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Par Frawsy le 16 Mai 2015 à 21:01
Les voitures des gangsters
La Ford Model 18 équipé du V8. © Arend Vermazeren / FlicrLa Ford Model A de Bonnie et Clyde, la Cadillac Town Sedan d'Al Capone ou encore la Citroën Traction de Pierrot le fou... Contre toute attente, ces modèles ont fait la une des journaux.
La Ford Model 18 de Bonnie et Clyde
Couple de gangsters le plus célèbre au monde, Bonnie Parker et Clyde Barrow ont marqué l'histoire des Etats-Unis pendant la période de la Grande Dépression.
Dès 1932, les deux jeunes amants sont à la tête d'un petit groupe de criminels appelé "le gang Barrow", spécialisé dans l'attaque à main armée des banques et des magasins.
A bord de leur Ford Model 18, les braqueurs romantiques sèment la panique dans cinq états américains, faisant tout de même 12 morts.
Le voyage prend fin le 23 mai 1934, lorsque la voiture de Bonnie et Clyde est criblée de balles par un barrage policier (130 impacts ont été dénombrés sur la carrosserie).
Al Capone en Cadillac Town Sedan
La Cadillac Town Sedan V8 de 1928, ayant appartenu à Al Capone. © RM AuctionsParrain de la mafia de Chicago entre 1925 et 1932, Al Capone, surnommé "Scarface", est la figure du crime organisé américain pendant la Prohibition.
L'un des symboles de la puissance d'Alphonse Capone est sans conteste sa Cadillac Town Sedan. Peinte en vert et noir, la voiture ressemble alors comme deux gouttes d'eau aux Cadillac de la police de Chicago. Elle s'équipe même de la panoplie complète du véhicule de police avec le gyrophare, la sirène et le récepteur d'ondes radio. Pour protéger la voiture et par la même occasion sa personne, Al Capone ordonna que la voiture soit équipée d'une carrosserie blindée pesant près de 3 000 kg.
Ironie de l'histoire, la Cadillac d'Al Capone était tellement sûre et robuste que la Maison Blanche l'utilisa par la suite pour transporter le président Franklin Roosevelt.
La Cadillac Town Sedan d'Al Capone a été vendue aux enchères en 2010, pour la coquette somme de 621 500 dollars, soit 458 000 euros.
Ford Model A de John Dillinger
La Ford Model A de Dillinger. Le gangster aurait écrit à Henry Ford en personne pour lui dire que sa "bagnole est magnifique", lui proposant même le slogan : "Avec une Ford, vous sèmerez n'importe quelle bagnole". © Barrett-Jackson auctionsAnnées 1930, John Dillinger pille les établissements bancaires du pays et devient très vite l'ennemi public numéro 1.
Galvanisé par cette réputation, "Dan la tête brûlée" multiplie les crimes à bord de sa Ford Model A V8 3.3 de 40 ch. Equipé d'un tel engin, qui dépasse les 100 km/h (un record pour l'époque), John réussit toujours à semer le FBI.
22 juillet 1934 : John Dillinger est identifié par le FBI à Chicago, alors qu'il se rend au cinéma pour voir Manhattan Melodrama (L'Ennemi public n°1 en français, ça ne s'invente pas) avec Clark Gable. A la sortie du film, le gangster est tué par trois balles tirées par le FBI.
Sa Ford Model A devient alors une véritable légende aux Etats-Unis. Conservée par la famille Dallinger pendant de nombreuses années, la voiture sera revendue puis restaurée. En 2009, la Ford reprend du service dans le film Public Enemies, basé sur la vie de John Dillinger. Elle sera ensuite vendue 165 000 dollars lors d'une vente aux enchères.
Jules Bonnot en Delaunay-Belleville 12 CV
Delauney-Belleville noire et verte semblable à celle de Jules Bonnot. © Freeopinions/ FlickrMeneur de "la Bande à Bonnot", Jules Bonnot a révolutionné les braquages. Chauffeur expérimenté et mécanicien émérite, il est l'un des premiers gangsters à utiliser l'automobile pour commettre ses larcins.
Pendant cinq mois entre 1911 et 1912, Jules Bonnot et ses complices anarchistes feront trembler les banques parisiennes. La presse les baptise alors "les bandits en auto".
Une voiture marquera leur épopée tragique, la limousine Delauney-Belleville 12 CV de 1910.
Les braquages font de plus en plus de morts, l'Etat souhaite réagir fermement.
Retranchée dans une maison de Choisy-le-Roi, une partie de la Bande à Bonnot est littéralement encerclée par près de 6 000 policiers et militaires. Ces derniers utiliseront des bâtons de dynamite pour stopper le siège et mettre fin à l'aventure.
