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    Le tiers des espèces d'oiseaux d'Amérique

    du Nord seraient menacées d'extinction

     

    Seuls deux groupes d'oiseaux, les rapaces et les... (Archives, La Presse)

     

    Seuls deux groupes d'oiseaux, les rapaces et les oiseaux d'eau (canards, outardes), s'en tirent mieux que les autres, selon le rapport - et c'est bien parce qu'ils font déjà l'objet de mesures de conservation, soutient M. Price.

    ARCHIVES, LA PRESSE

     
    BOB WEBER
    La Presse Canadienne
     

    Le tiers de toutes les espèces d'oiseaux en Amérique du Nord risquent de disparaître si rien n'est fait pour les protéger, conclut la toute première étude continentale menée conjointement par le Canada, les États-Unis et le Mexique.

     

    Des 1154 espèces actuellement répertoriées en Amérique du Nord, de la péninsule du Yucatan jusqu'à l'île de Baffin, 432 sont considérées à haut risque de disparaître, soutient l'Initiative nord-américaine de conservation des oiseaux, qui a regroupé une quinzaine d'organismes sans but lucratif des trois pays.

     

    Selon Steven Price, de l'organisme Études d'oiseaux Canada, qui a contribué au projet, ce constat corrobore une tendance générale observée dans chacun des pays nord-américains depuis plusieurs années.

     

    Les oiseaux de mer seraient les plus menacés de tous, précise l'étude. Leurs populations ont diminué de près de 75 pour cent depuis les années 1950, et 57% de ces espèces seraient en voie d'extinction si rien n'était fait pour les protéger. Les espèces tropicales et sous-tropicales seraient presque aussi mal en point, selon l'étude. De plus, entre le quart et le tiers des espèces qui vivent près des côtes, dans les prairies ou sur les terres sèches seraient aussi menacées de disparaître.

     

    Même dans les vastes forêts boréales du nord des provinces canadiennes, environ 20 pour cent de toutes les espèces aviaires seraient menacées d'extinction.

     

    Seuls deux groupes d'oiseaux, les rapaces et les oiseaux d'eau (canards, outardes), s'en tirent mieux que les autres, selon le rapport - et c'est bien parce qu'ils font déjà l'objet de mesures de conservation, soutient M. Price.

     

    Les coupables sont bien connus: le développement immobilier, l'agriculture et l'industrie, la pollution, ainsi que les changements climatiques.

     

    Une étude de 2014 menée par la Société Audubon a conclu que 126 espèces d'oiseaux pourraient perdre près de la moitié de leur habitat naturel d'ici 2050 à cause des changements climatiques. Une autre étude, réalisée en 2015 à l'Université McGill, concluait que plus de 70 pour cent des forêts de la planète se trouvent à un kilomètre d'une route, d'un champ, d'une ville ou d'une autre activité humaine.

     

    Nature Canada, organisme aussi impliqué dans l'étude, demande plus de 80 millions $ pour la recherche et la conservation, ainsi que la création de réserves nationales de faune et d'aires marines de conservation. Certains organismes réclament que la moitié des forêts boréales du Canada fassent l'objet d'une protection particulière. Le Québec et l'Ontario se disent prêts à tenter d'atteindre cette cible.

    Environnement:  Le tiers des espèces d'oiseaux d'Amérique du Nord seraient menacées d'extinction

     

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    Depuis le temps qu'on entend que les amandes devraient être nos meilleures alliées nutrition, nous nous sommes penchées sur la question un peu plus attentivement. Et le verdict est tombé, on a filé en acheter illico ! Rien que pour vous, cinq bienfaits insoupçonnés des amandes.

     

    Les amandes ne font pas grossir

    Avant tu craquais pour des bonbons, hyper sucrés, hyper néfastes pour ta santé. Ton pancréas criait au secours et tu as donc décidé de prendre un tournant.


    Désormais tu vas grignoter des amandes.


    Pourquoi ? Parce qu'une poignée d'amandes (23 à 25 amandes entières, donc avec la peau) n'apporte que 160 calories. Et ce n'est pas tout, des scientifiques américains ont découvert que le corps n'absorbait finalement que 129 calories de cette poignée d'amandes. En effet, les cellules des amandes entières encapsulent les lipides, freinant ainsi leur absorption.
    En résumé : 25 amandes par jour, c'est ultra recommandé.

     

    Les amandes fournissent plein de protéines

     

    Les protéines sont essentielles à notre bol alimentaire, elles permettent de préserver la masse musculaire sans pour autant s'engraisser. Mais il s'agit de ne pas en abuser, tout étant évidemment une question d'équilibre.


    Avant, quand on te parlait protéines, tu visualisais un bon steak, un filet de poisson voire une belle omelette. Mais des protéines, on en trouve aussi dans le monde végétal, et les amandes en constituent une excellente source naturelle.


    De plus, les protéines produisent moins de déchets toxiques pour l'organisme. Donc on ne s'en prive pas et on varie les plaisirs. En outre, on lève le pied sur les apports en protéines animales (sans pour autant les supprimer) et on invite les amandes au menu.

     

    Les amandes contiennent des graisses "magiques"

     

    Enfin... presque !


    En fait, les amandes sont particulièrement riches en acides gras monoinsaturés, ces acides gras favorisant le bon cholestérol en faisant baisser le mauvais cholestérol (le fameux LDL).
    De même, les lipides de l'amande aident à la régulation du taux de glycémie, et donc l'insuline qui d'habitude transforme les sucres en graisses voit son action néfaste entravée.
    Eh oui, le gras des amandes est super bon pour la santé si on résume l'affaire !

     

    Les amandes, des atouts jeunesse

     

    OK, cela aide à lutter contre le vieillissement donc, mais concrètement, qu'est-ce que cela signifie ? Cela veut dire que les amandes regorgent d'antioxydants, la vitamine E en tête. Et donc, qu'en consommant des amandes régulièrement, votre corps subit moins les effets de l'âge : à vous une peau plus souple, des cheveux en bonne santé, un corps plus dynamique. Et cet atout reconstituant de la peau et des cheveux est également renforcé par les protéines que les amandes apportent naturellement.


    De plus, en mangeant des amandes entières, on booste l'effet anti-oxydant grâce à la combinaison entre la vitamine E et les excellents flavonoïdes que la peau des amandes contient. Une portion d'amandes couvre 60% des apports journaliers recommandés en vitamine E.


    Le petit plus : le zinc. Les amandes en contiennent pas mal, un minéral essentiel pour une peau saine et armée pour lutter contre le stress oxydatif.
    Conclusion : mange des amandes et tu vieilliras mieux et moins vite !

     

     

    Les amandes sont les amies de tes intestins

     

    Et les intestins sont ton 2e cerveau, tu le sais ça ?


    Les amandes contiennent des micronutriments super intéressants comme le manganèse ou le cuivre, mais surtout elles constituent une très bonne source de fibres, solubles comme insolubles. Elles favorisent ainsi la satiété et permettent de faciliter le transit intestinal.
    L'amande, une complice du ventre plat !

     

    Comment consommer les amandes ?

     

    Vous pouvez les consommer sous de multiples formes : en poudre, en purée (pâte sans ajout), par exemple, mais la meilleure manière de consommer les amandes demeure la plus naturelle possible : préférez les amandes entières, avec leur peau. La mastication contribue à la satiété, les molécules restent intactes, et on peut facilement les emporter partout.

