Située rue Charlot, dans une maison construite en 1609, les propriétaires Denise et Jean-Luc ont ouvert trois chambres indépendantes : "enclos des Templiers", "Jardin du Marais" et "Rue Charlot", chacune conçue comme une petite suite au charme fou.
Adresse : 63 rue Charlot 75003 Paris
Téléphone : 01 42 71 83 56
Tarifs : 125€/nuit par 2 pers. petits déjeuners compris
Dans cet ex-atelier caché dans la rue Au Maire, Pierre reçoit ses hôtes dans un environnement design. Mais l'atout indéniable de cette chambre d'hôtes se trouve au sous-sol. Un espace spa avec une piscine à jet-streams, est installé sous les voûtes de la cave médiévale.
Adresse : 15 rue au Maire 75003 Paris
Téléphone : 06 60 71 16 44
Tarifs : 250€/nuit pour 2 à 6 personnes, hors petit déjeuner
L'esprit atelier d'artiste dans le quartier Saint-Georges
Dans un immeuble Napoléon III, niché à deux pas du Musée de la Vie Romantique, on tombe sous le charme de cette chambre d'hôtes qui rappelle l'esprit artistique de la Nouvelle Athènes, quartier privilégié des peintres, écrivains et musiciens au XIXe siècle.
Tout ici rappelle l'esprit du Paris romantique du XIXe siècle : tourelles, verrières, escaliers, plafond à caissons, sans oublier la terrasse ensoleillée aux beaux jours. Pour le petit-déjeuner, les croissants chauds se dégustent sous la véranda.
Téléphone : 01 42 51 19 80
Tarifs : 220€/nuit pour 2 personnes, petit déjeuner compris
Entre la chambre d'hôtes et l'appartement, cette suite située dans le quartier qui monte du Canal Saint-Martin, a été voulue par sa propriétaire Stanisslassia, à la fois sobre et chaleureuse. Une pièce à vivre, de quoi cuisiner des petits plats, et une salle de bain rien que pour soi.
Adresse : Quai de Valmy
Téléphone : 06 14 69 79 96
Tarifs : 175€/nuit pour 2 personnes, petit-déjeuners non compris
Un lieu atypique aménagé par l'architecte paysagiste Jean-Christophe Stoërkel avec son jardin à la française, des expositions, des ateliers jardinage, cuisine ou art floral. Un lieu de vie dédié aux arts. A ne pas manquer la vue sur la Tour Eiffel de la baignoire, so chic !
Adresse : 1 rue Greuze 75016 Paris
Téléphone : 01 34 19 90 00
Tarifs : 380€/nuit pour 2 personnes, petit déjeuner compris.
Maison d'hôtes avec piscine au pied du Sacré-Coeur
A Montmartre, la maison d'hôtes Paris-Oasis propose, sous les toits ou côté jardin, six chambres, lofts et studettes décorés d'objets chinés. Et pourquoi ne pas démarrer la journée par un petit détour par la piscine, qui sous sa verrière, offre pile poil la bonne température hiver comme été.
Adresse : 14, rue Saint-André-del-Sarte 75018 Paris
Téléphone : 01 42 64 33 28
Tarifs : 100€ à 150€/nuit pour 2 personnes, petit déjeuner compris. 180€ à 200€ pour 4 personnes. 3 nuits minimum.
Tout en haut de la butte Montmartre, là où Paris devient un village, derrière une grille noire anonyme, se dressent une belle demeure blanche de style directoire et son jardin clos. Dans cette luxueuse maison d'hôtes créée par des propriétaires passionnés d'art contemporain, chacune des 5 suites a été imaginée par un créateur issu du monde de l'art pour leur donner une atmosphère unique.
Adresse : 23, ave Junot 75018 Paris
Téléphone : 01 53 41 81 40
Tarifs : A partir de 290 € la suite pour 2 pers., petits-déjeuners 20 € par personne
Passer la nuit chez Bertrand s'avère être une expérience unique, c'est le moins que l'on puisse dire. Dans le vieux Saint-Ouen, un jeune consultant en marketing a transformé un ancien magasin de cheminées en chambres d'hôtes. Optez pour celle transformée en drive-in avec sa 2CV rouge pompier transformée en lit, le tout avec écran géant... On s'y croirait !