Néanmoins, Jules et sa bande entreront dans la légende du grand-banditisme.
La Citroën Traction de Pierre Loutrel
Citroën Traction identique à celle qu'utilisait le Gang des tractions avant. © CitroënPlus connu sous le pseudo de "Pierrot le fou", Pierre Loutrel fut l'un des premiers ennemis publics en France et leader du "Gang des tractions avant".
D'abord membre de la Gestapo française, Pierrot le fou multiplie les exécutions sommaires et règle ses comptes avec la pègre de l'époque. Devenu gênant pour la Gestapo, l'homme retourne sa veste et rejoint la Résistance. A la Libération, Pierre Loutrel reprend du service dans le grand banditisme. C'est alors qu'il forme le "Gang des tractions avant", spécialisé dans les braquages à bord de Citroën 15/six. Cette équipe de braqueurs atypiques regroupera anciens de la Gestapo, résistants et même un déporté.
Néanmoins, Pierrot le fou finira par se retrouver isolé car trop incontrôlable. Il décèdera après s'être tiré accidentellement une balle dans la vessie lors d'un braquage avenue Kléber à Paris.
La Bande à Baader en BMW 2002
BMW 2002. © Georg Sander / FlickrDébut des années 1970, la Fraction Armée Rouge, ou "Bande à Baader", fait régner la terreur en Allemagne.
Le gang anarchiste commet des attentats, des enlèvements et des assassinats pour protester contre le gouvernement capitaliste de l'Allemagne fédérale.
Bizarrement, le groupe révolutionnaire utilise pour ses interventions de nombreuses voitures haut de gamme (symbole même du capitalisme). La bande apprécie, tout particulièrement, la BMW 2002, réputée pour ses performances et son agilité.
BMW est alors très rapidement associé au groupe terroriste d'ultra-gauche, bien loin de l'image que la marque souhaitait véhiculer.
A l'époque, les Allemands plaisantent même sur la signification de "BMW" qui devient "Baader-Meinhof Wagen" (la voiture de la Bande à Baader et Meinhof), au lieu de Bayerische Motoren Werke (Manufacture bavaroise de moteurs).
Les barrages policiers se multipliant et l'impatience des propriétaire de BMW 2002 grandissant, un sticker humoristique "Ich gehöre nicht zur Baader-Meinhof Gruppe" ("je n'appartiens pas à la Bande à Baader-Meinhof"), voit même le jour.
Si la RAF n'existe plus aujourd'hui, la BMW 2002 sera à jamais assimilée à la Bande à Baader.
BMW 528i de Mesrine
BMW 528i E12. © Jenskramer / FlickrDécidément l'histoire n'a pas toujours été tendre avec le constructeur bavarois.
2 novembre 1979, la BMW 528i E12 fait les gros titres de la presse.
Jacques Mesrine est pris au piège par la brigade anti-gang du commissaire Broussard, porte de Clignancourt à Paris. Mesrine et sa compagne, Sylvia Jeanjacquot, sont bloqués par un fourgon banalisé duquel surgissent quatre tireurs de la brigade de recherche et d'intervention. Jacques Mesrine est abattu par 19 balles. Les images de la voiture criblée d'impacts fera alors le tour de France.
La BMW 528i marron de "l'homme aux 1 000 visages" est d'ailleurs restée bâchée pendant 28 ans dans une fourrière de la police, avant d'être détruite dans une casse d'Athis-Mons en mai 2007.
La voiture a connu un nouveau regain d'intérêt lors de la sortie en 2008 des biopics sur Mesrine, L'Ennemi public n°1 et L'Instinct de mort.
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Par Frawsy le 7 Mai 2015 à 01:57
Top 20 des femmes les plus riches au monde
Par Sympatico Actualités le 1 mai, 2015Voici les 20 femmes les plus riches au monde en 2015, selon Forbes.
20. Sandra Ortega Mera
Fortune : 6,3 milliards
Sandra Ortega Mera, une Espagnole de 46 ans, est la fille d’Amancio Ortega, la quatrième personne la plus riche au monde.
Sandra a hérité de la fortune de sa mère, Rosalia Mera, décédée subitement en août 2013, et fondatrice avec Amancio Ortega d’Inditex, la maison-mère du géant Zara.
Sandra a reçu 89 % de Rosp Corunna, la société de portefeuille dans laquelle sa mère a investi sa fortune. Mariée et mère de trois enfants, Sandra a des parts dans l’entreprise mais ne participe pas à la direction de la compagnie.
Elle est impliquée dans la fondation Gaideia qui vient en aide aux personnes handicapées. Son frère est atteint de paralysie cérébrale.
Cette diplômée en psychologie est la deuxième personne la plus riche d’Espagne, derrière son père.