     

    En bonus, une recette express pour préparer des amandes aromatisées (cannelle, choco, curry...), pour un snack super sain et gourmand :

     

     
     

    Alimentation 2:  5 bienfaits des amandes + vidéo

     
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    Le cou de la girafe enfin expliqué

    par la génétique

     

     

    La comparaison des génomes de la girafe et de son proche cousin, l’okapi, a permis d’identifier des gènes qui expliquent l’exceptionnelle anatomie de la girafe. Car avoir de longues jambes et un long cou impose aussi des contraintes aux systèmes cardiovasculaire et musculo-squelettique.

     

     
     

    La girafe est le plus haut des animaux terrestres. © sivanadar, Shutterstock

    La girafe est le plus haut des animaux terrestres. © sivanadar, Shutterstock

     
     

    L’origine du long cou et des longues jambes de la girafe intrigue l’humanité depuis bien longtemps. Il a même été l’objet de conflits entre les théories de Lamarck et de Darwin. Mais cette anatomie particulière est aussi un véritable défi pour le système cardiovasculaire avec un cœur qui doit envoyer du sang au cerveau, situé 2 m plus haut, ou des vaisseaux qui doivent s’adapter à un changement rapide de pression si la girafe baisse la tête pour boire. Ce sont aussi des contraintes pour le système musculo-squelettique, qui doit supporter la masse d’un corps allongé à la verticale, et pour le système nerveux, qui doit relayer l’information rapidement partout.

     

    Ici, des chercheurs ont séquencé les génomes de la girafe Masaï et de l’okapi, son proche cousin, lui aussi de la famille des Giraffidae, et les ont comparés avec d'autres mammifères. La recherche, menée par Douglas Cavener de la Penn State University et Morris Agaba du Nelson Mandela Afrikans Institute of Science and Technology (Tanzanie) est parue dans Nature Communications.

     

    Il y avait une grande proximité des séquences de la girafe et de l’okapi, comme l’explique Douglas Cavener sur CBSNews : « Les séquences génétiques de l'okapi sont très semblables à celles de la girafe parce que l’okapi et la girafe ont divergé d'un ancêtre commun il y a seulement 11 à 12 millions d'années - relativement récemment sur une échelle de temps de l'évolution. » Mais l’okapi n’a ni le long cou, ni les longues jambes de la girafe.

     

    Grâce à ces comparaisons, les chercheurs ont sélectionné 70 gènes de la girafe qui suggéraient une adaptation évolutive, comme des modifications de séquences protéiques qui pouvaient changer la fonction de la protéine. Plus de la moitié de ces 70 séquences codaient pour des protéines qui contrôlent le développement du squelette, du système cardiovasculaire ou nerveux.

     

    L’okapi rappelle un peu le zèbre par ses rayures, mais c’est le plus proche parent de la girafe. © Bildagentur Zoonar GmbH, Shutterstock
    L’okapi rappelle un peu le zèbre par ses rayures, mais c’est le plus proche parent de la girafe. © Bildagentur Zoonar GmbH, Shutterstock

     

    Des gènes impliqués dans le développement du

    système cardiovasculaire

     

    Parmi les 70 gènes identifiés, FGFRL1 a particulièrement intéressé les chercheurs car il est essentiel au développement normal du squelette et du système cardiovasculaire, chez les humains et les souris. Trois gènes homéotiques ont aussi été identifiés : HOXB3, CDX4 et NOTO. Comme certains contrôlent à la fois le développement du squelette et du système cardiovasculaire, la stature et le système cardiovasculaire ont probablement évolué en parallèle grâce à des modifications touchant un petit nombre de gènes. Les solutions trouvées par la girafe pour adapter sa physiologie à sa taille pourraient être utiles au traitement de maladies cardiovasculaires ou aux problèmes d’hypertension chez les humains.

     

    Des gènes du métabolisme mitochondrial et du transport des acides gras volatils ont également divergé chez la girafe ; ils pourraient être liés à son régime alimentaire particulier qui comprend des plantes toxiques.

