•  

    Le blanchissement des coraux se poursuit en Nouvelle-Calédonie

     

    Des blanchissements massifs de coraux ont été observés... (PHOTO ARCHIVES AFP)

     

    Des blanchissements massifs de coraux ont été observés dans de nombreux autres endroits du globe, comme en Australie où les scientifiques ont récemment estimé que 93 % de la Grande barrière (ci-dessus) était affectée.

     
    Agence France-Presse
    NOUMÉA, Nouvelle-Calédonie
     
     

    L'épisode massif de blanchissement qui frappe depuis février les coraux de l'archipel français de Nouvelle-Calédonie, dans l'océan Pacifique, se poursuit, mais devrait progressivement s'estomper avec la baisse des températures, espèrent les scientifiques.

     

    «Il fait encore très chaud, mais on peut penser que le phénomène va ralentir avec l'arrivée de la saison fraiche», a déclaré mardi à l'AFP Claude Payri, directrice de recherche à l'IRD (Institut de recherche pour le développement).

     

    Les récifs coralliens de Nouvelle-Calédonie, dont plusieurs sites sont inscrits au patrimoine mondial de l'humanité, sont touchés par un épisode de blanchissement d'une ampleur sans précédent.

     

    Les scientifiques l'imputent à «une anomalie météorologique», qui s'est traduite pendant plusieurs semaines consécutives par une absence de vent, des températures très élevées et un fort rayonnement des UV, faute de nuages.

     

    «En février, on a noté une hausse des températures de plus de 2 degrés (Celsius, NDLR) au-dessus de la moyenne des mois les plus chauds, ce qui constitue un record sur les 30 dernières années», a déclaré Mme Payri, qui a fait lundi une conférence sur ce thème au Congrès de l'archipel.

     

    Pour mieux comprendre ce blanchissement observé un peu partout sur le vaste récif calédonien - 23 000 km2 en tout -, l'IRD a mis en place un suivi régulier de sept espèces majeures de corail sur 4 sites, équipés d'enregistreurs de températures et de salinité.

     

    Les scientifiques ont observé trois scénarios différents: une récupération du corail depuis février, sa mortalité et une poursuite du phénomène de blanchissement. «On est en train d'étudier les données et il n'est pas possible de dire à l'heure actuelle lequel de ces scénarios est le plus fréquent. Les observations vont durer au moins 18 mois», a expliqué Claude Payri.

     

    Des blanchissements massifs de coraux ont été observés dans de nombreux autres endroits du globe, comme en Australie où les scientifiques ont récemment estimé que 93 % de la Grande barrière était affectée.

     

    Le blanchissement est un phénomène de dépérissement qui se traduit par une décoloration des coraux. Il est provoqué par la hausse de la température de l'eau, qui entraîne l'expulsion des algues symbiotiques, à la base de la couleur et des nutriments de ces animaux marins.

     

    Environnement: Le blanchissement des coraux se poursuit en Nouvelle-Calédonie

    Pin It

    votre commentaire
  •  

    Pierre philosophale

    Mythologie et Religion:  Pierre philosophale

     
     

    La pierre philosophale (en latin : lapis philosophorum) est une hypothétique substance alchimique.

     

    Pour Louis Figuier, les alchimistes attribuaient à la pierre philosophale trois propriétés essentielles :

     

     

    « Si cet homme a le malheur de chercher la pierre philosophale, je ne suis pas surpris que de six mille livres de rente, il soit réduit à rien. Un philosophe qui a six mille livres de rente a la pierre philosophale. (Elle) conduit tout naturellement à parler d'affaires d'intérêt. »

     

    — Voltaire à l'abbé Moussinot, 13 décembre 1737, Courtat, Les vraies lettres de Voltaire à l'abbé Moussinot, Paris, A.Lainé, 1875, p.93 - arch. pers.

     

     
    The Alchymist, In Search of the Philosophers' Stone de Joseph Wright of Derby, 1771.

     

     

    Historique

     

    On trouve des références à la Pierre Philosophale à partir de Cheirokmeta de l'alchimiste gréco-égyptien Zosime de Panopolis (300 AC), de même dans le Kitab al-Fuṣūl al-ithnay ‘ashar fī ‘ilm al-hajar al-mukarram (Le livre des douze chapitres sur la science de la Pierre Illustre) attribué à Ostanès. Les écrivains alchimistes lui attribuent une origine bien plus ancienne. Elias Ashmole et l’auteur anonyme de Gloria Mundi (1620) prétendent que son histoire date d’Adam, qui aurait été informé par Dieu de l’existence de cette Pierre. Ce savoir se serait transmis à travers les patriarches de la Bible. Cette légende est aussi comparée à l’événement biblique du Temple de Salomon et de la pierre angulaire décrite dans le Psaume 118.

     

    Les racines théoriques décrivant la création de la pierre peuvent être attribuées à la philosophie grecque. Les alchimistes utilisèrent ultérieurement les éléments classiques, le concept de l'anima mundi, et des histoires de création présentés dans des textes comme le Timée de Platon comme analogies pour leur processus. Selon Platon, les quatre éléments sont issus d'une source commune ou materia prima (matière première), associé au chaos. Prima Materia est aussi le nom que les alchimistes attribuent à la matière de départ pour la création de la Pierre Philosophale. L'importance de cette question philosophique principale a persisté à travers l'histoire de l'alchimie. Au xviie siècle, Thomas Vaughan écrit :« la matière première de la Pierre est la même que la première question de toutes choses ».

     

     

    Moyen Âge

     

    L'alchimiste du viiie siècle Jabir ibn Hayyan (latinisé comme Geber) a analysé chaque élément classique en termes des quatre qualités fondamentales. Le feu était à la fois chaud et sec, la terre froide et sèche, l'eau froide et humide, et l'air chaud et humide. Il a théorisé que chaque métal était une combinaison de ces quatre principes, deux d'entre eux intérieur et deux extérieurs. De ce principe, il a été estimé que la transmutation d'un métal dans un autre pourrait être affectée par la réorganisation de ses qualités de base. Ce changement serait probablement médiée par une substance, qui est venu à être appelé al-iksir en arabe (dont le terme élixir est dérivé). Il est souvent considéré comme existant sous une forme de poudre rouge sec (aussi connu comme al-Kibrit al-Ahmar الكبريت الأحمر- soufre rouge) fait à partir de la légendaire pierre : la pierre philosophale. La théorie de Jabir a été basée sur le concept que les métaux comme l'or et l'argent pourraient être cachés dans les alliages et les minerais, d'où ils pourraient être récupérés par le traitement chimique approprié. Jabir est lui-même considéré comme l'inventeur de l'eau régale, un mélange de muriatique (chlorhydrique) et d'acide nitrique, l'une des rares substances qui peuvent dissoudre l'or (et qui est encore souvent utilisée pour la récupération de l'or et de purification).

     

    Au xie siècle, la possibilité de la transmutation faisait débat au sein du monde musulman. Un adversaire principal était Avicenne (Ibn Sina), qui discrédita cette théorie, en déclarant : « Ceux de l'engin chimique savent bien qu'aucun changement ne peut être effectuée dans les différentes espèces de substances, même si elles peuvent produire l'apparition de tels changements. » Selon la légende, au xiiie siècle, le scientifique et philosophe Albert le Grand aurait découvert la pierre philosophale. Il l'aurait transmise, peu de temps avant sa mort (vers 1280), à son élève, Thomas d'Aquin. Magnus ne confirme pas dans ses écrits qu'il a découvert la pierre, mais rapporte qu'il a été témoin de la création de l'or par « transmutation ».

     

    Renaissance et début de l’ère moderne

     

    L'alchimiste suisse du xvie siècle Paracelse (Philippus Auréole Théophraste von Hohenheim Bombastus) croyait en l'existence de l’« alkaest », qu'il croyait être un élément inconnu à partir duquel tous les autres éléments (terre, feu, eau, air) étaient tout simplement des formes dérivées. Paracelse pensait que cet élément était, en fait, la pierre philosophale. Un texte mystique publié au xviie siècle appelé le Mutus Liber semble être un manuel d'instruction symbolique pour concocter une pierre philosophale. Appelé le « livre sans paroles », il était une collection de 15 illustrations.

