•  

    Hector, le petit cube qui vous informe

    de la pluie et du beau temps

     

     

    Quel temps va-t-il faire ? Quelle est la température dans la chambre des enfants ? Mon vin est-il bien conservé ? Ces questions, et d’autres encore, Hector peut y répondre. Cette station connectée conçue et fabriquée en France par une jeune entreprise basée à Angers propose une alternative simple et peu onéreuse aux produits existants. Déjà connu des professionnels, Hector est désormais commercialisé vers le grand public.

     

     
     

    Dans ce petit cube en plastique , des capteurs mesurent la température ambiante, l’humidité et la pression atmosphérique. © Hector

    Dans ce petit cube en plastique , des capteurs mesurent la température ambiante, l’humidité et la pression atmosphérique. © Hector

     
     

    Hector n’est pas le concierge d’un grand hôtel. C’est un cube. En fait une station météo connectée qui tient dans la paume de la main. Grâce à ses capteurs intégrés, elle peut relever la température ambiante, le taux d’humidité et mesurer la pression atmosphérique. « Nous avons voulu créer un produit simple, facile à utiliser et très abordable », a expliqué à Futura-Sciences Morgan Lavaux, l’un des deux fondateurs de la jeune pousse angevine qui a créé ce gadget connecté entièrement fabriqué en France et vendu 49,90 euros.

     

    Lorsque l’on passe à proximité avec son smartphone, Hector transmet ses informations par liaison Bluetooth. L’appareil fonctionne aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. Il peut surveiller la température et l’humidité d’une pièce, celle d’un réfrigérateur, l’hygrométrie d’une cave à vin ou à cigares. Et il peut donner une prévision météorologique à 24 heures. Toutes les informations passent par l’application mobile disponible sur Android et iOS.

     

    Les restaurateurs ont adopté Hector

     

    Ce sont en premier lieu les professionnels que la jeune pousse a cherché à convaincre. Par exemple, les restaurateurs qui ont une obligation d’enregistrer les températures dans leurs réfrigérateurs et chambres froides. Hector leur permet d’accomplir cette opération rapidement en disposant d’un historique des relevés sur 20 jours. Des transporteurs ont adopté ce cube connecté pour surveiller la température de certains produits. Morgan Lavaux nous a également indiqué que des compagnies d’assurance s’intéressaient à la solution pour faire de la prévention des risques liés à l’humidité.

     

    Déjà vendu à 3.000 exemplaires, Hector veut désormais séduire le grand public. Et c’est grâce à EDF et son programme EDF Pulse & You que la start-up a réalisé que son produit pouvait intéresser les particuliers.

     

    Pulse & You est une plateforme en ligne communautaire ouverte à tous qui met en relation directe des créateurs de projets innovants et des internautes. « Les commentaires et les idées déposés par les usagers sur les projets des start-up sont très précieux, tant pour améliorer leurs produits, que faire évoluer leurs technologies ou encore inventer des services auxquels ils n’auraient pas forcément pensé », explique Gaël Le Boulch, en charge du projet chez EDF.

     

    L’application Hector dans sa version Android. Dès que le smartphone (avec la connexion Bluetooth activée) passe à proximité du cube, elle affiche la température, le taux d’humidité, la pression atmosphérique ainsi qu’une prévision météo à 24 heures. L’application sauvegarde un historique sur 20 jours. © Marc Zaffagni, Futura-Sciences
    L’application Hector dans sa version Android. Dès que le smartphone (avec la connexion Bluetooth activée) passe à proximité du cube, elle affiche la température, le taux d’humidité, la pression atmosphérique ainsi qu’une prévision météo à 24 heures. L’application sauvegarde un historique sur 20 jours. © Marc Zaffagni, Futura-Sciences

     

    Hector aide à prendre soin des poules

     

    Présenté en avril dernier sur Pulse & You, Hector a récolté près de 600 idées dont certaines aussi originales que pertinentes. « Un contributeur a attiré notre attention sur le fait qu’Hector pouvait servir à améliorer le confort des poules pondeuses en surveillant la stabilité de la température et de l’humidité dans un poulailler. Le même principe peut s’appliquer aux terrariums des reptiles », nous a révélé Morgan Lavaux. Forte de cette découverte, l’entreprise s’est ouvert un nouveau marché et va bientôt commercialiser Hector dans les jardineries de l’enseigne Truffaut. Pour le jeune patron, EDF Pulse & You est « un test marché très important car il s’agit d’avis de personnes neutres qui n’ont aucun parti pris ».