     

    Cette recherche fondamentale a aussi comme objectif de sensibiliser le public aux menaces qui pèsent aujourd’hui sur les girafes : « Nous espérons que la publication du génome de la girafe et des indices sur sa biologie unique attirera l'attention sur cette espèce au vu de la récente baisse brutale des populations de girafes. » En effet, depuis 2000, les populations de girafes ont diminué de 40 % en raison du braconnage et de la perte d'habitat : « À ce taux de déclin, le nombre de girafes dans la nature va tomber en dessous de 10.000 d'ici la fin de ce siècle. » Il existe neuf sous-espèces de girafes, dont deux quasiment éteintes.

     

    À découvrir en vidéo autour de ce sujet :


    Même de très légers changements du climat peuvent affecter fortement la biodiversité d’un secteur, voire entraîner la disparition d'animaux. C’est pourquoi le CLS, spécialisé dans la protection de la faune sauvage, s’attache à surveiller au quotidien et par satellite les espèces vulnérables comme le manchot royal ou l’éléphant de mer. Voici en vidéo un aperçu du travail effectué en Arctique.

     

    Zoologie:  Le cou de la girafe enfin expliqué par la génétique + vidéo

     

     

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    Des champignons hallucinogènes pour

    combattre la dépression ?

     

    La psilocybine, une substance contenue dans certains champignons hallucinogènes, a donné de premiers résultats prometteurs sur une demi-douzaine de malades atteints de dépression résistant aux traitements.

     

     
     

    Étudiée depuis les années 1950, la psilocybine, la substance active de certains champignons hallucinogènes, entraîne des effets durables de bien-être psychique et de plénitude. Elle a été testée sur 12 patients souffrant de dépression ; les résultats montrent des améliorations de leur état. © elbud, shutterstock.com

    Étudiée depuis les années 1950, la psilocybine, la substance active de certains champignons hallucinogènes, entraîne des effets durables de bien-être psychique et de plénitude. Elle a été testée sur 12 patients souffrant de dépression ; les résultats montrent des améliorations de leur état. © elbud, shutterstock.com

     
     

    « C’est la première fois que la psilocybine a été testée dans le traitement potentiel des dépressions majeures », souligne le docteur Robin Carhart-Harris, de l’Imperial College de Londres qui a dirigé cette étude publiée dans la revue britannique The Lancet Psychiatry.

     

    La dépression est un problème majeur de santé publique qui touche des millions de personnes à travers le monde et qui, parfois, résiste aux traitements existants (médicaments antidépresseurs et psychothérapie). Selon les recherches, un patient sur cinq ne répond pas aux traitements actuels tandis que beaucoup de ceux qui voient leur état s’améliorer dans un premier temps font des rechutes par la suite.

     

    Les chercheurs ont commencé à étudier la psilocybine, la substance active de certains champignonshallucinogènes, dès les années 1950. En 2008, des scientifiques américains ont montré qu’elle entraînait des effets durables de bien-être psychique et de plénitude. Cela les a conduits à penser que l’hallucinogène pourrait aider certains malades souffrant d’anxiété face à un cancer ou à une dépression.

     

    Les chercheurs britanniques ont pour leur part testé la psilocybine sur 12 patients atteints de dépression modérée à sévère depuis plus de 15 ans en moyenne. Après un traitement de deux jours, les patients ont été suivis pendant trois mois. Selon eux, les effets psychédéliques ont été observés entre 30 et 60 minutes après la prise des gélules, avec un effet culminant deux à trois heures après. Une semaine plus tard, les 12 patients présentaient tous une amélioration et huit étaient en rémission. Au bout de trois mois, cinq étaient encore en rémission.

     

    La psilocybine contenue dans certains champignons hallucinogènes a montré des résultats encourageants chez certains patients souffrant de dépression. © gilaxia, istockphoto.com
    La psilocybine contenue dans certains champignons hallucinogènes a montré des résultats encourageants chez certains patients souffrant de dépression. © gilaxia, istockphoto.com

     

    La psilocybine a-t-elle des effets thérapeutiques ?