(Photo: Xurxo Lobato/Getty Images)
19. Eva Gonda Rivera
Fortune : 6,7 milliards
Eva Gonda Rivera est la veuve d’Eugenio Garza Lagüera, l’ancien président de la multinationale mexicaine FEMSA, la plus grande société de boissons en Amérique latine. Avec ses quatre enfants, elle contrôle 50 % des actions B de la compagnie.
L’une de ses filles, Eva Maria Garza Lagüera, a épousé José Antonio Fernandez Carvajal, le président de FEMSA.
(Crédit: commons.wikimedia.org/Luis Antonio Rodriguez Ochoa)
18. Maria-Elisabeth Schaeffler
Fortune : 6,7 milliards
Maria-Elisabeth Schaeffler, 74 ans, est une femme d’affaires allemande qui détient avec son fils le groupe Schaeffler, l’un des plus grands fabricants mondiaux de roulements à billes. Elle est tchècoslovaque de naissance, mais a grandi à Vienne, en Autriche.
Elle a pris les rênes de la société à la mort de son époux, Georg Schaeffler, en 1996. En une décennie, elle a transformé cette société discrète et devenue prospère grâce aux inventions de ses fondateurs en un groupe d’envergure mondiale.
(Photo: Hannes Magerstaedt/Getty Images)
17. Margarita Louis-Dreyfus
Fortune : 8,4 milliards
Margarita Louis-Dreyfus, 53 ans, s’est retrouvée à la tête du groupe Louis Dreyfus en 2009, après que la leucémie a emporté son mari, Robert Louis-Dreyfus.
D’origine russe, elle vit en Suisse depuis plusieurs années et parle couramment cinq langues : le russe, l’allemand, l’italien, l’anglais et le français.
En plus de diriger d’une main de fer l’empire industriel et financier légué par son époux, elle est l’actionnaire majoritaire du club de football de l’Olympique de Marseille.
(Crédit: GERARD JULIEN/AFP/Getty Images)
16. Blair Parry-Okeden
Fortune : 8,5 milliards
Blair Parry-Okeden est l’héritière du conglomérat médiatique Cox Enterprises.
Elle possède une grande partie de l’entreprise basée à Atlanta, en Géorgie. La société a été fondée en 1898 par son grand-père James M. Cox, mort en 1957, et dont Blair a hérité de 25 % des parts en 2007, à la mort de sa mère, Barbara Cox Anthony.
Malgré sa richesse et sa notoriété, Blair préfère la tranquillité et se tient loin des médias.
Photo: siège social de Cox enterprises, à Atlanta, Géorgie / Crédit: Taylor2646/Wikipedia
15. Carrie Perrodo
Fortune : 8,8 milliards
Carrie Perrodo est une femme d’affaires française qui détient le groupe pétrolier Perenco, qu’elle a co-fondé avec son mari Hubert, décédé en 2006.
Ils ont eu trois enfants. La famille Perrodo se classe au seizième rang des fortunes françaises.
Carrie est née à Singapour. Elle a été mannequin avant de fonder une agence qu’elle a vendue il y a plusieurs années et qui fonctionne toujours.
La famille Perrodo est également propriétaire dans le Bordelais de 80 hectares de vignes en appellation d’origine contrôlée Margaux.
(Photo: Rindoff Petroff/Castell/French Select/Getty Images)
14. Massimiliana Landini Aleotti
Fortune : 10,4 milliards
Massimiliana Landini Aleotti et ses trois enfants ont hérité de l’empire du géant pharmaceutique Menarini créé par son mari, Alberto Aleotti, mort en mai 2014 à l’âge de 91 ans.
Alberto a créé l’une des plus grandes pharmaceutiques italiennes, avec plus de 16 000 employés.
La famille a été le centre de l’attention en 2010 quand le gouvernement italien lui a saisi près de deux milliards, un geste qui a éventuellement été annulé par la cour suprême italienne en 2013. Mais Massimiliana et deux de ses enfants ont été accusé d’évasion fiscale une deuxième fois, pour un montant de 160 millions de dollars, ce qui s’est ajouté à la nouvelle enquête au sujet du 1,6 milliard précédent.
(Photo: Forbes)
13. Charlene de Carvalho-Heineken
Fortune : 11,6 milliards
Son nom révèle la provenance de la richesse de Charlene de Carvalho-Heineken.
Cette femme de 60 ans, native d’Amsterdam, est l’actionnaire majoritaire de l’un des plus grands brasseurs au monde, Heineken International, une société qui compte plus de 170 marques vendues dans une soixantaine de pays.
Cette diplômée en art et en droit a hérité sa fortune de son père, Freddy Heineken, mort il y a dix ans.
(Photo: OLAF KRAAK/AFP/Getty Images)
12. Georgina Rinehart
Fortune : 12,3 milliards
Georgina Rinehart, surnommée Gina, est une femme d’affaires de 61 ans qui préside Hancock Prospecting, une entreprise minière héritée de son mari, Lang Hancock, le fondateur de la compagnie.
En 2011, Rinehart était la personne la plus riche d’Australie, un titre qu’elle a conservé. En 2012, on l’a nommée femme la plus riche du monde, devant Christy Walton. En 2013, Gina était la quatrième plus riche du monde, en 2014, elle est la sixième et en 2015, la douzième.
(Photo: Matt King/Getty Images)
11. Abigail Johnson
Fortune : 13,4 milliards
Abigail Johnson, qui aura 54 ans en décembre, est l’une des femmes les plus puissantes de la finance. Diplômée d’une maîtrise de Harvard, elle a commencé sa carrière au bas de l’échelle de l’entreprise américaine Fidelity, fondée par son grand-père et dont son père est chef de la direction.
Elle est présidente directrice générale de Fidelity depuis le début de l’année.
(Photo: spotonlists.com)
10. Iris Fontbona
Fortune : 13,5 milliards
Iris Fontbona est la veuve d’Andronico Luksic, un homme d’affaires chilien décédé d’un cancer en 2005. Il était à la tête de Luksic Group, une entreprise œuvrant dans diverses sphères telles que les services bancaires et les télécommunications. L’une des principales filiales de la compagnie exploite des mines de cuivre au Chili.
(Photo: El mercurio)
9. Johanna Quandt
Fortune : 13,9 milliards
Johanna Quandt est la veuve et troisième épouse de Herbert Quandt, l’homme qui a sorti BMW de la faillite.
Cette Allemande qui a aujourd’hui 89 ans a été la secrétaire puis l’assistante personnelle de Herbert Quandt avant de l’épouser en 1960.
Après la mort de son époux, en 1982, elle est devenue actionnaire majoritaire de BMW et a siégé sur son conseil d’administration jusqu’à sa retraite, en 1997. Elle possède encore 16,7 % de BMW. Ses deux enfants, Stefan Quandt et Susanne Klatten, sont aussi des actionnaires importants de BMW.
(Crédit: Franziska Krug/Getty Images)
8. Susanne Klatten
Fortune : 16,8 milliards
Susanne Klatten, 53 ans, est la fille de Herbert et Johanna Quandt. Elle a hérité sa fortune à la mort de son père et est aujourd’hui la femme la plus riche d’Allemagne.
Elle prend souvent le nom de Susanne Kant, pour pouvoir passer incognito. C’est sous ce nom qu’elle a rencontré son mari, avec qui elle a eu trois enfants.
(Photo: Alex Grimm/Bongarts/Getty Images)
7. Anne Cox Chambers
Fortune : 17 milliards
Anne Cox Chambers est la fille de James M. Cox, le fondateur de Cox Enterprises et de sa deuxième femme. Pendant 33 ans elle a dirigé, possédé et contrôlé Cox Enterprises avec sa soeur, Barbara Cox Anthony, décédée en mai 2007 et mère de Blair Perry-Okeden (numéro 16 de cette liste), qui a hérité de 25 % des parts de l’entreprise.
À l’âge de 96 ans, cette femme d’affaires continue de siéger au conseil d’administration de l’entreprise.
(Photo: Ron Galella, Ltd./WireImage)
6. Laurene Powell Jobs
Fortune : 19,5 milliards
Laurene Powell Jobs, 52 ans, est la veuve de Steve Jobs, cofondateur et PDG d’Apple. À la mort de son mari, en 2011, elle est devenue la plus grande actionnaire de The Walt Disney Company.
Elle contrôle la fondation Steven P. Jobs, aussi connu sous le nom de Fondation Laurene Powell Jobs.
(Photo : Stephen Lam/Getty Images)
5. Maria Franca Fissolo
Fortune : 23,4 milliards
Maria Franca Fissolo est la veuve de Michele Ferrero, qui a fait du groupe Ferrero l’un des plus importantes compagnies dans le domaine des friandises avec la tartinade Nutella, les chocolats Kinder et les menthes Tic-Tac.
Ferrero est mort en février 2014. C’est son père, Pietro, qui a commencé la compagnie durant la Deuxième Guerre mondiale. En 1987, Michele Ferrero a placé ses fils, Pietro et Giovanni, à la tête du conseil d’administration de la compagnie. Pietro est mort accidentellement en 2011.
(Photo : atosdesconhecidos.com)
4. Jacqueline Mars
Fortune : 26,6 milliards
Jacqueline Mars, 75 ans, est la fille de Forrest Edward Mars sénior et la petite-fille de Frank C. Mars, les fondateurs de la société américaine de friandises Mars Inc.
Elle et ses deux frères ont hérité de la société en 1999, à la mort de leur père.
Depuis 1973, Jacqueline Mars, qui est mère de trois enfants, siège au conseil d’administration de l’entreprise familiale, dont elle est vice-présidente.
(Photo : Jay Mallin/Bloomberg via Getty Images)
3. Alice Walton
Fortune : 39,4 milliards
Alice Walton, 66 ans, est la seule fille parmi les quatre enfants de Sam Walton, le défunt fondateur de WalMart.
La famille s’est partagée une fortune de 90,7 milliards de dollars et gère la multinationale, qui est également le plus gros employeur aux États-Unis.
Cette dame est la plus généreuse philanthrope de la famille Walton. Chaque année, elle fait don de plusieurs millions de dollars à des œuvres caritatives, sans compter son apport financier à divers projets culturels.
(Photo: chacha.com)
2. Liliane Bettencourt
Fortune : 40,7 milliards
Liliane Bettencourt, 93 ans, est la fille unique et héritière d’Eugène Schueller, le fondateur de L’Oréal.
Veuve de l’ancien ministre français André Bettencourt, elle est la première actionnaire du groupe L’Oréal et la première fortune française. Elle est aussi la 10e personne la plus riche du monde.
(Photo: Pascal Le Segretain/WireImage)
1. Christy Walton
Fortune : 41,7 milliards
Christy Walton, 59 ans, est la veuve du milliardaire John T. Walton, l’héritier du fondateur de Wal-Mart et détenteur du poste de directeur dans la multinationale familiale, décédé en 2005 dans un accident d’avion.
À la mort de son mari, Christy Walton est devenue la 17e personne la plus riche au monde et en 2010, la femme la plus riche au monde, titre qu’elle détient encore en 2015, avec une fortune de plus de 40 milliards de dollars.
(Photo: Alberto E. Rodriguez/Getty Images)
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Par Frawsy le 19 Février 2015 à 22:17
Grandes entrevues Le Bel Âge:
Louis Garneau
Le Québécois Louis Garneau est devenu un chef d’industrie de calibre international: l’ancien champion cycliste règne maintenant sur une entreprise de 500 employés et vend ses produits dans 45 pays. Rencontre!
Louise Bilodeau
Avec son équipe de jeunes designers, il conçoit et fabrique des vêtements et des articles de sport qui accumulent les trophées d’excellence. Cela le rend-il heureux pour autant? Au-delà de la réussite en affaires, qu’est-ce qui fait encore courir Louis Garneau?
La naissance d’un artiste
À l’âge de 12 ans, le petit Louis n’a rien d’un athlète : il est maigrichon et n’en impose guère avec son «frame de chat». Puis ses résultats scolaires sont peu reluisants. Ses parents lui font suivre des cours particuliers, car le jeune adolescent n’arrive pas à se concentrer à l’école. On estimerait aujourd’hui qu’il souffre d’un déficit d’attention, mais à l’époque on le disait «dans la lune». En fait, Louis a une passion: les arts. C’est le seul domaine qui l’allume. Quand son professeur, le père Tougas, téléphone à sa mère pour lui conseiller d’orienter Louis vers les arts plastiques, celle-ci se gratte la tête, comme chaque fois qu’elle est perplexe. «Ma mère était une femme qui avait été élevée dans une ferme de la Beauce, raconte Louis Garneau. Le gros bon sens lui indiquait que son garçon ne pourrait jamais subvenir à ses besoins en vendant des tableaux dans la rue du Trésor. Pour elle, les arts sont un passe-temps agréable, pas une façon de gagner sa vie.»
Le père de Louis, policier de métier, ne s’en mêle pas trop, laissant à sa femme les soucis d’éducation des enfants. Inscrit au cégep, Louis décide de s’orienter vers le droit criminel, une façon de suivre les traces de papa, mais avec un plus. Très tôt, l’étudiant se convainc que les matières traditionnelles ne sont pas pour lui. «Que voulez-vous, ma tête voyage partout. Je suis dans mille projets en même temps. Certains peuvent croire que je suis un malade hyperactif, mais c’est ma créativité qui explose, explique-t-il. J’ai de la difficulté à me concentrer, à moins que le sujet ne soit excessivement intéressant. Et les arts m’intéressent beaucoup.»
Louis Garneau remplace donc les mathématiques par des cours de peinture et de sculpture, puis le voilà plus tard en arts plastiques à l’Université Laval, la période scolaire la plus heureuse de sa vie. «J’ai fait mon coming out artistique à ma mère, dit-il. Elle s’est gratté la tête et s’est résignée, me faisant confiance, car elle savait à quel point je suis persévérant dans ce que j’entreprends.»
Petit retour en arrière. Si, à 12 ans, Louis Garneau n’a pas la carrure d’un sportif, des entraîneurs savent lui communiquer une passion: le cyclisme. «Les bons coureurs cyclistes sont petits, comme les jockeys sur leurs chevaux, explique-t-il. À ma première course, je suis arrivé avant-dernier, mais mes entraîneurs m’ont pris en main. Ils m’ont appris que dans une compétition tout le monde part ensemble, mais un seul arrive en tête. La leçon est restée gravée dans ma tête. Ils m’ont montré comment gagner. J’ai persévéré et commencé à battre les meilleurs. Je me suis rendu compte que gagner, c’est une formule. Je me suis alors entraîné davantage et j’ai appris les bienfaits de la persévérance et de la discipline. J’ai appliqué cette méthode à tous les aspects essentiels de ma vie, et ça m’a réussi. Quand on se lance dans quelque chose, l’important, c’est de gagner!»
Parallèlement à ses études en arts, Louis Garneau pratique donc la course cycliste. Pendant 14 ans, il multiplie les championnats au Canada, puis à l’échelle internationale. Ses performances culminent en 1994 aux Jeux olympiques de Los Angeles. Quand il court, il arrive fréquemment premier, mais il tombe parfois et réalise que l’équipement offert aux participants est souvent déficient. «J’ai eu froid, j’ai eu chaud, explique-t-il, je me suis fait mal en tombant. En 1976, je me suis assommé et j’ai dû rester alité pendant une semaine. Mon casque n’avait pas résisté à la chute. Le reste de mes accessoires faisait pitié. J’ai fait des courses internationales avec des sacs verts en guise d’imperméables et des gants de caoutchouc achetés dans un magasin à un dollar. J’ai compris qu’il fallait améliorer les casques, les vêtements, tout!» À la fin de ses études, l’Université lui offre une bourse de perfectionnement en arts. Avec cet argent, Louis Garneau achète... une machine à coudre!
Le touche-à-tout ne se contente pas d’être peintre et cycliste. Il aime fabriquer de beaux objets qui lui permettent d’arrondir ses fins de mois. Après ses études au cégep, il installe dans le garage de son père un petit atelier où il confectionne des meubles, des tables et des jouets en bois qu’il vend dans un centre commercial. À 22 ans, il achète une demeure ancestrale abandonnée à Saint-Augustin-de-Desmaures, en banlieue de Québec, et entreprend de la rénover de fond en comble. Il y habite toujours. Avec les restants de bois de sa maison, il fabrique des planches à steak et des armoires. Les commandes affluent. Il visite alors des usines spécialisées, à la recherche de matériaux, et tombe en pâmoison devant les ouvriers qui réussissent à y faire des objets en série. «J’ai été fasciné par ces gens et leurs machines, se souvient-il. Je regardais les convoyeurs, les scies, et j’étais comme un enfant dans un magasin de jouets! Tout ce que j’allais devenir était en train de se dessiner tranquillement.»
Puisque Louis Garneau a constaté que les équipements sportifs vendus en magasin étaient plus qu’imparfaits, il décide de se lancer dans la fabrication de cuissards pour cyclistes avec du tissu de maillots de bain. C’est le début des équipements Garneau. Dans son petit atelier, Louis n’est pas seul. Sa copine Monique, une infirmière rencontrée lors d’une course à vélo, lui donne un solide coup de main. Ils se marient en 1984, et vogue la galère. «Nous avions 2 000$ en banque, se souvient-il en riant, et nous sommes entrés dans notre maison sans nous casser la tête avec des questions d’argent. On a travaillé fort pendant cinq ans, sans avoir le temps d’avoir des enfants.»
Plus tard, ils en auront trois, qui portent tous des prénoms royaux: William, Édouard et Victoria. Un hasard, paraît-il. Louis Garneau parle de son épouse avec tendresse. «Ma mère me disait de trouver une femme belle et gentille; c’est ce que j’ai fait, dit-il en riant. Monique est tout à l’opposé de moi. Elle n’est pas sportive pour deux sous. En fait, elle est exactement le contraire de moi – une combinaison qui forme les couples les plus solides. Moi, je suis dans l’action, le combat, la performance, la compétition extrême. Elle, c’est la douceur de vivre, l’amour familial, l’amitié, l’écoute. Heureusement que c’est comme ça; je ne souhaiterais pas être marié avec moi. Je ne m’endurerais pas. Je suis trop fatigant à vivre, toujours sur les nerfs, grimpé dans les arbres à faire des projets! Monique est aussi «décrinquée» que je suis «crinqué». Ce soir, par exemple, comme j’aurai eu une journée de fou, elle m’attendra près d’un feu avec une bouteille de vin afin que je me détende un peu, à condition que je délaisse mes appareils intelligents.»
Eh oui, Louis Garneau est devenu accro à ses Iphones et ses Ipads. «Je ne suis pas sur Facebook, c’est trop personnel, dit-il. Mais il y a 2 000 personnes dans le monde qui me suivent sur Twitter. C’est intéressant pour le commerce, mais il faut faire attention à ne pas se laisser avaler. Dire qu’il y a cinq ans je ne répondais même pas à mes courriels!» Internet et ses milliards de possibilités avaient tout pour séduire l’hyperactif Garneau. Il est en contact constant avec la Chine où il a 75 fournisseurs, avec sa nouvelle usine du Vermont et l’autre au Mexique, sans parler de tous ses points de vente au Canada et à l’étranger. L’homme d’affaires croit fermement que les entreprises doivent prendre le virage du Web si elles veulent survivre. «Dans cinq ans, ceux qui auront manqué le bateau vont disparaître», prévoit-il. Déjà le Groupe Louis Garneau effectue une grande partie de ses ventes sur Internet, et cette part de marché augmente constamment.
Louis Garneau a eu une belle surprise il y a quelques années, lorsque ses deux fils ont exprimé le souhait de travailler avec lui au sein de son entreprise. «J’ai été un bon vendeur, précise-t-il, je leur ai toujours parlé de façon positive de mon métier. J’ai convaincu mes enfants que le vélo est une véritable école: j’ai gagné 125 courses dans ma vie, mais j’en ai perdu 500. On ne gagne donc pas toujours, mais on cherche à se dépasser. Il faut aussi rester humble devant le succès: quelqu’un qui n’a jamais perdu est quelqu’un qui peut devenir dangereux. Préparer la relève est très difficile pour des entreprises familiales: 70% d’entre elles ne se rendent pas à la deuxième génération et 90% n’atteignent pas la troisième. Il faut savoir faire confiance aux jeunes, leur inculquer le plaisir de créer, d’innover et d’être les premiers.»
L’homme d’affaires fait régulièrement du vélo avec ses jeunes designers et leur répète qu’ils doivent rester dignes de leur compétence de classe internationale. «Nous sommes un peuple qui a été colonisé par les Anglais, ajoute-t-il, et ils ont essayé de nous enlever notre langue. Pourtant, nous avons de beaux exemples de réussite en français, comme le Cirque du Soleil. Le Québec est la province canadienne qui entreprend le moins, et ça m’attriste. On devrait valoriser nos talents car nous sommes les plus créatifs au pays. Il faut dire aussi que les gouvernements coupent dans l’aide aux jeunes entreprises, ce qui est néfaste. Il faut investir, relancer le plaisir d’entreprendre. Mais bien des entreprises québécoises à succès ont une déplorable attittude, celle de ne songer qu’à se vendre aux Américains. Nous avons perdu des fleurons comme Bauer et CCM. Il faut arrêter de penser qu‘on a réussi sa vie quand on vend ses actifs. Il faut au contraire exporter notre culture, notre design, il faut qu’on soit un peuple de décideurs et non de sous-traitants ! On manque de confiance en soi et pourtant les exemples sont là: les frères Lemaire chez Cascades, Péladeau père et fils chez Québecor. Ça m’a réussi de garder le nom francophone de mon entreprise; les étrangers nous respectent quand on se tient debout.»
Louis Garneau est un homme qui tient à ses principes. Élevé dans une famille catholique, et toujours croyant, il est persuadé que son rôle est de transmettre les valeurs apprises de ses parents, notamment la générosité. Son entreprise est engagée dans de nombreuses oeuvres caritatives, dont celle des Petits Frères depuis plus de 20 ans. «C’est le comédien Jean Besré qui m’a ouvert les yeux sur la solitude des personnes âgées démunies, dit-il avec émotion. À la mort de Jean, qui était devenu un grand ami, j’ai décidé de prendre la relève. J’organise annuellement une grande course pour venir en aide à ces personnes, et j’ai pu amasser 100 000 $ l’an dernier. J’ai aussi retapé un chalet au lac Saint-Joseph, près de Québec, où les gens âgés vont se détendre et communier avec la nature.»
Louis Garneau s’occupe aussi d’autres causes, comme la lutte contre le cancer et le Défi Pierre Lavoie, mais celle qui lui tient particulièrement à coeur est située au Rwanda, pays dévasté par le génocide que l’on connaît. Garneau y finance l’équipe nationale de jeunes cyclistes et a même peint une série de grands tableaux pour leur venir en aide. Grâce à la vente de ses oeuvres, il a pu donner 80 000$ à ses amis africains. «Et dire que ma mère craignait que je ne gagne pas ma vie avec mon art», ajoute-t-il en riant.
Comme tout coureur le sait, les compétitions ont une fin. Celle de Louis Garneau arrivera un jour, mais cela ne l’angoisse pas. «La vie est une aventure, croit-il. On peut prendre de bonnes ou de mauvaises décisions, faire le bien ou faire le mal. J’essaie de mener une bonne vie, et je sais que j’ai une mission à accomplir. On dirait que ma vie est tracée: je n’ai qu’à suivre le bon chemin, avec de bonnes personnes autour de moi. Il y a eu un départ de course et il y aura une fin. Je crois à la vie après la mort. Je prie beaucoup. Je prie mes amis décédés et je sais qu’ils m’aident. Il faut prendre la vie un jour à la fois. Vieillir en couple est magnifique, hélas on meurt rarement en couple. Je n’y pense pas trop. Comme tout le monde, je souhaite mourir un jour sans douleur, sachant que mes enfants vont perpétuer mes efforts.»
Quelques secondes plus tard, il ajoute: «Un jour, le plus tard possible, le guerrier va déposer les armes. Je le dis avec un sourire, car l’Après peut être très intéressant!»
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Par Frawsy le 18 Décembre 2014 à 17:10
23 des photographies les plus percutantes
de cette année 2014
2014 a été une année remplie de moments percutants, à la fois spectaculaires et boulversants. Beaucoup ont supporté les sportifs qui ont représenté leur pays au cours des Jeux Olympiques de Sotchi ou de la Coupe du monde de football au Brésil ; d'autres ont dû affronter de terribles fléaux météorologiques ou pire encore, les maladies, comme Ebola qui a fait de nombreuses victimes en Afrique de l'Ouest. Cette série de photographies est là pour nous rappeler certains de ces événements qu'il ne faut pas oublier, et pour mettre en évidence ceux que nous aurions pu rater lors de cette année 2014.
1.Un enfant rom de Roumanie. Ceux-ci vivent souvent dans des communautés défavorisées et font face à un taux de pauvreté quatre fois supérieur à celui de la moyenne nationale
AP Photo/Bogdan Chesaru2.Une gigantesque vague menace de submerger des spectateurs près de la rivière Qiantang, en Chine
AP PhotoCe genre de phénomènes est appelé un mascaret et ne peut être observé qu'à certains rares endroits du monde, comme en Chine ou au Brésil.
3.Un mannequin gît sur le toit d'une camionnette brûlée lors d'une émeute à Kiev, en Ukraine
Sergei Grits4.Des soldats israéliens tirent des grenades lacrymogènes sur des manifestants palestiniens lors d'une mobilisation hebdomadaire
Reuters/Mohamad Torokman5.Un séparatiste pro-russe accompagné d'un chaton
AFP/Bulent Kilic6.Une fillette palestinienne à Gaza, armée d'une kalachnikov et accompagnée de pro-islamistes
Michael Christopher Brown7.Thea, 12 ans, fait semblant de se marier à Geir, 37 ans, pour attirer l'attention sur les enfants victimes de mariages arrangés
8.Un tournesol se dresse parmi les reste du crash du vol MH17 en Ukraine
AFP Photo/Dominique Faget9.Un nuage de cendres s'échappe du volcan Sinabung en Indonésie, en février
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Pascal Le Segretain11.Des employés du zoo de Copenhague tuent et dissèquent la girafe Marius devant des spectateurs avant d'en donner les morceaux à manger aux lions
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Reuters13.Un homme accusé de vol et de viol est dévêtu par la population et jeté dans un caniveau, en Afrique
Nana Kofiafricaphotographer.blogspot.fr14.Un enfant palestinien victime des bombardements de l'armée israélienne
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Le coût de l'ensemble de la sécurité mise en place pour cet événement est estimé à 855 millions de dollars.
AFP16.Kim-Jong-Un joue avec des enfants lors d'une visite officielle à l'hôpital Taesongsan, en Corée du Nord
Korean Central News Agency17.Une femme kurde fuit devant un canon à eau après que les autorités turques ont fait fermer la frontière
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Reuters/Stringer19.Une couverture recouvre le corps sans vie de Mekie Nagbe, victime d'Ebola au Libéria
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AP Photo/ Rebecca Blackwell23.Une image illustrant l'une des plus graves sécheresse dont a souffert la Californie
California Department of Water Resources
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Par Frawsy le 24 Novembre 2014 à 08:53
Ces choses étranges interdites
dans le monde
LES KINDER SURPRISE AUX
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