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    Toutou techno : applications pour chiens!

     

    Des applications pour devenir un meilleur maître.

     

    25 oct. 2013 Par Nathalie Collard de la revue Chatelaine

    Société:  Toutou techno : applications pour chiens!

    Le collier Tagg avec émetteur

     

    Je viens d’adopter un chien et je découvre l’existence d’une panoplie d’applications mobiles (malheureusement toutes en anglais) pour m’aider dans mon nouveau rôle.

     

    D’abord, la plus grande peur d’un propriétaire d’animal de compagnie, c’est de le perdre. De plus en plus de chiens ont une puce d’identification cachée sous la peau. Mais il existe aussi des bidules comme Tagg, un collier spécial muni d’un émetteur qui permet de localiser toutou grâce à un GPS.

     

    Et si je décide un jour de m’entraîner avec lui, ce ne sont pas les outils qui vont manquer.

     

    Société:  Toutou techno : applications pour chiens!

     

    Pmapmydogwalkarmi eux : MapMyDogwalk, qui comptabilise les pas, les kilomètres et même les calories dépensées par l’animal durant la promenade. Parlant de promenade, une application très utile pour les explorations, que ce soit en forêt ou dans la cour arrière du beau-frère : Petoxins, un répertoire des plantes qui peuvent être nocives pour votre bête.

     

    Me voilà armée ! D’ici quelques mois, qui sait, mon compagnon aura peut-être son compte Twitter, comme Gaston, le carlin de Jean-Philippe Wauthier…

     

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    Ce que Louise Richer a appris

     

    Fonder une école? Elle ne savait pas comment. Elle a pourtant créé l’École nationale de l’humour, qu’elle dirige depuis 25 ans.

     

    25 oct. 2013 par Louise Gendron de la revue Chatelaine

     

    Société:  Ce que Louise Richer a appris

    Photo: François Laplante-Delagrave

     

    Une tête ordonnée peut cohabiter avec un chaos extérieur. Je suis bordélique. J’ai essayé de me corriger pendant 40 ans. C’est terminé. Je suis organisée à ma façon et je me retrouve toujours. Une certaine dose de chaos peut cohabiter avec une vision éclairée, une fine compréhension des choses. J’ai fait des entrevues d’embauche récemment ; en entrant dans mon bureau encombré, les candidats voyaient tout de suite avec quelle personne ils allaient travailler.

     

    On n’a pas le droit à l’erreur, on a le devoir de l’erreur.  Parce que si on ne prend jamais le risque de vraiment se péter la gueule, on n’évolue pas. Donc, il faut se tromper dans la vie, essayer de nouvelles patentes. L’apprentissage passe par la déstabilisation.

     

    Se faire organiser, des fois, c’est l’fun. Diriger, c’est bien. Mais être dirigée, se transformer en suiveuse, peut être jouissif. Lâcher prise, être juste disponible… Faire du voilier ou du parapente avec quelqu’un qui connaît ça, jouer au bowling, laisser quelqu’un décider de ce qu’on va manger pour souper…

     

    On a besoin de dire des niaiseries. Rire ensemble, c’est du lâcher-prise, mais c’est également de la créativité. Et c’est un état d’alerte. Être présent à l’autre, l’écouter, rebondir sur ce qu’il vient de déclarer, jongler avec lui. C’est une communion, un pied de nez au surmoi aussi.

     

    Le doute est le compagnon de route de l’ouverture. Pour certaines personnes, le chemin entre le point A et le point B est parfaitement droit. Moi, j’hésite, je mijote, je remets en question. Je préfère ça, malgré les souffrances que ça implique. Je trouve que les gens qui ne doutent pas sont souvent inintéressants. Le doute est incontournable si on veut progresser. Il nous ralentit, mais nous mène plus loin. Il apporte la nuance et nourrit le discernement.

     

    Nous sommes des poupées russes. Toutes les personnes qu’on a été sont encore là, vivantes, à l’intérieur de soi. La petite fille qui veut bien faire, la bummeuse, la femme de tête, je tiens à les garder toutes et à les reconnaître. Parfois je considère la femme de tête trop préoccupée par le jugement des autres. Ou je dis à ma poupée de huit ans de me laisser tranquille. Ça permet de s’accepter, ça crée une distance, on est à la fois agissante et observatrice. Et ça nous amène à une saine autodérision.