Adresse : Marché aux Puces, 93 400 Saint-Ouen
Tarifs : 115 € à 125 € la nuit pour 2 pers., hors petit-déjeuner
Entre le boulevard Saint-Germain et la Seine, cette demeure du XVIe siècle abrite un hôtel de charme où les chambres se parent de toiles de Jouy et de velours profonds. Vivons heureux, vivons cachés... C'est ce que semble nous chuchoter le Relais Christine.
Adresse : Relais Christine 3, rue Christine 75006 Paris
Téléphone : 01 40 51 60 80
Tarifs : Chambres de 380 € à 490 €, suite de 570 € à 850 €
A la fois restaurant, fumoir, bar, dancing, le Chacha Club propose toutes les ambiances. Dernier né de la nuit parisienne, on y apprécie la carte du restaurant aux accents italiens, les lumières tamisées et son décor néo-baroque.
Dans cette boutique des Champs-Elysées, pas de doute le chocolat est définitivement aphrodisiaque. A boire ou à croquer, la maison Mauboussin dédie son 3e étage très contemporain au chocolat et cacao sous toutes ses formes.
Adresse : Mauboussin 66 avenue des Champs-Elysées 75008 Paris
A quelques pas de l'Arc de Triomphe, découvrez un lieu unique entièrement dédié à la dégustation du champagne. Un concept new-yorkais décliné à Paris pour les amateurs de bulles, de champagnes blancs ou rosés. Si la liste des champagnes présente à la carte est impressionnante, les cocktails de la maison valent également le détour...
Adresse : Flute l'Etoile 19 rue de l'Etoile 75017 Paris
Dans les jardins du Palais-Royal, Shiseido a son écrin
Au cœur des très romantiques jardins du Palais-Royal, le parfumeur Serge Lutens a imaginé pour Shiseido une somptueuse parfumerie, un lieu unique hors normes et hors modes. Un lieu de création qui présente également une collection de sept parfums présentés dans d'élégants flacons. Une visite olfactive à faire chavirer les cœurs.
Adresse : Les Salons du Palais-Royal Shiseido 142 Galerie de Valois et 25 rue de Valois 75001 Paris
Sortez des sentiers battus et des clichés romantiques, offrez à votre amoureux (se) une soirée chic et tellement parisienne au Cabaret, "le cab" pour les intimes. Une adresse où l'on apprécie le restaurant cosy, puis le club au son du DJ dans une atmosphère feutrée, un brin futuriste.
Adresse : Cabaret 2 place du Palais-Royal 75001 Paris
Créatrice de "haute-parfumerie", Annick Goutal a su immortaliser dans ses parfums chaque moment de bonheur, sentiment ou souvenir d'un instant vécu. Dans sa boutique boudoir, chaque fragrance a pour écrin un flacon réalisé en édition limitée. Un cadeau unique à offrir à une femme d'exception.
Adresse : Annick Goutal 12, place Saint-Sulpice 75006 Paris
Amoureux de sous-vêtements glamour, sortez le grand jeu et faites un détour par la boutique de Chantal Thomass, grande prêtresse de la lingerie en France. Une adresse, conçue comme un boudoir, pour toutes les femmes qui assument avec fierté leur féminité.
Adresse : Chantal Thomass 211 rue Saint-Honoré 75001 Paris
Idéalement situé entre les Tuileries et la place Vendôme, le Renaissance Vendôme Hôtel est un luxueux hôtel prisé par une clientèle chic et internationale. On apprécie également les cocktails de son bar, décoré d'antiquités chinoises, très propice aux têtes-à-têtes.
Adresse : Renaissance Paris Vendôme Hôtel 4 rue Mont-Thabor 75001 Paris
Depuis 1961, diptyque crée des gammes de parfums d'intérieur, d'eau de toilette et de bougies. Aidez-vous de ces senteurs florales, boisées, fruitées, voire épicées, pour créer une atmosphère inoubliable.
Boutique diptyque : 34, Bd Saint-Germain 75005 Paris
Boutique diptyque : 8, rue des Francs-Bourgeois 75004 Paris
Le château de Pompadour est entouré d'une enceinte du 15 siècle rythmée de tours. Il a conservé de puissants volumes et une silhouette du 15e siècle, un chemin de ronde continu et ses tours coiffées en poivrière.
Dans le domaine de la Rivière, le château est formé d'importants vestiges d'une forteresse du 15e siècle.
L'extrême en vidéo : le manchot chute mais est incassable !
Il glisse sur les plaques de verglas, tombe du haut des rochers, chute dans l’eau glaciale, atterrit sur ses congénères... Sur les côtes, le manchot connaît bon nombre de gamelles, mais se redresse presque toujours sans une égratignure ! L’animal est robuste et parfaitement adapté à son environnement, tout à fait hostile pour l’Homme. En voici la preuve en vidéo.
Le 02/04/2014 à 15:31 - Par Delphine Bossy, Futura-Sciences
Les manchots sont parfaitement adaptés à leur environnement extrême, même s’ils ont parfois l’air quelque peu gauche. Dotés d’ailes ne leur permettant plus de voler, ces oiseaux sont plus marins que terrestres, et ont parfois quelques difficultés à se déplacer sur le continent. Bien que dans les eaux australes ils soient d’épatants plongeurs, ces quelques images donnent du sens à leur nomination de « manchot ». Pleine d’humour, voici une compilation des plus belles chutes de manchots filmées durant la réalisation du projet Waddle All the Way.
La vidéo décryptée : des pieds qui ont pourtant inspiré l’Homme
Ces images, au caractère cruellement humoristique, sont extraites d’un projet produit conjointement par les chaînes Discovery et BBC. L’objectif était de filmer les colonies de manchots empereurs, de gorfous sauteurs et de manchots de Humboldt de la façon la plus intime possible. Pour cela, le réalisateur John Downer, accompagné d’une équipe de cameramen, a développé quelque 50 caméras camouflées en manchots hyperréalistes. Le projet est de taille : l’équipe a fabriqué des robots de manchots empereurs, debout ou sur le ventre, équipés de caméras dans les yeux, des gorfous sauteurs articulés capables de se déplacer et de se redresser après une chute, etc. Certains disposent même d’œufs équipés de caméra ! Le mimétisme est si réussi que quelques manchots se seraient grandement intéressés à leurs homologues robots.
Dans cette compilation, les oiseaux des eaux australes semblent maladroits. Pourtant, pas une seule de ces chutes n’est fatale : l’oiseau tombe, mais se redresse presque toujours aussi rapidement. Il faut donc bien le reconnaître, ces animaux sont excellemment adaptés aux rudes conditions australes. Les trois espèces sont de grandes plongeuses. Le manchot empereur est le meilleur, capable de plonger à plus de 300 m de profondeur et de remonter en quelques minutes à la surface. Ses os sont extrêmement solides et peuvent supporter 40 fois la pression atmosphérique. Les autres oiseaux (ou l’Homme) subiraient de terribles barotraumatismes pour le même type de plongée. Une petite chute, comme dans la vidéo, semble donc dérisoire.
Par ailleurs, s’il ne semble pas toujours bien tenir dessus, le manchot est doté de pieds hors du commun. Le manchot empereur peut connaître sur le continent antarctique des températures inférieures à -40 °C, et pourtant ses pattes ne gèlent pas. Elles servent de couveuse pour les œufs et permettent au manchot de maintenir sa température corporelle à 39 °C. En effet, la circulation du sang, allant du cœur vers les pieds, peut entraîner une perte de chaleur vers l’atmosphère au niveau de la peau. Pour éviter cela, le manchot dispose d’un véritable échangeur de chaleur à contre-courant. Les artères et les veines adjacentes ont des courants sanguins de sens opposés. L'artère amène du sang chaud dans les pieds, et la chaleur du sang dans l'artère est transférée au sang circulant dans la veine. Le sang dans le pied du manchot est alors relativement frais, ce qui évite une déperdition de chaleur trop importante.
L’après-vidéo : manchots ou gorfous, mystérieux à bien des égards
Sur les côtes, les pattes du manchot sont de formidables outils thermorégulateurs : sous l’eau, ce sont des gouvernails. Leurs ailes servent quant à elles de nageoires. Toute la morphologie de cet animal est adaptée au milieu aquatique : le manchot empereur par exemple est capable de se propulser hors de l’eau à 10 km/h en moyenne. La solidité des os lui permet de piquer jusqu’à au moins 300 m de profondeur, sans barotraumatisme et même sans avoir de problèmes de décompression au diazote. Sa manière de procéder reste mystérieuse.
Pour le projet Waddle All the Way, l’équipe de John Downer a également construit des robots-manchots plongeurs. C’est une petite révolution, car sous l’eau, le manchot disparaît rapidement s’il aperçoit un cameraman. Pour ce documentaire, le manchot empereur nageur dispose d’une caméra, et nage comme ses homologues vivants. Il en est de même pour observer les éclosions. Pour ne pas stresser les oiseaux, l’équipe a posé des caméras en forme d’œuf, qui ont ensuite été remplacées par des robots de bébés manchots. Le projet a duré plus d’un an, et 1.000 heures ont été enregistrées au total. Les manchots empereurs ont été observés 330 jours consécutifs, ce qui fait de cette surveillance la plus longue jamais réalisée. Au-delà de la robustesse de ces oiseaux, ces vidéos devraient donc éclairer sur bien des caractéristiques comportementales encore ignorées à ce jour.
Cinq blogueuses québécoises qui n’ont pas peur des luttes à mener.
15 avr. 2014 Par Véronique Grenier | Photo: Jocelyn Michel du magazine Chatelaine
Léa Clermont-Dion, Blogue Léa et Louise – Châtelaine ; Catherine Voyer-Léger, Blogue Détails et dédales (cvoyerleger.com) et participation à la section Zone libre duJournal de Montréal ; Judith Lussier, Journal Métro ; Aurélie Lanctôt, Voir.ca et L’actualité ; Sarah Labarre, Urbania.
Armées de leur intelligence matraque et de leur verve coup de poing, elles ont investi le Web. Et leurs mots ont du pouvoir, comme l’a constaté Léa Clermont-Dion, lors de l’épisode des mini-miss, en septembre dernier. Un concours de beauté destiné à des fillettes de 5 à 11 ans devait avoir lieu à Laval, à la fin de novembre. Inadmissible, s’est dit Léa. Avec deux complices, elle a publié un texte dénonçant la situation dans Le Journal de Montréal, puis lancé une pétition qui a récolté plus de 51 000 signatures. L’événement a été annulé. Preuve de la pertinence de la parole citoyenne.
Les sujets ne manquent pas : la santé sexuelle des femmes, la violence conjugale, la pauvreté, les iniquités, la culture du viol, qui protège les agresseurs et rejette la responsabilité sur les victimes, les blagues douteuses de commerçants, par exemple le bar montréalais Nacho libre, dont la publicité utilisait des blagues de viol (oui, ça existe). Le sexisme, quand on s’y attarde, on s’aperçoit qu’il est un peu partout.
Avec sa grande gueule (c’est elle qui le dit), Sarah Labarre revendique l’étiquette de « féministe enragée » et se fait un devoir d’intervenir dans les débats qui, sous le couvert de l’humour, souvent, banalisent la violence. Et chaque fois, elle s’attend à une vague d’insultes.
Car aucune des blogueuses n’échappe aux trolls désagréables, aux réactions des masculinistes. « Frustrée, mal baisée, lesbienne, poilue, hystérique… » : la brutalité des attaques laisse un goût amer. « Les commentaires vont de la reconnaissance au paquebot de “schnoutte” », admet Marie-Christine Lemieux-Couture, qualifiée d’« intellectuelle méprisante » dans un message ironique. Cesser de bloguer ? « Jamais ! dit-elle. Si quelqu’un est agressif, s’il vous injurie pour vous museler, se taire, c’est lui donner raison. »
Pour sa part, Judith Lussier collectionne dans un fichier informatique les captures d’écran de commentaires haineux. Qu’en fera-t-elle ? Elle ne le sait pas encore. Mais cela lui donne le sentiment de ne pas être totalement impuissante devant cette rage. Pour elle aussi, continuer d’écrire est une forme de résistance.
Heureusement, elles ont la couenne dure et de l’audace à revendre. Et elles peuvent compter sur l’appui d’une communauté forte et solidaire. Ainsi, Catherine Voyer-Léger a pu saisir la portée de ses mots quand une lectrice lui a avoué que ses écrits l’aidaient à vivre. Elle y repense souvent.
Certains confrères blogueurs et chroniqueurs ne les considèrent pas comme suffisamment « aimables ». Elles s’en fichent un peu. Ce qu’elles visent, ce n’est pas d’être polies et lisses, c’est de déranger le convenu, montrer que le féminisme est pluriel, multiple. Aurélie Lanctôt souhaite que ses mots permettent à d’autres jeunes femmes de s’identifier comme féministes. Elle écrit pour contribuer à amplifier la voix de celles qui portent l’étiquette avec fierté.
Alors, on les lit parce que leurs regards nous éclairent sur ce qui nous entoure, parce qu’elles osent, parce qu’elles sont fortes et surtout parce que leurs mots doivent secouer le cocotier des mentalités.