     

    Compte tenu du petit nombre de patients testés, les chercheurs avertissent qu’il ne faut pas tirer de conclusions « probantes » sur les effets thérapeutiques de la psilocybine mais que les recherches doivent se poursuivre.

     

    Le professeur David Nutt, qui a participé à l’étude, souligne que l’hallucinogène « cible les récepteurs de la sérotonine, comme la plupart des antidépresseurs actuellement disponibles, mais qu’il possède une structure chimique très différente et qu’il agit plus rapidement que ceux-ci ».

     

    Dans un commentaire joint à l’étude, le professeur Philip Cowen, de l’université d’Oxford, reconnaît que les résultats obtenus sur trois mois sont « prometteurs mais pas complètement convaincants ». Un autre spécialiste, Jonathan Flint, professeur de neurobiologie à l’université d’Oxford, estime de son côté qu’il est « impossible » d’affirmer à ce stade que la molécule est efficace sur la dépression.

     

    À découvrir en vidéo autour de ce sujet :


    La contrefaçon touche tous les secteurs, même celui des médicaments. Des copies imitent le nom et la forme des traitements existants mais ne contiennent pas de principe actif. Pire, certaines peuvent même être dangereuses. L’Institut de recherche anti-contrefaçon de médicaments (IRACM) nous en parle durant cette vidéo.

     

    Médecine:  Des champignons hallucinogènes pour combattre la dépression ? + vidéo

     

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    Des scientifiques découvrent une

    nouvelle espèce de dinosaures

    Jordan Mallon à côté d'une reconstiturion d'un crâne... (Photo Martin Lipman, Associated Press/Musée canadien de la nature)

     

    Jordan Mallon à côté d'une reconstiturion d'un crâne de Spiclypeus shipporum.

     

    PHOTO MARTIN LIPMAN, ASSOCIATED PRESS/MUSÉE CANADIEN DE LA NATURE

     
    La Presse Canadienne
    Ottawa
     

    Une équipe de scientifiques dirigée par un Canadien a officiellement identifié une nouvelle espèce de dinosaure, dont les os avaient été découverts au Montana, il y a dix ans.

     

    Jordan Mallon, du Musée canadien de la nature à Ottawa, a complété l'analyse scientifique requise pour confirmer sa découverte.

     

    Le scientifique a donné le nom de «Spiclypeus shipporum» à la créature, qui comptait quatre pattes et qui était sur Terre il y a environ 76 millions d'années.

     

    Le «Spiclypeus shipporum» - ce qui signifie, en latin, «bouclier à épines» - était un dinosaure à cornes et il possédait une couronne d'épines triangulaire sur la tête.

     

    Selon les chercheurs, le dinosaure avait au moins 10 ans à sa mort. L'espèce est dans la famille des cératopsidés, dont faisait partie aussi le tricératops.

     

    Jordan Mallon et son équipe disent avoir fait neuf autres découvertes de dinosaures à cet endroit, soit dans la rivière Judith au Montana.

     

    La nouvelle espèce, dont on peut voir la moitié du crâne et des parties de jambes, de hanche et de colonne vertébrale, est maintenant exposée dans la collection de fossiles du Musée canadien de la nature. Selon le musée, la collection fait partie des meilleurs exemples de dinosaures à cornes au monde.

     

    «Ce spécimen vient enrichir de façon spectaculaire notre collection de dinosaures à cornes qui vivaient en Amérique du Nord il y a de 85 à 66 millions d'années. Ce nouveau fossile témoigne de la diversité qui existait chez les dinosaures de la fin du Crétacé dans une région qui vraisemblablement offrira encore de nouvelles découvertes», s'est réjoui Jordan Mallon, dans un communiqué.

    Les Dinosaures:  Des scientifiques découvrent une nouvelle espèce de dinosaures

     

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