     

    La possibilité de transmuter de vils métaux en or se basait sur l'idée de la fécondité des mines. On pensait que les filons et les minerais se transforment et croissent comme les végétaux. On doit pouvoir tirer de l'or, la semence de l'or, ou pouvoir accélérer le processus de formation et de croissance de l'or au sein de la terre. Les alchimistes ont cherché cette semence dans la rosée du matin, apparaissant avec le soleil (or fondu au centre du monde), dans les végétaux, le vin ou le miel, dans les animaux, le sang ou l'urine... et enfin dans les minéraux mêmes., surtout à partir du soufre, du mercure et du plomb. C'est l'ensemble de ces dernières opérations qui constituent le grand Oeuvre.

     

    Il s'agit, entre autres, d'obtenir la poudre de projection, la semence qui, projetée sur un minerai en fusion, va le féconder, le faire croître et le transformer en or. On cherche à agir sur les qualités substancielles de couleur et de poids pour s'approcher le plus possible du but désiré. Un autre but est d'obtenir de l'or potable, à la recherche du remède universel et de l'éternelle jeunesse. La démarche est initiatique, symbolique et mystique, empreinte d'hermétisme. Pour l'alchimiste philosophe, parcourir le chemin est plus important que le but à atteindre, en cherchant la transformation de l'or, il opère par communion sa propre transformation. Il « se préoccupe moins d'avoir raison, que de témoigner d'une vision et de célébrer une présence ».

     

    Ce type de démarche disparait au cours du XVIIe siècle, la pierre philosophale devient surtout une affaire de tour de passe-passe et d'escroquerie, où les plus doués atteignent même les Rois de France. En 1637, un nommé Dubois parvint à berner Louis XIII et Richelieu pendant plusieurs semaines, jusqu'à ce qu'il soit embastillé et pendu.

     

    En 1710, en Provence, le bruit courait qu'un alchimiste était parvenu à transmuter le plomb en or. Jean Taxis, un riche marchand de Digne, traita avec un alchimiste dénommé De Lisle qui prétendait avoir trouvé la pierre philosophale. Jean Taxis reçût auprès de De Lisle vingts livres de lingots d'or qu'il revendit à Lyon pour des sommes colossales. Intrigué par la rumeur, le roi Louis XIV demanda de lui faire venir De Lisle pour qu'il présente son procédé. De Lisle trouvait mille prétextes pour ne pas y aller, mais finalement il est embastillé pour faux-monnayage. De Lisle succombe étrangement le 30 janvier 1712. L'enquête révéla que le faiseur d'or n'était qu'un charlatan. Sa technique fut mise au jour : simple mais efficace, elle consistait à présenter une véritable pièce en or et de taire que le reste de la production n'était que de la pacotille.

     

    Dans l'Encyclopédie de Diderot, on trouve le coup final porté à ceux qui prétendent avoir le secret de la pierre philosophale : « Ces gens se font toujours payer très cher, et payer d'avance, leur secret. Qu'ont-ils besoin d'argent s'ils ont la puissance de composer les métaux ? ».

     

    Dans le bouddhisme et l’hindouisme

     

    L'équivalent de la pierre philosophale dans le bouddhisme et l'hindouisme est le Chintamani. Il est détenu par les bodhisattvas, Avalokiteshvara et Kshitigarbha. On le voit également porté sur le dos du cheval du vent qui est représenté sur les drapeaux de prière tibétains. En récitant le Dharani de Chintamani, la tradition bouddhiste soutient que l'on atteint la sagesse de Bouddha, qu’on est alors en mesure de comprendre la vérité des Bouddhas, et que les afflictions sont transformés dans le Bodhi. Il est dit qu’il permet de voir le Saint cortège de Amitabha et son assemblage sur son lit de mort. Dans la tradition bouddhiste tibétaine le Chintamani est parfois dépeint comme une perle lumineuse et serait en possession de plusieurs des différentes formes de Bouddha. Un grand sage hindou a écrit à propos de l'accomplissement spirituel de la Gnose en utilisant la métaphore de la pierre philosophale. Jnaneshvara (1275-1296), a commenté un texte avec 17 références à la pierre philosophale qui transmute explicitement le métal de base en or. Le sage indien viie siècle Tirumular (en) dans son classique Tirumandhiram (en) explique le chemin de l'homme à la divinité immortelle. Au verset 2709, il déclare que le nom de Dieu, Shiva ou le dieu Shambala, est un véhicule alchimique qui transforme le corps en or immortel.

