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    Bactéries résistantes : 50 % des voyageurs

    en ramènent des tropiques

     

    Selon une étude française, un voyageur sur deux serait porteur d’entérobactéries multirésistantes (EMR) après un séjour en zone tropicale. Présents dans le tube digestif, ces micro-organismes, même s'ils ne provoquent pas de maladie la plupart du temps, réduisent l’efficacité des traitements antibiotiques. D’où l’importance de garder les bons réflexes d’hygiène pendant le voyage.

     

     
     

    Les voyages, en particulier dans les pays tropicaux, imposent quelques précautions pour éviter de transporter trop facilement des bactéries prêtes à profiter de l'occasion. © Phovoir

    Les voyages, en particulier dans les pays tropicaux, imposent quelques précautions pour éviter de transporter trop facilement des bactéries prêtes à profiter de l'occasion. © Phovoir

     
     

    Naturellement présentes dans le tube digestif, les entérobactéries participent au renforcement des défenses naturelles. « Si certaines sont parfaitement inoffensives, d’autres peuvent être responsables d’infections graves, expliquent les auteurs d’une étude française publiée dans la revue Clinical Infectious Diseases. Dans ce cas, les patients sont traités à l’aide d’antibiotiques. Malheureusement, une partie de ces bactéries y sont résistantes, rendant difficile le traitement de ces maladies. »Depuis plusieurs années ce phénomène est considéré comme un fléau mondial : le mésusage d’antibiotiques rend les bactéries plus résistantes aux maladies, d’où le risque accru de nouvelles contaminations incurables.

     

    Appelés entérobactéries multirésistantes, ces micro-organismes sont souvent véhiculés dans les pays situés en zone tropicale. Pour en savoir plus, l’équipe des professeurs Sophie Matheron et Étienne Ruppé (Service des maladies infectieuses et tropicales et laboratoire de bactériologie de l’hôpital Bichat – Claude-Bernard, AP-HP) a suivi 824 voyageurs en bonne santé, avant et après leur séjour. Tous ont répondu à un questionnaire et fourni un prélèvement de selles une semaine avant le départ et trois semaines après leur retour en France.

     

    Résultat, 51 % des volontaires se sont révélés positifs aux EMR. Au total, 72 % des voyageurs rentrant d’Asie étaient porteurs de ces entérobactéries, contre 47 % chez les voyageurs revenant d’Afrique subsaharienne et 31 % d’Amérique du Sud. Davantage exposés à l’environnement local, les voyageurs circulant en « séjour organisé ou en itinérant présentent un risque plus élevé comparé aux séjours fermés en club », précisent les spécialistes.

     

    Les bactéries intestinales, comme Clostridium difficile, contribuent au bon fonctionnement du système immunitaire. Mais certaines sont pathogènes et le mésusage des antibiotiques renforce leur résistance aux traitements. © Med. Mic. Sciences Cardiff, Wellcome Images, cc by nc nd 4.0
    Les bactéries intestinales, comme Clostridium difficile, contribuent au bon fonctionnement du système immunitaire. Mais certaines sont pathogènes et le mésusage des antibiotiques renforce leur résistance aux traitements. © Med. Mic. Sciences Cardiff, Wellcome Images, cc by nc nd 4.0

     

    Les voyageurs contaminés ne sont presque jamais malades

     

    Pour autant, « les voyageurs porteurs d’EMR ne sont pas malades et n’ont aucune raison de consulter un médecin pour ce seul motif ». Chiffres à l’appui, 95 % des voyageurs concernés ont éliminé spontanément ces bactéries de leur organisme dans les 3 mois suivant leur retour. En voyage, pour ne pas fragiliser vos défenses, veillez cependant à :

     

    • Ne pas abuser des antibiotiques. Pris en excès, ils abaissent l’immunité naturelle et réduisent donc la capacité de l’organisme à se défendre.
    • Ne pas oublier les conseils d’hygiène de base : rincez les aliments à l’eau avant la consommation, lavez-vous régulièrement les mains, buvez uniquement de l’eau en bouteille.

    Pour se renseigner sur les gestes à adopter et les précautions à prendre en fonction des destinations, voici deux sites de référence :

     

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    En bref : découvrez les paysages de la

    Mongolie via Google Street View

     

    Street View, le service de navigation immersive de Google est allé promener ses caméras en Mongolie. De la steppe en passant par le désert de Gobi et la capitale Oulan-Bator, c’est l’occasion de découvrir les splendides paysages de la terre de « l’éternel ciel bleu ».

     

     

    Pour réaliser ses prises de vues à 360 degrés en Mongolie, Google a eu recours tantôt à des randonneurs portant les caméras sur le dos, tantôt à un traineau tiré par un cheval comme ici sur le lac Khosvgol. © Google

    Pour réaliser ses prises de vues à 360 degrés en Mongolie, Google a eu recours tantôt à des randonneurs portant les caméras sur le dos, tantôt à un traineau tiré par un cheval comme ici sur le lac Khosvgol. © Google

     
     

    Après avoir pris des clichés de milliers de villes autour du monde, le service Street View de Google a été lancé jeudi en Mongolie, vaste pays d’Asie très peu peuplé que la firme américaine a parcouru à cheval. Le géant américain a fixé ses caméras sur un traîneau tiré par un cheval pour parcourir des zones isolées comme les rives du lac Khosvgol, le deuxième plus grand du pays.