     

    Nous avons pu tester Hector pendant quelques jours. Petit et discret, il s’installe n’importe où dans une pièce sans se faire remarquer. L’association en liaison Bluetooth avec un smartphone Android ou iOS est très rapide et la prise en main de l’application mobile aisée. Il est possible de définir des seuils minimaux et maximaux pour la température et l’hygrométrie afin de recevoir des alertes en cas de dépassement.

     

    Si l’on comprend bien l’intérêt qu’un tel outil peut avoir pour les professionnels, l’utilisation domestique demande à être peaufinée. En effet, on aimerait que l’application nous accompagne davantage, avec des explications et des conseils pour mieux exploiter les données récoltées. Dommage également que le logiciel ne s’interface pas avec des installations domotiques pour pouvoir ajuster la température en cas de besoin. « Nous avons voulu un produit simple, stable qui va évoluer dans le temps », nous a expliqué Morgan Lavaux en nous assurant que les fonctionnalités d’Hector allaient s’enrichir progressivement.

     

    Technologie:  Hector, le petit cube qui vous informe de la pluie et du beau temps

     

    Pin It

    votre commentaire
  •  

    Innorobo 2016 : les robots les plus

    remarqués du salon

     

     

    Pour sa sixième édition, le salon Innorobo s'est déroulé à Paris et a accueilli plus de 200 exposants venus du monde entier. L’occasion de découvrir les dernières tendances en matière de robots, drones et autres exosquelettes. Voici notre sélection des nouveautés qui ont retenu notre attention.

     
     


    L’androïde est sans doute le type de robot le plus complexe sur le plan mécanique. Futura-Sciences a interrogé Jean-Claude Heudin, directeur du laboratoire de recherche de l’IIM (Institut de l’internet et du multimédia) afin de comprendre pourquoi il incarne le pinacle de la robotique.

     
     

    Innorobo, le salon international de la robotique, est originaire de Lyon et il tourne désormais dans toute l'Europe, avec Paris (sur les Docks) comme première. Pour cette sixième édition, il a accueilli 200 exposants de plus de 19 nationalités différentes. Une occasion unique de découvrir les dernières innovations du secteur de la robotique à travers des expositions et des ateliers animés par des experts.

     

    Des humanoïdes aux bipèdes, en passant par des exosquelettes, des drones intelligents, ou encore des prothèses robotisées imprimées en 3D, la diversité des modèles exposés sur le salon est impressionnante. Voici les robots les plus marquants de cette édition.

     

    Pepper, un robot humanoïde franco-japonais,

    en vedette

     

    La star d'Innorobo Paris est sans conteste le fameux robot Pepper de SoftBank Robotics (Aldebaran). Présenté comme le premier robot humanoïde personnel au monde, il est capable de reconnaître les principales émotions et d'interagir avec son environnement. Au Japon, Pepper est déjà utilisé depuis deux ans dans des centres commerciaux et des boutiques pour accueillir et guider les clients, quand ce n'est pas pour amuser les enfants.

     

    Comme Nao, le robot franco-japonais d'Aldebaran, Pepper peut être programmé pour exécuter toutes sortes de tâches. À l'occasion du salon, la société Hommano a développé une application sur mesure pour Pepper lui permettant de reconnaître les visiteurs et de les informer sur les exposants.

     

    Le robot Pepper est la star du salon Innorobo 2016. © SoftBank Robotics
    Le robot Pepper est la star du salon Innorobo 2016. © SoftBank Robotics

     

    Buddy, un assistant domestique

     

    Quant au petit compagnon interactif appelé Buddy (« copain » en français), il a fait son show sur le salon, après le succès mondial de sa campagne de financement sur KickStarter. Créé par la société parisienne Blue Frog Robotics, il est d'ores et déjà disponible en prévente (645 euros) et devrait commencer à être livré en fin d'année. Basé sur une plateforme open source, ce petit robot à la bouille sympathique se présente comme un assistant domestique capable de reconnaître les visages, tenir une conversation, lire des histoires aux enfants, surveiller la maison, etc.

     

    Leenby, un robot médical

     

    Présenté en avant-première, Leenby de la start-up française Cybedroïd est un robot semi-humanoïde médical pensé pour évoluer dans les hôpitaux ou à domicile. Capable de se repérer facilement dans son environnement, il peut par exemple monter des escaliers via une rampe d'accès handicapé inclinée jusqu'à 12 % pour servir par un repas.

