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    Un “OVNI” observé au Costa Rica

     

    Lundi 16 janvier 2006, des centaines de personnes ont observé longuement, à San José, un objet brillant dans les nuages.

     

    Pendant presque une heure, vers midi, l’objet a stagné dans le ciel tandis qu’une foule s’amassait pour contempler le spectacle.

     

    Les gens criaient : "c’est un OVNI ! ", Tandis que la police tentait de tranquilliser la population.

     

    L'Institut Météorologique a affirmé que des ballons avaient été envoyés dans l’atmosphère pour une série de mesures et d’expériences. Cependant, selon Alexánder Cordoue, chargé de lancer ces appareils depuis l'aéroport Juan Santamaría, le vent a poussé les appareils vers l'ouest, c’est pourquoi il est très surprenant que ces ballons aient pu apparaître à San José.

     

    Ufologie:  Un “OVNI” observé au Costa Rica

    Photo d’un OVNI prise par l'Institut Géographique du Costa Rica dans les années 70. Cette photo a été authentifiée et reste l’une des plus problématiques pour les scientifiques, sceptiques quant à l’existence des OVNIS

     

    V.Battaglia (18.01.2006)

     

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    L’affaire Quentin Fogarty

     

    Vraies photos et trucages

     

    Que nous ne soyons pas seuls dans l’univers, c’est une quasi- certitude. Quel genre de vie ? Toute la question est là. S’il y a un consensus sur ce sujet, par contre, les multiples observations d’objets baptisés « ovnis » continuent à diviser opinion publique et communauté scientifique.

     

    En 1978, une équipe de la télévision australienne est parvenue à filmer un ovni. Ce film a bien sûr divisé l’opinion.

     

    De nombreuses photos d’ovnis ont été prises ces cinquante dernières années. Certaines ont été authentifiées, d’autres par contre se sont révélées d’habiles trucages.

     

    Le film de Quentin Fogarty

     

    Le 30 décembre 1978, un avion cargo de type « Argosy » décolle de Wellington, en Nouvelle-Zélande. Sa mission est de convoyer une équipe de la télévision australienne, venue filmer l’évolution d’ovnis signalés dans la région depuis quelque temps.

     

    Aux commandes de l’appareil, Bill Startup assisté de Bob Guard. L’équipe de Channel 0-10 se compose du reporter Quentin Fogerty, du cameraman Dave Crockett et de sa femme, qui joue les preneuses de son.

     

    Quelques jours auparavant, on leur a signalé de nombreux témoignages d’apparitions d’ovnis dans la région du détroit de Cook.

     

    Alors que l’avion survole l’océan Pacifique, le capitaine Startup appelle Fogarty pour lui signaler qu’il vient de voir d’étranges lueurs dans le ciel.

     

    Les radars de la tour de contrôle confirment la présence d’objets.

     

    Ufologie:  L’affaire Quentin Fogarty

    L'un des ovnis aperçus par l'équipe et les radars

     

    Quand Fogarty parvient sur le pont supérieur, il aperçoit une rangée de cinq lumières, grandes et brillantes, quoique très lointaines encore.

    Elles se rapprochent et paraissent « palpiter ». Elles passent de la taille d’une tête d’épingle à celle d’un grand ballon, plein de lumière rouge.

     

    L’apparition se renouvelle au-dessus de la ville de Kaikoura, entre l’avion et le sol. La tour de contrôle avertit alors le pilote qu’un engin inconnu suit l’Argosy.

     

    Ufologie:  L’affaire Quentin Fogarty

    Ovni aperçu par l'équipe et les radars

     

    Le capitaine fait tout de suite demi-tour et essaie de repérer l’objet mais ni lui, ni les passagers ne le voient.

     

    La tour de contrôle insiste pourtant : »Sierra, alpha, eagle, vous avez un engin qui vole en formation avec vous…..il grossit sur nos écrans… »

     

    Bob Guard, le copilote, éteint toutes les lumières dans l’appareil. Une forte lumière, très brillante, illumine alors la nuit.

     

    Ufologie:  L’affaire Quentin Fogarty

    L'objet va grossir peu à peu jusqu'à devenir aussi gros qu'un ballon de football

     

    L’étrange lumière est filmée. Pendant que le cameraman change de place, la caméra bouge un peu. Ce flou momentané servira de prétexte aux détracteurs du film.

     

    Bien que la tour de contrôle persiste à dire que l’écho inconnu sur trouve toujours sur ses écrans radars, l’équipe ne voit plus l’ovni.

     

    Au retour, un incident perturbe le vol. La jauge de carburant devient folle et tourne dans tous les sens.

     

    Startup précise que ce n’est pas un évènement exceptionnel. Parallèlement à cet incident, la tour de contrôle de Christchurch confirme qu’un écho radar inconnu accompagne toujours l’avion.

     

    Ufologie:  L’affaire Quentin Fogarty

    Objet qui grossit (2ème vue)

     

    L’Argosy atterrit à Christchurch et la femme de Dave Crockett est remplacée par le journaliste Dennis Grant.

     

    L’avion redécolle alors vers Blenheim, à 2 h du matin.

     

    D’étranges phénomènes lumineux apparaissent à nouveau dans le ciel. Dans le viseur de sa caméra, Crockett voit une sorte de sphère entourée de lignes latérales. Le phénomène reste visible pendant 4 minutes.

     

    Avant d’atterrir à Blenheim, les journalistes verront une des deux lumières « palpitantes » tomber brutalement vers le sol, en laissant derrière elles, une traînée de lumière trouble, avant de s’arrêter avec une série de petits mouvements saccadés.

     

    Ufologie:  L’affaire Quentin Fogarty

    Objet qui grossit (3ème vue)

     

    En tout, l’équipe a pu filmer environ 30 secondes lors du premier vol et environ 5 minutes lors du deuxième essai.

     

    Une authentique manifestation d’ovnis ?

     

    Bien entendu, dès la divulgation du film, les deux camps se sont opposés avec virulence. Pour les partisans des ovnis, ce film devenait la preuve irréfutable de leur existence, pour les sceptiques, toutes les solutions « naturelles » étaient proposées :

     

    Ballon brillant

    Engin militaire top secret

    Hélicoptère clandestin

    Météorites

    Plasma

    Simple canular

     

    Dans les milieux scientifiques, on a avancé l’hypothèse de planètes particulièrement lumineuses ce soir-là. Vénus pour les uns, Jupiter pour les autres.

     

    Très honnêtement, j’ai souvent eu l’occasion d’observer des photos de Vénus ou Jupiter et je ne vois vraiment aucune ressemblance avec les objets filmés par les journalistes.

     

    Ufologie:  L’affaire Quentin Fogarty

    Planète Vénus

     

    Alors, doit-on en conclure que ce film authentifie une présence extraterrestre dans notre galaxie ?

     

    Un détail pose un problème. Le nombre d’ovnis repérés, d’une part, par les radars et, d’autre part par les passagers de l’avion, diffère.

     

    La tour de contrôle en a capté onze contre seulement huit dénombrés par l’équipage. De plus, un seul a pu être filmé. Pourquoi pas les huit vus par les journalistes ? Pourquoi ce film est-il si court ?

     

    D’un autre côté, le responsable du contrôle radar de Wellington a confirmé la présence d’objets inconnus : »J’ai réussi à maintenir trois des échos pendant une vingtaine de minutes, puis ils se sont complètement évanouis.

     

    Ils se déplaçaient à une vitesse d’à peu près 100 à 180 km/h et je n’ai pas pu les identifier. L’écho radar était un bruit sec. Ce phénomène se produit parfois et ne correspond à rien. »

     

    Ufologie:  L’affaire Quentin Fogarty

    Photo de Jupiter

     

    De son côté, l’armée de l’air néo-zélandaise a envoyé un de ses Skyhawk au cas où un ovni s’approcherait d’un peu trop près de ses bases mais sans résultat.

     

    Que penser de toute cette affaire ?

     

    Le film n’a pas été trafiqué selon les experts qui bien sûr l’ont largement étudié et analysé. Aucune panne n’a été détectée sur les radars qui ont suivi les ovnis.

     

    Les sceptiques diront qu’il est vraiment trop beau qu’un ovni se soit baladé juste sous les caméras d’une équipe de journalistes venue justement filmer des ovnis.

     

    Les pro-ovnis répondront que la chance existe.

     

    Ovnis : de vraies photos et des trucages

     

    Il est normal que scientifiques et opinion publique se montrent de plus en plus réticents quand on leur annonce qu’un ovni a été photographié.

     

    Les canulars sont nombreux et il est souvent difficile de repérer les trucages. Cependant, la technologie actuelle permet de détecter les montages aussi habiles soient-ils.

     

    Parfois, il ne s’agit pas de canulars mais simplement d’une mauvaise interprétation de l’objet observé.

     

    J’ai sélectionné quelques photos.

     

    Un ovni, repéré au-dessus du Venezuela en 1963. La photo a été prise du hublot d’un avion. Elle a été authentifiée comme vraie.

     

    Ufologie:  L’affaire Quentin Fogarty

    Un étrange objet, en forme d’anneau, aperçut au-dessus d’une base américaine en 1957. Il s’agissait en fait d’un simulacre, utilisé à l’époque dans le cadre d’expérimentations atomiques.

     

    Ufologie:  L’affaire Quentin Fogarty

    Au Brésil, en 1966, cet objet volant a été aperçu par plusieurs témoins. Des branches brisées ont été retrouvées au sommet des arbres.

     

    L’analyse du film dont est tirée cette photo n’a pas pu établir s’il s’agissait d’une supercherie.

     

    Ufologie:  L’affaire Quentin Fogarty

    Cliché d’un ovni pris en 1950 aux Etats-Unis. L’objet est très ressemblant avec un autre ovni photographié en 1954 par un pilote d’Air France.

     

    Dans les deux cas, aucun trucage n’a été décelé.

     

    Ufologie:  L’affaire Quentin Fogarty

     

    Ufologie:  L’affaire Quentin Fogarty

    Agrandissement du cliché

     

    Ufologie:  L’affaire Quentin Fogarty

    Photo très ressemblante à celle de 1950 prise en 1954 par un pilote d'Air France

     

    Une photographie prise de la capsule spatiale Gemini XII, en novembre 1966. Pour la NASA, il ne s’agissait que d’un détritus rejeté par l’engin spatial.

    Ufologie:  L’affaire Quentin Fogarty

     

    Une photographie prise par un shérif américain du Minnesota, en octobre 1961. L’objet original était rouge. Aucun trucage n’a été décelé.

    Ufologie:  L’affaire Quentin Fogarty

     

    Un ovni photographié en Suisse, en 1975. Une analyse détaillée a révélé un habile trucage

     

    Ufologie:  L’affaire Quentin Fogarty

     

    Un cliché pris par un adolescent, en 1966. Lui n’avait vu qu’une lumière mais son cliché a révélé trois objets. Aucun trucage décelé.

    Ufologie:  L’affaire Quentin Fogarty

     

     

    Une photo d’ovnis prise de nuit par un adolescent de 14 ans en 1966, aux Etats-Unis. Aucun trucage décelé.

     

    Ufologie:  L’affaire Quentin Fogarty

     

    Trois superbes clichés pris en 1963, aux Etats-Unis. Malheureusement, l’analyse des photos a révélé le canular.

     

    Ufologie:  L’affaire Quentin Fogarty

     

    Ufologie:  L’affaire Quentin Fogarty

     

    Ufologie:  L’affaire Quentin Fogarty

     

     

    V.Battaglia (23.03.2006)

     

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    Apparition d’un Ovni

     

    L’aventure du sergent Zamora

     

    Les autorités scientifiques et le pouvoir politique ont toujours affecté le plus grand scepticisme face aux apparitions d’ovnis. Néanmoins, officieusement, de nombreux rapports ont été réalisés.

     

    Ils admettent que certains témoignages sont inexplicables. C’est le cas de celui du sergent Zamora, policier du district de Socorro, au Nouveau-Mexique. Son témoignage est considéré comme l’un des plus sérieux jamais enregistré sur l’apparition d’un ovni.

     

    Un ovni dans le ciel

     

    Socorro, dans l’Etat du Nouveau-Mexique, Etats-Unis, le 24 avril 1964 : le policier Lonnie Zamora patrouille, seul, au volant de sa Pontiac de service.

    On lui signale l’excès de vitesse d’une Chevrolet. Il se lance à sa poursuite et prend la direction de la sortie de la ville.

     

    Ufologie:  Apparition d’un Ovni

    La ville de Socorro aujourd'hui

     

    Il est environ 17h 45. Lonnie Zamora entend soudain une sorte de hurlement et aperçoit une flamme rouge et orange dans le ciel, à près de 1 Km de son véhicule.

     

    Il sait que dans cette direction, une cabane contient de la dynamite.

     

    Ufologie:  Apparition d’un Ovni

    Lonnie Zamora en 1964

     

    Il abandonne donc la poursuite de la Chevrolet et se dirige vers l’endroit où la flamme a paru tomber.

     

    Il roule ainsi, sur un chemin défoncé, vers une colline où il lui semble que la flamme s’est éteinte.

     

    Au sommet de la colline, Zamora aperçoit un objet métallique, brillant comme de l’aluminium, qu’il prend pour une épave de voiture.

     

    Près de cet objet, deux humanoïdes, vêtus d’une combinaison blanche. Le policier, qui se trouve à 200 m, les prend pour des étrangers et accélère dans leur direction pour leur porter secours, croyant à un accident.

     

    Schéma des évènements

     

    Ufologie:  Apparition d’un Ovni

     

    A/ Zamora entame sa poursuite B/ Voyant des flammes, il tourne C/ La voiture a du mal à monter dans le chemin défoncé D/ Il aperçoit l'objet métallique, arrête sa voiture et voit 2 humanoïdes E/ Il marche vers l'objet F/ Effrayé par le hurlement, il s'abrite sur une crête

     

    Un hurlement dans le crépuscule

     

    Comme le policier se rapproche, il se rend enfin compte que l’objet métallique n’est pas du tout ordinaire mais de forme ovale. Il repose sur des sortes de poutrelles métalliques.

     

    Le terrain devient si accidenté que le policier doit quitter son véhicule et continuer à pied. Il prend alors contact avec son quartier général et, par radio, signale qu’il se dirige, vers l’engin inconnu.

     

    À peine est-il sorti de son véhicule qu’il entend à nouveau un grondement et quelques coups. On aurait dit que quelqu’un claquait une porte ou tapait sur du métal avec un marteau.

    Quand les coups cessent, le hurlement s’amplifie.

     

    Ufologie:  Apparition d’un Ovni

    L'aventure de Zamora, vue par Jacques Lob et Robert Gigi (Les apparitions-OVNI, éditions Dargaud, Paris, 1979)

     

    Lonnie Zamora voit alors l’engin s’élever dans le ciel, comme poussé par une flamme bleue et orange.

     

    Un nuage de poussière accompagne ce mouvement.

     

    Prudent, le policier regagne l’abri de sa voiture. Il a encore le temps de voir la forme ovale se mettre à l’horizontale et s’élever jusqu’au niveau de la voiture.

     

    Les nerfs à vif, effrayé par le hurlement, le policier songe à fuir pour chercher des renforts.

     

    Il jette un dernier regard sur l’engin et aperçoit, sur la surface entièrement lisse, une sorte d’insigne marquée en rouge.

     

    Ufologie:  Apparition d’un Ovni

    Puis, pris de panique, il court se réfugier derrière le sommet de la colline. Quand le grondement s’atténue, une sorte de grincement le remplace, qui passe du grave à l’aigu pour enfin s’arrêter.

     

    Des trous énigmatiques

     

    Après tout ce vacarme, le silence retombe enfin sur ce paysage semi-désertique. Zamora voit alors l’objet métallique s’élever très haut dans le ciel, obliquer vers les montagnes et disparaître.

     

    Ufologie:  Apparition d’un Ovni

    (Les apparitions-OVNI, éditions Dargaud, Paris, 1979)

     

    Au même moment, il sursaute car la radio de la Pontiac grésille. C’est le sergent Chavez qui cherche à joindre son collègue.

     

    Zamora lui explique rapidement qu’un incident étrange vient de se produire et en l’attendant dessine ce qu’il a vu.

     

    Il se souvient parfaitement de l’étrange insigne sur la paroi de l’engin : une sorte de flèche rouge dans un cadre rouge.

     

     

    Ufologie:  Apparition d’un Ovni

    Illustration de l'engin observé par le sergent Zamora (Socorro the Zamora Sighting)

     

    Quand Chavez arrive, il comprend que Zamora n’est pas dans son état normal : »Que se passe-t-il Lonnie ? Tu en fais une tête ! Tu es tout blanc ! On dirait que tu as vu le diable… »

     

    « C’est que je l’ai peut-être vu ! », répond le policier, encore sous le choc de l’émotion.

     

    Il montre à son collègue l’endroit où se trouvait l’engin. Quelques broussailles encore fumantes achèvent de s’y consumer.

     

    Sur le sol, des marques sont visibles.

     

    Les enquêteurs officiels dépêchés sur les lieux relèveront quatre « trous » identiques et quatre marques de feu.

     

    La position des trous est asymétrique ; pourtant leur inspection révèlera qu’ils devaient assurer une stabilité parfaite à la structure qu’ils supportaient.

     

    La pression nécessaire pour faire de tels trous a été estimée à plus d’une tonne par emplacement : beaucoup trop pour que Lonnie Zamora ait pu les faire lui-même.

     

    Un examen minutieux montrera, en outre, que la flamme vue par le policier était bien au centre de l’engin, lequel devait avoir une forme circulaire.

     

    Ordinairement, les autorités américaines refusent de prendre en compte les observations d’ovnis rapportées par un seul témoin.

     

    Le cas de Lonnie Zamora est une exception à cette règle. En effet, son témoignage a été jugé suffisamment crédible pour déclencher une enquête en profondeur.

     

    Son témoignage est d’ailleurs toujours considéré aujourd’hui comme l’un des plus solides en faveur de l’existence d’ovnis.

     

    V.Battaglia (17.04.2006)

     

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    Men in Black

     

    Qui sont les hommes en noirs ?

     

    Parmi les témoignages liés à l’ufologie, on ne recense pas que des observations d’ovnis. Il y a également de sinistres hommes en noir, les fameux "Men in Black" qui se manifestent un peu partout dans le monde. Ces apparitions sont plutôt déroutantes car les témoins décrivent des Cadillac démodées, des pantalons noirs bien repassés, le tout dans une ambiance digne des meilleurs films noirs américains.

     

    Le témoignage d’Albert Bender

     

    Cet homme était le directeur de l’international Flying Saucer Bureau (Bureau international des ovnis).

    Il s’agissait d’un groupe amateur américain de recherches sur les ovnis, association fondée en 1952.

     

    Selon lui, il aurait fait une découverte capitale sur la vraie nature des ovnis. Il s’apprêtait à publier sa découverte dans son magazine Space Review.

    Il était allongé dans sa chambre quand il vit trois hommes dans la pièce. Ils étaient habillés en noir et portaient des chapeaux démodés.

     

    « Les yeux des trois hommes se mirent soudain à s’illuminer, comme des ampoules électriques, et les trois visages firent de même.

    Alors, ils convergèrent tous vers moi. La douleur au-dessus de mes yeux devint presque insupportable. Ils semblaient brûler de l’intérieur. Ce fut à ce moment là que je sentis qu’ils m’adressaient un message par voie télépathique. »

     

    C’est ainsi que Bender décrivit sa rencontre avec ces mystérieux hommes en noir.

     

    Ufologie:  Men in Black

    Albert Bender

     

    Ces visiteurs ont alors confirmé à Bender que ses spéculations sur la vraie nature des ovnis étaient absolument justes. Il devait faire cesser la publication de son journal et dissoudre son association.

    Il ne devait en tout cas pas révéler quoi que ce soit. De fait, juste après la publication du numéro d'octobre 1953, les publications s’arrêtèrent, et l'ISBF ferma ses portes sans aucune autre explication.

     

    Cette histoire qui peut sembler rocambolesque n’a été connue que bien des années plus tard. En 1963, Bender raconta son histoire dans un livre intitulé "les soucoupes volantes et les trois hommes en noir." Le livre ne fournit que peu d’informations et dans l’ensemble est très décevant. Bender y raconte une histoire de bases extra-terrestres dans l'Antarctique. C'était apparemment la vérité que Bender n'avait pas osé communiquer plus tôt. Bender a également fourni des schémas des soucoupes qu'il aurait vus.

     

    Certains pourront penser que Bender a trop rêvé d’ovnis et a fini par en voir. D’autres pourraient penser qu’il s’agit d’une opération publicitaire. On a aussi émis l'hypothèse que son histoire de visiteurs mystérieux et cette mise en garde n’étaient que des alibis pour fermer une association qui perdait de l'argent.

     

    L'hypothèse est peu plausible car le journal de Bunder était tiré à peu d'exemplaires et sa fermeture n'a pas créé la Une.

     

    En fait, si on est objectif, il est vrai que Bunder n'a aucunement profité de cette histoire. Il a tout simplement disparu de la circulation et vit quelque part, de manière anonyme, aux Etats-Unis.

     

    Cependant, ce qui étrange, c’est que cette histoire n’est pas la seule du genre.

     

    Apparitions des Men in Black dans le monde

     

    Il y a, apparemment, de nombreuses personnes qui ont été contactées par des hommes en noirs, dans des pays aussi différents que les Etats-Unis, l’Italie, la Suède, la Grande-Bretagne ou le Mexique.

     

    De nombreux détails de ces récits correspondent à la description donnée par Bender. D’autres, ne correspondent pas du tout. De nombreux témoignages ont bien sûr étaient éliminés car provenant de personnes peu sérieuses ou un peu "dérangées".

     

    En fait, ces visites mystérieuses sont plutôt inquiétantes dans la mesure où on ne sait pas s’il s’agit de la vérité, d’une hallucination ou de canulars.

     

    Les témoignages classiques font état d’un scénario immuable. Peu de temps après avoir vu un ovni, le témoin reçoit la visite d’un enquêteur.

    Cette visite intervient très peu de temps après l’observation d’ovni, si rapidement que ni les autorités, ni la presse ne sont encore au courant.

     

    En général, l’enquêteur n’est pas seul. Trois est le chiffre le plus souvent avancé. Ces enquêteurs agissent comme de vrais policiers et sont déjà au courant d’une incroyable quantité de détails : nom de la personne, circonstances de l’observation de l’ovni, témoins présents …

     

    Les hommes arrivent toujours dans une Cadillac noire d’un modèle périmé bien que la voiture paraisse neuve.

    Quand le témoin a noté le numéro d’immatriculation, il s’avère faux.

     

    Les visiteurs sont presque toujours des hommes et sont habillés de noir des pieds à la tête sauf pour la chemise d’un blanc immaculé.

     

    Description des hommes en noir

     

    Le visage est décrit comme « étranger » avec un vague air oriental. Leur peau est plutôt mate. Certaines ombres sur le visage sont étranges et ressemblent à du maquillage.

    Ils ne sourient jamais et sont plutôt inexpressifs. Même leurs mouvements sont raides. Leur attitude est froide sans être hostile.

     

    Certains se présentent en uniforme de l’US Air Force ou d’autres corps d’Etat et ils exhibent des cartes officielles. Les noms, après vérification, sont faux.

     

    Le contact s’avère être une mise en garde.

     

    Ufologie:  Men in Black

     

    Selon les témoins, les dialogues sont dans le pur style des films policiers américains des années 60. Le style est onctueux mais plein de menaces.

     

    La visite se termine toujours par une mise en garde, celle de ne rien révéler. Puis, ils disparaissent comme ils sont arrivés.

     

    Réalité ou Canular ?

     

    Quel serait le but de ces visites d’intimidation ? Existe-t-il un réel mystère autour de ces hommes en noir ou ne s’agit-il que d’affabulations ?

     

    Certains ont avancé l’hypothèse que ces hommes n’étaient pas « humains ». D’autres qu’il s’agirait d’une mise en scène des autorités pour intimider les témoins.

     

    Si des extraterrestres sont parmi nous, nous ne pouvons pas dire qu’ils se montrent très discrets. Sans faire de mauvaise ironie, le mieux quand on ne veut pas se faire connaître, est de ne pas se montrer.

     

    S’il s’agit d’une mise en scène d’intimidation, on n’en voit pas très bien le but. Les observations d’ovnis sont devenues monnaie courante. En fait, je pense que même si on nous mettait une soucoupe volante sous le nez, nous sommes devenus tellement sceptiques, que nous spéculerions sûrement sur la réalité de l’apparition.

     

    Et puis, pourquoi des Cadillac démodées et des tenues tout droit sorties d’une série B qui restent immuables malgré le temps qui passe ? Des témoignages récents pourraient s’inspirer des déclarations plus anciennes. Par contre, les premiers témoignages, provenant de pays différents, étaient identiques. Ces gens là se sont-ils également inspirés des déclarations de Bunder ?

     

    Cette histoire est troublante du fait même qu’elle ne semble avoir aucun sens, ni aucun objectif particulier.

     

    V.Battaglia (1.05.2006)

     

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    Des objets sous-marins non identifiés

     

    Nous connaissons bien les objets volants non identifiés ou ovnis. De nombreuses observations ont été faites depuis la nuit des temps.

    Par contre, nous parlons beaucoup moins d’engins sous-marins mystérieux que nous pourrions baptiser OSNIS.

    Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les forces navales du monde entier ont fréquemment relevé la présence d’engins sous-marins dont les performances sont bien supérieures à tout ce qu’elles possèdent elles-mêmes.

    Ces engins non identifiés semblent se cantonner dans des lieux particuliers de la planète, dont notamment les eaux scandinaves et la côte est de l’Amérique du Sud.

     

    Performances des osnis

    Tout d’abord, il faut préciser que de nombreux engins n’ont rien de mystérieux. Les grandes puissances passent leur temps à s’espionner et beaucoup d’osnis ne sont sans doute que des sous-marins soviétiques ou américains.

     

    Par contre, certains témoignages sont vraiment troublants. Effectivement, certaines performances et certains comportements de ces osnis excèdent largement ceux des marines traditionnelles.

    Nous retrouvons donc le même cas de figure entre les performances de notre flotte aérienne et celles de certains ovnis.

     

    Au début de 1985, la France lança le Nautile, sous-marin de recherche capable de descendre à 6 000 m et possédant des vitesses de montée et de descente élevées (1 m/s).

    Il s’agit d’un sous-marin de poche qui participe à de multiples campagnes françaises et internationales d’exploration des grands fonds sous-marins.

     

    Ufologie:  Des objets sous-marins non identifiés

    Le Nautile en 2008. By Bjørn som tegner

     

    Le premier sous-marin nucléaire d’attaque français, le Rubis, a été lancé en 1979. Long de 73,6 m, large de 7,6 m, il déplace 2 400 t en surface et progresse en plongée à la vitesse de 25 nœuds (46 km/h). Son immersion maximum est de 300 m.

     

    L'immersion maximale des sous-marins militaires actuels est de 400 m.

     

    L’un des records de plongée pour un sous-marin normal est de 1 900 mètres. Les sous-marins de poche, comme le Nautile, descendent beaucoup plus bas. L'immersion maximale du Nautile est de 6000 m. Le Mir, un sous-marin de poche russe, descend à la même profondeur.

     

    Ufologie:  Des objets sous-marins non identifiés

    Classe Rubis . Le sous-marin nucléaire d'attaque Saphir . By Jean-Michel Roche

     

    On peut constater que les osnis ont des performances très supérieures. Par exemple, pendant les manœuvres en Atlantique Nord de 1963, le porte-avions américain Wasp et douze autres vaisseaux détectèrent un engin énorme voyageant sous l’eau à 150 nœuds (280 km/h).