     

    En Mongolie, 80 % de la collecte des photos panoramiques Street View s’est faite sur des chemins, les opérateurs portant le matériel sur le dos. © Google
    En Mongolie, 80 % de la collecte des photos panoramiques Street View s’est faite sur des chemins, les opérateurs portant le matériel sur le dos. © Google

     

    Dans les reliefs accidentés voisins du désert de Gobi, un employé local de Google portait la caméra sur ses épaules, a précisé la firme californienne au lancement du service, en présence des autorités mongoles dans la capitale Oulan-Bator. Google a révélé les images de près de 5.500 kilomètres de route. « Google espère que l’arrivée de Street View en Mongolie fera connaître le pays comme une nouvelle destination pour les touristes du monde entier, et soutiendra la croissance économique du pays », a déclaré la représentante de Google, Susan Pointer.

     

    Avec ses trois millions d’habitants, la Mongolie est le pays à la densité de population la plus faible du monde. « C’était une vraie aventure », a déclaré un membre des équipes de capture, précisant qu’environ 80 % du voyage s’était fait sur des chemins.

     

     

     

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    Le mois de juin le plus chaud à l’échelle

    de la planète

     

    Après février mars et mai, le mois de juin 2015 a lui aussi été chaud à l'échelle planétaire, à l'aune de la température globale moyenne, c'est-à-dire celle de la base de l'atmosphère et de la surface des océans, d'après les chiffres de la NOAA (Agence américaine océanique et atmosphérique).

     

     
     

    La Terre est un peu plus chaude que la moyenne du dernier siècle… Ici, une photographie prise le 6 juillet 2015 par le satellite Deep Space Climate Observatory à 1,6 million de kilomètres de distance. © Nasa

    La Terre est un peu plus chaude que la moyenne du dernier siècle… Ici, une photographie prise le 6 juillet 2015 par le satellite Deep Space Climate Observatory à 1,6 million de kilomètres de distance. © Nasa

     
     

    Le mois de juin 2015 a établi un record de chaleur à l’échelle planétaire depuis 1880, selon le dernier rapport mensuel de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) qui fournit les données environnementales mondiales. L’écart par rapport à la moyenne du XXe (15,5 °C) a en effet été de 0,88 °C. La hausse est d’abord due à celle des températures de l’air au niveau du sol (1,26 +/- 0,13 °C), plus qu’à celle des eaux superficielles des océans (0,74 +/- 0,03 °C). Rappelons que la « température globale » est une moyenne planétaire intégrant ces deux valeurs. Bien sûr, ces écarts sont faibles et, en soi, ils ne peuvent être interprétés brutalement. Ce sont bien sûr les tendances qui sont à regarder de près. On remarque par exemple que le précédent record pour un mois de juin ne date que de 2014 et était de +0,12 °C.

     

    Auparavant, les mois de février, mars et mai 2015 ont eux aussi battu leur record cette année. D’ailleurs, le premier semestre 2015 aurait atteint un record absolu, selon la NOAA. L’écart à la moyenne du XXe est en effet de 0,85 °C, le record précédent datant de 2010. Là encore, c’est la température de l’air qui a été la plus forte (1,40 °C d’écart).

     

    Les températures des basses couches de l'atmosphère et de la surface des océans durant le mois de juin 2015. Les couleurs indiquent les écarts par rapport à la moyenne de la période 1981-2010. © NOAA
    Les températures des basses couches de l'atmosphère et de la surface des océans durant le mois de juin 2015. Les couleurs indiquent les écarts par rapport à la moyenne de la période 1981-2010. © NOAA

     

    Un an de records mensuels pour l'océan

     

    Les « anomalies » (écarts à la moyenne) sont assez irrégulièrement réparties sur le Globe. En ce mois de juin, le début de l’hiver austral a été particulièrement doux en Australie tandis que la Norvège et la Finlande connaissaient une fin de de printemps plutôt froide. Au sein des océans, les plus fortes élévations de températures ont été observées dans le Pacifique, au nord-est et dans la région équatoriale, dans le sud de l’océan Indien, dans différentes zones de l’Atlantique nord et sud, ainsi que dans la mer de Barents (à l’est de l’archipel du Svalbard). L’Atlantique nord a cependant été plus froid entre le Groenland et le Royaume-Uni, une anomalie déjà remarquée plusieurs fois en 2015.

     

    Globalement, le rapport de la NOAA souligne que 9 des 10 records mensuels de températures de la surface de l’océan mondial ont eu lieu depuis mai 2014. L'analyse conduit les climatologues à prédire un renforcement du phénomène climatique El Niño, qui est actuellement dans un état modéré.

     

    La NOAA surveille aussi l’étendue des glaces et note, pour juin 2015 (le début de l’hiver austral), une diminution de la surface de la banquise arctique de 7,7 % par rapport à la moyenne 1981-2010. En revanche, en Antarctique, la couverture glaciaire s’est étendue comme rarement durant ce même mois de juin. Avec 7,2 % de plus que la moyenne 1981-2010, c’est la troisième plus grande extension de la surface de glace de cette période, le record d’un mois de juin appartenant à 2014.

     

    Environnement:  Le mois de juin le plus chaud à l’échelle de la planète

     

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    de la revue La Semaine

     

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