     

    Psychologie analytique

     

    Carl Gustav Jung notamment voit dans la lapis philosophicae (Pierre Philosophale) la métaphore culturelle du processus d'évolution psychique de tout être humain, la force le poussant vers davantage de différenciation, dans un système de mise en abyme du microcosme et du macrocosme.

     

    Gaston Bachelard consacre plusieurs passages à la recherche alchimique, comme autant d'exemples d'obstacles épistémologiques à l'esprit scientifique. Pour s'affirmer science, la chimie a dû se débarrasser du substancialisme, de l'animisme, et du subjectivisme qui sont en jeu dans la recherche de la pierre philosophale.

     

    de Wikipedia

     

     

    De Bruxelles à Saint-Jacques de Compostelle Pour la première fois, Patrick Burensteinas, un alchimiste qui est aussi une scientifique explique le sens du Grand Oeuvre et les techniques qui mènent à la Pierre Philosophale. Les étapes de son travail au laboratoire reproduisent les 7 étapes d'un voyage initiatique. Une découverte qui nous concerne tous. Pendant près de deux mille ans, l'alchimie a profondément marqué notre pensée, qu'elle soit scientifique, culturelle ou philosophique.

     

    Mythologie et Religion:  Pierre philosophale + vidéo

    Pin It

    votre commentaire
  •  

    10 plus beaux lacs du monde

     

    ÉCRIT PAR : Jessica Gauthier-Tétreault

     

    Pour les amoureux de la nature qui veulent partir à la découverte des plus beaux lacs de la planète, voici notre sélection des dix incontournables.

     

    1- Lac Moraine, Canada


    Entouré par les montagnes de la Ten Peaks Valley, le lac Moraine est un des plus beaux du Canada qui en compte plusieurs dizaines qui auraient mérité de figurer dans ce top. Alimenté par les eaux glaciaires, il prend des teintes turquoise.

     

    HeapMedia35113

     

    2- Lac de Côme, Italie


    Situé dans le Nord de l’Italie, en Lombardie, le lac de Côme est l’un des célèbres grands lacs italiens. Entourés de superbes villas, les charmants ports de Tremezzo, Bellagio et Menaggio offre aux visiteurs un spectacle follement romantique. Psst… pour les curieux, la villa Oleandra, appartenant aujourd’hui à l’acteur américain George Clooney, se trouve à Laglio.

     

    HeapMedia35110

     

    3- Le lac Baïkal, Russie


    Surnommée la “perle de Sibérie”, le lac Baïkal constitue la plus grande réserve d’eau douce au monde -23 500 km3 environ. Ce lac jouit d’une remarquable transparence qui permet aux visiteurs de voir à plus de 40 mètres de profondeur.

     

    HeapMedia35119

     

    4- Lac Titicaca, Bolivie et Pérou


    Situé à plus de 3800 mètres d’altitude, le lac Titicaca est un des plus hauts du monde. Il est traversé par la frontière entre le Pérou et la Bolivie. Son nom vient du rocher Titi Khar’ka qui se trouve sur l’Isla del Sol, l’île la plus peuplée du lac.

     

    HeapMedia35120

     

    5- Lac de Gadi Sagar, Inde


    Le lac de Gadi Sagar se trouve à Jaisalmer, dans la province du Rajasthan. Ce lac, qui fait office de réservoir, est entouré de temples et de sanctuaires. En hiver, on peut y observer une grande variété d’oiseaux aquatiques.

     

    HeapMedia35121

     

    6- Lac Powell, États-Unis


    Le lac Powell est un lac artificiel créé sur le Colorado et qui s’étend sur les états d’Arizona et d’Utah. Ne manquez pas de faire une promenade en bateau sur le lac pour admirer les nombreux canyons, grottes et le fameux Rainbow Bridge, la plus grande arche naturelle du monde.

     

    HeapMedia35122

     

    7- Lac Majeur, Suisse


    À cheval entre l’Italie et la Suisse, le lac Majeur est un haut lieu du tourisme. Au programme des choses à découvrir, les îles Borromées et Brissago et les villes du rivage comme Cannobio ou Arona, en Italie et Locarno en Suisse.

     

    HeapMedia35125

     

    8- Huanglong, Chine


    Situé au nord du Sichuan en Chine, le Huanglong est une succession de petits lacs logés dans des concrétions calcaires. Les couleurs varient du turquoise au jaune. Huanglong est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1992.

     

    HeapMedia35126

     

    9- Lac Tekapo, Nouvelle-Zélande


    Paradis des randonneurs, le lac Tekapo se trouve au centre de la Nouvelle-Zélande. Les montagnes alentour se couvrent de neige en hiver pour un décor magique.

     

    HeapMedia35123

     

    10- Le lac Jökulsárlón, Islande


    Au sud du glacier Vatnajökull, ce lac de glace fascine par ses couleurs qui changent au fil de la journée. Caressé par la lumière matinale ou enveloppé par les aurores boréales, il déploie une incroyable variété de nuances.

    Crédits photos : Marco Fieber | Thinkstock Photos
    Source : lexpress.fr

     

     

    Nature en Images - 2:  10 plus beaux lacs du monde

     

    Pin It

    votre commentaire
  •  

    Ouroboros

     

    ouroboros

    L’Ouroboros est un ancien symbole d’alchimie qui décrit un serpent ou dragon (ADN) entrain de croquer sa propre queue, il se reproduit constamment et forme un cercle. C’est la roue du temps – La roue de l’alchimie – 12 autours d’1 afin de manifester un programme qui donne l’illusion de temps linéaire ce qui autorise l’âme à  expérimenter les émotions.

     

    L’ouroboros est associé avec l’Alchimie — le Gnosticisme et l’Hermétisme. Il représente la nature cyclique des choses, le retour éternel, et autres choses perçues en tant que cycles qui recommencent une fois finis.

     

    ouroboros blanc noir

    Dans quelques représentations le serpent est représenté à  moitié blanc et à  moitié noir, ce qui nous rappel les symboles comme le Ying Yang, ou les doubles carrés superposés qui illustrent la nature dualistique de toutes choses, mais plus important, c’est que ces opposés ne sont pas en conflit.

     

    Origines de l’Ouroboros


    Le serpent ou dragon qui mange sa propre queue a survécu de l’antiquité et peut être retracé jusqu’en Ancienne Egypte, à  peu près 1600 ans avant J.C.

     

    A partir de là  il est passé aux mains des Phéniciens et ensuite aux philosophes Grecs, qui lui donnèrent le nom de Ouroboros (« Le dévoreur de queue »).

     

    Dans la Mythologie nordique – Le serpent Jörmungand, un des 3 enfants de Loki – Le tricheur qui grandit tellement large qu’il pouvait encercler le monde et mettre sans queue dans ses dents.

     

    Dans la Mythologie hindoue – Le dragon qui encercle la tortue qui elle supporte les 4 éléphants qui tiennent le monde.

     

    Le serpent ou dragon apparait aussi chez les Aztèques, Chinois, et la mythologie des Indiens Natifs d’Amérique du Nord.

     

    Les chrétiens ont adopté l’Ouroboros en tant que symbole du confinement limité du monde (qu’il y a un être « extérieur » impliqué par la démarcation de l’intérieur).

     

    Il pourrait même très bien être le symbole utilisé comme modèle pour l’univers par quelques physiciens qui existe aujourd’hui.

     

    La Symbologie derrière l’Ouroboros


    L’Ouroboros a plusieurs sens qui s’entremêlent les unes les autres. Premièrement c’est le symbolisme du serpent mordant, dévorant, mangeant sa propre queue. Cela symbolise la nature cyclique de l’univers; création à  partir de destruction, vie au dela de la mort. L’Ouroboros mange sa propre queue pour se maintenir en vie, dans un cycle éternel de renouveau. D’après l’image ci-dessus, d’un livre provenant d’une jeune Alchimiste, Cléopâtre, le noir symbolise la nuit, la Terre, et la force destructrice de la nature, le Yin. Le blanc représente le jour, le Paradis, la force créatrice de chaque génération, le Yang.

     

    Alchimie


    Alchimiquement, l’Ouroboros est utilisé comme un glyphe purifiant. L’Ouroboros était et est le nom du Grand Serpent du Monde, encerclant la Terre.

     

    Le mot Ouroboros est vraiment un terme qui décrit un symbole similaire qui a été reprit plusieurs fois par différentes cultures. Sa connotation symbolique est le retour cyclique des saison; les oscillations du ciel étoilé; l’auto fécondation; la désintégration et la ré-intégration; la vérité et la connaissance complète; les androgynes; les eaux primitives; le potentiel avant l’étincelle de la création; l’indifférenciabilité; la Totalité; l’unité primordiale; l’auto suffisance, et l’idée d’un début et d’une fin qui représente un principe continuant sans fin.

     

    L’Ouroboros représente le conflit de la vie aussi bien que la vie provient de la vie et de la mort.‘Ma mort est mon début.’ D’une manière la vie se nourrie d’elle même, ainsi il y a des bonnes et des mauvaises connotations qui peuvent être signalées. C’est une seule image qui contient les actions entières d’un cycle de la vie – il engendre, se mari, imprègne, et se détruit, mais dans un sens cyclique plutôt que linéaire.

     

    Ainsi, cela amène nos vies dans la direction de ce qu’elles peuvent devenir – une série de mouvements qui se répètent. « Aussi bien dessus que dessous » – nous sommes née de la nature, et nous la reflétons, parce que c’est ce à  quoi la totalité de l’humanité fait partie. C’est l’interprétation symbolique des principes éternels qui sont présentés dans les Tables d’émeraude de Thot.

     

    ouroboros 1
    L’Ouroboros connecte le haut avec le bas

     

    Née à  partir de cette notion symbolique, il y a plusieurs cultures qui partagent le symbole du grand dragon-serpent (le serpent Jörmungand, d’après le mythe de Yggdrasil, est juste l’un d’entre eux). Il y a quelques cultures qui ne voient pas cette image être bénéfique, mais diabolique – comme Satan. Ces quelques ré-interprétations spécifiques seront racontées plus tard.

     

    Il y a de l’intérêt de mentionner qu’un symbole comme celui de l’Ouroboros est quelque chose dont Carl Gustav Jung réfère en tant qu’Archétype; il semble que le symbole revient tout le temps dans notre esprit conscient sous des formes variées. Le chimiste Allemand du 19ème siècle appelé Kekule rêva d’un serpent entrain de manger sa propre queue un jour après avoir bu. Il a recherché la structure moléculaire du Benzène, et était au point d’arrêt dans ses travaux jusqu’à  ce que ce qu’il se réveille et interprète son rêve pour justifier la structure d’un anneau fermé de carbone. C’était l’avancée dont il avait besoin.

     

    Il y a une autre mention de l’Ouroboros étendu sur le pic de « la mer qui entoure le monde », appelée Pontos. L’Ouroboros encercle l’univers; tout ce qui est connu et inconnu est englobés, supportés et maintenus pour l’équilibre de la Terre. Il injecte la vie dans la mort et incite la mort à  créer la vie. Sa forme suggère l’immobilité avec sa mâchoire accrochée sur lui même, cependant au même moment cela pousse le message insistant sur un mouvement perpétuel. Les premiers indices sur ce symbole proviennent de l’Egypte 1600-1700 ans avant J.C. A travers les années le serpent bougea chez les Phéniciens et les Grecs-qui lui donnèrent le nom d’Ouroboros.

     

    tout est un
    « Tout est un » crie l’ouroboros de l’Egypte d’Alexandrie

     

    serpent ouroboros
    Serpent Ouroboros de l’ancienne Egypte

     

    papyrus dama heroub
    Serpent de Dama Heroub Egypte, 21ème Dynastie

     

    Le Zodiaque en tant que serpent dévoreur de queue (Ouroboros) symbolise l’éternité du Temps et la frontière de l’univers. Dessous, le double lion Routi (‘Hier et Aujourd’hui’), l’agence de résurrection, supportant le nouveau née dieu du Soleil.