     

    Non, ce curieux robot n’a pas été pensé pour jouer dans le prochain Star Wars. Créé par une jeune pousse russe, AnyWalker est doté d’un châssis bipède et d’un système de stabilisation lui permettant d'évoluer dans n'importe quel environnement sans tomber. © AnyWalker
    Non, ce curieux robot n’a pas été pensé pour jouer dans le prochain Star Wars. Créé par une jeune pousse russe, AnyWalker est doté d’un châssis bipède et d’un système de stabilisation lui permettant d'évoluer dans n'importe quel environnement sans tomber. © AnyWalker

     

    AnyWalker pourrait jouer dans Star Wars

     

    AnyWalker semble sortir tout droit d'un épisode de Star Wars. Conçu pour les robots, il repose sur un châssis bipède et un système de stabilisation lui permettant d'évoluer dans n'importe quel environnement sans tomber. Grâce à cette prouesse technique, AnyWalker a été élue meilleure start-up robotique en Russie.

     

    Cette édition fait également la part belle aux exosquelettes comme celui d'Exo Push, destiné à augmenter les capacités humaines pour réaliser, par exemple, des travaux de force. Citons également de nouvelles générations de robots telles que les prothèses de mains robotisées imprimées en 3D pour enfants de l'entreprise britannique Open Bionics, ou les drones autonomes de la start-up française Wulka Drones utilisés pour la cartographie, l'agriculture, ou encore les prises de vue aériennes.

     

    Parmi les attractions du salon Innorobo 2016, Buddy s’est attiré les faveurs du public. Ce sympathique robot créé par une entreprise française sera disponible en fin d’année. © Blue Frog Robotics

    Parmi les attractions du salon Innorobo 2016, Buddy s’est attiré les faveurs du public. Ce sympathique robot créé par une entreprise française sera disponible en fin d’année. © Blue Frog Robotics

     

    Technologie:  Innorobo 2016 : les robots les plus remarqués du salon + vidéo

    Pin It

    votre commentaire
  •  

    La caverne de Pandoon

    Le Saviez-Vous? La protection des antivirus

     

     

    le-saviez-vous-pandoon

     

     

     

    Un antivirus sans bouclier / protection en temps réel ne sert strictement à rien !!!

     

    Sans bouclier en temps réel activé, votre antivirus laissera passer toutes les saloperies que votre ordinateur rencontrera en naviguant sur le net! C'est aussi simple que cela!

     

     

    Il est indispensable d'avoir un antivirus avec une protection en temps réel actif (et mis à jour), car cela permettra de bloquer (presque) toutes les menaces connues par l'antivirus et selon la technologie employée, même de bloquer des menaces pas encore connues de la base antivirale ( Détection ou suspicion d'une partie de code malveillant grâce à la méthode heuristique )!

     

     

    Les antivirus sans bouclier en temps réel sont généralement des versions démos (d'essai gratuit) de la version payante, et ne permette de trouver les virus, malwares et saloperies qu'à la demande, c'est à dire quand ceux-ci sont déjà bien installé dans votre ordinateur et uniquement que quand vous faites la demande de scanner votre PC ! Or il est plus facile de combattre un intrus lorsqu'il se présente à votre porte et avant qu'il n'y entre complètement que quand il est déjà chez vous et a déjà accès à toutes vos données, ralentisse votre ordinateur et tente de se cacher de votre antivirus ou de le rendre obsolète!

     

    Il faut également savoir qu'un bouclier en temps réel n'est pas parfait: il peut laisser entrer des intrus sans s'en rendre compte, même si la menace est connue de la base virale. Parfois, il arrive qu'il laisse entrer une première menace sans rien détecter et que c'est lorsque cette première menace commence a télécharger d'autres menaces que le bouclier commence à réagir.

     

    C'est en faisant une analyse antivirale manuelle de votre ordinateur en entier que vous pourrez découvrir les intrus! On pourrait croire que le logiciel a un défaut et qu'il serait plus intéressant d'utiliser un autre antivirus, mais ce n'est pas nécessaire, le même logiciel antivirale peut très bien découvrir l'intrus lors d'une analyse complète de l'ordinateur, et c'est souvent le cas pour tous les antivirus! De plus utiliser 2 antivirus ou plus (avec bouclier en temps réel activé) est déconseillé: il y a de fort risque de conflits, et risquent de s'annihiler tous les 2!