     

    Il faut faire confiance à ceux qui nous font confiance. Quand quelqu’un te confie un mandat qui t’apparaît comme un défi vertigineux, si tu valorises cette personne, fais-lui confiance. Mets de côté tes appréhensions. De l’anticipation à l’action !

     

    Voyager avec une grosse valise, il n’y a pas de mal là-dedans. On entend souvent dire qu’il faut voyager léger… mais que choisir ? Au lieu d’hésiter entre trois articles, je les emporte tous les trois. Est-ce que je dérange quelqu’un ? Non. C’est moi qui la traîne, mon ambivalence.

     

    Être gentil avec quelqu’un ne signifie pas qu’il faut l’épargner. Je valorise beaucoup la gentillesse. Mais pour aider quelqu’un, on doit pouvoir lui dire : « Ça, ce n’est pas bon. »  Combiner l’exigence avec la bienveillance.

     

    La meilleure façon de dissiper un malaise, c’est de le nommer. Ce n’est pas un aveu d’incompétence, c’est un moyen de reconnaître ce qui se passe. Et souvent le point de départ d’une conversation intéressante. C’est trop lourd d’être en représentation tout le temps.

     

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    Femmes d’ailleurs: Angela Sanchez,

    la battante

     

    Femmes d’ailleurs: Angela Sanchez, la battante

    Photo : Tatiana Philiptchenko/Megapress.ca

     

    Rencontre avec la femme qui a rendu le quartier El Triunfo, au Costa Rica, à une centaine de familles à faible revenu.

     

    9 oct. 2013 par Tatiana Philiptchenko de la revue Chatelaine

     

    Le quartier s’appelle El Triunfo. Une centaine de maisons neuves avec l’eau courante, l’électricité, un service d’enlèvement des ordures. Du vrai luxe pour les 800 habitants, qui, sinon, vivraient dans des taudis. Ce triomphe, c’est beaucoup celui d’Angela Sanchez.

     

    C’ est fou ce qu’une femme décidée peut réaliser. Même quand tout joue contre elle. Angela Sanchez est née dans la grande indigence des campagnes de son pays, le Costa Rica. Elle a appris à lire et à écrire à 15 ans, en allant à l’école le soir, après avoir travaillé toute la journée comme gouvernante.

     

    Combative, au courant de ses droits, elle voulait améliorer ses conditions de vie. Elle voulait une maison. Elle en voulait même une centaine. Pour elle et pour d’autres qui, comme elle, n’y avaient pas accès. Son objectif : la propriété subventionnée. Au Costa Rica, les familles à faible revenu peuvent obtenir un subside de 11 200 $ pour acheter un lopin de terre et y construire une maison. En principe. Car il faut se battre pour recevoir cet argent.

     

    Angela s’y est mise dans les années 1980. Avec trois autres personnes, elle fait du lobbying, organise des manifestations. En 1987, le petit groupe croit avoir gagné. Le président Óscar Arias Sánchez inaugure un emplacement de trois hectares où l’on prévoit ériger les habitations à prix modique.

     

    Mais la municipalité de Santa Ana ne veut pas des va-nu-pieds du canton. Tout bloque et deux années supplémentaires de manifs n’y changent rien. « Alors nous avons fait une sorte d’Occupy Wall Street, raconte Angela. Avec des dizaines de familles qui cherchaient désespérément à se loger, nous nous sommes installés sur le terrain en face de l’église. Pour y dormir et pour faire la grève de la faim. »

     

    Trois jours après, les autorités locales délivraient tous les permis nécessaires. La construction pouvait commencer. On a sélectionné les familles les plus pauvres du coin, qui ont obtenu des hypothèques adaptées à leur situation : des paiements de 16 $ par mois pendant 15 ans leur ont permis de devenir propriétaires.

     

    Enfin les premiers habitants d’El Triunfo, dont la militante, pendaient la crémaillère. Depuis, la vie a donné à Angela Sanchez d’autres occasions de se battre. Elle a survécu à un cancer de la gorge. Elle a divorcé et s’est retrouvée seule responsable des siens. Et elle travaille toujours comme gouvernante.