     

    Il a une forte relation avec ce qui est connu de l’Androgynité. L’androgynité est l’unité des principes mâles et femelles ensemble.

     

    ouroboros azteque
    Ouroboros Aztèques Segmenté en 7 partie

     

    de:  http://www.nouvelordremondial.cc/

     

     

    L'ouroboros est un dessin ou un objet représentant un serpent ou un dragon qui se mord la queue. Il s'agit d'un mot de grec ancien (οὐροϐóρος), latinisé sous la forme uroborus qui signifie littéralement « qui se mord la queue ».

     

     

    Mythologie et Religion:  Ouroboros

     

    Pin It

    votre commentaire
  •  

    Svarog

     

    Mythologie et Religion:  Svarog


    Svarog
    (en polonais Swaróg, en russe Сварог ou Соварог) est le dieu du Soleil, du ciel, du feu et de la métallurgie dans la mythologie slave. Son nom signifie en slave « clair, lumineux » et dérive du verbe *svariti (forger, fondre) d'origine indo-européenne. S'y rattachent le sanscrit svarga (ciel) et le perse xwar (soleil).

    Mythe

     

    Les légendes portant sur Svarog remontent au viiie ‑ vie siècles av. J.-C. lorsque les tribus slaves commencèrent à pratiquer l'agriculture. Svarog est le soleil resplendissant et créateur, dieu de la lumière. Selon les différentes tribus slaves et les régions, il reçoit également le nom de Dajbog (Belobog), dieu qui fertilise les champs, ou Svarojtich qui représente le feu terrestre, dieu protecteur des forgerons, ou encore Svantovít, dieu guerrier, souverain des Slaves de la Baltique.

     

    Selon certaine théories, Svarog était un artisan sacré, père des autres dieux et créateurs du Soleil. Son feu était si sacré qu'il était interdit de crier ou de jurer lorsqu'on l'allumait.

     

    Dans la tradition populaire, il est représenté sous la forme d'un dragon ailé ou d'un serpent cracheur de feu, entité occupant une fonction essentielle dans la cosmogonie slave. On lui doit l'introduction de l'ordre dans l'Univers et sa subdivision en trois royaumes (Jav, Prav et Nav). Selon les légendes, Svarog, associé au pouvoir fécondant et sexuel du feu, lutta contre Zmeï, serpent sanguinaire gigantesque qui tuait sans raison, ou un dragon polycéphale, symbole du désordre. Après l'avoir soumis à l'aide de pinces de forgeron, Svarog l'utilisa comme araire pour séparer le monde des vivants (Jav) de celui des morts (Nav), instaurant ainsi l'ordre (Prav). À partir de ce moment, Zmeï régna dans la sphère des morts tandis que Svarog s'établit dans le domaine céleste. Dans certains mythes, le sillon tracé par la charrue devint la rivière Smorodinaet Zmeï devint le gardien du pont de Kalinov.

     

    Pour certains, Svarog n'est pas le père de tous les dieux mais seulement de :

     

    • Svarojitch, esprit de l'âtre, dont le culte était répandu surtout parmi les Slaves de la Baltique (certaines sources mentionnent Svarojitch et Svarog comme un seul et unique dieu) - voir aussi Agounia.
    • Dajbog, dieu du Soleil, de la richesse, de l'abondance.
    • Radigost, protecteur de la cité et de l'économie, vénéré surtout chez les Polabes.

    Autres croyances

     

    Dans le christianisme, Svarog est associé aux frères saint Damien et saint Côme, ainsi qu'à l'archange Saint Michel.

     

    Dans certaines croyances du néo-paganisme, il est le dieu suprême et l'élément central de la sainte trinité (Triglaf). Il a achevé la création du monde en y apportant Prav. Ses animaux sacrés sont le bœuf à cornes dorées, le cheval, le sanglier et le faucon appelé Varagna. Selon Jakobson, Svarog est l'un des noms tabou du faucon sacré aux yeux de feu. Svarog peut-être comparé à Odinn de la mythologie scandinave ou encore à Hermès de la mythologie grecque par leur influence sur leurs cultures respectives.

     

    de Wikipedia

     

     

    Mythologie et Religion:  Svarog

    Pin It

    votre commentaire