     

    Il est par ailleurs nécessaire de mettre à jour sa base de données de définition de codes malveillants afin que votre antivirus soit au maximum de sa capacité de détection! Les entreprises qui éditent les solutions antivirales sortent généralement plusieurs mises à jour de la base de définitions par jour, mais je vous déconseille de le faire plusieurs fois par jour: si un faux positif est inséré et que cela concerne un fichier vitale de votre ordinateur, l'éditeur n'aura pas eu le temps de corriger le tir et c'est votre ordinateur qui sera K.O. avec de grosses difficultés de le récupérer ! Une fois par jour max est, il me semble, à la fois le minimum et le maximum en terme de période.

     

    En bref:

    • Bouclier en temps réel indispensable
    • Activation du moteur heuristique très fortement conseillé
    • Mise à jour quotidienne de la base de définition des menaces indispensable
    • Scan manuel de votre ordinateur, conseillé, à faire occasionnellement

     

    Cet article Le Saviez-Vous? La protection des antivirus provient de La caverne de Pandoon et a été écrit par Pandoon.

     

    Pin It

    votre commentaire
  •  

    Un traîneau à lévitation magnétique à

    plus de 1.000 km/h

     

    L'armée de l'air des États-Unis vient de battre un nouveau record de vitesse en propulsant un traîneau à sustentation magnétique en dépassant 1.000 km/h. Si les premières applications envisagées sont militaires, cette prouesse pourrait contribuer à faire progresser les trains à très grande vitesse basés sur cette technologie.

     
     

    Le traîneau à sustentation magnétique de l’US Air Force s’élance pour son record de vitesse. © Holloman AFB

    Le traîneau à sustentation magnétique de l’US Air Force s’élance pour son record de vitesse. © Holloman AFB

     
     

    Actuellement, le record de vitesse pour un train à sustentation magnétique est de 603 km/h. Il a été obtenu en avril 2015 par un train maglev de la Japan Railway circulant sur une ligne d’essai dans la préfecture de Yamanashi (Japon). Peut-on aller encore plus vite ? Sans doute, à en juger par le nouveau record établi le mois dernier par l’armée de l’air nord-américaine. Des militaires du 846th Test Squadron ont propulsé un traîneau, sans passager, à 633 miles/h, soit un peu plus de 1.018 km/h. L’essai s’est déroulé sur l’Holloman Air Force Base (Nouveau-Mexique) sur un rail de 640 mètres de long.

     

    Pour mémoire, un train à sustentation magnétique (appelé maglev en anglais) se déplace en lévitation au-dessus des rails grâce aux forces magnétiques. C’est l’absence de contact et donc de résistance au roulement qui permet d’atteindre des vitesses très élevées.

     


    Cette vidéo tournée par l’armée de l’air américaine montre le record de vitesse battu par le traîneau à sustentation électrodynamique qui a franchi 1.000 km/h. Propulsé par huit fusées, l’engin accélère à une vitesse de 282 mètres par seconde. © Holloman AFB

     

    Un système de refroidissement à l'hélium liquide

     

    Le traîneau de l’US Air Force pèse un peu plus de 900 kilogrammes et utilise un système de sustentation dite électrodynamique. Ce procédé repose sur des aimants supraconducteurs faits d'un alliage de niobium et de titane placés dans la motrice et des bobines conductrices installées sur les rails. Ces composants exercent des champs magnétiques attractifs et répulsifs qui créent le phénomène de lévitation. Pour maintenir la supraconductivité, il faut refroidir les aimants avec de l’hélium liquide à une température de -269 °C.

     

    La propulsion du traîneau était assurée par des fusées et la vidéo ci-dessus témoigne de la puissance de l’accélération de l’engin qui atteint les 282 mètres par seconde. Mais quelle est la finalité de cette démonstration ? Vraisemblablement des applications militaires sur lesquelles l’armée américaine ne souhaite pas s’étendre. Toutefois, ces travaux pourraient également faire progresser la technologie maglev civile en la rapprochant des performances de l’Hyperloop.

     

    Lancé en 2013 par Elon Musk, le fondateur de SpaceX et Tesla Motors, l’Hyperloop est un projet de train subsonique susceptible de foncer à près de 1.200 km/h pour rivaliser avec les avions de transport de passagers. Hyperloop Transportation Technologies, l’une des sociétés les plus en pointe dans le développement de ce concept, compte ouvrir la première ligne commerciale en 2020.