     

    Mais elle n’a jamais arrêté pour autant. En 25 ans, Angela a assisté des dizaines et des dizaines de compatriotes dans la construction de domiciles sur les terrains encore disponibles du secteur. Demande de subvention, titre de propriété, registre national, elle a aidé les gens à se démêler dans la paperasse et la bureaucratie.

     

    Elle a même étendu son action. Une fois par mois, le dimanche – son seul jour de congé –, Angela prend l’autocar à 5 h du matin. Elle va rejoindre des habitants de Guápiles, la région productrice de bananes, qui tentent eux aussi l’aventure de la propriété subventionnée. Elle les épaule dans la recherche des papiers officiels et l’obtention des permis d’eau et d’électricité. Elle les encadre et écoute leurs problèmes. Elle va même jusqu’à collecter des chaussures et des vêtements pour eux.

     

    « Au Costa Rica, dit-elle, les femmes sont beaucoup plus responsables que les hommes. Leur ascension dans les échelons sociaux et professionnels permettra d’améliorer le sort de milliers de Costaricains encore coincés dans la pauvreté. »

     

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    Un studio dans mon cell

     

    Un studio dans mon cell

     

    Un studio dans mon cell

     

    Un studio dans mon cell

     

    Un studio dans mon cell

     

    Organiser ses photos de vacances grâce à quatre applications.

     

    9 oct. 2013 par Nathalie Collard de la revue Chatelaine

     

     

    L’été s’achève. Appareils numériques et téléphones intelligents débordent de clichés de vacances. Les organiser devient tout un défi. La photo numérique a sonné le glas des albums aux pages autoadhésives de notre enfance. Mais il existe maintenant plusieurs applications et logiciels qui viennent à la rescousse. Pour créer des livres photos en 99 clics, je vous propose iPhoto d’Apple et Blurb (blurb.­ca). Il n’y a qu’à placer ses photos, choisir un design et envoyer le tout par courriel. L’album arrive ensuite par la poste. Si vous ne tenez pas à une version papier, l’application CraftStudio de Martha Stewart permet de créer un album virtuel avec de superbes arrangements. Vous voulez monter un album collectif ? Essayez l’application Albumatic. Par exemple, tous les invités à un mariage mettent leurs images en commun et partagent le résultat. Allez, au travail !

     

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    Révélation cinéma : Gabrielle

    Marion-Rivard

     

    Révélation cinéma : Gabrielle Marion-Rivard

     

     

    Un naturel qui perce l’écran.

     

    3 oct. 2013 Par Caroline Fortin de la revue Chatelaine

     

    Dans Gabrielle, on suit la quête d’émancipation d’une jeune femme atteinte du syndrome de Williams (comme Gabrielle Marion-Rivard, qui joue le personnage avec un naturel émouvant). Gabrielle aimerait beaucoup habiter en appart avec son amoureux (Alexandre Landry, récemment diplômé de l’école de théâtre, formidable de réalisme). Mais il y aura des embûches… J’ai rencontré l’actrice avec sa mère avant leur départ pour le festival de Locarno, en Suisse, où le film a remporté le prix du public. Gabrielle, 24 ans, est dans la vie comme à l’écran : souriante, vraie, attachante. Et parfois sans filtre !

     

    Sa maladie : « Les gens qui ont le syndrome de Williams ont des traits différents, ils sont très talentueux et ils aiment jouer de la musique. J’ai une mémoire et une oreille d’éléphant ! »

     

    La genèse : « Louise [Archambault, la réalisatrice] m’a vue dans un cabaret qu’on avait monté à mon école, et elle m’a choisie. Même si le titre est Gabrielle, ce n’est pas mon histoire à moi. Elle avait écrit son scénario, et s’est inspirée de choses que je lui ai racontées. »

     

    Le plus difficile : « Les scènes d’amour, ah ! Je ne savais pas si je serais capable… »

     

    Le plus emballant : « C’est quand Robert Charlebois vient chanter avec notre chorale. C’était quelque chose, la première fois, j’étais vraiment excitée de le voir en vrai, avec son gros nez ! »

     

    Quand elle a vu le résultat : « J’ai souri tout le long, j’étais très fière de moi. Les gens vont voir qu’on est comme tout le monde, même si on est différents. »

     

    En salle le 20 septembre.

     

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