     

    Il les accompagna quatre jours, manœuvrant au milieu d’eux et plongeant parfois à des profondeurs de 8 000 mètres. A cette époque, aucun submersible ne pouvait descendre à une telle profondeur et aller aussi vite ; c’est d’ailleurs toujours valable aujourd’hui malgré les progrès technologiques.

     

    Quelques exemples d’objets sous-marins non identifiés

     

    En 1978, il y eut une vague d’osnis en Italie. Plus de 500 rapports furent recueillis. Le long des côtes de l’Adriatique, la liste des phénomènes inexpliqués comprenait des colonnes d’eau s’élevant à 30 m par mer calme, des lumières rouges et blanches suivant les bateaux de pêche la nuit, des osnis sur ou sous la surface de l’eau, émergeant et plongeant en produisant des interférences électriques sur les radars, radios et télévisions.

     

    Les pêcheurs finirent par exiger une protection militaire pour sortir en mer.

     

    Le 1er août 1962, à 23 heures, trois pêcheurs français du port de Brusc, en Méditerranée, virent un long engin métallique qui se déplaçait à la surface de l’eau.

    Ils pensèrent que c’était un sous-marin. Puis, l’eau se mit à bouillonner autour de l’engin et une douzaine d’hommes-grenouilles émergèrent.

    Les pêcheurs les interpellèrent mais aucun ne répondit puis le dernier se tourna vers eux et les salua. Jusque là, rien d’extraordinaire.

    Seulement les pêcheurs ahuris virent l’engin s’élever, des lumières clignotèrent et l’étrange sous-marin accéléra pour ne plus devenir qu’un point lumineux dans le ciel.

     

    Ufologie:  Des objets sous-marins non identifiés

    Reconstitution illustrée d'après les témoignages des pêcheurs français

     

    De telles activités ont été relevées un peu partout. Si l’on trie tous les rapports et que l’on retire les erreurs et les canulars, il reste des phénomènes inexpliqués.

     

    En avril 1967, deux jeunes danois virent un engin lâcher plusieurs objets dans le Kattegat, à 80 km au nord-est de Copenhague. Ceux que l’on récupéra se révélèrent, à l’analyse, composés de chaux et de « charbon non organique » mélangés à une matière totalement inconnue.

     

    Il est bien sûr impossible de citer tous les rapports. Par contre, il semble que de nombreux gouvernements ont porté un vif intérêt à toutes ces activités sous-marines. Ce qu’ils ont appris du matériel repêché depuis 60 ans demeure inconnu.

     

    D’où viennent ces osnis ?

    Autant préciser tout de suite qu’il n’existe aucune théorie scientifique à tous ces phénomènes. Par objectivité, je cite les thèses de quelques ufologues, que personnellement, je ne trouve pas très convaincantes. Mais, je vous laisse juge.

     

    En 1970, Ivan T. Sanderson, biologiste et fondateur de la Société pour l’investigation de l’inexpliqué, a publié un livre sur les « Résidents Invisibles ». Il y expose quelques cas analogues à ceux qui sont cités dans ce dossier.

     

    Il suggère que, sous les océans, vit une race plus vieille que l’humanité. En avance sur le genre humain, ils ont développé une technologie qui leur permet des exploits comme les voyages interstellaires.

    Pour l’auteur, les ovnis sont également leur création. Cette « race » dériverait des formes de vie qui ne quittèrent pas la mer pour évoluer.

     

    De son côté, l’ufologue John Keel avance « qu’une force aéronavale clandestine opère sur cette planète ». Il suppose que ces bases sous-marines se situent près du cercle polaire.

     

    D’autres ufologues sont persuadés que des engins venus d’autres mondes ont établi des bases sous-marines sur Terre.

     

    Une chose est certaine, les mers et océans sont encore un monde inconnu et nul ne sait vraiment ce qui se cache dans les plus grandes profondeurs.

     

    V.Battaglia (09.06.2006)

     

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