     

     

    Pin It

    votre commentaire
  •  

    Intel veut que ses puces puissent

    toujours nous écouter

     

    Intel va ajouter à ses processeurs une technologie leur permettant d’être en permanence à l’écoute d’une commande vocale. Objectif : faciliter la présence de fonctions mains libres dans les smartphones, les tablettes, mais aussi les ordinateurs. Pour cela, le fondeur s’est associé avec l’entreprise californienne Sensory qui va lui fournir ce savoir-faire.

     
     

    En intégrant une technologie d’écoute permanente à ses processeurs, Intel va permettre aux fabricants de smartphones, de tablettes et d’ordinateurs utilisant ses puces de proposer des fonctions de reconnaissance vocale. © NorGal, Shutterstock

    En intégrant une technologie d’écoute permanente à ses processeurs, Intel va permettre aux fabricants de smartphones, de tablettes et d’ordinateurs utilisant ses puces de proposer des fonctions de reconnaissance vocale. © NorGal, Shutterstock

     
     

    Les interfaces utilisateurs naturelles sont de plus en plus présentes au sein de nos appareils. La reconnaissance vocale des assistants virtuels a fait assez de progrès pour dépasser le stade du gadget et nous assister au quotidien, surtout quand on a les mains prises comme en voiture ou à la cuisine. Amazon pousse l’idée à son paroxysme avec son Echo, qui permet par exemple de commander une pizza ou un Uber, et de contrôler les objets connectés de la maison avec une simple commande vocale, sans écran.

     

    Seul bémol, pour être activés à la voix, ces assistants ont besoin d’écouter en permanence. Sans parler des préoccupations relatives à la vie privée, les commandes comme « Hey Siri » ou « OkGoogle » peuvent être des gouffres pour la batterie des téléphones. Toutefois, sur les modèles récents comme l’iPhone 6s, les SoC (system on chip) ont fait de bons progrès pour intégrer cette fonctionnalité nativement, sans trop consommer d’énergie.

     

    Intel voudrait donc que les ordinateurs portables puissent eux aussi profiter de fonctions d’écoute permanente (Always-On) à faible consommation. Pour cela, le fondeur s’est associé à la société Sensory, qui développe une solution de SoC appelée TrulyHandsfree (que l’on pourrait traduire par « réellement mains libres »).

     

    Le cybermarchand Amazon a récemment lancé aux États-Unis un nouvel assistant vocal domestique. Baptisé Echo Dot, il est à l’écoute en permanence pour recevoir des commandes vocales : contrôler certains appareils domotiques, faire des recherches sur Internet, piloter la lecture de musique, obtenir les dernières actualités, programmer des alarmes de rappel… © Amazon
    Le cybermarchand Amazon a récemment lancé aux États-Unis un nouvel assistant vocal domestique. Baptisé Echo Dot, il est à l’écoute en permanence pour recevoir des commandes vocales : contrôler certains appareils domotiques, faire des recherches sur Internet, piloter la lecture de musique, obtenir les dernières actualités, programmer des alarmes de rappel… © Amazon

     

     

    TrulyHandsfree sera présent sur les derniers processeurs Intel

     

    La technologie propriétaire mise au point par Sensory propose d’effectuer une reconnaissance vocale par mots clés d’activation, tout en épargnant la batterie de nos machines. D’après le PDG de Sensory, la reconnaissance fonctionnerait même dans des environnements bruyants. Concrètement, les constructeurs pourront proposer des fonctions de reconnaissance vocale Always-On puisqu’elles seront intégrées sur les derniers SoC d’Intel, Skylake, Anniedale, Broxton, Broadwell et Merrifield.

     

    Les ordinateurs portables sous Windows et Chrome OS intègrent déjà des assistants vocaux virtuels activables par la voix - bien que l’option soit désactivée par défaut. Ceux-ci devraient donc à l’avenir disposer d’une meilleure autonomie une fois l’option activée. Mais cette nouvelle coïncide surtout avec les rumeurs récentes, qui suspectent qu’Apple prévoit d’intégrer Siri dans la prochaine mouture d’OS X. Il se pourrait donc que les prochains modèles d’ordinateurs Apple équipés des dernières puces Intel et de Mac OS X 10.12 (Fuji) disposent d’une option pour activer Siri par la voix.

     

     

    Pin It

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique