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Par Frawsy le 28 Juillet 2013 à 16:00
LORSQUE LA LUNE SE LEVE
Sur la pente des monts les brises apaisées
Inclinent au sommeil les arbres onduleux
L'oiseau silencieux s'endort dans les rosées,
Et l'étoile a doré l'écume des flots bleus.
Au contour des ravins, sur les hauteurs sauvages,
Une molle vapeur efface les chemins,
La lune tristement baigne les noirs feuillages,
L'oreille n'entend plus les murmures humains
Mais sur le sable au loin chante la mer divine,
Et des hautes forêts gémit la grande voix,
Et l'air sonore, aux cieux que la nuit illumine,
Porte le chant des mers et le soupir des bois.
Montez, saintes rumeurs, paroles surhumaines,
Entretien lent et doux de la terre et du ciel !
Montez, et demandez aux étoiles sereines
S'il est pour les atteindre un chemin éternel ?
O mers, ô bois songeurs, voix pieuses du monde,
Vous m'avez répondu durant mes jours mauvais ;
Vous avez apaisé ma tristesse inféconde,(Leconte de Lisle)
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Par Frawsy le 26 Juillet 2013 à 22:12
Rêve
Je brûlais déjà pour elle,
Inconnue elle était celle,
Que chaque nuit j'imaginais,
Je m'endormais dans ce secret.
Son beau regard posé sur moi,
Elle devenait ma seule loi,
Et tous mes sens me dominaient,
Car je savais, je l'adorais.
Les senteurs fines de son corps,
Jetaient alors sur moi leur sorts,
La douceur chaude de sa peau,
Hissait toujours mon coeur plus haut,
Au paroxysme du senti,
Un jour c'est vrai je défaillis,
Anéanti, le souffle court,
Je devinais un tel amour,
Feu d'artifice pour sa vie,
Bouquet final dans notre lit,
C'était ma femme, c'était ma vie,
Chaleur, bonheur, tendresse qui,
Par son toucher et son sourire,
Montait ma joie à en mourir.
Ses cheveux fins flottaient au vent,
Ils m'invitaient à ce serment,
Plus qu'un mariage assurément,
Une vie à deux tout simplement.
Je n'étais plus que son enfant,
J'étais bien plus que son amant,
Nous n'étions qu'un apparemment,
Brillant de feux comme un diamant.
Après la mort au firmament,
Tels deux anges en arrivant,
Toujours unis comme deux aimants
Alors mon âme s'ensorcelait,
Alors mes yeux s'émerveillaient.Auteur Inconnu
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Par Frawsy le 26 Juillet 2013 à 17:59
La Colombe
Une colombe blanche,
A l'aube d'un dimanche,
Se posa sur une croix,
Lassée, elle avait froid.
Son âme était emplie,
Du chagrin de la vie,
Qu'elle pu voir sur sa route,
En ces coeurs pleins de doutes.
Une borne annonçait,
Un village vivarais,
Visible à l'horizon,
Tout près d'elle sur un pont.
Une poule arrivant,
Vint vers elle en souriant,
Gentiment lui proposa,
De partager son repas.
Attablée au poulailler,
Elle était bien entourée,
De gentilles picorant,
Déjeunant tout en riant.
Se sentant bien rassurée,
Par ces êtres guillerets,
Elle se mit à leur parler,
Du voyage qu'elle faisait.
"Quelque temps auparavant,
Le jour même de ses vingt ans,
Elle reçut comme mission,
De chercher une nation,
Dont le coeur serait vaillant,
A aimer profondément.
Chaque fois qu'elle s'arrêta,
Dans un lieu ici ou là,
Chaque fois elle ne trouva,
Que tristesse et grands tourments,
Sans l'espoir du firmament.
Mais sa joie est abondante,
Et son âme déjà chante,
Car enfin elle a trouvé,
De l'amour à en croquer."
De bonheur le lendemain,
Ayant serré toutes les mains,
Le bel oiseau se retira,
A tire d'ailes il s'envola,
Dans un ciel illuminé,
D'arcs-en-ciel couleur dorée.TALWYN
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Par Frawsy le 25 Juillet 2013 à 03:43
ODE A L’AMOUR
De quel légendaire pays proviens-tu
Toi l’extraordinaire sentiment qui éveille et tue
De quelle dimension as-tu été modelé
Toi l’Amour qui est tant convoité
Ton profond regard hypnotise et aveugle parfois
Et tes longues mains jouent avec nos joies
Ton parfum donne l’ivresse et l’euphorie
Que tu verses d’un inégal partage dans nos vies
Et chacun rêve, ne serait-ce seulement
Que le bruit de tes pas d’entendre doucement
A l’entrée de son existence
Pour enfin avoir le privilège de ta présence
Emanes-tu d’une lointaine galaxie
Ou découles-tu d’un fleuve qui jamais ne se tarit ?
Toi, flambeau de l’éternité
Qui vacille tellement souvent
Sous le moindre souffle du vent
Pouvant s’éteindre à tout moment et à jamais
Que tu viennes de l’Enfer ou du Paradis
Qu’importe ! Amour, immense être aux longs bras
Si j’ai entendu le bruit de tes pas
Je ne me plaindrais pas de ta mélodie
Même si je l’espère infinie
Et qu’elle ne joue qu’un instant dans ma Vie
Génie ou messager, qu’importe ! Lucifer ou archange
Qu’importe ! si ton appel est une louange
Un doux chant berçant le cœur
Pour balancer entre deux accords mon Bonheur
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Par Frawsy le 23 Juillet 2013 à 16:30
De l'intimité en couleurs
Je feuillette l’écorce de ce tronc sculpté à la perfection. Orange passion.
J’effeuille les pétales de son cœur. Bleu sentiment.
Ses paupières mi-closes papillotent. Rouge désir.
La chaleur de la nuit déshabille l’envie. Blanche séduction.
L’arbre devient rose. La rose s’ouvre à moi. Violette émotion.
Son parfum m’enivre. Son épanouie beauté éclos la sensualité. Rose volupté.
Je la cueille délicatement. Elle m’accueille dans un soupir arrondi. Verte attente mûrie.
Mélodie des sens rythmant le plaisir dénudé. Je cultive la fleur d’aimer dans l’ocre de la soie.
La rose devient fleur d’amour. Couleur d’éternité.
L’arc en ciel du délice coiffe nos sentiments épousés. Couleur sempiternelle.
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