus fragile", explique le Dr Vieillard.


    Sachez-le : une tumeur agressive des os peut détruire une partie d'un os.

     

    Une tuméfaction ou une masse palpable

     

     

    La personne peut sentir une masse palpable sous la peau dans la région où se trouve la tumeur, qui peut devenir rouge et chaude au toucher.


    Pourquoi : "Il s'agit d'un symptôme plus rare qui survient lorsqu'une métastase osseuse se développe sur un membre. Certaines métastases  peuvent être riches en vaisseaux sanguins (comme les métastases osseuses provoquées par les cancers du rein  ou de la thyroïde), et peuvent dans certains cas et selon leur localisation entraîner une déformation de l'os, ainsi que l'apparition d'une masse palpable sous la peau", explique le Dr Vieillard.  

     

    Fatigue, constipation... D'autres symptômes plus rares

     

     

    "Une fatigue importante physique et psychique associée à des troubles de l’humeur, des maux de tête, une constipation, une anorexie, des vomissements, des douleurs abdominales, une soif importante avec polyurie*, une accélération des battements du cœur … doivent faire rechercher une augmentation anormale du taux de calcium dans le sang**. Consultez un médecin", explique le Dr Vieillard.  

    * des urines abondantes
    ** un des signes de la présence de métastases osseuses

     

    L'évolution du cancer des os

     

     

    L'évolution du cancer des os  dépend du type et de l'agressivité de la tumeur primitive dont il provient, de l'âge, de l'état général du patient.


    "La survie à 5 ans est très variable d'un cancer à l'autre. Elle dépend également de la réponse aux traitements variable d'un patient à l'autre. Les métastases osseuses ne se guérissent pas, mais il existe aujourd'hui des médicaments puissants permettant de limiter leurs complications et leur évolution.


    De nombreuses techniques peuvent également être utilisées comme la chirurgie, la radiothérapie externe ou métabolique, les ostéoplasties, la radiofréquence, la cryothérapie*... Ces techniques s'utilisent en complément du traitement spécifique du cancer primitif" explique le Dr Vieillard.

     

    * la radiothérapie métabolique ou interne est une technique de radiothérapie pratiquée en médecine nucléaire. Les ostéoplasties sont des interventions le plus souvent réalisées sous contrôle radiologique consistant à restaurer la stabilité d’un os à l'aide de "ciments" chirurgicaux. La radiofréquence est un traitement qui détruit la tumeur par la chaleur. La cryothérapie, en revanche, est une technique qui utilise le froid.

     

    Source

    Remerciements au Dr Marie-Hélène Vieillard, rhumatologue, département universitaire de Rhumatologie du CHRU de Lille,  et département d'Oncologie Générale du centre Oscar Lambret

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    Les médicaments qui font grossir 

     

    La prise de certains médicaments peut faire grossir. 5, 10, 20 kilos... mieux vaut le savoir avant pour réagir à temps et contrer cet effet très indésirable ! Voici la liste des médicaments concernés.

    La cortisone fait gonfler !

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    Utile pour soigner de nombreuses pathologies inflammatoires (arthrite…), la cortisone n’en reste pas moins un traitement redouté parce qu’elle peut faire gonfler !

     

    Pourquoi ? "La cortisone entraîne une rétention de sodium donc d’eau", explique Martial Fraysse, pharmacien.

     

    A partir de quelle dose ? Plus la dose prise est élevée, plus le risque de prise de poids est majoré. Sachez que la dose maximale est 1mg/kg de poids, voire plus dans certaines pathologies (ex : cancer…). Par ailleurs, la durée du traitement doit également être prise en compte. "Il peut y avoir un risque de rétention d’eau pour les traitements supérieurs à 1 mois, même parfois à partir de 15 jours", précise notre interlocuteur. Pour les traitements de 5 jours, le risque est très faible.

     

    Que faire ?


    - En cas de traitement court : si on a vraiment peur de gonfler, on évite de resaler son alimentation.


    - En cas de traitement long : adopter un régime pauvre en sel (consommés avec modération le lait, les yaourts, supprimer le sel à la cuisson et à l'assaisonnement...), et d’une manière générale augmenter sa consommation de protéines (viande, poisson) et privilégier les glucides lents (pâtes, riz) aux sucres rapides (bonbons, gâteaux) pour éviter de prendre de la graisse !
    Dans tous les cas, parlez-en à votre médecin dès que vous constatez une prise de poids.

     

    Des médicaments pour le coeur responsables d'oedèmes

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    Prescrits pour soigner les problèmes cardiovasculaires (arythmie , hypertension artérielle , angine de poitrine …), les médicaments dits "inhibiteurs calciques" (parce qu’ils limitent la libération de calcium) peuvent faire gonfler.

     

    Pourquoi ? "Ils entraînent une vasodilatation des veines. Les veines permettent normalement au sang de remonter vers le haut du corps. Quand elles sont trop dilatées, le sang remonte mal et stagne. Cette stase sanguine peut être responsable d’un œdème des membres inférieurs" explique Martial Fraysse, pharmacien.

     

    A partir de quelle dose ? Le gonflement est associé à des traitements de longue durée.

     

    Que faire ? En parler au médecin qui a prescrit le traitement dès les premiers signes de prise de poids. Il pourra remplacer le médicament par un autre de la même classe qui n’entraînera peut-être pas cet effet secondaire.

     

    Piqûres d'insectes, rhume des foins : méfiez-vous des antihistaminiques !

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    Les antihistaminiques sont des médicaments pouvant être indiqués dans le traitement du rhume des foins, de l’urticaire, des morsures et piqûres d’insectes, ou encore dans la prévention du mal des transports  ou comme antitussif. Parmi leurs effets secondaires, la prise de poids.

     

    Pourquoi ? "Ils agissent sur des neurotransmetteurs qui diminuent la sensation de satiété donc augmentent la prise alimentaire" explique Martial Fraysse, pharmacien. Il peut aussi y avoir une augmentation de l’appétence.

     

    A partir de quelle dose ? "L’effet peut être visible sur une prise courte, au bout d’une semaine par exemple", renseigne notre interlocuteur.

     

    Que faire ? En parler à son médecin dès les premiers signes de prise de poids. Il existe de nombreuses solutions de remplacement.

     

    A noter : Les somnifères peuvent également entraîner une prise de poids, par les mêmes mécanismes que les antihistaminiques.

     

    Lexomil®, Valium®, Lysanxia® : les tranquilisants diminuent la sensation de satiété

    tranquilisant valium lexomil lysanxia prise de poids

    Les médicaments prescrits pour soigner les troubles de l’anxiété (dont les plus fréquents sont les benzodiazépines) peuvent faire grossir.

     

    Pourquoi ? "Ils agissent sur des neurotransmetteurs qui diminuent la sensation de satiété donc augmentent la prise alimentaire" explique Martial Fraysse, pharmacien. Ils peuvent aussi augmenter l'appétit.

     

    A partir de quelle dose ? La prise de poids liée est généralement visible dès le premier mois de traitement. Elle se stabilise entre 8 et 20 semaines selon les molécules.

     

    Que faire ? Parler de la prise de poids avec son médecin, dès les premiers signes. Parmi les conseils donnés : suivre une alimentation équilibrée (avec réduction des sucres et des gras), opter pour une activité physique régulière, voire y adjoindre une psychothérapie.

     

    Pilule contraceptive : un risque de rétention d'eau

    pilule contraceptive grossir prise de poids rétention d

    Apparue à la fin des années 1950, la pilule est la méthode de contraception la plus utilisée en France. Mais comme tous médicaments, elle a ses inconvénients. Un des plus redoutés par les femmes est la prise de poids.

     

    Pourquoi ? Les pilules qui contiennent des oestrogènes (ce n’est pas le cas pour toutes, elles peuvent ne contenir que des progestogènes) peuvent favoriser une prise de poids par rétention d’eau et de sel, et par stimulation de l’appétit. Les oestrogènes activent aussi la fabrication du tissu graisseux, surtout au niveau des fesses et des cuisses (graisse féminine).

     

    A partir de quelle dose ? Les pilules anciennes, fortement dosées, faisaient souvent grossir. C’est moins le cas aujourd’hui avec les minipilules.

     

    Que faire ? Il faut en parler au médecin traitant ou gynécologue dès les premiers signes de prise de poids. Il pourra remplacer la pilule par une autre, ou proposer un autre mode de contraception (stérilet, implants…).

     

    Les antidépresseurs augmentent la faim

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    Effexor®, Norset®, Zoloft®, Deroxat®… Quel que soit l’antidépresseur que l’on prend, il y a un risque de prise de poids.

     

    Pourquoi ? "Ils agissent sur les neurotransmetteurs qui peuvent augmenter l’appétit par diminution de la sensation de satiété", répond Martial Fraysse, pharmacien. De plus, l’état dépressif est souvent associé à un manque d’activité, participant à aggraver la prise de poids.

     

    A partir de quelle dose ? La prise de poids liée à la prise d’antidépresseur est généralement visible dès le premier mois de traitement.

     

    Que faire ? Il est difficile pour le médecin de changer de traitement puisque la plupart des antidépresseurs ont comme effet secondaire la prise de poids. Il est plutôt indiqué de suivre une alimentation diététique, loin des sucres et des graisses pour limiter les kilos, et de conserver une activité physique régulière.

     

    Les neuroleptiques peuvent faire grossir

    neuroleptique prise de poids grossir

    Prescrits lors de dépression profonde, de démence, de certaines schizophrénies, voire parfois de maladie d’Alzheimer , les neuroleptiques peuvent faire grossir.

     

    Pourquoi ? Comme d'autres médicaments cités dans cet article, les neuroleptiques agissent sur des neurotransmetteurs qui diminuent la sensation de satiété donc augmentent la prise alimentaire. Ils peuvent aussi stimuler l'appétit. Enfin, l’état dépressif est souvent associé à un manque d’activité, participant à aggraver la prise de poids.

     

    A partir de quelle dose ? La prise de poids est généralement visible dès le premier mois de traitement. Elle se stabilise entre 8 et 20 semaines selon les molécules.

     

    Que faire ?  Contactez son médecin dès les premiers signes de prise de poids afin de mettre en place un plan hygiéno-diététique permettant de contrer la prise de poids (réduction des apports en sucres, en gras, augmentation de l'activité physique...).

     

    Sources

    Remerciements à Martial Fraysse, docteur en pharmacie.

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    Douleurs aux mains, causes et traitements

     

    Raideurs, engourdissements et douleurs aux mains empoisonnent votre quotidien? Arthose, syndrome du canal carpien, doigt gachette, regard sur quelques pathologies fréquentes, leurs causes et leurs traitements.

     

    Douleurs aux mains, causes et traitements

    iStockphoto.com

     

    La rhizarthrose, aussi appelée arthrose du pouce, est l’usure de l’articulation de la base du pouce. Elle touche principalement les femmes âgées de 45 ans et plus, soit une femme sur dix. Des facteurs hormonaux l’expliqueraient. Ce qui n’empêche pas les hommes d’en souffrir, mais plus tardivement. 

     

    Causes. 

    La rhizarthrose est le plus souvent héréditaire. Mais elle peut également survenir après un traumatisme ou une fracture. 

     

    Symptômes. 

    De la douleur parfois importante. Au fur et à mesure de son évolution, on peut aussi noter une rigidité, une perte de force et une déformation du pouce appelée «pouce en Z». Les gestes requérant l’usage de la main, comme dévisser le bouchon d’un contenant, saisir des objets ou écrire, deviennent alors difficiles. 

     

    Traitements. 

    Pour soulager la douleur, on fait appel aux analgésiques (acétaminophène, ibuprofène), aux anti-inflammatoires oraux ou topiques, au port d’une orthèse pour mettre les articulations au repos et, parfois, aux infiltrations de cortisone dont les effets durent entre trois et six mois. Rien n’y fait? On peut alors envisager la chirurgie. 

     

    Pour les rhizarthroses légères, l’arthroscopie est conseillée. L’intervention consiste à pratiquer deux petites incisions et à introduire une caméra et des instruments miniaturisés afin de limer les zones de frottement et de nettoyer les débris accumulés. 

     

    Pour les stades plus avancés, la trapézectomie est la chirurgie classique. Elle sert à supprimer un os de la base du pouce, nommé trapèze, pour éliminer le frottement douloureux entre les os. Résultat: une récupération d’environ 70% de la force initiale du pouce, six à douze mois après la chirurgie. 

     

    Depuis 2010, il existe toutefois une autre solution, principalement pour les stades modérés: la chirurgie de remplacement articulaire par prothèse. Bien que récente au Québec, cette technique est offerte depuis de nombreuses années, en Europe, notamment. Elle vise à remplacer l’articulation malade par une prothèse, comme on le fait pour la hanche ou le genou. Résultat: une récupération plus rapide – environ deux à trois mois – que la chirurgie traditionnelle. De plus, comme elle préserve le trapèze, l’intervention conserve au pouce sa pleine longueur, ce qui lui redonne presque 100% de sa force initiale et de sa mobilité. Seul hic: la chirurgie est peu accessible dans le réseau public en raison des coûts de la technologie et des restrictions des blocs opératoires. Quelques chirurgiens la pratiquent cependant en clinique privée. Le prix? Environ 7 000$. Et parce que les prothèses s’usent, elles doivent être remplacées tous les 10 à 15 ans. 

     

    L’arthrose découle de l’usure du cartilage qui recouvre les articulations et protège les os. L’arthrose de la main peut affecter non seulement le pouce, mais aussi les doigts. Elle apparaît généralement après 45 ans et touche plus de femmes que d’hommes. 

     

    Causes. 

    L’hérédité joue un rôle important dans l’apparition de l’arthrose, et plus encore dans celle de la main. Les chercheurs ignorent le rôle exact de la génétique dans ce processus, mais ils croient que ce phénomène pourrait être lié à la forme et à l’emboîtement des os ou à la capacité de formation et de réparation du cartilage. L’arthrose peut aussi provenir d’une blessure antérieure de l’articulation ayant endommagé le cartilage ou modifié le mouvement de l’articulation. 

     

    Symptômes.

    De la douleur et de la raideur matinale. Avec le temps, des changements osseux peuvent apparaître et engendrer de petites excroissances osseuses. 

     

    Traitements. 

    Des analgésiques, des anti-inflammatoires, des orthèses et des infiltrations de cortisone occasionnelles font partie des traitements de première ligne pour soulager la douleur. Certains gestes peuvent aussi aider: tremper les mains dans l’eau chaude pour soulager la raideur matinale, appliquer une compresse froide sur une articulation enflammée pour atténuer l’inflammation et l’enflure, utiliser des outils adaptés pour faciliter le travail ou les loisirs, changer fréquemment de position ou faire des pauses lors de tâches longues et exigeantes. La physiothérapie, l’ergothérapie et l’exercice sont également utiles pour contrer la douleur et maintenir la souplesse des muscles et des tendons entourant les articulations atteintes. 

     

    Mais lorsque les traitements non médicaux et médicaux ne fonctionnent pas, la chirurgie vient à la rescousse. La plus commune: l’arthrodèse. Elle sert à fusionner les os de l’articulation pour restreindre son mouvement et, ainsi, réduire la douleur. Le prix à payer est toutefois une perte de mobilité. Le remplacement articulaire, soit la pose d’une prothèse, peut aussi être pratiqué. En matière de récupération de la mobilité des doigts, les résultats sont toutefois moins spectaculaires qu’après l’opération à la base du pouce. 

     

    Ce syndrome, extrêmement fréquent, résulte de la compression du nerf médian au niveau du poignet. Il faut savoir que dans le canal carpien se trouvent neuf tendons fléchisseurs qui permettent de plier les doigts et le pouce, ainsi qu’un nerf médian qui leur donne motricité et sensibilité et envoie au cerveau des informations essentielles, comme les sensations tactiles. Ce nerf contrôle le pouce, l’index, le majeur et une partie de l’annulaire. Or, lorsque les tendons enflent ou s’enflamment, ils font pression sur le nerf médian qui se trouve coincé, ce qui provoque les symptômes. Environ trois femmes sur dix en souffrent après la cinquantaine. Elles sont d’ailleurs trois fois plus nombreuses que les hommes à développer ce syndrome. 

     

    Causes. 

    La périménopause et la ménopause jouent un rôle important, car elles contribuent à la rétention d’eau. Résultat: les tendons gonflent et compriment le nerf médian. Le risque est également élevé chez les travailleurs exécutant des mouvements répétitifs de la main et du poignet durant de longues périodes, tels les coiffeurs, les esthéticiennes et les gens travaillant sur des chaînes de montage ou manipulant des outils électriques qui vibrent. Le diabète, l’hypothyroïdie et l’arthrite sont d’autres facteurs connus. Une blessure ou une fracture au poignet peut aussi entraîner son apparition. 

     

    Symptômes. 

    Des engourdissements, des picotements et de la douleur à la main et aux doigts s’intensifiant souvent la nuit et lors d’activités manuelles prolongées. À la longue, on peut noter une perte de sensibilité et de force musculaire. Ceux qui sont touchés deviennent alors maladroits: ils échappent les objets ou ont de la difficulté à les saisir. Ils ont aussi du mal à réaliser des tâches simples, comme tourner une clé dans une serrure ou boutonner leurs vêtements. 

     

    Traitements. 

    L’arrêt temporaire des mouvements responsables du traumatisme et le repos de la main suffisent parfois à faire disparaître les manifestations. Des analgésiques ou des antiinflammatoires, des infiltrations de cortisone, des applications de glace en phase aiguë et le port d’une orthèse – principalement la nuit pour éviter de plier le poignet et d’exercer une pression sur le nerf médian en dormant – soulagent les symptômes, tout comme la physiothérapie et l’ergothérapie. 

     

    Par la suite, pour prévenir une récidive, on adopte de bonnes habitudes: reposer régulièrement les poignets et les mains; pratiquer des étirements avant d’entreprendre une tâche répétitive; modifier la position de travail; travailler en alternant d’une main à l’autre; éviter d’avoir le poignet plié vers le haut en manipulant la souris de l’ordi; tenir les objets à pleine main plutôt que du bout des doigts; ne pas utiliser des outils qui vibrent pendant de longues périodes; diversifier les tâches. 

     

    Mais lorsque le problème persiste, une intervention chirurgicale peut être nécessaire. Elle consiste à agrandir le canal carpien en entaillant le ligament transverse du carpe qui fait pression sur le nerf médian. La chirurgie se pratique de deux façons: par incision dans la paume de la main ou par endoscopie. 

     

    La première technique est la plus fréquente. Le hic: pour se rendre au ligament, le chirurgien doit couper non seulement de la peau, mais aussi du tissu graisseux, des muscles et des ligaments dans la main. 

     

    La seconde technique est beaucoup moins invasive. Le chirurgien pratique une petite incision au niveau de l’avant-bras pour introduire une caméra et des instruments miniaturisés permettant de ne sectionner que le ligament en cause. La récupération est deux fois plus rapide qu’avec la technique traditionnelle et moins douloureuse. Autre avantage: contrairement à la chirurgie par incision dans la main, il est possible d’opérer simultanément les deux poignets. Malheureusement, en raison notamment des coûts de la technologie, l’intervention n’est pas privilégiée d’emblée dans le réseau public. Quelques chirurgiens la pratiquent en clinique privée. Le prix: environ 3 000$ par main. 

     

    Il se caractérise par un blocage de l’extension d’un ou de plusieurs doigts. Ce blocage se produit quand un tendon fléchisseur augmente de volume et reste coincé dans la gaine dans laquelle il se glisse normalement pour permettre les mouvements de flexion et d’extension du doigt. Conséquence: le doigt reste bloqué en flexion. Cette pathologie survient généralement après la quarantaine, et affecte davantage les femmes. 

     

    Causes. 

    Des facteurs hormonaux, des mouvements répétitifs de la main et certaines maladies, telles que le diabète, l’hypothyroïdie et l’arthrite rhumatoïde, sont les principaux responsables. 

     

    Symptômes. 

    Un blocage et de la douleur lors des mouvements de flexion et d’extension du doigt. Les gens atteints doivent souvent forcer pour débloquer le doigt ou encore s’aider de l’autre main pour le remettre en extension. Lorsque la pathologie évolue, le blocage peut devenir permanent. 

     

    Traitements. 

    Des analgésiques, des anti-inflammatoires, des infiltrations de cortisone, le port d’une orthèse et, si possible, l’arrêt des mouvements répétitifs apaisent la douleur. En cas de récidives, une intervention chirurgicale, nommée décompression chirurgicale du tendon, peut être requise. Elle permet de libérer le tendon en sectionnant la gaine dans laquelle il glisse. 

     

    Merci au Dr Jean-Paul Brutus, chirurgien plasticien et spécialiste de la main et du poignet à l’Institut de chirurgie spécialisée de Montréal, et à la Société de l’arthrite pour leur collaboration. 

     

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    8 trucs pour manger moins sucré

     

    Les conseils de la nutritionniste Alexandra Leduc.

     

    1 août. 2014 Par Chantal Éthier en collaboration avec Johanne Lauzon  du magazine Chatelaine

     

    Et si on limitait le sucre? Manger moins sucré sans trop souffrir, c’est possible. Voici huit trucs éprouvés, selon la nutritionniste Alexandra Leduc.

     

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    Lire les étiquettes. Le pain n’a pas besoin de contenir de sucre, pas plus que le beurre d’arachide ou les boissons de soya.

     

    Réduire la consommation de jus au profit de fruits frais, qui renferment des fibres.Allonger les jus avec de l’eau, à l’occasion.

     

    Bannir les boissons gazeuses et privilégier les eaux gazéifiées. Y ajouter un peu de jus, une tranche de concombre, un quartier de citron ou un bâton de cannelle pour les aromatiser. Les boissons  «diète» ne sont pas une solution de rechange : les édulcorants chimiques ne valent guère mieux que le sucre.

     

    Éviter de sauter des repas. Les rages de sucre sont souvent causées par une faim intense. Alors, pourquoi ne pas croquer une pomme et grignoter quelques noix pour ne pas arriver affamée à l’heure du souper?

     

    Consommer des protéines et des fibres. Elles favorisent la satiété, et aident ainsi à éviter les fringales.

     

    Utiliser des épices pour rehausser le goût, des entrées aux desserts. La cannelle, la cardamome, la muscade, le gingembre font des miracles.

     

    Boire de l’eau. Souvent, ce n’est pas la faim qui nous tenaille, mais bien la soif. En prendre jusqu’à deux litres par jour.

     

    Bouger. L’activité physique calme les rages de sucre en régularisant le taux de glucose sanguin.

     

     

     

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